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♬ m u s i q u e ♬
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Not About Angels - Birdy
— "And when the day breaks, the only hope left is the return of the night"—
NIGHTS meets DAY
— A V E R Y —
Le temps est quelques choses d'éphémère, qui s'écoule comme du sable dans un sablier tout juste retourner. Chaque secondes passent sans que personne ne puisse y changeais quelques choses. Pourtant, les aiguilles de l'horloges ne cesse pas de tourner ; elle tourne indéfiniment.
J'ai lu dans un livre qu'un jour le temps qui passe, devient le temps qui reste. Et jusqu'a présent, je ne crois n'avoir jamais compris le véritable sens de cette phrase. Néanmoins, elle est véridique, et c'est affolant a quel point le temps c'est écouler vite. Je n'ai même pas eu le temps de cligner des yeux que me voila au bord de son précipice. Je pourrais débattre sur toutes les métaphores qu'on utilisent pour nominer le temps, mais en vérité, je perdrais un temps fou.
Et du temps, j'en ai déjà perdu ; trop pour être honnête. Les aiguilles de l'horloge tourne, alors que malgré moi, j'aimerais pouvoir les obliger a ne plus tourner. Figée le temps est alors la seule chose qui me réconforte un peu, c'est dernier temps. Un triste espoir pour convaincre la nature et le temps, d'arrêter de jouer contre moi.
La vérité c'est que peu importe les années qui s'enchaines, l'homme fini éternellement par mourir. Rare son les humains qui finissent par être immortelle. Le temps, nous tue a petit feu, j'en suis consciente. Et ça me déchire de réalisé une dernière fois que le temps est passé aussi vite qu'une étoile filante dans le ciel.
Treize ans. Ce n'est rien face a l'éternité. Si seulement j'avais pu lui offrir l'éternité. Lui offrir l'immortalité, sans que le temps puissent le rattraper. Je l'aurais fait sans aucune hésitation.
Assise au clair de lune, les genoux recroquevillé contre ma poitrine, j'observe le reflet de la lune parcourir l'eau douteuse du lac. Le vent dans le dos, je laisse mes cheveux se faire porter par se souffle glaçant. Enveloppé dans une couverture, je fixe l'halo de lumière blanche depuis quelques minutes déjà alors que le silence m'accompagne.
A cette heure si presque tout le monde est entrain de dormir, Brad et Bailey y compris. C'est pourquoi, l'accès au parc est interdit a une heure si tardive. Cependant, ce soir, je n'arrive pas a fermer l'oeil. J'ai cette épouvantable sensation qui m'empêche de tomber dans les bras de morphée. A vrai dire a chaque fois que je m'abandonne a mon sommeille, je culpabilise. Si nous sommes ici, dans le Vermont, c'est entièrement a cause de moi. Et je ne peux que m'en prendre a moi même.
— Avery ? chuchote Everleigh depuis l'autre bout du file a New York. Est-ce que tu dors ?
Cela fait maintenant plusieurs minutes que la conversation s'est éteinte entre Everleigh et moi. Elle n'a beau ne pas être venu me soutenir dans cette épreuve, je sais qu'elle pense a moi et me soutiens presque chaque seconde depuis mon départ.
Il me faut quelques minutes avant de dévisser mon regard du lac, qui dégage un silence apaisant et mélancolique. J'ignore combien de monde se sont déjà retrouvé ici a l'observer. Plongé dans leurs pensées, a la quête d'un pardon inexistant.
— Non, je chuchote a mon tour dans un soupire.
— Tant mieux.
Ces quelques mots me réconfortent. Entendre la voix d'Everleigh me ramène a la raison, et me transporte chez moi, a New York.
Le silence s'abat une fois de plus sur nos personnes, alors qu'au creux de mes mains, mon téléphone brille d'une lueur blanchâtre et éblouissante. M'inondant de sa clarté, l'objet m'éclaire dans l'obscurité de cette nuit trop paisible a mon gout.
— En faite, je reprend dans un murmure, j'étais entrain de me demander qu'est-ce que cela me couterais si je prendrais une toute décision. Et si Brad et moi, faisions marche arrière, il est encore temps de tout annulé, je n'ai pas signé les papiers. Je...
— Avery, chérie, elle m'appelle tendrement, je sais que c'est dure. Et je n'arrive pas a imaginé ce que se doit-être comme épreuve tout ça. Seulement, la machine a été enclenché. Tu n'as peut-être pas signer de papier, mais tu sais très bien qu'il n'y a plus de retour en arrière de possible... (elle fais une courte pose) si tu savais a quel point j'aimerais être là bas avec toi, Avery.
