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Chapitre 17




Cela faisait des heures que Cassiopée n'arrivait pas à dormir. Elle ne cessait de gigoter dans tous les sens, à tel point qu'elle était certaine d'avoir réveillé Alex à plusieurs reprises. Dès qu'elle fermait les yeux, un torrent de pensées l'envahissait, des plus angoissantes comme le fait d'être une mère aussi mauvaise que la sienne, aux pensées les plus débiles : elle ne voulait pas s'endormir de peur d'étouffer les...

La jeune femme souffla à nouveau et fit face au dos d'Alex. Peut-être pour la millième fois depuis qu'ils s'étaient couchés, Cassiopée passa une main sur son ventre ; elle voulait voir la transformation, pas de magie ni de miracle, elle voulait le voir prendre sa forme normale de femme enceinte. Mais tout ce qu'elle percevait c'était des douleurs dans le ventre et dans le bas du dos. Le processus était très probablement en marche pour que son ventre s'élargisse sauf que cela lui faisait un mal de chien. En inspirant profondément et expirant lentement, la brune tenta de se débarrasser de la douleur mais rien n'y faisait. Alors elle changea de position, une fois de plus. Mais rien n'y faisait, et ce fut ainsi que Cassiopée passa une nuit blanche à attendre que deux êtres se mettent à l'aise dans son corps.

Quand le jour se leva, elle ne tenait plus en place, les douleurs s'accentuaient et effectivement elle sentit que son ventre s'était arrondi. Comment cela avait-il été possible ? Elle avait veillé dessus toute la nuit. Lorsqu'elle décida de se lever, Cassiopée tomba immédiatement, comme si ses pieds ne voulaient plus lui obéir et ses maux de ventre s'accentuèrent, ils en étaient presque insupportables. Sa chute fut si bruyante que cela réveilla son wagen. Bien que déboussolé par la situation, il l'aida rapidement à se relever, mais à son plus grand malheur les douleurs s'accentuèrent.

— Qu'est-ce qui t'arrives ?

— Il se passe que tes deux gosses dansent la macarena dans mon ventre et ça me fait horriblement mal.

L'effroi qui passa sur le visage d'Alex lui fit comprendre que les douleurs avaient une raison bien plus évidente :

— Cassiopée, est-ce que...est-ce que tu es en train de me dire que tu as des contractions ?

— Qu'est-ce que j'en sais moi ? J'ai appris hier que tu m'avais engrossé il y a huit mois je te signale !

Alex ne réagit pas à sa pique, il ne réagit à rien du tout d'ailleurs. Figée ainsi, Cassiopée aurait pu croire que son mari avait croisé le regard de Médusa. Quand une douleur fut plus fulgurante que les autres, elle le rappela sur terre :

— O'Connor !

— Quoi ?

— Mais fais quelque chose bon sang !

Il paniquait bien plus qu'elle, qui ne sut à quoi s'attendre quand il s'agenouilla :

— Qu'est-ce que tu fous ?

— Je...j'utilise mon don pour savoir ce qu'il se passe, si ça se trouve...

— Si ça se trouve quoi ? s'impatienta-t-elle. Ils vont te dire « Coucou papa, on arrive là, c'est imminent, tu peux nous emmener à l'hôpital s'il te plait ? »

Ne saisissant pas l'ironie, O'Connor sourit béatement tout en hochant de la tête :

— Papa. Je vais être papa, rigola-t-il.

Les douleurs l'empêchaient de prendre de grandes respirations, ce qui joua sur sa patience. Une main sur le ventre et l'autre dans le bas du dos, Cassiopée s'énerva sur lui :

— Non tu ne seras pas papa, tu seras mort si tu ne te grouilles pas pour m'emmener.

— Hun hun. Ok. Ok.

Elle aurait voulu lui arracher sa langue pour le seul fait qu'il agisse comme Robert à cet instant précis.

— Alex ! Bouge-toi !!

