☼ EPILOGUE ☼
♬ m u s i q u e ♬
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Remember That Night- Sara Kays
— "And when the day breaks, the only hope left is the return of the night"—
NIGHTS meets DAY
— A V E R Y—
Reprendre sa vie en main, au première abord cela semble futile et désuet, néanmoins pour la première fois depuis longtemps je comprend réellement le sens de cette expression. Serge Zeller a dit, chaque début a une fin, mais chaque fin est un nouveau départ. Et pour ma part, il n'y a pas meilleur nouveau départ que celui de reprendre sa vie en main.
Les jours ont finis par passé depuis l'enterrement de Brad, et la vie a tristement repris son cours. J'ai adapté ma routine a la situation actuelle, sans pour autant en avoir réellement envie. Mais a partir du moment où la personne disparait - a laquelle vous vous êtes voué corps et âmes pendant des années - il est difficile de persister dans cette même routine.
Le changement donc, a été pendant un temps le maitre mot de mon histoire. J'ai changé, par la même occasion. Je n'ai plus de cette femme qui cacher ses sentiment derrières des sourires rayonnants. A vrai dire, aujourd'hui, je travail sur ma personne, et je persiste a aller de l'avant : peu importe ce qu'il pourrais m'en couter. J'avance avec le temps, et je ne regarde plus dans le passé, même si parfois ils me manquent.
J'ai appris qu'avec le temps, ce n'était pas les liens du sangs qui compter pour être une famille. Non, une famille c'est au delà de la biologie et de la génétique. Une famille ce sont toute ses personnes qui tiennent a moi. J'ai réalisé récemment que ma peur d'être seule était simplement irrationnel.
Dans la vie nous ne sommes jamais seul. Il y aura toujours cette personne sur laquelle compté nuit et jour, peu importe l'ouragan qui balaie notre vie. Cette personne est simplement extraordinaire, et c'est a partir de ce moment là qu'on peu enfin réalisé que la famille c'est plus que les liens du sang.
J'ai peut-être perdu tous ceux qui partageaient mes gènes, mes cellules, mon sang, mais cela ne veux pas pour autant dire que je n'ai plus personne. Everleigh est là. Et elle veille sur moi, mieux que n'importe qui. Elle est la personne sur laquelle je peux compté jour et nuit. Et maintenant que je l'ai réalisé ; je n'ai plus autant peur.
Mon regard s'appuie sur ma silhouette maigrichonne déformé par le miroir de ma chambre. Je tournois légèrement sur moi même pour mieux contemplé ma silhouette.
Je n'ai jamais compris pourquoi, des hommes comme Knight ou Elijah se sont intéressé a ma personne. C'est vrai après tout, quand on me regarde, je n'ai rien de très attrayant. Je suis maigre et plutôt pale de peau. J'ai des cheveux bruns qui contraste fortement avec la couleur de porcelaine qui parcours mon corps. Alors que de simple billes brunes colore mes pupilles. Je suis tous ce qui a de plus banal. Au côté d'Everleigh, j'ai tout a lui envié.
Je persiste a m'observer sans rien dire. La robe jaune tournesol que j'aborde a de quoi attiré le regard sur ma personne : ce que je déteste étant donné que j'ai toujours préférer la discrétion a l'exubérance. Cette dernière me vas comme un gant, je ne peux pas le niais. Mes cheveux font ressortir la couleur, pendant que resserré a ma taille, les jupes ondules a chacun de mes mouvements.
Je soupire. A vrai dire, je ne me suis jamais préparé pour un rencard, de façon a proprement parlé. Robe chic ? Glamour ? Sexy ? Séduisante ? Ça ne me ressemble pas. Pour autant, j'aborde certainement la plus belle robe de ma garde robe. Cette dernière est composé d'un bustier - d'où parte simplement deux fines bretelles qui se définissent a peine - des petite fleurs jaune pastel et blanche sont brodé par dessus, et tombent en cascade irrégulière sur mes hanches. Le tissus est cintré au creux de mes reins, donnant un certain volume au jupe qui se superpose. Le tissus s'arrête au dessus de mon genoux, seulement quelques centimètre avant ce dernier. Je tournoie et le tissus virevolte autour de moi.