— Je sais, je souffle. Je sais tout ça, Ever. Mais je crois que je ne cesserais jamais d'espérer un tas de chose... si seulement un miracle pouvait ce produire.
— C'est tout ce que j'espère pour toi. Un miracle. Un simple putain de miracle. Tu mérite tellement d'être heureuse, Avery. Bien plus que n'importe qui, c'est bien pour ça que tu mérite un miracle.
— Et si je n'étais jamais heureuse ? je l'interroge dans un chuchotis camouflé par le léger souffle de la brise.
— Ne dis pas de bêtise.
— Je ne sais plus quoi pensée. A vrai dire, New York a toujours été mon chez moi, mais aussi celui de Brad. Alors je m'interroge, et si après ça New York m'interdit d'être heureuse.
— Alors on ira s'installer autre part, elle rétorque en me coupant presque la parole. Baratin, on s'installera a LA, on louera une maison sur Santa Monica, et chaque soir après le boulot on ira faire un tour sur la jeté pour parler de nos histoires de coeur.
J'esquisse un sourire attristé. Baratin, est un jeu que nous avons créer lorsqu'on était plus jeune. La règles est simple, il suffit de déclaré Baratin avant d'exposer un avenir hypothétique fondé sur de simple envie saugrenu.
— Baratin, je déclare a mon tour, j'écrirais mes propres chroniques que je publierais sur un blog que j'aurais créer de toute pièce. Tu aura une petite sandwicherie sur la digue en question, et on sera parfaitement heureuse, a deux, comme depuis le premier jour de notre rencontre.
— Baratin. Tu te tapera un surfeur sexy au nom de Chase, avec de longue bouclette blonde et la peau bronzé, pendant que moi, je me taperais le mec de la cabane de plage ayant le numéro 74. Un mec tout aussi sexy que ton Chase. D'ailleurs ils seraient amis d'enfance. Comme nous.
L'entendre parlé de ce qu'aurais pu être ma vie après Brad me fait un bien fou. Même si c'est dire son uniquement fondé sur de simple hypothèse qui peut-être ne verrons jamais le jour. LA m'a toujours beaucoup attirer, le soleil, l'océan, et le modes de vies me conviendrais pendant un temps. Mais très vite, New York me manquera c'est une évidence.
Knight me l'a sciemment dit, New York c'est une vocation. Et rare sont les fois où les vocations volent en éclats. Une vocation c'est quelques choses qui restent et qui ne s'oublient pas.
Soudainement, je réalise une chose qui jusqu'a présent ne m'avais jamais heurté l'esprit. Sans les retenir, les mots franchissent les lèvres.
— Et si je retrouver Knight ? Ce n'est pas un Chase qu'il me faut. C'est Knight. Depuis le début.
Ma meilleure amie sourit contre son téléphone.
— Je me demandais combien de temps tu aller mettre avant de le réaliser, elle m'avoue.
— Baratin, je rétorque une dernière fois, et si je trouvais le bonheur au près de lui ?
— C'est tous ce que je demande, Avery.
— Baratin, et si je sortais avec Elijah.
— Tu ne sera jamais heureuse avec un type pareille. C'est Don Juan, il ne te mérite pas.
— Il y a tellement peu de chance pour que je retrouve Knight. La Georgie est tellement loin.
— Baratin, et si Knight était ton miracle ?
— Baratin, et si j'appréciais Elijah ?
— Alors on déménage illico presto a LA. Et je veillerais a te casé avec un Chase, si tu envisage ne serais-ce qu'une seconde de sortir avec Elijah, le Don Juan.
— Ever...
— D'accord, elle soupire en souriant. Le principale c'est que tu sois heureuse. C'est tout ce qui compte. Vraiment. A LA, ou a New York, Elijah ou Knight, peu importe.
Le silence s'abat de nouveau sur nos personnes, alors que je tombe sur mon dos. Ma tête s'appuie sur la masse conséquente de roseaux qui m'entour. Alors que s'étend sur plusieurs millier de kilomètres un milliards d'étoiles, toute plus brillantes les unes que les autres.
— Tu t'endors ? je l'interroge a mon tour.
— Non je... bon en faite si, elle répond d'une voix pleine de sommeille.