— Ok. Ok. Attends je reviens.

Sans qu'elle n'ait eu un mot à dire, il quitta la pièce et elle l'entendit crier au loin :

— Est-ce que quelqu'un peut venir ? C'est urgent ! Ça va sortir.

Cassiopée ferma les yeux, incrédule devant ce qui lui servait de mari. Elle leva les yeux au plafond et chuchota comme si elle s'adressait à quelqu'un en particulier :

— Comment est-ce que tu as pu être ami avec un gars comme ça, Taylor ?

Elle se maudit également de l'avoir comme wagen. Tout était en train de changer et elle n'avait rien prévu. Sa vie prenait un tournant complètement inattendu. Pour son plus grand soulagement, Jelani rappliqua avec Fenyang. Sans plus attendre, elle fut emmenée à l'hôpital, tranquille à une heure aussi tôt. Ses contractions étaient si prenantes qu'elle n'arrivait même plus à parler, et à son plus grand désarroi, ce fut Alex qui expliqua la situation, complètement affolé, à l'accueil des urgences :

— Elle ne savait pas et hier elle a su qu'elle en avait deux et maintenant...et maintenant ils sont là. Enfin non, ils sont là depuis plusieurs mois mais maintenant ils veulent ne plus être là.

Il s'embrouillait tellement que cela agaçait Cassiopée au plus haut point et la seule raison pour laquelle elle ne pestait pas contre lui, fut ses douleurs. Dès qu'elle ouvrait la bouche, son souffle se retrouvait coupé par la cacophonie qui se produisait dans son bas-ventre.

Heureusement pour elle, Jelani comprit immédiatement la situation et prit les choses en main :

— Elle est en train d'accoucher !

Et ce fut le top départ de longues heures de travail. Cassiopée n'avait pas voulu d'Alex dans la salle d'accouchement, au risque de l'étrangler pour tout ce qu'il lui faisait subir en ce moment. Elle aurait voulu le lui dire mais il lui était impossible tellement son corps souffrait. Toutes ses pensées étaient dirigées contre lui, ses cachotteries et sa gestion de l'accouchement. Intérieurement elle se fit la promesse que si elle sortait vivante de cette salle, elle le tuerait à petit feu. Elle commencerait par les lui arracher pour que plus jamais cela ne se produise parce que tout ce qu'elle subissait maintenant c'était sa faute.

Quelques heures après son admission, Cassiopée était exténuée, en sueur et en larmes. Elle ne savait plus trop pour quoi elle pleurait. Était-ce de tristesse parce qu'elle n'avait pas connu les neuf mois nécessaire psychologiquement pour l'arrivée d'un bébé ? Était-ce de colère contre Alex et son propre père, qui avaient voulu bien faire en lui cachant sa grossesse ? Où était-ce de joie parce qu'elle avait entre les mains non pas un mais deux petits bouts d'êtres vivants.

Quel choc cela avait été, quelle douleur cela avait provoqué en elle et pourtant jamais elle n'avait pensé être aussi heureuse de tenir ses enfants car Alex avait raison : on ne connaît pas la nécessité d'avoir une voiture tant qu'on n'en a pas. À cet instant plus rien ne comptait : ni le pays, ni ses problèmes ni même son envie de meurtre contre Alex, seulement sa fille et son fils. Si elle avait pu, elle aurait pleuré en même temps qu'elle riait face à la situation ubuesque du moment.

Quelqu'un frappa à la porte de sa chambre d'hôpital, personne n'entra mais elle reconnut immédiatement la voix :

— Puis-je rentrer voir... mes enfants sans que tu ne m'assassines ?

Le sourire de Cassiopée s'élargit et le laissa faire. Même s'il avait pu les voir auparavant pendant qu'elle se reposait, son visage s'était illuminé comme si c'était la première fois.

— Franchement, je suis hyper fier de moi, se vanta-t-il. Ils ont hérité de ma beauté naturelle et ils ont l'air d'être aussi charismatique que moi.

