Quelques jours avant l’attaque de Bay 2, Base de NightWing et SwallowDawn.

Penny était seule devant l’ordinateur, et repensait aux événements de ces dernières semaines. Elle ne pouvait pas s'empêcher de penser que quelque chose était en train de se préparer du côté de Volpina. Ça la travaillait depuis sa visite chez Janet.

Elle se souvient de l’appel de Janet, et de la panique qui en a résulté. En effet, ce jour-là, elle était seule avec SwallowDawn dans la base, celle-ci venant rattraper une séance d’entraînement qu’elle avait manquée, et elle avait alors appris en direct que Janet enquêtait sur son affaire, que Volpina était désormais au fait de cette affaire, et du lien qu’elle pouvait avoir avec NightWing. Après que Janet ait raccroché, SwallowDawn le lui avait avoué.

Elle savait qui était NightWing. Et elle avait deviné sa réelle motivation vis-à-vis de son rôle.

Elles avaient alors mis en place des réunions sans NightWing, afin de se coordonner sur une façon d’agir quand Volpina déciderait d’utiliser ces informations.

Mais rien. Nada. Que dalle. Volpina avait juste continué à agir comme avant, à attaquer des civils, des lieux emblématiques (Disneyland quand même !) et à se prendre de sérieux coups durs (comme un wagon).

Penny : Tout ça n’a aucun sens… Soit Volpina prépare quelque chose de gros, soit elle a décidé que les infos qu'elle a n’ont aucune valeur….

Penny savait également que Janet avait parlé à Jade sous sa forme civile, et se doutait que celle-ci allait avoir des doutes sur l’identité de NightWing.

Penny : Les identités secrètes qui tombent comme des quilles, ça ne me rassure pas du tout… Je devrais vérifier quelque chose…

Penny se leva alors, et se concentra.

Penny : Terrier !

Un portail blanc s’ouvrit alors, et Penny entra à l’intérieur. Elle se retrouva dans une petite sphère avec quelques fenêtres donnant sur différentes époques.

Penny : Ça vaut pas le vrai Miraculous….

En effet, le terrier était beaucoup plus petit que le vrai terrier accessible avec le Miraculous du Lapin. Les limites des pouvoirs du Paon se faisaient sentir, il ne pouvait pas copier à la perfection les pouvoirs des Miraculous.

Penny : Bon, je devrai pouvoir regarder dans un futur proche…

Penny posa alors sa main sur une fenêtre, et fit un mouvement qui déclencha une sorte d’avance rapide. Elle tomba rapidement sur une scène qui l’horrifia.

Penny : Oh non non non… Je dois les prévenir !

Alors que cette pensée lui traversait l’esprit, la fenêtre changea. Elle vit alors Volpina ouvrir un portail interdimensionnel et s’y engouffrer.

Penny : Oh non ! Si je leur dis, je les condamne, mais si je ne le fais pas… Non je ne dois pas le faire.

Le futur précédent réapparaît alors.

Penny : Je suis vraiment désolée….

Penny sortit alors du Terrier, pour se retrouver face à NightWing. Celui-ci allait mieux ces temps-ci. Jade avait été très présente depuis un mois, pour essayer à la fois de continuer ce qu’elle avait commencé en tant que SwallowDawn, mais aussi sous le costume de celle-ci, dans le but de créer un vrai héroïsme chez NightWing.

NightWing : Tiens ? Tu contrôlais le futur proche ? Rien à signaler ?

Penny : Non non ! Mais bon, c’est pas comme si voir quelques événements de dans à peine 3 semaines allait nous indiquer grand chose….

NightWing : Pas faux…. On devrait peut-être utiliser le vrai Miraculous du Lapin.

Penny : Ce ne serait pas sage… Seul quelqu’un qui aurait la volonté nécessaire pour résister à l’envie d’abuser d’un tel pouvoir doit se servir de ce miraculous.

Et Penny ne voulait surtout pas qu’il voie ce qu’il va advenir.

NightWing : C’est toi l’experte, je te fais confiance. Je pense que je vais rester un peu ici, Janet nous a envoyé les derniers rapports de la police, on peut peut être y trouver quelque chose sur Volpina….

NightWing et Penny passèrent les heures suivantes à analyser ces fichiers, qui ne leur apprirent pas grand-chose de nouveau.

NightWing : On tourne en rond. Elle joue avec nous, ça m’exaspère mais à un point !

Penny releva alors la tête du document qu’elle analysait, l’air quelque peu soucieuse.

Penny : En effet… Et plus cela dure, plus nombreuses sont les victimes. Malheureusement elle maîtrise bien l’art de la fuite et de la surprise.

