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♬ m u s i q u e ♬

Breath Me - Sia

— "And when the day breaks, the only hope left is the return of the night"—
NIGHTS meets DAY

— A V E R Y —

Au fait je suis Eliz, et c'est moi qui suis chargée de veiller au bon déroulement de votre séjour parmi nous. Je doit veiller a ce qu'il ne vous manque rien, donc en cas de besoin n'hésitez pas a décrocher le téléphone. Je rapplique aussitôt, nous explique Eliz un sourire énervant sur le visage.

Je me demande comment une fille comme elle peu travaillé dans un endroit tel que celui-ci. C'est vrai, au première abord elle ne ressemble a tous sauf a quelqu'un charger de veiller au bien être de certain qui vivent leurs dernières heures.

Eliz aborde une tenue plutôt pale, qui s'accordent sans grand mal avec le reste de la chambre que l'hospice a généreusement prêter pour Brad. Contrastant avec sa chevelure noir corbeau, Eliz fait presque tache dans ce genre d'endroit.

Bailey, acquiesce gentiment, et fait en sorte a ce qu'Eliz nous laisse un peu plus d'intimité. Depuis que nous sommes sortie de l'ambulance, les infirmiers, les aides soignants et médecins n'ont fait que nous accaparés. Pendant que certain faisait passer a Brad quelques examens, d'autre monopolise mon attention avec des questions auquel je n'ai pas de réponse. « Avez vous rencontrer des difficultés psychologique en signant la procuration ? » « Quels sont les facteurs de cette arrivé a Newport ? » « Avez vous envisagé un plan d'obsèques ? » « Nous pouvons mobiliser des fonds pour vous aider a combler les frais médicaux et les frais de l'enterrement ? » « Comptez vous faire incinérer le corps ? Ou préférerez vous que l'on le rapatrie a New York ? » Et les questions n'ont fait que s'enchaîner pendant de longue minutes.

Je revois la pauvre Eliz, bloque note en main, attendre une quelconque réponse de ma part. Mais en vérité, depuis que nous sommes arrivés ici, a Newport, c'est comme si j'avais perdu ma voix. Comme si chaque mots, phrases ou expressions restés bloquer dans ma gorge. Mes cordes vocales refusent de m'obéir, et ceux depuis que j'ai aperçu les grandes grilles du domaine depuis l'ambulance quelques minutes plus tôt.

Le diner sera monté en chambre, vers dix-sept heures, ainsi que le petit déjeuner pour demain matin. Les aides soignants font un tours de garde toute les demis-heures, alors vous me verrez souvent, affirme-t-elle.

Très bien, hoche Bailey en raccompagnant Eliz a la porte de la chambre.

Le Park est ouvert entre dix et vingt heures. La bibliothèque entre dix et quinze heures, et le salon de jeu n'ouvre qu'a seize heure. Ce soir c'est une soirée bingo. Pour avoir accès au wifi, a la télévision ou autre, il vous suffit de suivre le guide. Mais sachez que le temps est limiter. Nous prônons la déconnection la plus total du monde externe, pour nous il est important de veiller au bien être de Bradley. Et ça thérapie commence par une déconnection total avec le monde.

Je hais sa façon qu'elle a d'appeler Brad, Bradley. Depuis toujours son surnom est comme un prénom pour lui, personne ne l'appel Bradley. Je reste silencieuse, reclus dans cette pièce au ton clair qui inspire la sérénité. Mais en vérité, je ne suis ni sereine ni en paix avec moi même. Inconsciemment, je porte mes doigts a ma bouche et les mords nerveusement, alors qu'Eliz continue son speech d'aide soignante.

Votre chambre dispose d'une vue imprenable sur le lac Memphrémagog. Nous recommandons chacun de nos pensionnaires de laissé les fenêtres du bungalow ouverte, faire entrée l'air frais est important. Vous disposez du bungalow numéro 16. J'ai ici, une copie du dossier de Bradley, que je vais laissé a votre disposition avant de partir. Et ici, une copie de l'emploi du temps mis en place par notre service et vos communications depuis New York. Le rendez-vous est prévu a seize heures, heure locale, le dix-neuf Avril deux mille vingt et un.

