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♬ m u s i q u e ♬

Don't Forget About Me - CLOVES

— "And when the day breaks, the only hope left is the return of the night"—
NIGHTS meets DAY

— A V E R Y —

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ce chapitre contient un sujet sensible, pouvant heurter la sensibilité de certain
\¡/

Le dossier glisse sur la table, et par la même occasion sous mes yeux. Délivrant un son de frottement a peine agréable a entendre. Instantanément, mon regard s'accroche au dossier médicale que je connais que trop bien. Le papier qui le recouvre et de couleur orangée, et sur ce dernier a été collé une étiquette comportant le nom et le prénom de mon frère, ainsi que certaine information supplémentaire, comme son âge, son poids, ou son groupe sanguin.

Mon coeur s'alourdi brusquement, alors que les paroles des médecins se font de plus en plus lointaine. La présence de se dossier n'indique rien de bon. En l'occurence, j'aurais préféré que ce soit Bailey qui m'en parle, qui m'explique chacun des détails, mais cette fois-ci contenu de la gravité de la situation, elle s'est réduite a un silence désarmant. Je dégluti, obnubilé par le dossier médicale de Brad.

Assise, dans la salle de réunion du treizième étages de l'hôpital, j'appréhende ce que pourrais bien dire les médecins. Même si dans le fond, je crois déjà avoir deviné une partie de leurs discours. Assis face a moi, dans leurs blouses blanches immaculé, les médecins prennent tour a tour la parole, m'expliquant de leurs mots scientifique la situation. J'ai beau être assise en chaire et en os, face a eux, il est vrai que mon esprit lui est ailleurs.

L'immunodéficience de Brad s'aggrave, souligne Docteur Clifford - la seule femme du trio. C'est en partie a cause de ça qu'il a fait cette arrêt pas plus tard qu'hier. Ses défenses immunitaires deviennent faibles, jours après jours.

Ça dernière prise de sang a révéler une augmentation sérieuse dans ses lymphocytes que sécrète certaine cellule de sa moelle osseuse, poursuit le docteur Perry assis a la droite du Docteur Clifford. Le taux est devenu trop important pour essayer un nouveau traitement. En vérité, ses résultats ont largement prouvé que Brad ne répondais plus correctement a son traitement. Un traitement plus fort ne serait pas pour autant plus adapter, il me confie, non en faite je pense qu'un nouveau traitement ne ferais que l'affaiblir sans pour autant garantir un quelconque résultat positif ou non. On pourrais augmenter les doses de son traitement habituel, seulement, cela engagerais une perte de poids, d'appétit, et vivacité considérable. Le traitement actuel est déjà lourd pour un garçon de son âge, je pense qu'il ne résisterais pas a quelques choses d'encore plus lourds, ou d'encore plus neufs.

Pour ce qui est de ma part, reprend le Docteur Shepard, l'opération de la veille a été un véritable succès. Brad a correctement répondu a cette intervention. Mais le soucis, c'est que j'ignore si a la prochaine il montrera autant de force. Je ne veux pas vous brusqué, Avery... enfin, on ne le veux pas. Seulement, l'état de Brad s'empire de jour en jour, son cas deviens de plus en plus sévère, et j'ignore si mes collègues et moi même seront capable de lui sauver la vie encore et toujours. Brad s'affaibli, et c'est un fait non négligeable. Alors, si Brad ne répond plus correctement a son traitement, si son immunodéficience s'aggrave je pense qu'il serait irresponsable et irraisonnable de ma part d'envisager de lourde chirurgie pour lui ; ça lui serait fatal.

Mon gorge est sèche, des palpitations et des vertiges me parcours le corps. J'aimerais pouvoir dire quelques choses ou faire quelques choses, mais je suis prise a la gorge. Leur discours rempli de fait et vérité n'avait rien avoir avec de l'espoir.

Je suis restée là, figée a les écouter sans savoir comment agir. Effrayé par chaque mot de leurs diagnostique médicalement incompréhensible.

Je ne sais pas a quel moment mes yeux se sont voilé d'une pellicule de larmes, ni a quel moment le monde a disparu autour de moi. Le souffle court, je les observent me faire font muette.

Jamais je n'aurais pensé que le Docteur Clifford, Perry et Shepard, aurait été les membres de mon pire cauchemar. Pourtant, aujourd'hui - a seulement neuf heures du matin - ils m'annoncent certainement la nouvelle qui détruira mon existence. Les mots n'ont pas encore traversé leurs bouches, pourtant je connais déjà le verdict.

Le Docteur Clifford, fini par extirper de la poche de sa veste trois brochure, qu'elle me fait ensuite parvenir. Mécaniquement, je baisse mon regard vers ces dernières, essayant de les décrypter dans le moindres détails. Mais a vrai dire, ma vue est bien trop embué par des larmes criantes pour les dissocier les unes des autres.

Avery, reprend le docteur Perry sur un ton froid et condescendant. Brad est notre patient depuis des années, nous l'avons suivit, vu grandir, soigné, et apprécié ; on connait votre frère par coeur. Je conçois parfaitement que ce que nous allons vous annoncer n'est pas simple a attendre, et je suis navré pour la dureté de mes mots.