NightWing : Et ce faisant, elle nous met en danger, nous et ceux qu'on aime…

Penny observa attentivement NightWing, et vit son visage crispé. À ce moment-là elle sut que Jade avait totalement raison.

Penny : Rien ne sert de nous morfondre. Rentre chez toi, repose toi, tu seras plus en forme si elle attaque.

NightWing posa alors les fichiers qu'il observait et s’en alla, frustré.

Le jour de l'attaque de Bay 2, Base de NightWing et SwallowDawn.

SwallowDawn venait d’arriver, aujourd'hui était l’une de ces réunions qu’elle tenait en secret avec Penny. Elle avait d’ailleurs un peu de retard.

SwallowDawn : Désolée Penny ! C’est juste que j’ai heurté cette fille dans la rue, et du coup je lui ai renversé de l’eau sur son haut et….

Penny : T’inquiètes pas, ce n'est pas 20 minutes qui vont changer grand chose. Enfin bref, je voulais te parler de NightWing. L’autre jour, il a eu une réaction qui m’a confirmé ce que tu m’as dit.

SwallowDawn hocha la tête, pas plus surprise que ça.

SwallowDawn : Pas étonnant. Malheureusement ça peut se révéler dangereux je me trompe ?

Penny : En effet, car il préférera probablement te sauver, même si cela met en danger d’autres personnes, même si cela doit lui faire perdre son Miraculous…

SwallowDawn baisse alors la tête, pensive et gênée. Au moment où elle allait prendre à nouveau la parole, l’alarme retentit.

Penny : Il y a une attaque ! C’est à… C’est à Bay 2… Soit…

SwallowDawn : Au-dessus de nos têtes…. Pitié dis moi que c'est un hasard….

Penny la regarda anxieuse, avant d’ouvrir un portail vers le centre commercial. Devant elles se trouvait une mise en scène macabre, avec des cadavres qui semblaient en entourer un. Un que SwallowDawn ne mit pas longtemps à reconnaître. Le cadavre d’une personne que Jade connaissait depuis le bac à sable. Jade poussa alors un cri inhumain, un cri de rage, de tristesse et de désespoir en s’agenouillant devant le cadavre de Coraline. Des larmes commencèrent à couler, et à s'écraser sur le sol tandis que Jade était secouée de spasmes. Elle ne résista pas, et se détransforma.

Jade : Pourquoi… Pourquoi toi….

Penny s'apprêtait à émettre une hypothèse quand les secours arrivèrent dans le centre commercial. Jade fut alors transportée en ambulance jusqu’à un poste de police, pour raconter ce qu'elle a vu. Après avoir écouté son témoignage comme quoi une terroriste l'avait attaquée, il lui fut demandé d’attendre. Quelques heures plus tard, l’inspectrice Brexiol-Thomas fait son apparition.

Janet : Je vous présente toutes mes condoléances Jade…

Mais Jade ne semblait pas l’entendre, comme scotchée dans son propre monde. Janet quant a elle avait déjà une petite idée sur les raisons de l’attaque. Volpina sachant que Jade avait un lien avec NightWing, elle avait probablement attaqué une proche de Jade dans l’espoir de toucher également un proche de NightWing. Et ça, ça la faisait mourir de culpabilité à l’intérieur d’elle-même.

Jade : Elle était ma meilleure amie… Elle voulait m’atteindre moi… C’est pas un hasard… Mais elle ne sait pas… Elle sait pas

Janet ne pouvait qu’observer Jade sombrer. Elle continuait de babiller des propos incohérents. Elle n’en tirera rien ce soir, et décide de la renvoyer chez elle. Elle décida de la ramener elle-même. Alors qu’elles étaient en chemin, Jade par-là à nouveau.

Jade : Amenez-moi chez les Vertarun s’il vous plaît… je vais vous donner l’adresse…

Janet acquiesça et la déposa là-bas. Elle eut le temps de jeter un œil et aperçut le fameux Matt Vertarun, celui qu’elle soupçonne d’être NightWing. Elle vit Jade se jeter dans ses bras, et fondre en larmes, tandis qu’il l’a regardait avec un regard empli de peine, mais aussi d’une volonté de protéger, et d’une rage sourde.

Janet : De plus en plus de preuves….

Janet retourna à Paris, car elle savait qu’elle ne trouverait rien ici. Elle serait plus utile là bas.

Commissariat de police de Torcy

Contrairement à ce que Janet pensait, il y a avait bien quelque chose d’intéressant à Torcy. Volpina s'est introduite dans le commissariat, pour voler le dossier concernant Enzo Braskil. Elle s’est ensuite empressée de le ramener chez elle à Paris.