De là où je suis Eliz ne doit pas s'attendre a ce que je puisse l'entendre expliquer le déroulement de chaque procédure a Bailey. Voilà pourquoi elle ne se prive pas une seule seconde de lui dire les choses tel quels sont.

Le rendez-vous, dont elle parle, est en réalité la mort de Brad. Je le sais, je ne suis pas nait de la dernier pluie. Une sueur froide me parcours la colonne vertébrale alors que mes jambes commencent a ne plus savoir porter le poids conséquent qu'engendre ma douleur : je vacille. Le monde se met subitement tourner a une vitesse folle, alors que je me laisse tombé sur le bord du lit sculpté dans un bois flotté absolument somptueux.

Il vous serra possible de récupérer les effets personnels de Bradley a l'accueil. La dépouille sera ensuite renvoyez a New York, comme nous l'a spécifié Mademoiselle Hartley. Pour finir, j'aimerais savoir s'il y a déjà un service funèbre mis en place prêt a accueillir le défunt ? C'est délicat, j'en suis consciente, mais je dois le savoir pour pouvoir organiser le retour du corps. Si pas, je peux vous proposez certain service très compétent, avec lesquels nous avons déjà travaillé de nombreuse fois.

Je... bégaie Bailey. Mademoiselle Eliz, loin de moi l'idée de critiquer votre travail ou la façon dont vous le faite, mais ce n'est pas a moi de prendre ses décisions. Brad n'est pas mon fils, je ne suis pas sa tutrice légale et par conséquent j'ignore ce que veux Avery. Ce moment n'a rien d'agréable pour personne. Je sais vous faite simplement votre job, mais je crois qu'il ya des dizaines d'autre manière pour présenter les choses que de nous sauter dessus alors qu'aucun de nous n'as les idées clairs. Brad est toute la vie d'Avery. Et je me vois mal lui poser ses questions a nouveau, la pauvre va tous perdre dans quelques heures, alors je vous en supplie, Mademoiselle Eliz, laissez là respirer.

Je comprend a quel point mes questions peuvent vous semblez désobligeantes mais le protocole m'oblige a passé par là avec tout les résidents qui croisent ma route. Vous devez certainement vous demander comme une personne comme moi peu accepter de poser des questions comme celle-ci. En réalité mon jumeau est décédé l'an dernier - suiccide médicamenteux. Croyez le ou non, répondre a ses questions maintenant faciliterons largement l'Après.

Bailey reste silencieuse quelques secondes, avant de reprendre de plus belle dans un chuchotement maternelle :

C'est d'accord je lui en parlerais.

Merci, souffle Eliz en serrant son bloque note contre sa poitrine. Il ne me reste plus qu'a vous souhaiter un agréable séjour, et une bonne nuit, alors.

Un agréable séjour ? Mais qui trouverais ça agréable de se trouvé dans un endroit pareille, pour réaliser une chose pareille. Je reste assise sur le lit encore quelques minutes, durant lesquels Bailey raccompagne Eliz jusqu'a la porte. Très vite, Bailey me rejoins.

J'ai reçu un message de Carie, Brad est enfin installer dans ses quartiers, tu peu aller le voir si tu veux.

Je lève les yeux vers Bailey, mais le monde semble instable autour de moi. En observant mon amie, je constate que tout est flou et que je su a grosse goute. Mon rythme cardiaque quand a lui s'accélère au moindres mots.

Vingt trois heures et onze minutes, il me reste exactement avant de faire des adieux a Brad. Je dégluti bruyamment, alors que dans mes tympans l'écho de mes battements de coeur m'obnubile.

Avery ? rétorque Bailey inquiète. Est-ce que tout vas bien ?

Non. Rien ne vas. Comment je pourrais allez bien dans un endroit pareille ?

Mes doigts se cramponnent au draps blanc qui parcours le lit, les froissant presque au creux de ma paume. Une bouffé de chaleur fini par m'engloutir, alors que le reste du monde est totalement flou. La présence de Bailey me semble presqu'inexistante, pourtant, elle est près de moi, je le sais : je le sent.