Cassiopée rigola tout en fermant les yeux. C'était tellement irréel pour elle, encore hier elle allait parfaitement bien et maintenant...elle était maman. La jeune femme avait l'impression d'avoir grandi d'un seul coup, c'était le même effet que lorsqu'elle avait dû endosser le rôle de souveraine. Mais peut-être que c'était ça la vie d'adulte : ne pas être préparé pour ce qui nous attend. Grandir ainsi, aussi vite, avoir des responsabilités aussi pesantes...Cassiopée n'avait rien demandé de tout ça, mais désormais, il fallait qu'elle fasse avec.

Elle sentit qu'Alex prenait la fille, lui permettant de mieux tenir le garçon.

— J'espère qu'ils n'auront pas hérité de ta vanité et de ta stupidité.

En rouvrant les yeux, la jeune femme put constater que bien qu'il soit à l'aise avec un enfant dans les bras, son visage exprimait une certaine gêne :

— D'accord, je n'ai peut-être pas assuré pour ta grossesse et l'accouchement, mais tu verras, je serai un très bon père.

— Hum, ca serait bien que tu excelles quelque part en effet.

Il mit un certain temps avant de comprendre la pique mais il ne dit rien. Alex était trop heureux pour dire quoique ce soit, tout comme Cassiopée qui finit par s'endormir.

Elle dut être vraiment epuisée car lorsqu'elle se réveilla, le soleil commençait doucement son ascension dans le ciel. Sa pièce dont chaque mur était peint d'une couleur pastel lui apparut plus grande, peut-être à cause du fait que les bébés avaient rejoint leur couveuse et qu'Alex n'était plus là. Comme il n'y avait rien à faire, Cassiopée se recoucha. Et une fois de plus, son esprit divagua, assimilant les derniers faits et se posant des questions sans réponse.

Quand elle reprit conscience, seul un médecin se trouvait dans la pièce, il l'ausculta et la rassura que tout allait bien, y compris les jumeaux. Il partit aussitôt prévenir le prince consort. En attendant, Cassiopée alluma ce qui servait de télévision à leur époque. Il ne s'agissait que d'un simple écran encastré dans le mur. Lorsqu'il était éteint, on pouvait le méprendre pour un rectangle de verre. La nilée trouva rapidement la petite télécommande plate et l'alluma.

Quand elle tomba sur les informations, elle fut à la fois surprise et soulagée de voir que le sujet principal était son accouchement. Cassiopée reconnut la journaliste, pour lui avoir accordé plusieurs interviews. Elles avaient été à Senner ensemble mais Cassiopée ne l'avait jamais vu. Chaque fois qu'elles se rencontraient en interview, la Reine avait l'impression de tomber sur une réplique exacte de la même femme : le même tailleur rouge, la même coupe vieillissante qui consistait à emprisonner ses cheveux blonds dans un chignon et même sa broche apposée près de son cœur paraissait être dans la même position. Et cette fois-ci à la télévision, la même femme se tenait devant elle.

Le bandeau en dessous avait pour titre « Deux bébés pour la Reine Cassiopée », ce qui étrangement fit rire cette dernière tellement cela lui semblait onirique. En montant le volume, la voix agréable de la journaliste lui expliqua ce qu'elle savait déjà :

— A la surprise générale du royaume, nous avons appris hier soir que la Reine Cassiopée avait donné naissance non pas à un mais deux enfants. Nous savons qu'ils sont nés à 10h10 et que la fille comme le garçon pèsent 2,92 kg.

La journaliste bougea légèrement pour s'approcher d'un bâtiment que Cassiopée reconnut immédiatement : l'hôpital.

— Nous ne savons pas encore le nom que leur a donné le couple royal, et nous sommes en attente de la sortie de la Reine qui ne devrait pas tarder d'après nos sources.