— Toc. Toc.
Everleigh passent son nez au travers de la chambranle, un sourire sur le visage, elle m'observe sans rien dire, visiblement éblouie par la robe ensoleillé que j'aborde aujourd'hui.
Je lui adresse un regard au travers de mon miroir. Muette, elle pénètre dans ma chambre. Vêtu d'une robe, qui lui colle a la peau, Everleigh parcours ma chambre sans aucun mal.
— Je crois que ton prince charmant t'attend en bas, elle déclare sans plus attendre.
Mon coeur frise. Alors que mes poumons se remplissent de stresse. Les rencards non jamais été une partie de plaisir pour moi - je suis novice - ce n'est que dans les films que je prend plaisir a y participer. Jamais au grand jamais, je n'avais envisagé que cette fois-ci ce serais moi assise en face d'un garçon.
— Elijah ? je l'interroge.
— Bien sure. Sinon de qui tu veux que je te parle, elle rétorque en s'asseyant sur le bord de mon lit.
Le visage de Knight me traverse l'esprit, en un cour instant. Il est a Atlanta. Il faut que je me fasse une raison. Ces derniers temps n'ont pas été simple pour moi, encore plus que je meurt d'envie de le revoir. Mais de l'autre côté, il y a Elijah avec qui le courant passe plutôt bien et avec qui bâtir du sérieux ne m'effraie pas.
Je secoue ma tête, remuant ma petit queue de cheval haute. Mes cheveux ont suffisamment poussé ses derniers temps, me permettant de pouvoir osé des coiffures adorable qui me changent radicalement. En secouant ma tête, je chasse de mes pensées Knight, un léger pincement au coeur.
J'ignore ce que ça aurait pu donné entre lui et moi, mais ce qui est certain c'est que je ne peux pas retourné en arrière. Elijah m'attend en bas, et je me dois de lui donner une chance : et qui s'est peut-être que je serais heureuse avec un type comme lui.
— De personne, je chuchote malgré moi.
Il ne faut pas plus d'une seconde pour qu'Everleigh réalise que dans le fond je fais allusion a Knight. Elle écarquille ses yeux, et quitte mon lit pour me rejoindre près du miroir.
— Tu pense encore a lui ? Je pensais qu'avec tous ce qui s'étaient passé ses derniers temps tu voulais tenter ta chance avec Elijah ?
Je dégluti alors qu'elle appose ses mains sur mes épaules. Je penche lentement ma tête vers la droite. Son oval angélique ce dessine alors dans le reflet du miroir.
— Je... C'est vrai que c'est dernier temps ont été chambouler. Mais je ne sais pas, il trotte encore dans mon esprit, d'une façon maladive. J'ai la sensation d'avoir loupé quelques choses avec Knight. Je sais qu'Elijah est ni plus ni moins tous ce qu'il me faut ses derniers temps, mais je ne sais pas... il y a ce je ne sais quoi au fond de ma poitrine qui me pousse a croire que les choses ne sont certainement pas fini.
— Ça s'appelle l'amour.
Je braque mon regard sur ma meilleure amie, qui me rend son regard attendri. Elle a beau ne pas voir Elijah d'un bonne oeil, je sais que dans le fond elle compte faire tout son possible pour l'apprécier.
— Ne me parle pas d'amour, Ever.
— Et pourquoi ?
Je décroche mon regard du sien.
— Parce que je ne sais pas si je serais capable d'aimer un jour.
— Ne dis pas de bêtise. L'amour c'est quelques choses qui ne se contrôle pas. C'est quelques choses de spontané, qui peu nous rendre fou.
Je dégluti.
— Et si en sortant avec Elijah je faisais une erreur ? Je veux dire que je...
Elle me coupe.
