♬ m u s i q u e ♬
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You Broke Me First - Tate McRae

— "And when the day breaks, the only hope left is the return of the night"—
NIGHTS meets DAY

— K N I G H T —

Je n'ai jamais aimé les conflits, encore plus lorsqu'il s'agit de conflit entre Griffin et moi. Depuis toujours je le considère comme un frère, ce qui fait qu'avec le temps je me suis imposé des limites a ne pas franchir. Seulement, aujourd'hui, je doit le reconnaitre : toute les limites ont été franchis.

Un ballon de basket dans les mains, je fixe le plafond depuis quelques minutes déjà perdu dans mes pensées, remord et regret. Jamais je n'aurais du laissé Adley m'embrassé, les choses n'auraient sans doute pas autant dérapé si j'avais gardé mes distances. Je dégluti, en réceptionnant la balle que je jette en l'air depuis un quart d'heure déjà. Un soupire me soulève la poitrine.

Le silence de Griffin est la pire des sanctions. J'ai merdé, j'en suis conscient, mais les sentiments se sont des choses qui ne se contrôles pas, et il ne peu pas en vouloir a Adley. Elle a tous fait pendant des années pour qu'il la voix autrement qu'un plan cul, mais ses efforts non jamais fonctionné.

Silencieux, je repense aux paroles de Finley. C'est a cause des sentiments qu'Adley a pour moi qu'elles ont arrêtés de s'adresser la parole du jour en lendemain. Et maintenant que la vérité a éclaté au grand jour je me demande comment est-ce que je dois affronter la colère de la seule personne qui représente la famille pour moi.

Une fois de plus, je rattrape le ballon dans le coeur de mes mains, le regard rivé sur l'auréole du plafond, quand la porte de ma chambre s'ouvre a la volé. J'arrête instantanément de faire volé le ballon de basket, et détourne le regard vers Griffin. Il ne me faut pas plus d'une seconde pour réaliser qu'il est furieux.

Ça furie est légitime. Seulement, je n'y suis pour rien s'il n'a pas su voir ce qu'il avait sous les yeux depuis des années. Ses points sont serrés, alors que les veines de sont avant bras crépite de colère. Son regard tant qu'a lui est d'une noirceur effrayante ; je ne l'ai jamais vu dans cet état.

— Espèce de fumier ! il m'insulte alors que la porte heurte le mur et le fait trembler dans la même seconde.

Je me redresse.

— Tu ne pouvais pas t'en empêcher hein ? Il a fallut que tu te l'approprie, la seule chose que j'avais que tu n'avais pas, il a fallu que tu la face tombé raide dingue de toi !

Sa jalousie est légitime, elle aussi. Et je ne trouve rien a redire face a ça, je sais très bien qu'il agit sous la colère, et que ses mots dépassent ses pensées. Dans le fond de ma gorge, je sent ma pomme d'Adam s'agiter dans tout les sens.

— Griffin, j'essaie de le tempérer sans succès visiblement. Je...

Il me coupe.

— Je quoi ?! Knight !

Griffin ne m'appelle jamais Knight, il utilise que mon nom de famille pour m'interpeller, c'était une taquinerie lorsqu'on était adolescent. Une façon pour nous de se rappeler que nous ne faisions pas partie de la même famille, mais que par conséquent, il l'étais tout comme. Voilà pourquoi, l'entendre me désigner par mon prénom, me fait vacillé.

J'appose le ballon sur le sommet de mes genoux, alors que sans crier gare, Griffin se jette sur moi. Son point droit serré, rejoins instantanément ma joue, ma tête heurte la tête de lit en bois. Alors que Griffin s'empresse de m'assainir des coups de plus en plus violent. Le ballon glisse sur le draps, et ma droite rejoins la courbure de ses lèvres. Le coup est si violent que Griffin se met a piétiner un peu sonnet.

J'ai toujours su me battre, et ceux même si je déteste ça. A l'école j'étais un garçon a problème, qui très vites s'est mis a cogné pour évacuer toute cette déception accumulé en moi. Frappé a toujours été une bulle d'oxygène, lorsque je frappais, je pensais a autre choses que le merdier de la vie que mes parents m'ont offert. Alors très vite la mère de Griffin nous as inscrit lui et moi a la box. Mais frappé dans un sac n'a jamais eu la même saveur que de frappé dans les côtés de quelqu'un. Avec le temps et le recul, j'ai fini par savoir me controlé, mais cela ne veux pas pour autant dire que j'ai arrêter de me battre.

