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20 Stalky Boy

Je décidais de garder le secret de Jenn pour moi. Bien sûr, ce n'était pas quelque chose que je pouvais laisser dire facilement. Mais les choses ne furent pas faciles pour autant. Pour être claire: Alex s'avéra être un putain de stalker. Partout où allait Jenn, il trouvait un moyen de tenter de l'aborder, et était systématiquement sorti par Satan-la-videuse. Seul le lycée semblait épargné par sa présence envahissante - ainsi que le foyer de Jenn. Pour une fois, mon amie semblait avoir trouvé un terrain d'entente avec les soeurs: ce mec était un relou de compétition, et les religieuses s'étaient passées le mot entre elles pour appeler la police si elles le voyaient trainer aux environs du foyer - Jenn me l'avait raconté en riant. Ce mec n'allait-il donc jamais en cours??? Il avait le même âge que nous!

-Il est con. Avait expliqué Jenn. Il a jamais été doué en cours. Ou à quoi que ce soit d'autre d'ailleurs, à part peut être un emmerdeur de première.

Savage.

Les vacances n'étaient plus qu'à quelques jours quand Alex décida de changer de méthode, et de s'en prendre à moi. Ma démonstration au Nirvana, quand j'avais tenté de le sortir de force, devait avoir dirigé son choix; il sonna chez moi, et ce fut ma mère qui répondit à l'interphone, évidemment. Je ne sais pas de quelle manière il se présenta, mais ma chère mère semblait enchantée d'une telle visite et le fit monter sans question. Quand je vis son visage joyeux et sûr de lui, si semblable à Jenn dans les traits et pourtant si éloigné dans tout le reste, je fut tentée de lui claquer la porte au nez. Puis mon moi intérieur réfléchit un instant; vu que Jenn refusait la discussion, et que j'étais un peu plus au courant, c'était à moi de convaincre ce joyeux luron de prendre ses cliques et ses claques et de retourner bosser, de préférence loin, très loin, dans leur ville natale perdue du nord de la France.

 Avec cette idée bien en tête, je ne m'étonnais même pas du ton glacial de ma propre voix en l'accueillant.

-Donc après avoir stalké ta propre soeur, tu t'en prends à ses copines. Comment as-tu seulement dégotté mon adresse?

-Je sais m'y prendre avec les gens, c'est tout. Se justifia-t-il.

-Sauf avec ceux avec qui tu as envie de parler, visiblement. Grinçais-je.

Je me remémorais l'histoire de Jenn. Bon, je suppose qu'elle était un brin orientée et subjective... mais eh, c'était mon amie, j'allais pas m'amuser à épouser la cause de sa famille.

-Et? Tu me veux quoi? Lançais-je, un peu violemment.

-Il faut que Jenn m'écoute! Aide moi à lui faire comprendre qu'il faut qu'elle revienne à la maison... Papa et Maman se livrent une guerre sans merci à cause d'elle, leur procès de divorce dure depuis des années, et maintenant c'est Mamie qui est dans le mal!

-Très bien, je prends note et je fais passer le message. Ciao.

Je lui claquais la porte au nez. Littéralement, si j'en croyais les gémissements de douleur qui parvenaient du palier. Puis la sonnette retentit à nouveaux.

-Seigneur... jurais-je.

Pour réussir à me faire invoquer le nom d'un dieu hypothétique en lequel je n'avais jamais réussi à croire malgré des dizaines d'heures de catéchisme, ce mec devait vraiment me taper sur le système.

J'ouvris la porte violemment.

-Quoi?

-Je ne veux pas faire passer un message! Je veux lui parler.

-Oui, mais elle ne veut pas.

-Et je n'ai pas mon mot à dire quand même?

?????

C'était la meilleure. Oooh je crois que j'aurais été ravie d'avoir une Satan sous la main afin de le voir recevoir l'uppercut qu'il méritait - les uppercuts de Sasa avaient vraiment l'air diaboliques... littéralement.

-Ton mot à dire??? T'es chez nous, ici, pas dans votre vieux village perdu où la moitié des habitants sont de la famille. C'est NOS règles ici, et tu les as clairement dépassées un trop grand nombre de fois. On ne STALKE pas les gens comme ça. On ne les harcèle pas. On respecte les décisions des autres et on apprends à se retirer et à fermer sa gueule au bon moment!

-Jill! Comment tu parle! C'est comme ça que je t'ai éduquée? Beugla ma mère depuis le salon.

-Oh Maman ça va hein! T'en mêle pas!

J'avais un peu haussé la voix, ce qui devait l'avoir détachée de sa série.

-Mais je suis son frère! Et je fais ça pour le bien de la famille... et le sien, aussi. Elle peut pas être heureuse loin de nous, comme ça. Et elle nous manque.

-Aaah c'est vrai... tu es son frère!

