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♬ m u s i q u e ♬

Older Than I Am - Lennon Stella

— "And when the day breaks, the only hope left is the return of the night"—
NIGHTS meets DAY

— A V E R Y —

Newport, Vermont, hôpital North Country, est la seule solution acceptable que je pourrais éventuellement envisager, et ceux même si je n'arrive même pas en envisager une quelconque possibilité.

La brochure du Docteur Clifford dans les mains, j'observe chaque recoins et mini-mètre du papier glacé. Cela fait plusieurs heures que je me penche sur la question, sans pour autant en tiré des conclusions. Ce que l'on me demande de faire est a la fois tyrannique et insensé.

Et pour être honnête, j'ignore comment prendre une décision comme celle-ci. C'est a la fois tellement égoïste et injuste, que dés que je pense avoir choisi quelques choses, ma conscience remet tout en doute ; et si je faisais une erreur ? Et s'il restais un quelconque espoir pour Brad ? Et si leurs diagnostique étaient faux ? Je ne sais plus quoi penser. Je ne sais pas quoi choisir.

Dés que j'entreprend de réfléchir a la seule possibilité que le suiccide assister serait la fin d'un combat déjà perdu d'avance, mon coeur se fend en deux. Et je tiré entre l'inexorable fait que sa mort serais une soulagement pour son fardeau, mais aussi un crève coeur pour moi.

J'ignore comment formulé un quelconque choix, pourtant la solution du Vermont se loge dans mon esprit a mesure que le temps filent. Le Vermont est un des seuls états américains autorisant l'aide au suiccide assister, ce n'est pas loin de New York, seulement quatre heure trente de route.

Alors ?

Je relève brusquement le regard. Everleigh m'observe vêtu d'un peignoir molletonné rose pale depuis le corridor qui sépare la salle de bain du reste.

Est-ce que tu as pris une quelconque décision pour Brad ?

Elle croise ses bras a la fois musclé, bronzé et délicat sur sa poitrine. Pendant que mes doigts se sert contre cette brochure que je hais presqu'autant que je hais la mort.

Question idiote, elle chuchote. Bien sure que non. Tu n'a pas pris de décision car sinon tu ne serais pas entrain de passé en revu chaque centimètre de la brochure...

Le Vermont, je déclare. Il...

J'ai du mal a croire ce que je m'apprête a dire, pourtant, je sent la boule me serrais la gorge et me nouer les cordes vocale. Je toussote et fini par m'éclaircir la voix.

Il propose un programme, je complète. A l'hôpital de Newport. Et je...

Everleigh me coupe en venant s'installer près de moi dans notre canapé a peine confortable dont les coussins sont dépareillé les uns des autres.

... mais tu n'es pas sur de toi, elle complète.

Mon menton se met subitement a trembler, alors qu'elle s'installe près de moi. Elle enroule son bras autour de mes épaules, et me force a se blottir contre elle. Ma tête contre son épaule, je réprime un sanglot, tandis que je me love contre sa présence.

Everleigh soupire en appuyant sa joue contre mon front.

Je n'ose même pas imaginer a quel point ce doit-être dure et terrible comme choix, elle chuchote. Mais peu importe ce que tu choisi sache que ni Brad, ni tes parents ne pourront t'en vouloir d'avoir choisi pour une fois ta personne.

Ce n'est pas de moi qu'il s'agit, Ever.

Je sais, mais c'est tout comme. Je sais a quel point tu aime Brad ; tu l'aime bien plus que tu ne t'aime toi. Et c'est pour ça que je sais que peu importe ton choix sa finira par te tuer. Mais t'inquiète pas Avery, je serais là. Toujours là pour t'écouter me raconter des anecdotes a sont sujets, ou encore des souvenirs que vous avez partager. Tu ne peux pas choisir l'inévitable, il te faut seulement laissé ton coeur décidé de ce qui est le mieux pour lui.

Et ma raison dans tout ça ?

Ignore là. Parce que ce n'est que comme ça que tu pourra choisir le Vermont ou pas. Il n'y a que ton coeur qui peux décider d'un dilemme comme celui-ci.

Et si je ne voulais pas prendre de décision ?

Les yeux se ma meilleure amie se voilent de larmes, alors que les miennes se remettent a s'écoulé une fois de plus. Néanmoins, pleurer m'est légitime, car je ne sais pas faire autrement pour montrer a quel point tous ses choix me ronges de l'intérieur.