Un léger rire m'échappe. Alors que je prend conscience que sans elle ma vie n'aurais sans doute pas eu le même sens.
— Merci Ever.
— Merci de quoi ?
— Merci pour avoir toujours été la personne que tu es.
Elle souffle dans le combiné. Visiblement attendris par mes paroles. Dans son souffle j'entend la lourdeur de son sommeille visiblement prêt a l'engloutir d'une minute a l'autre.
— Il y a pas de quoi, Avery.
Les mots restent en suspend, alors qu'Everleigh tombent dans un sommeille profond. Le téléphone au creux de mes mains, je laisse mon regard parcours les astres sans rien dire. Tandis que dans mes tympans j'entend un léger souffle amenant de son sommeille. J'esquisse un sourire. Immobile.
Après le décès de mes parents, Bailey m'a toujours dit que c'était dans les étoiles que leurs âmes s'était réfugié. Et que par conséquent c'était pour cette raison que les étoiles brillé. « Elles brillent a la mémoires de chacun de nos proches perdus » elle avait déclaré pour me réconforter. « Tes parents habitent désormais dans cette étoile là » Ce soir là, Bailey a pointé l'étoile polaire : certainement l'étoile la plus brillantes de toute la galaxie. « Et tu sais pourquoi ? Parce que grâce a toi tes parents auront briller toute l'éternité »
Désormais je me demande bien si Brad va les rejoindre aussi. Et va contribuer a cette extrême lueur scintillante qu'elle déploie. Je souris d'un sourire bercé par des larmes, réconfortée.
— Prenez soin de lui, je souffle a demie-voix.
Je ne m'attend pas a ce qu'une voix répondent a ma requête. Car en vérité, même moi, je ne sais pas qu'est-ce que j'aimerais entendre comme réponse. Alors, je reste là, les yeux rivés sur l'étoile polaire, téléphone en main a les observé.
Un soulagement incomparable m'inonde la poitrine. On dis souvent que pour formuler un souhait, il suffit de regarder les étoiles et de le souhaiter aussi fort que possible. Dans mon fort antérieur, j'espère que ce souhait ne s'effacera pas.
Alors que le silence m'envahis de nouveau. A New York rare sont les fois où le ciel est dégagé au point de pouvoir observer les astres. Et jusqu'a présent, je n'avais pas réalisé a quel point ça m'avait manquer.
Bailey a raison, les étoiles sont faites pour briller en souvenir des âmes perdu.
Cette nuit, ils ne m'ont peut-être pas répondu, mais dans le fond, je sais... je sais que quoiqu'il arrive, là haut, l'éternité l'appartiendra.
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En arrivant dans sa chambre, cette après-midi là, c'était comme si le monde était sur le point de s'effondrer. Pourtant, je me suis efforcé a faire bonne figure ; comme toujours.
Tremblante, je me suis installée sur la chaise a bascule de sa chambre dans le bungalow. Cette dernière meuble le coin près de la grande baie vitrée, ouverte sur le lac. Les rayons du soleil parcourais la chambre en caressant le parquet d'une façon apaisante. Une lueur dorée se diffuse alors, dans la pièce. Alors qu'une brise printanière vient soulever les rideaux en lin claire qui recouvre les grandes fenêtres.
Avec l'aide des médecins Brad fini par se lever du lit, dans lequel il est allongé depuis déjà plusieurs heures. Un masque d'oxygène sur le visage, il s'affaibli. Le sortir de sa quarantaine c'était prendre un danger, en dehors de cette dernière, il est a la merci des microbes, dont il est incapable de se défendre. Je constate sans grand mal toute cette fatigue qui le constitue des a présent. Il est incapable de marcher par ses propres moyens, alors c'est dans les bras d'un infirmier que Brad me rejoins sur la chaise a bascule.
— On vas vous laissé quelques minutes, suggère Eliz présente dans la pièce.
La tête de Brad repose sur mon buste, alors que tendrement je me balance d'avant en arrière, les bras enroulé autour de sa silhouette rachitique.
J'opine sans rien dire, alors que le personnel de la clinique s'éclipse les uns après les autres. Lorsqu'il ne resta plus que Bailey, Brad et moi, mon coeur se sert. Alors que Bailey s'approche de moi. Elle s'agenouille a nos pieds alors que la chaise nous balances au gré du vent. D'un geste maternelle et affectueux, elle nous couvres d'un plaide en patchwork alors que le souffle du vent soulève les rideaux de la chambre, les faisant valsés un peu dans tous les sens.