J'allais être venimeuse.

-Et où étais tu, cher frère, quand ta soeur avait besoin de toi? D'un soutiens? D'un support? De quelqu'un qui la comprend? Tu crois que tu peux juste revenir comme ça et considérer que parce que tu es son frère alors forcément elle devra t'écouter? T'es ridicule, mec.

-Tu sais rien de nous, arrête de te la raconter.

Ooh. Le matou commençait à se hérisser. Parfait! Tant qu'il était sur la défensive, c'est que c'est moi qui menait la danse.

-J'en sais bien assez. T'es son frère, et ça c'est dans le sang. Mais le respect, tu dois le mériter. Tu ne l'as pas juste parce que tu es son frère. Et toi, tout comme les autres membre de ta famille, avez perdu sa confiance, et rien fait pour la regagner. Sa famille, c'est nous. Et si elle daigne revenir vous voir, elle le fera. Mais jamais alors que tu tentes de lui forcer la main comme ça; on dirait que tu ne sais même pas comment ta soeur fonctionne, ça en dit beaucoup sur votre niveau de proximité!

Cette fois-ci, il se tut. Bien. Je commençais à tomber en manque d'idée pour continuer à lui en mettre plein la gueule. C'était mesquin, peut être, mais il l'avait mérité. Pas seulement en jouant au stalker, mais aussi en croyant Jenn acquise et en ayant rien fait pour l'aider auparavant. Et comme cette dernière n'avait aucun désir de s'asseoir à une table pour lui dire en face... je m'en étais chargée. Le faux frère restait maintenant silencieux sur le porche de l'appartement, se dandinant d'un pied à l'autre, mal à l'aise. Je m'attendais à ce qu'il reparte au quart de tour. Mmm, c'était plutôt du genre de Jenn, ça. Elle avait dit qu'ils étaient quasiment opposés en tout... allait-il tenter une sorte de manoeuvre insidieuse? Un chantage odieux?

-J'aimerais juste que... que tu lui dise que je suis là, et que j'aimerais parler.

-Hein?

-Tu as raison sur un certains nombre de point et j'ai... agis dans la précipitation en m'imaginant qu'elle serait heureuse de me revoir. Mais j'aimerais lui parler au moins une fois, seul à seule, et qu'elle comprenne bien tout ce qui se passe. Après, je partirais, et je la laisserais choisir.

Wow. De la sincérité?? C'était vraiment la chose à laquelle je m'attendais le moins. Il tentait de me prendre par les sentiments, mais mon petit coeur était endurci à ce genre de machinations.

-Ça pourrait me sembler honnête. Dis-je. Mais je vois pas pourquoi elle accepterait maintenant, donc je vois pas l'utilité. Maintenant casse toi et rentre chez toi. On t'as assez vu dans le coin.

-J'avais pas envie d'en arriver là mais tu me laisse pas le choix...

-Hein?

Sa voix semblait réellement exprimer un regret profond, mais j'avais la sensation qu'il était très bon acteur - et j'avais un mauvais pressentiment vis à vis de ça.

- Si tu ne lui envoie pas ce message, j'irais révéler à tout le monde que Melody est bien lesbienne, et m'a choisi comme alibi.

Je me figeais.

-Et qui donc voudrait te croire? Tentais-je, en une manoeuvre désespérée.

-Bien assez de monde pour qu'elle soit ennuyée par une grande quantité de rumeurs pendant un moment. Et nous savons tous les deux qu'elle est dans une phase délicate vis à vis de ça.

-Espèce de fils de pute! T'es vraiment la pire des races!

Je perdis complètement mon sang froid, et le noyais sous un délige d'insultes. Cet enfoiré, ce connard, ce petit fils de pute... oser se servir de Melody comme ça pour me faire chanter!

-Calme toi! Je te demande juste d'être l'intermédiaire, et on réglera ça, juste Jenn et moi. Et ta petite Melody pourra continuer tranquillement sa petite vie.

-T'as vraiment aucune race... aucune honte... comment tu peux seulement te considérer comme un mec!

-Elle est ma soeur. J'ai beaucoup de chose à me faire pardonner, et je suis prêt à toutes les bassesses pour qu'elle m'écoute.

Il désigna le téléphone qui dépassait de la poche de mon mini short.

-Envoie lui un message. Maintenant.

Ayayayaaaa déjà 20 chapitres en à peine trois jours, je charbonne! Une nouvelle fois, pensez bien à voter et à partager l'histoire pour la faire connaître, ça me ferait suuuper plaisir!

Les aventures de notre Jill prennent une tournure un peu dangereuse... je me demandais si un chapitre spécial sur les inspirations des différents personnages vous interesserait, ou juste un petit ajout à la fin de chaque chapitre... dites le moi en commentaire!

Sur ce, la bise :3
Mei

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