— L'amour ne vient pas du jour en lendemain, tu sais. Les coups de foudre sa n'existent qu'une fois dans une vie. Alors peut-être que la conclusion qu'il faut en tiré c'est que Knight est ton coup de foudre et Elijah, elle se racle la gorge, ton âme soeur.
Un frisson me parcours la colonne vertébrale. Une immense vérité raisonne dans ses propos. Je lache un soupire, rassuré d'avoir entendu ça. Doucement, Everleigh, me force a pivoté vers la fenêtre qui meuble l'un des murs de ma chambre : là où j'ai embrassé Elijah.
Je m'avance prés d'elle, et Everleigh écarte le rideau blanc a travers lequel filtre les rayons du soleil. Instantanément mon regard se braque sur la silhouette du bas. Un bouquet muguet en main, Elijah fais les cents pas sur le trottoir qui bordent l'appartement. Il porte un jean foncé, assorti a une chemise blanche retroussé au bras et ouverte sur la naissance de son torse. La brise de se mois de mai, balaie délicatement ses cheveux. Vu d'ici, Elijah est incroyablement séduisant.
— Je n'arrive pas a croire ce que je vais dire, elle murmure la voix écorchée, mais c'est vrai qu'il est plutôt séduisant ce Don Juan. Vous êtes... assorti, elle admet a demi-voix.
J'esquisse un sourire malgré moi. Je sais qu'Everleigh essaie de faire des efforts au sujet d'Elijah. Et que par conséquent, sa tirade est bercé par une honnêteté désarmante.
— Il a ramener des fleurs, je souligne.
— Il marque un point. Finalement peut-être qu'il n'est pas aussi détestable qu'il en a l'air.
Je glousse. Et continué a épiais le brun qui se balade au bord de notre appartement ; il semble aussi stresser que moi.
— Et toi ? je chuchote pour briser le silence qui vient de s'installer entre nous.
— Comment ça moi ?
— Tu vas faire quoi ce soir ?
Je jette un coup d'oeil a sa robe vert sapin en satin, qui épouse chacune de ses formes de mannequin. Un sourire nait sur son visage, alors que ses joues s'enflamme. Je me recule de la fenêtre, et observe Everleigh en croisant mes bras sous ma poitrine.
— Rien de bien intéressant, elle rétorque en essayant de cacher sa joie.
Je fronce les sourcils, consciente qu'elle essaie de me cacher la source de se sourire qui lui barre le visage.
— Ever ? je la sermonne.
— D'accord... Il se pourrais que j'ai oublié de te dire que Nyles et moi on as remis le couvert. Enfin pas comme tu pense, cette fois-si on s'est promis de faire les choses correctement. Alors ce soir on sort diner, aussi.
Cette fois-ci un immense sourire s'étire moi aussi sur mon visage. Nyles et Everleigh, ensemble, c'est tous ce que je n'ai jamais désiré.
— Il n'y a rien d'officiel pour le moment, elle reprend. Mais je ne sais pas, ça me fais simplement plaisir de sortir diner avec lui ; en qualité d'amis bien sure. Ce sera en quelques sorte comme au bon vieux temps.
— En amis ?
Everleigh fronce son nez.
— Je te l'ai dit, on ne veux pas bruler les étapes, alors je suis une amie se soir, demain ou dans un mois.
J'opine en écartant les bras. Un sourire éclatant sur les lèvres je recueille Everleigh dans mes bras, et l'étreint. Aussitôt son parfum se glisse dans mes narines. Everleigh a toujours eu cette odeur particulière qui lui ressemble et qui lui va comme un gant. On dis souvent d'un parfum qu'il est l'identité d'une femme. Et pour Everleigh cette odeur aussi délicate que parfumé, la représente sous toute ses coutures.
— Je suis tellement heureuse pour vous, je chuchote a peine berné par son statut d'ami.
Sur mon deltoïde, je sent le menton d'Everleigh s'agiter. Elle mime un « oui » de la tête silencieusement.
— Merci, elle fini par chuchoter. Mais ne te préoccupe pas de moi, d'accord ? Ce soir, je veux que tu passe une soirée hors du temps avec ton Don Juan.