Griffin riposte presqu'aussitôt, tel un bélier, il me plaque sur le matelas du lit par la seule force de son épaule et de sa tête enfoncé dans mes tripes. La collisions est violente, tellement violente que j'ai la sensation d'avoir été renverser par un bus.

Mon dos rejoins le matelas et Griffin m'escalade sans aucune retenu. A califourchon sur moi, il en profite de l'avantage pour me frapper de nouveau. Par la force de mes bras j'essaie tant bien que mal de le canalisé, mais rien y fait : c'est un véritable ouragan.

Alors je me défens et esquive un énième coup dans la mâchoire. Mon point heurte le dessous de son menton, et Griffin se met a toussoter. Toujours a califourchon sur ma personne, je le déstabilise une fois encore en lui rendant ses coups. Très vites son sang commence a giclé dans la pièce. Fendu sur la lèvre inférieur, Griffin grogne, mais persiste a me faire du mal.

Sous lui, je suis incapable de faire quoi que ce soit. Il faut que j'inverse la tendance je sais, mais une part de moi, le laisse faire. Ça colère ne peut s'évacuer que de cette manière. Alors peu importe les coups, les blessures ou les bleus qu'il m'inflige, je les aient amplement mérité.

Je ne sais pas combien de fois ses points s'éclate sur ma peau, mais ce qui est certain c'est que cela suffit pour me faire perdre pied moi aussi. Saisi par sa provocation, je fini par inverser la tendance, et très vite c'est moi qui me retrouve a califourchon sur lui. Griffin se débats, alors que je me saisi de ses poignets, et le force a s'immobilisé.

— Je ne voulais pas que ça tourne comme ça ! je m'écris pencher au dessus de son visage.

— Salop.

— Il ne s'est rien passé entre moi et Adley, je souligne espérant qu'entendre cette phrase de ma bouche lui calmerais les nerfs.

Griffin est en rage. Il est jaloux. Et je peux lui dire absolument tout et n'importe quoi il ne m'écoutera pas : je le sais. C'est ainsi qu'il fonctionne lorsqu'il est hors de ses gonds. Il se défoulent sur tout ce qui bouge, on est pareille sur ce coup là.

Sans que je ne puisse rien y faire, Griffin me crache a la figure. Je dévie le visage, alors qu'il déclare d'une voix colérique :

— J'en ai rien a faire de ta version de l'histoire ! Je ne veux rien savoir non ! Ce qui me fou en rogne c'est que je t'ai fais confiance ! Mais tu m'a baiser ! Et tu l'a baiser ! Espèce de fumier.

— Griffin, entre Adley et moi c'était...

— Épargne moi les détails, il coupe brusquement. Je ne veux plus rien avoir avec toi, salop ! Ni avec elle !

— T'es qu'un abrutis.

Un rire glaciale et déconcertant l'échappe, pendant que ses points se débattent immobilisé par ma poigne. Plaqué contre le matelas, Griffin me fusille de son regard électrique.

— Je ne crois pas non.

— Bien sure que si, t'en es un. Et tu sais pourquoi ?

— Je me garde bien de ta leçon de moral, je te faisais confiance Knight.

— Parce qu'elle t'aime et parce que tu l'aime mais ça t'es incapable de le voir.

— Va te faire foutre.

Habituellement je ne suis pas du genre a répondre aux insultes. Mon tempérament m'a toujours prouvé que ce sont les imbéciles qui répondent aux insultent d'autre imbéciles. Mais maintenant, c'est plus fort que moi, peut-être que finalement j'en suis un.

— Non.

— Si va te faire foutre !

— Tu peux toujours courir, Griffin. Je n'irais pas me faire foutre, et tu sais pourquoi ? Parce qu'aussitôt qu'elle m'a fait des avances, aussitôt je lui ai rappeler a quel point tu compte pour elle. Et tu sais ce qu'elle ma répondu quand je lui ai demandé de choisir entre toi ou moi, par amour ? Elle m'a dit que ce sera éternellement toi. Alors ou tu continue a faire l'abrutis et a me dire d'aller me faire foutre, ou tu deviens mature et tu lui cours après !

— Va te faire foutre, il rétorque sans attendre la fin de ma phrase.