Doucement, elle s'approche de moi, et s'assoie sur le rebord du lit. Elle passe son bras autour de mes épaules, ce qui déclenche un frisson sur mon échine, alors même que je meurt de chaud.

Avery ? Tu es brûlantes, elle constate visiblement inquiété par ma chaleurs corporelle.

Je ne réplique pas. A vrai dire j'en suis simplement incapable. J'essaie d'inspiré de grande bouffé d'air, mais la vérité c'est que j'étouffe. Rien n'arrive a remplir mes poumons, qui semble être compresser par une pression douloureuse. J'ai la sensation que ma cage thoracique c'est durablement réduis.

Je me met a trembler, également. Mes membres se contractent, et je suis a deux doigts de m'effondrer.

Avery ? répète Bailey inquiète.

Une douleur sévère s'appuie sur mon estomac. Je me recroqueville instantanément, j'en roule mes bras autour de mon ventre, et le compresse avec douceur. Alors que sans crier gare, mes larmes m'engloutissent pour de bon.

La dernière crise de panique que j'ai faite remonte a quelques années en arrière. Lors de l'enterrement de mes parents. Brad était encore petit a cette époque, et c'est bien pour ça que Barb' m'y avait accompagné. Ce jour là j'ai fait la crise de panique la plus dure de toute ma vie. J'avais la sensation que des centaines de couteaux se planter dans mon estomac, qu'on avait enfermer mes poumons dans une cage a oiseaux minuscules, et qu'on avais piétiné mes cordes vocale. Depuis j'ai toujours réussi a les controlés, mais il semblerait qu'aujourd'hui, la dompté ressemble a un vrai chalenge.

Il ne lui faut pas plus de quelques secondes pour réalisé un diagnostique complet de mon comportement. Très vite Bailey comprend que je suis en pleine crise de panique. Alors, instantanément elle se hisse dans son rôle de d'infirmière aide soignante, et m'allonge sur le lit.

La tête sur l'oreiller, je fixe le plafond, le corps parsemé de sueur et de frisson incontrôlé. Mes membres sont lourds comme des pierres, et je n'arrive plus a les posséder comme je les ai toujours possédés.

Bailey s'aventure dans la pièce d'accoté, un petit séjour aménager par un sofa, une table en bois flotté et un buffet avec des fleurs et des rafraîchissements. Les secondes s'écoulent, et mon rythme cardiaque s'accélère de plus en plus. Tandis que je sent l'air frais se mélanger avec l'odeur si particulière du lac Memphrémagog. Ma respiration cadencé n'a rien de bon.

Très vite, Bailey reviens armé d'un verre rempli d'eau fraiche. Elle place sa main sous ma nuque et m'oblige a redresser cette tête aussi lourde qu'un bloque de béton armer. Mes lèvres se couche sur le bord du verre en cristal, et je bois une puis deux gorgé, avant de toussoté.

La fraicheur de l'eau s'éparpille dans mon corps, ce qui me calme en seulement quelques secondes. Mes poumons se remplissent de nouveau d'air, alors que le monde parait de moins en moins flou. J'arrive même, l'espace d'un instant a apercevoir le visage tiré de Bailey par dessus le mien.

Les larmes, quant a elle, ne sont pas neutralisé. Elles s'écroulent sur mes joues, et se jettent dans un précipice infinie avant d'éclater sur les draps fraichement sortir de la blanchisserie. La peur, reste loti dans mes pensées, ce qui m'angoisse légèrement. Bailey persiste a me regardé, je sais qu'elle est morte de trouille, et a vrai dire, je suis dans cette même état qu'elle.

Précipitamment, elle pose le verre sur la table de chevet et écarte son cardigan bleu marine tricoté par ses soins, pour que je vienne me blottir dans se dernier. Ma tête posé sur son buste, je me laisse allé au larmes, alors que le discours d'Eliz tourne en boucle dans mon esprit. Et rien n'y personne pourra arrêter l'échéance.

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