Le téléviseur montre des images de coupe du personnel hospitalier avant de se focaliser sur la blonde au micro :

— Cette naissance apparaît comme un nouvel espoir auprès des habitants comme l'ont pu le constater nos confrères-

Sans comprendre comment, l'écran n'afficha qu'un rectangle noir avant de retrouver sa transparence.

— Ah non ! Tu ne vas pas apprendre les nouvelles à la télévision quand même !

Alex était rentré sans qu'elle ne l'entende et avait éteint les informations.

— Tu n'avais qu'à être là à mon réveil, pesta Cassiopée.

Une fois de plus, Alex ne releva pas l'accusation et s'installa sur le lit de sa compagne. Après s'être assurée qu'elle allait bien, tout comme les jumeaux, il se décida enfin à lui faire un point sur la situation :

— Nous n'avons pas dit que tu as fait un déni, la réaction du public aurait été bien trop imprévisible.

La brune hocha de la tête, compréhensive. Vu sa réaction à elle face à la nouvelle, elle n'imaginait pas comment aurait réagi les habitants.

— Zeka a dit qu'il fallait mieux parler d'une grossesse dissimulée pour ne pas affecter le public ni risquer ta vie et celle de nos enfants.

La jeune femme remarqua qu'Alex avait moins de mal à parler de leurs progénitures qu'elle. Peut-être parce que lui les avait désirés et il avait eu quelques jours de plus qu'elle pour se préparer mentalement.

Sans trop savoir pourquoi Cassiopée pensa à Homam, son cœur se serra à l'idée qu'il lui était désormais impossible d'adopter cette adorable terrestre. Mais Alex occupa rapidement son esprit avec toutes les dernières nouvelles du pays : un quartier avec quelques violences, rien de bien grave, la récolte du plastique dans les océans avait eu du retard à cause d'un dysfonctionnement des machines. Après quatre années de nettoyage, il restait encore des déchets dans l'océan et heureusement que Marceli avait su mettre au point des outils en forme de raie manta capable de filtrer les océans.

— Ne t'inquiète pas, Gianni gère le dossier.

Le drôle de silence qui se fit intrigua l'illusionniste

— Et concernant Noé ?

Le blond fuyait son regard.

— Alex.

— On continue à voir des bateaux débarqués. Ils sont plus nombreux et tous nous rapportent la même chose : la situation empire. Les fugitifs nous poussent à intervenir-

— Tu sais qu'on ne peut pas.

Les légendaires avaient de fortes convictions sur le fait que Noé détenait l'arme nucléaire et d'autres armes de défense auquel aucun nilée ne pourrait faire face, pas même la coupole de protection de Laurine.

— Sauf que les terrestres pensent que nous les abandonnons à leur sort, argumenta le télépathe. Les convois pour le Sval sont désormais quotidiens d'après mes hommes et femmes sur place.

Cette fois-ci c'était Cassiopée qui préférait fixait le mur d'à côté plutôt que son pigeon aux oreilles décollées.

— Il y a une telle paranoïa, en plus de la peur que le président Rader instaure, que les habitants n'hésitent pas à dénoncer leur voisin au moindre soupçon.

— On ne peut rien faire, à part les accueillir.

— Et comment fait-on quand notre peuple ne veut pas d'eux ? s'emporta Alex. Il faut faire bouger les choses, Cassiopée !

Croisant les bras tout en refusant de le regarder, Cassiopée se ferma complètement à la discussion. Pour toute réponse, Alex souffla et s'installa à ses côtés. Même si elle boudait la situation actuelle, Cassiopée se lova contre son wagen et cela lui fit un bien incommensurable, chose qu'elle n'avait pas ressenti depuis bien longtemps. Ils ne se dirent rien pendant de longues minutes, seul le bourdonnement des machines témoignaient du temps qui passait.

— Je te propose Ender et Alexa.

— Quoi ? demanda Cassiopée.

— Pour les jumeaux.

Elle ne pouvait pas voir son visage mais elle sentit l'entourloupe cachée car elle ne connaissait par cœur désormais.