Myrtille : Il a été aperçu pour la dernière fois à Gare du Nord… Je suppose qu’il a fui grâce à une fausse carte d’identité…

Elle fouilla le dossier, et vit que le complice d’Enzo qui avait été capturé avait collaboré en échange d’une réduction de peine. Celui-ci avait avoué qu’Enzo avait bel et bien de faux papiers d’identité et avait donné le site sur lequel il se l’était commandé.

Myrtille : Le Dark web évidemment… Au moins voilà une piste.

Myrtille se connecta sur le Dark-web, en utilisant un logiciel volé à Cyberdian pour masquer sa présence. Elle put alors accéder au site en question, et vit qu’il avait fermé, après un raid d’Interpol sur ses serveurs.

Myrtille : Mais les serveurs ont été conservés à Interpol à Berlin… Direction l’Allemagne on dirait.

Myrtille prit alors un billet de train pour le lendemain.

Le lendemain, QG d’Interpol, Berlin

Volpina s’était transformée et rendue invisible, mais elle faisait maintenant face à un obstacle de taille. Des détecteurs thermiques, ainsi qu’une porte blindée très épaisse, qui lui bloquaient le passage.

Volpina : Bon, bah tant pis pour la discrétion.

Elle sauta sur le policier le plus proche et lui trancha la gorge. Elle lui vola vite ses clefs. Elle modifia ensuite son illusion pour refaire apparaître un terroriste qui distrait les autres policiers.

Volpina : Ils me verront tout à l'heure à cause de ces conneries de détecteurs thermiques, mais aux grands maux les grands remèdes !

Elle entre alors dans la salle des serveurs et y connecte son ordinateur.

Volpina : Alors alors….

Volpina lança un algorithme de recherche sur le visage d’Enzo, et elle récupéra les données d’environ 350 personnes. Elle déconnecte son ordinateur en vitesse et ficha le camp.

Préfecture de police de Paris

Janet était de retour dans cette maudite salle d’attente, car le préfet de police l’avait de nouveau contactée. Elle n’avait pas hâte du tout, sa dernière confrontation avec cet homme l’avait un peu montée contre elle. On la fit finalement entrer, pour constater que Laurent Nuñez n’était pas seul, il y avait aussi Gérald Darmannin, ministre de l’Intérieur.

Mr Darmannin : Bien le bonjour Inspectrice Brexiol-Thomas. Asseyez-vous je vous prie.

Elle s’assit alors, et remarqua que Nuñez l’observait avec un regard étrangement satisfait, comme s'il se délectait de ce qui allait suivre.

Mr Darmannin : Regardez donc ceci Inspectrice. Cela s’est passé aujourd’hui au QG d’Interpol à Berlin.

Le Ministre tourna alors un ordinateur vers Janet, qui contempla l’horreur qui était arrivée en Allemagne. Mais là les caméras thermiques avaient capté que ce quittait les policiers était invisible à l’œil nu.

Mr Darmannin : L’arme du crime est la même que celle des attaques qui sont arrivées ici. Mais cette femme qui vous échappe depuis maintenant des mois, et qui est visiblement alliée à des terroristes, maintenant, elle cause des problèmes aux pays voisins. Vous vous doutez évidemment de la honte que cela constitue pour notre pays.

Janet : Monsieur le Ministre, comme vous le voyez, cette terroriste utilise des technologies inconnues, et….

Mr Darmannin : Ça je m’en fiche. Ce n’est pas le sujet aujourd’hui, ça c’est le problème d’Interpol. Non, le problème, c’est que maintenant, nous sommes la risée de l’Europe ! Si vous aviez fait ce que le préfet vous a dit de faire, nous aurions pu affirmer que nous avions le coupable, et qu’il s’agissait de quelqu’un d’autre ! Et nous n’aurions pas ce problème à une dizaine de mois des élections…

Janet : Alors c’est ça ! Ça menace juste la réélection de votre précieux président, c’est ça le problème ! Pas que des innocents meurent !

Mr Darmannin : Mais dans quel monde vous vivez ? Vous pensez encore à la justice et la sécurité ? Ce qui compte c’est l’apparence, on vit dans un monde d’apparence Inspectrice. Et il suffit d’un coup de fil de ma part, et la vôtre est foutue. Plus de statut d’héroïne. Direction le Nord de Marseille. Vous avez 1 semaine pour régler ça. Alors au travail.

Janet se leva, vit le préfet la regarder d’un horrible regard fier, et claqua la porte en partant.