Les yeux de notre amis se couvrent subitement d'une fine pellicule de larme. Alors que de ses deux mains, elle caresse tendrement nos deux visages.
— J'ai demandé a ce que se soit moi qui m'occupe de...
Elle laisse sa phrase en suspend, sûrement bien trop éprise par ses émotions, j'opine sans rien dire, incapable de parler.
— Les enfants, elle poursuit au travers de ses sanglots. Je voulais simplement vous dires a quel point je suis reconnaissante de vous avoir connu. Vous êtes simplement extraordinaire. De tout évidence, je ne mériter pas de vous rencontrer. Mais la vie a fait que ma route a croisé la votre, et que j'en suis ravis. Parce que sans ça je n'aurais pas eu trois enfants. Dieu m'a donner un enfant : Cody. La vie m'en as donner trois. Et ça n'a pas de prix. Alors merci... merci a vous d'avoir été les enfants qui ont croisé ma route. Je vous aimes, simplement.
Je dégluti ému par les propos de Bailey. Cette dernière m'accorde un regard rempli de tendresse, de bienveillance et d'amour. Je sais qu'elle tiens a nous comme a la prunelle de ses yeux. Mais l'entendre le lui dire, me fais croire que ce lien est spéciale. Et dans le fond, je lui suis reconnaissante moi aussi.
Elle a été une véritable mère pour Brad et pour moi. Sans elle je n'aurais certainement pas eu autant de courage pour vivre tout ça. Bailey est ma béquille.
— Brad, elle chuchote a l'intention de mon frère blotti contre moi. Tu as été. Et tu restera a jamais un incroyable petit garçon, d'accord bonhomme ?
Faible, ce dernier opine, alors que des yeux de Bailey s'échappe des larmes.
— Venez par là.
De ses bras réconfortant elle nous cueillis a l'intérieur. Nous serrant une dernière fois dans ses bras. Brad se cramponne a moi, alors que je me retiens pour ne pas fondre en larmes. Pourtant, c'est les yeux humides que je me sépare de Bailey.
— On y va quand vous voulez, elle chuchote. Brad, c'est quand tu es prêt.
Le visage de mon frère se détourne vers moi. Alors que mon menton se met a trembler brusquement, et que mon coeur cesse de battre. Il a cette lueur éteinte au fond de ses pupilles, qui me brise le coeur. Pourtant je la contemple malgré moi, comprenant qu'il est temps.
— Arry...
Je lui accorde toute mon attention. Pendant que mes larmes se précipitent les unes après les autres aux balcons de mes paupières.
— Brad, je déclare a mon tour au travers de mes sanglots.
Parfois, le silence d'un regard vaut toute les paroles du monde, alors au travers de son regard, il m'affirme une vérité que je n'ignorerais certainement jamais. L'amour d'un frère pour une soeur est indestructible.
Bailey s'approche de la perfusion qui s'écoule dans les veines de Brad, la seringue en main, elle se positionne prés a injecter le produits dans le tuyaux.
— Je t'aime tellement, je souffle.
Bailey fini par appuyer sur le goulot de la seringue, qui injecte le produit dans le tuyaux de la perfusion.
Le regard de Brad est encrée dans le mien, alors que le produit trace sa route a une lenteur extreme. Pourtant, plus vite que je ne l'aurais pensé le produit fini par atteindre ses veines.
— J'ai peur, il me confit.
— Je suis là...
Sa main serré dans la mienne, je reste immobile face a lui, en le serrant tendrement. Ses yeux me guète, alors que petit a petit, le produit s'empare de lui.
Ses paupières finissent par se fermés, alors que mes larmes tombent une bonne fois pour toute. Je le sert contre moi.
— Je serais là jusqu'au bout, je lui promet en larmes.
C'est dernière brave le balcon de mes paupières, pour s'écoulé sur mes pommettes rosie, avant de tracer leurs chemins sur mon menton, et de tomber dans le vide. Pour finir leurs courses sur les visages de Brad, éclatant en milles éclats, clair comme du cristal.
Alors que mes larmes se brisent sur ses joues, la tête de Brad se fait lourde. Et très vite, les yeux clos, sa poitrine se dégonfle. Dans le creux de ma main je sent sa main se décontracté.
— Jusqu'au bout...
Inerte dans mes bras, j'hurle de douleur en silence.
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