— Non. Nous n'appellerons pas nos enfants Alexa et Ender. Tu crois que je suis suffisamment stupide pour voir que tu as coupé ton prénom en deux, Alexander ?

En insistant sur son prénom, Cassiopée lui lança un regard réprobateur ce qui fit rire le jeune homme.

— Au moins, j'aurai essayé. Sinon... Alexander Junior et Cassiopée Junior.

— Non.

C'était catégorique. Il souffla si fort que Cassiopée se demanda s'il ne l'avait pas fait exprès.

— Excuse-moi de vouloir trouver des prénoms à nos gosses. Tu n'es pas très force de proposition je te signale.

— Tu sais que je t'en veux encore pour toutes ces cachotteries ? Et la seule façon de te faire pardonner c'est de me laisser choisir les deux prénoms.

— Ah ça non ! J'ai participé à la confection je te signale.

Cassiopée pouffa de rire plus qu'elle ne l'aurait voulu, faisant disparaître instantanément sa rancune.

— On peut partir sur Noir/Blanc ? Nord/ Sud.

Il se décolla légèrement d'elle pour sonder son visage qu'elle tentait de maintenir sérieux.

— Quoi ? l'interrogea-t-elle. Ne viens pas me dire que je ne suis pas force de proposition, maintenant. Haut/Bas c'est bien aussi, ou Gauche/Droite.

— Même pas en rêve, lâcha-t-il.

A nouveau, Cassiopée rit à leur échange, et vu sa mine, elle se demanda s'il la prenait au sérieux.

— Je te propose quelque chose, commença-t-elle. Nous n'avons qu'à faire moitié moitié. Tu choisis le nom de la fille et moi du garçon.

Cassiopée lui laissa le temps de réfléchir et eut sa réponse lorsqu'il renforça sa prise sur elle, la serrant plus fort contre lui.

— Ok. Mais pas le nom de nos parents.

— Je suis d'accord, concéda Cassiopée.

— Et ne choisis pas Taylor, je ne le supporterai pas, lui chuchota-t-il.

Cette remarque l'affecta plus qu'elle ne le pensait, d'autant plus que le ton qu'il avait employé lui provoqua presque instantanément la même peine que la voix de son âme soeur. Jamais l'idée ne lui avait occuré d'appeler un jour son fils ainsi et elle fut rassurée qu'Alex non plus n'avait pas cette intention.

— Et toi, ne choisis pas Selena.

Il hocha de la tête, les lèvres pincées, et posa sa tête contre la sienne sans ajouter un mot de plus.

Cassiopée avait été autorisée à sortir de l'hôpital dans l'après-midi. Cela se fit en toute discrétion, ce qui ne fut pas le cas de ses enfants qui n'arrêtaient pas de brailler. À ce mot, Cassiopée réalisa qu'elle avait soudainement grandi d'une dizaine d'années en l'espace d'une nuit. Tout s'était accéléré beaucoup trop vite et elle n'était pas certaine de tout contrôler. Une peur certaine l'envahissait en permanence, quel comble pour une illusionniste comme elle.

Comme les jumeaux étaient nés prématurément, il fallait assurer un suivi, mais hors de question de le faire si éloigné du château. Alors elle avait demandé à ce qu'ils soient transférés, avec médecins attitrés et machines nécessaires jusqu'à leur appartement. Une fois chez elle, la pièce des jumeaux préparée, Cassiopée sut qu'elle avait hérité d'un nouveau rôle à endosser qu'elle n'avait jamais pensé avoir un jour.