Je lève les yeux aux ciels, alors que de mes genoux je l'immobilise complètement. Griffin persiste a ce tortillé sous ma personne.

— Ouvre les yeux bordel de merde ! je m'écris a plein poumon.

— Pourquoi ?! il reprend a bout de souffle. Pour assister au clou du spectacle ? Te voir accéder a tous ce que moi je n'aurais jamais ? Je croyais que tu étais amoureux de ta petite New Yorkaises !

— Laisse Avery en dehors de ça, je répond déstabilisé.

— Ouh... mais c'est que tu l'aime. Eh bah tu sais quoi, je vais la baiser comme toi et Adley vous l'avez fait.

— Fais gaffe a ce que tu dis, Griffin !

— Pourquoi ? Tu crois qu'elle n'aimera pas ça ?

Provoquer, toucher, et incontrôlé, mon point heurte une dernière fois son visage. Cette fois-ci c'est au creux de son oeil que mes doigts s'appose.

Ma respiration est cadencé, mon torse bombé, mes veines crépitent elles aussi. Alors que le sang afflue dans tous les sens, mon coeur pompe a une vitesse remarquable. Je lui assène d'autre coup, sans mesurer les séquelles qu'il pourrait laissé.

— Tu vois, il déclare, ça fait mal hein ? Ça fait mal de savoir que son meilleur ami est près a s'en prendre a celle que tu aime !

— Va te faire foutre, Griffin. Ce n'est pas me faire mal que tu veux ! Ce que tu veux c'est te venger d'une chose que je n'ai pas faite !

— Ah bon ? Alors pourquoi tu aurais Adley et pourquoi moi je n'aurais pas Avery ?

— Il ne s'est rien passé ! je déclare rouge de colère.

— Menteur ! Je ne crois pas un traite mot de ce que tu avance. Il a fallu que tu l'es. Et ceux même si tu sais que je l'aime...

La déclaration de Griffin nous laisse sans vois. Je m'immobilise alors, essoufflé, et Griffin en fait tout autant. Il m'observe sans rien dire, le visage recouvert de plais sanguinolente, je l'observe en retour.

Il l'a enfin dit. Il l'a enfin admis. Et pourtant, une drôle de sensation me soulage. C'est comme si un poids quittent mes épaules, c'est alors que mon téléphone se met a sonner. Dans un bon, Griffin roulent sur le côté est se saisi de ce dernier. Sans ma permission, il décroche :

— Knight ?

La voix d'Adley me fige. Les yeux furibonds de Griffin me dévisage, alors qu'il renvoie Adley sur la messagerie, le haut parleur activé.

— hum... Salut Knight, elle déclare dubitativement sur ma boite vocale, c'est moi Adley. Je... hum... je suis a l'aéroport. C'est débile, mais je part pour Londres. Je crois que c'est la meilleure choses a faire ; partir. Et puis de toute façon il n'y a plus rien qui ne me retienne a Atlanta. Tôt ou tard, je serais partie... En faite je sais même pas pourquoi je te fais se message... ( Adley reste silencieuse quelques secondes surement pour réprimander un sanglot ). J'ai demandé a ce qu'on m'envoie mes affaires en Angleterre pour que j'évite de remettre les pieds ici. Hum... enfin bref, je m'en vais. Je ne sais pas ce qu'il en ai de toi et Griffin, mais j'aimerais vous faire passé un message : je suis désolée. Désolée d'être tombée amoureuse de vous deux, et désolée que les choses se soit terminer de cette manière. Griffin... si tu écoute se message par je ne sais trop quel chance, sache que ce départ précipité est je crois la meilleure solution pour nous. Je n'ai jamais voulu te faire du mal ou te trompé, c'est d'ailleurs pour ça que rien ne sais passé avec Knight( cette fois si un sanglot s'échappe de sa bouche ). Si tu savais a quel point je t'aime, Griffin. Si seulement tu le savais... ( elle se racle le fond de la gorge et renifle ) Tu vas me manquer... Je... hum, elle bégaie, au revoir Griffin.

Elle raccroche dans la seconde qui suit. Le regard de Griffin est figé. Ça fais mal de le reconnaitre, mais souvent c'est lorsque l'on perd quelques choses, que l'on se rend compte de sa valeur. Immobile, Griffin fixe le téléphone.