Un jour ma mère m'a dit que peu importe les obstacles, qu'ils soient dure, injuste ou cruelle, il y a toujours une réponse a l'équation. Souvent, elle est plus ou moins évidente. D'autrefois, elle ne l'est pas. Et ce sont dans des moments comme celui-ci où il suffit de te souvenir de ce qui est vraiment important. Je ne vais pas te dire de prendre du recule, parce que c'est simplement injuste pour toi. Mais Avery, rappel toi de tous ce que vous avez traversé tout les deux, Brad et toi. Ensuite, tu prendra une décision. Ta décision. Et peu importe le verdict, crois moi, je ferais en sorte que chaque jour que dieux ferra, je serais là pour te rappeler a quel point tu était extraordinairement extraordinaire pour lui.

Je fixe Everleigh sans rien dire. Entendre ses mots me détruis, néanmoins je sais qu'Everleigh a parfaitement raison. Il n'y a qu'en laissant mon coeur parlé que je vais me sortir de cet effroyable dilemme.

Sans rien dire, Everleigh attrape le flyer que je sert au creux de ma main depuis quelques minutes, et elle me le retire. Une fois ce dernier dans ses mains, elle entreprend de le plier en quatre pour l'enfoncer dans le fin fond de sa poche de peignoir.

Rappel toi, elle me chuchote. C'est le mieux que tu es a faire.

J'opine du menton. Tremblante dans chaque cellule de mon corps, je reste blotti encore quelques instant contre Everleigh.

Everleigh tend son bras, et attrape la télé commande abandonné non loin de là. Silencieuse, elle enclenche l'une de mes cassettes favorites.

Lorsqu'il était petit, Bailey filmer le moindre de ses fait et gestes, un peu comme une mère le ferrais pour se souvenir des premier pas de son fils. Elle l'a filmer a chaque grande étape de sa vie, pour ensuite me les offrir lors de mes dix-huit ans. Accompagné d'une carte, Bailey a réalisé de somptueux montage, que j'aime souvent me repassé en boucle depuis ; c'est certainement le plus beau cadeau qu'on ai plus m'offrir.

L'index d'Everleigh compresse le bouton play, et instantanément Older Than I Am, la bande son du film se déclenche. Sur l'écran apparait Brad emmailloté dans sa petite couverture bleu ciel dans son berceau a la nursery. Il gigote dans tous les sens, entouré par d'autre bébé, a la différence que lui a déjà un tube dans la narine d'oxygène dans la narine.

A en jugé par la date qui s'affiche au sommet de l'écran, il n'avais que six mois lorsque la vidéo a été tourné. A cet âge là, son syndrome de l'enfant bulle n'avais pas encore été détecté ce qui explique le fait que sur la video il est été entouré d'autre bébé.

L'image reste sur l'écran pendant plusieurs secondes, avant qu'apparaissent une petite fille brune. Environ neuf ans et demi, pas plus haute que trois pommes. Un frisson me parcours le corps, alors que je me regarde observé Brad d'une manière naïve qui me manque en fin de compte.

Ma naïveté me manque. J'aimerais tellement pouvoir remonter a cette époque pour ne pas avoir a me soucier de l'effet boule de neige, qu'on engendré tout mes choix. Et si j'avais choisi tout différemment, est-ce que j'en serais là aujourd'hui ?

La vidéo qui s'enchaine, est une vidéo datant de presque dix semaines après la précédente. Bailey me film, assise sur le sol en lino d'une chambre que je ne connais trop bien. J'ai dans mes mains une poupée douteuse, qui pourtant avais énormément de valeur a mes yeux, a l'époque. Je suis assise a même le sol, a faire valser la poupée dans les airs. Quand Carrie, franchi la porte de la chambre, et que Bailey braque son objectif sur sa collègue. Une couveuse au bout des bras, Carrie s'introduit dans la pièce, alors que je me lève d'un bon. Sur l'image on ne vois que le sommet de mon crâne, mais pourtant, je suis bien présente. J'enjambe une chaise pour m'y agenouillé, quand Carrie disposent la couveuse au centre de la pièce. Instantanément, je laisse tombé ma poupée sur le sol, et laisse mes mains parcourir la vitre de protection qui recouvrent la couveuse.

Une larme, s'échappe de mes yeux, alors que je pleure en silence contre Everleigh. Revoir ses images me remuent toujours. Pourtant, je me souviens de chacune de ses vidéos comme si c'était hier. Je ressent encore au centre de mes mains la chaleur qui se propageait dans la couveuse en cette instant. Ma gorge se sert. Alors que dans l'audio, par dessus la musique, des battements de coeurs retentissent.

« On dirais un petit soleil ! » je m'écris sur l'enregistrement. « un petit train très brillant alors » rétorque soudainement Bailey. J'opine en face caméra, un sourire au lèvres. Le souvenir laisse ensuite place a un autre souvenir, lorsque Brad et moi, sommes plus âgés.