~•~•~•~•~•~•~•~•~

Pourquoi un chapitre aujourd'hui ? Aucune idée ^^

Bon j'avoue, comme le précédent, j'ai eu un peu de mal à rendre ce chapitre pas trop gênant 😬

Alors, on ouvre les paris sur les prénoms ? Pour rappel, il y a une fille et un garçon. Je vous laisse jusqu'à lundi prochain pour me surprendre 😛(en tout cas, j'espère que vous aimerez ceux qui ont été choisi par notre duo de wagen 😉)


Un point ou deux sur le déni de grossesse :

Chaque cas est différent

Pour Cassiopée, je me suis inspirée d'une amie que j'ai connue en prépa. Elle avait eu une aventure d'un soir en Terminale, et en octobre, après un rendez-vous chez le médecin puis gynécologue, elle a appris qu'elle était enceinte de huit mois, de jumeaux... Je me souviens quand elle est rentrée le soir à l'internat, elle a pleuré toutes les larmes de son corps, elle ne savait pas comment l'annoncer à ses parents et se voyait déjà renoncer à la prépa et aux concours. Elle disait que sa vie était fichue. Il s'est avéré que ce "traumatisme" était tel qu'elle a "déclenché" son accouchement. En plein milieu de la nuit, elle est partie avec les surveillants aux urgences et on a appris à la pause du midi qu'elle avait eu deux garçons. Quand on est venues lui rendre visite quelques jours plus tard, elle nous a dit que pour rien au monde elle ne changerait quoique ce soit, et qu'elle était heureuse de les avoir eu.

C'est son expérience qui m'a aidé à écrire ce que vit Cassiopée.

Mais cela ne se passe pas toujours comme ce fut le cas chez mon amie.

Cette dernière m'a expliqué (et mes recherches le confirment), qu'habituellement les femmes le vivent mal, c'est quelque chose d'imprévu, on n'a pas le temps de s'y faire, de s'y préparer psychologiquement et ce lien qui se crée au fur et à mesure que le foetus grandit n'existe pas. Il faut aussi savoir qu'un déni peut être révélé au bout de 3,4,5 mois ou plus, il n'y a pas de date précise. Il arrive même que les femmes soient à terme quand elles apprennent qu'elles sont enceinte. Et même lorsque l'enfant né, souvent, la mère le rejette car elle ne le considère pas comme sien. Bref, de lourdes conséquences psychologiques chez la mère et l'enfant peuvent se produire. Je ne suis pas étudiante en médecine ou psychologue mais voilà un résumé de ce que je sais.

Comme pour chaque grossesse, il n'y a pas que la mère qui est impactée, mon amie de prépa m'a dit être soulagée de savoir que ses parents l'ont aidé durant cette période. Dans mon école, il y avait une fille de bonne famille, chrétienne et qui clamait vouloir rester vierge jusqu'au mariage. Il s'est avéré qu'au gala de fin d'année, elle avait trop bu et on avait abusé d'elle...Elle a caché tout ça à ses parents, elle a porté plainte( à la rentrée on a su que sa plainte avait été rejetée, faute de preuves car elle ne se souvenait pas de grand chose...🙄😤).
En décembre, on a appris qu'elle faisait un déni de grossesse et au retour des vacances d'hiver, elle avait "disparu". Ce sont ses amies qui nous ont fait savoir, plus tard, qu'elle avait fini par tout dire à ses parents, qui l'avaient reniée et déshéritée et qu'elle avait été placée par ces derniers dans un couvent de bonnes soeurs. Comme je n'étais pas l'une de ses proches amies, je ne sais pas vraiment ce qu'elle est devenue...

Vous voyez chaque histoire est différente, rien n'est prédéfini, chaque femme réagit différemment car chaque cas est unique. Mais dans tous les cas, si vous croisez quelqu'un à qui cela arrive, peu importe l'âge, la situation ou je ne sais quoi, ne jugez pas, car vous ne savez pas ce qui se cache derrière ce déni... Si c'est une de vos amies alors faites-lui savoir que vous êtes là pour elle et que vous la soutiendrez peu importe sa décision, car c'est bien la sienne, et pas la notre.

Bon voilà, c'était le petit moment donneuse de leçon ^^'

Sur ce, je vous dis vraiment à mardi prochain
😘

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