— Il va falloir que tu arrête de l'appeler comme ça, je répond en souriant.
En se séparant l'une de l'autre, Everleigh roule les yeux vers le ciel.
— Une chose a la fois d'accord ? J'essaie de l'apprécié et après on verra pour ce surnom. Personnellement je trouve que ça lui va parfaitement.
— Tu ne sais pas de quoi tu parle.
Un rire impromptue nous échappes.
— Non mais plus sérieusement, Avery. Tu sais que s'il te fais du mal, il aura a faire a moi.
J'opine sans rien dire.
— Je lui ferais manger ses parties intimes, s'il ose ne serais-ce qu'une fois te briser le coeur.
Mon sourire s'agrandit. La bienveillance d'Everleigh me rassure, c'est pourquoi je la considère plus qu'une simple amie. Elle est pour moi la soeur que je n'ai jamais eu, la confidente avec laquelle mes secrets sont d'états. Elle est simplement tout.
— Je t'aime, je souffle sans avoir besoin de réfléchir a mes paroles.
— Je t'aime aussi, Avery.
L'une en face de l'autre, le silence s'installe une fois de plus. Alors que tendrement les rayons du soleil caresse le sol de ma chambre. Le temps semblent s'arrêter quelques minutes. Je l'observe, en espérant secrètement figé se moment.
Le minutes finissent par s'écouler et je fini par retrouvé la notion du temps. Everleigh sur les talons je fini par sortir de ma chambre. Un petit sac assorti a ma robe dans lequel je glisse mon téléphone, et quelques bricole. Puis j'enfile une paire d'escarpin qui selon Everleigh me font des jambes vertigineuse. Avant de sortir sur le palier de notre appartement.
La main glissé sur la rampe des escaliers en colimaçon, je les descends simplement. Mon coeur bas un record. J'ai la sensation que d'une seconde a l'autre, mes jambes ne voudrons plus me porter. Non pas parce que j'angoisse a l'idée de prendre un nouveau départ, mais plutôt a cause du fait que ce jeter dans l'inconnu c'est effrayant.
Arrivé dans le hall d'entrée, en face des portes d'entrée en fer forgé et verre, je serre mes doigts dans mon point. Parcouru d'une sensation encore jamais exploré pour l'instant. C'est comme si une envolé de papillon se provoqué simplement dans le bas de mon estomac.
Au travers de la fenêtre, j'entrevois la silhouette déformé d'Elijah faire les cents pas, d'une façon imperturbable. Je m'immobilise. La dernière fois que j'ai passé du temps avec un garçon, c'était avec Knight... Cette pensée alourdi mon coeur. J'inspire une bouffé d'air glacial, et fini par l'expiré bruyamment.
Quand le point serré, je me remet en marche. Mes talons martèle alors le sol noir et blanc en carreau vintage. Et ma queue de cheval gesticule dans ma nuque. Je tend la main vers la poignée, et ouvre la porte dans un grincement effrayant. Dehors l'air est légèrement rafraîchi, mais les quelques rayons qui persistent réchauffent l'atmosphère. J'inspire alors cette odeur si particulière qui n'appartiens qu'a New York. Alors que je m'avance sur le perron qui sur-élève la porte du reste de la rue. Puis je descend les quatre dernière marches, incertaine. Avant de m'immobiliser dans l'allé perpendiculaire au trottoir.
Je détourne le regard vers Elijah qui s'est figé. Il ne me regarde pas. Mais persiste a regarder sur ma gauche, en face de lui, sur le trottoir. Je fronce les sourcils perplexes, et pivote lentement - au ralenti - sur mes talons.
Il y a des moments comme celui-ci, ou votre coeur tambourines dans votre poitrines. Ou votre sixième sens se développe, et ou il ne suffit d'aucun regard pour comprendre de qu'il s'agit. Le temps, alors, parait subitement s'écouler au ralentit. C'est une simple intuition, qui s'empare de votre poitrine sans que personne ne puisse rien y changer.
Instantanément mon regard tombent dans le bleu du sien.
F I N
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