Maison de Jade, Torcy

Jade était dans sa chambre, et faisait les 100 pas. La colère avait remplacé le chagrin, et elle était désormais déterminée à faire payer ses actes à Volpina.

Jade : Je vais la tuer, je vais la tuer…

Nooroo : Jade, je t’en prie, calme toi… ta rage te dévore, tu dois la canaliser pour qu’elle soit efficace !

Jade : Tu as raison Nooroo.. Tu as raison mais je n’y arrive pas… Coraline, c’était ma meilleure amie, on partageait presque tout… Pourquoi elle… Ça peut pas être seulement à cause de Janet, c’est pas possible…

Jade réfléchit un peu, sa colère retombant, mais sa détermination ne flanchant pas d’un bout.

Jade : La mise en scène montre qu’elle voulait me faire mal, mais pourquoi faire du mal à Jade ? Elle n’a rien contre Jade spécifiquement.. Elle a contre SwallowDawn… Sauf si…

Nooroo : Elle sait qui tu es…

Jade : Mais comment ?

Son téléphone sonna alors, laissant apparaître le visage de Matt. Elle repondit en coup de vent.

Jade : Désolé Matt, je… j’ai pas vraiment envie de parler maintenant.

Elle raccrocha directement.

Jade : Je suis désolée, mais je veux pas que tu t’impliques là dedans… C’est contre moi qu’elle agit, c’est moi qui la vaincrai. Je dois juste trouver comment elle aurait pu découvrir mon identité.

Appartement de Myrtille, Paris

Myrtille est rentrée chez elle, et a fouillé les données qu’elle avait volées. Elle finit par retrouver Enzo, qui s’était fait une fausse identité, du nom de Harvey Johnson. Étant donné qu’elle savait que la SNCF était cliente de Cyberdian, elle avait accès à leur données, et put ainsi voir les billets de trains achetés par Harvey Johnson, qui avait bougé à travers la France un paquet de fois, mais qui était arrivé il y a deux jours à Reims.

Myrtille : Direction Reims on dirait…

Le lendemain, dans une boîte de nuit, Reims

Myrtille venait de pénétrer dans une boîte de nuit. Elle avait passé la journée à Reims, à essayer de traquer Enzo, mais la ville est grande. Elle avait fini par trouver une piste, elle était sûre que Enzo n’avait pas abandonné ses mauvaises habitudes. Elle s’était donc dirigée vers la boîte de nuit la plus cotée de Reims, habillée d’une tenue plus qu’aguicheuse .

Myrtille : J’ai l’impression de ressembler à ma sœur… Mais bon, la fin justifie les moyens…

Et ça n’a pas manqué. Il n’a pas fallu longtemps à Myrtille pour trouver quelqu’un qui avait une tête très similaire au fameux Enzo, bien que ses cheveux semblent devenus noirs, entouré de plusieurs pimbêches.

Myrtille : Quel dommage, ce n’est pas aujourd’hui que tu feras un plan à 5 mon mignon….

Myrtille s’approcha de lui, de la façon la plus séductrice possible, et accrocha bien vite son regard. Enfin, accrocher, disons qu’il ne l’a regardait pas dans les yeux. Prévisible.

Enzo : Eh beh ! En voilà une beauté !

Myrtille se força à faire son meilleur sourire, même si cela la révulsait. Elle était tout de même satisfaite, elle avait devant elle, la personne capable de briser Jade une bonne fois pour toutes.

Myrtille : Tu me flattes, mais vois-tu, je n’aime pas partager…

Enzo continuait de la rééduquer sans gène, tandis que les autres pimbêches lui jetaient des regards noirs. Elle nota mentalement de penser à les tuer violemment si elle recroisait leur chemin.

Enzo : Oh, mais pourquoi renonçerai-je à tout ça juste pour vos… arguments.

Myrtille : Car j’en ai un bien meilleur…

Sous le regard rempli d’envie d’Enzo, elle s’approcha de lui, et approcha son visage du sien. Elle s’approcha ensuite de son oreille et lui murmura discrètement quelque chose qui le fit blêmir.

Myrtille : Toi et moi Enzo, on sait ce qui est arrivé avec Jade….

Les yeux d’Enzo s’ecarquillèrent, et il regarda Myrtille avec une lueur de panique dans le regard comme s' il souhaitait s’enfuir.

Myrtille : N’y penses même pas… Je saurai te retrouver, mais la prochaine fois, tu n’y survivra pas… Alors toi et moi on va aller discuter en privé d’accord ?

Enzo, complètement hagard, hocha doucement la tête et suivit Myrtille, sous le regard dégoûté des autres pimbêches.