A l'époque Brad avait tous juste deux ans et trois mois. Tandis que moi, j'en avais dix. Assise dans le fauteuil d'allaitement, le nez dans mes bouquins de littérature. Bailey s'agenouilla près de Brad qui jouais au beau milieu d'un parc d'éveille.

« Allez bonhomme ! » s'écrit Bailey. « Je sais que tu peu le faire. » Brad lève sa tête, déjà chevelu, et observe Bailey a quatre patte face a lui. « Montre a ta soeur comment tu sais bien marché ». La vidéo ne le montre pas, mais je me souviens vaguement d'avoir relever la tête, un crayon de couleur en main. Et je les aient regardé l'un en face de l'autre, quand Brad a fini par se lever. Il a fait un pas puis deux, les bras lever pour chercher son équilibre avant de retomber maladroitement sur les fesses. Bailey applaudit dans la foulé.

Les cours métrages suivant sont des vidéos abordants des choses de son quotidien. Et plus les minutes passent, plus Brad grandit ; a une vitesse folle. Il passe en seulement quelques minutes d'un petit bébé soleil, a un petit garçon malade mais heureux de vivre tout de même.

Quand arrive la vidéo la plus parlante et démonstrative du lien qui nous unis Brad et moi. Je me souviens de ce jour comme si c'était hier. J'avais seize ans. Je rentrais des cours et Barb' m'avais enfin autorisé a prendre le bus pour allé voir Brad après les cours. Alors chaque soir, je loupé le dernier cours de la journée pour avoir un peu plus d'une heure a lui consacré.

Ce jour là, je lui avais promis de lui apprendre a lire. Alors, j'ai pris place dans le fauteuil d'allaitement, et Brad s'est assis sur mes genoux. On a ouvert le seul livre que je n'avais jamais lu, disponible dans la bibliothèque du service pédiatrique, et je le lui ai lu en prenant le temps de lui expliqué chaque mot, chaque son et syllabe.

« Le petit garçon et le cordonnier au chaussure rouge » a très vites fini par ne plus quitter la chambre de Brad. Tous les soirs pendant huit ans je lui ai raconté l'histoire. Voilà pourquoi, je connais chaque phrase de l'oeuvre par coeur.

« Il était une fois » je déclare en serrant Brad contre moi. « Ça s'est un ' i ' et ça un ' l ' » je lui explique, « les deux ensembles ça fait ' il '. »

Du haut de ses sept ans Brad a parfaitement su retenir chacune de nos leçons quotidienne autour de son livre préféré. Désormais, ce livre a une signification particulière a mes yeux.

La vidéo fini par se changer, alors que la musique fini par baissé petit a petit. Un écran noir s'affiche sur l'écran, alors que je suis englouti par les larmes, en réalisant soudainement que la vie de Brad n'as cette pas était toute rose, mais il fut un temps où il a été heureux. Où la vie le rendais heureux. Ou je le rendais heureux.

Silencieuse, je reste immobile contre Everleigh. Quand après plusieurs minute de silence, ma meilleure amie chuchote :

Il a été heureux. Ça ne fais aucun doute.

Je dégluti.

Il a eu une magnifique vie, Avery. La plus belle vie, que la vie elle même aurais plus lui offrir. Treize ans, c'est pas l'éternité j'en suis consciente. Mais c'est treize longues années lui on permis de connaitre sa soeur, et je crois que ça n'a pas de prix.

Je ne veux pas le laissé partir, je déclare alors que les mots se dénoue dans ma gorge.

Je sais... Mais Avery, là où certain n'on eu le droit a quelques minutes, toi tu en as eu treize ans de bonheur quotidien. Et je sais que c'est dure a entendre ou a envisager, mais Brad a besoin de repos. Et toi aussi. Alors je crois qu'il est temps pour toi de le laisser partir.

Un sanglot, effrayant et brisé m'échappe. Pendant que mon corps tout entier est saisi par des frissons.

Je ne peux pas, je souffle entre deux sanglots. C'est plus fort que moi.

Je sais. Mais il est temps. Rappel toi de la belle vie que tu lui a offerte. C'est tout ce qui compte.

Ça me brise le coeur de l'avouer, mais Everleigh a raison. Avoir eu treize longues années avec lui c'est une chance incroyable. Pendant ses années, il a su être heureux. Malheureusement, le bonheur n'est pas une chose stable dans le temps, c'est une montagne russe qui entraine des pics comme des chutes. Et la vie est le chariot qui parcours la montagne russe. Seulement, lorsque le manège touche a sa fin, il est difficile d'y croire.

Je lache un soupire parsemé de sanglot, réalisant qu'il est tant pour Brad de quitté le wagon.

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