Les deux se retrouvèrent alors dans la consigne, où Enzo commença a reprendre ses esprits. Il ferma alors la porte et s’approcha de Myrtille qui le regardait en souriant.

Enzo : Je ne sais pas comment tu sais qui je suis… Mais je peux pas te laisser repartir avec toutes ces informations… Mais rien ne nous empêche de nous amuser avant d’en finir…

Le sourire de Myrtille s'élargit grandement. Alors que Enzo allait poser sa main sur ses seins, elle se dégagea vivement.

Myrtille : Trixx, transforme moi !

Enzo assista alors à sa transformation en Volpina, et commença à sérieusement paniquer.

Enzo : Que… Tu es quoi au juste ?!

Volpina : Je suis Volpina… Tu as sûrement dû entendre parler de moi, je suis assez célèbre ces temps-ci… Il se pourrait que j'ai commis quelques petits meurtres qui ne soient pas passés inaperçus.

Enzo : C’est toi la terroriste…

Volpina : Je préférerais super-vilaine merci bien… Mirage !

La pièce autour d’eux devint alors l’hôtel Crillon, une réplique parfaite de la première scène de crime de Volpina.

Enzo : Qu’est ce que…

Volpina : C’est une illusion. Ah oui, j’ai un bijou magique, ça existe, pose pas de questions, ça me saoule.

La scène de l’illusion laisse apparaître le premier combat entre Volpina, NightWing et SwallowDawn.

Volpina : Et voilà ceux qui tentent de m’en empêcher. NightWing et SwallowDawn…

La scène change, passant au Bataclan, et à divers autres endroits que Myrtille a attaqué, les Galeries Lafayette, le faux incendie du Bois de Boulogne, ou l’attaque de Disneyland…

Enzo : Et en quoi ça me concerne ? Et en quoi ça explique pourquoi tu sais pour Jade ?

Myrtille : Tu vas comprendre….

L’illusion passa de tout le décor à un point central de la pièce. Au milieu, se trouvait SwallowDawn. Et Volpina fit passer l’illusion de SwallowDawn à Jade plusieurs fois.

Enzo : Oh… Je comprends mieux…

Un sourire malsain se forma sur les lèvres d’Enzo. Son plus grand regret était réellement de ne pas être arrivé à aller jusqu'au bout avec elle.

Myrtille : La suite tu vas l’apprécier. Mais il va falloir que tu me racontes en détail cette nuit-là. Rien ne doit être laissé au hasard…

Base de NightWing et SwallowDawn

SwallowDawn s'entraîne à l’épée contre des mannequins dans la salle où elle cultive ses cocons de papillon. La salle est verdoyante, avec un grand symbole de papillon sur le mur du fond, et quelques insectes éponymes qui volettent. Les coups de SwallowDawn sont violents, tellement violents qu’elle finit par couper la tête du mannequin. Elle le regarda, haletante, avant de ranger son épée dans son fourreau. Elle décida de monter dans la verrière de NightWing. La salle était un dôme, avec une grande vitte en forme de paon.

Jade : Je suis désolée Matt, mais je ne te laisserai pas sombrer une seconde fois à cause de moi…

Et là son téléphone sonna. C'était le signal. Car celui qui a appelé se trouve à Reims. Assis au milieu de la cathédrale, le corps de l'évêque situé non loin, l’ancien sceptre des rois de France dans la main. Plus que jamais, il avait le contrôle, le contrôle sur elle et son esprit, grâce a la phrase qu'il allait prononcer dès qu’elle allait décrocher. Et elle l'avait fait.

Jade (téléphone) : Allô ?

Enzo : Bojour SwallowDawn. Tu te souviens de moi ?

Jade : Qu… Quoi ? En…Enzo ? Mais.. Comment ?

Enzo : Tant de questions ma petite Jade… Mais ne t’inquiètes pas, tu auras toute les réponses bientôt… Je te laisse 24h pour venir me retrouver dans la cathédrale de Reims…

Jade : Et pourquoi je ferai ça… Pourquoi j’irai te voir plutôt que de te dénoncer aux autorités ?

Volpina s'avança alors et prit le téléphone.

Volpina : Si jamais tu fais ça, je n’aurai qu'à publier une charmante vidéo sur internet. Après tout, il m’a tout raconté, et avec une illusion on peut vite faire arriver ce qui ne l’est pas réellement. Alors à bientôt SwallowDawn, j'ai hâte…

De rage, Jade balança son téléphone sur le mur. Des larmes commencèrent à perler de ses yeux.

Jade : J’arrive bande de connards….