Je reste silencieuse incapable de réagir. Paralysé par la suite : est-ce déjà la fin ? Sa fin ?  Je tente d'ouvrir la bouche, pour dire une ou deux choses, mais rien ne traverse mes lèvres aucun son, aucun sanglot, juste un silence anéantissant.

Ce que veux dire Keaton, c'est que nous sommes désolés, Avery, continu le Docteur Shepard. Nous avons fait tout notre possible pour offrir du temps a votre frère. Mais au vue du stade de sa maladie, nous ne pouvons plus rien pour lui. Alors...

Voyant ma détresse, le Docteur Clifford, pose sa main sur le révère de la veste de Docteur Shepard qui s'immobilise instantanément laissant sa phrase en suspend. De son regard elle sommes se collègue de nous laissé en tête a tête, puis elle m'adresse un regard compatissant. Dans un soupire, ses collègues se lève et elle en fait tout autant. Elle fais le tour de la grande table de réunion, alors que sans ce faire prier ils sortent de la pièce.

Foulant la moquette de ses talons vertigineux. La blondinette, fini par me rejoindre. Elle tire la chaise libre sur mon côté et si assois, sous le regard de ses collègues. Sans réfléchir, elle attrape mes mains dans les siennes, et les contemples pendant quelques secondes, je me laisse faire.

Ce n'est pas facile, elle déclare la voix rempli de sanglot. Ça n'a jamais été facile, en vérité. Mais Brad c'est battu. Il s'est battu pendant treize longue année, contre la terre entière. Il n'a peut-être pas eu l'occasion de faire le tour du monde, de manger toute les cochonnerie dont raffoles les enfants, ou d'apprendre a faire du vélo... mais ça n'a pas d'importance, parce que Brad a eu une soeur. Il a eu une soeur incroyable qui tous les jours de sa vie s'est occupé de lui comme jamais personne ne l'a fait. Brad a eu de l'amour, chaque jour pendant treize ans. De la seconde où il est nait a la seconde où il sera parti. Quatre milles sept cents quarante cinq jour d'amour, et ceux même si cette amour est éternel. Il s'est battu pendant tout ce temps, parce que tu était là a chaque étape. Et je crois que dans toute ma carrière je n'ai jamais vu une soeur aimé autant son frère que toi, tu l'aime. (elle marque une pause durant laquelle elle ravale les larmes qui perles au coin de ses yeux de biches maquillé) Mais désormais tous les deux, vous avez besoin de repos. Je ne dis pas que ce sera facile de faire ce choix. Seulement, le match touche a sa fin. Alors, prend le temps qu'il te faudra d'accord, réfléchis bien, pause toi les bonnes questions, et une fois que tu aura fais ce choix, on t'accompagnera suicide assister ou non. Moi, Clara Clifford, eux Keaton Perry, Preslee Shepard, et Bailey Penn, nous serons là. Tu n'es pas toute seule, Avery. Et tu ne le sera jamais. Mais le round est fini, et vous avait le droit de lâcher la rampe. Personne ne vous en voudra.

Les larmes qui m'embue les yeux finissent par dégringolé sur mes pommettes rouges de tristesse, les unes après les autres, elles défilent et tombent dans le vide avant de s'éclater en million de gouttelette sur le bois de la table.

Le mot de la fin : celui que je redoutais depuis plusieurs années maintenant, vient d'être prononcé. Et je suis terrifiée. Terrifiée par la seule idée de laisser Brad s'en aller d'un monde dans lequel moi je suis libre. Libre de vivre, d'aimer, et d'être heureuse. La vie est injuste et cruelle. Et pour la première fois, je commence a comprendre en quoi la mort est illégitime.

Si j'avais été un héros, j'aurais tout fait pour lui donner ma vie. Peu importe la montagne a soulever, le méchant a atomiser, ou l'effort a fournir, je lui aurais donné ma vie. Mais c'est impossible, je ne suis ni un héros, ni en possession de pouvoir. C'est pour ça que je déteste les héros ; ils ont des pouvoirs que je n'ai pas.

La vie m'a choisi moi plutôt que lui. Et c'est tellement injuste.

Le Docteur Clifford reste un instant immobile face a moi, consciente de la grosseur de la nouvelle que je dois avaler. Mes mains dans les siennes, je sanglote. La douleur qui me transperce la poitrine est tellement hargneuse, que je pourrais sans doute m'effondrer sur le sol d'une seconde a l'autre.

Avery ?

Je relève mon regard vers le médecin, elle m'adresse un sourire faible, visiblement compatissante. Sous l'épaisseur de sa frange blonde blé, ces yeux bleu brille d'émotion et de tendresse.

Prend ton temps.

J'opine, en délivrant quelques sanglot que j'essaie malgré moi de retenir.

Je n'ai jamais aimé pleurer devant les personnes, peut-être parce que c'est un signe de faiblesse : pleurer c'est comme annoncer a quelqu'un qu'on n'est loin d'être invincible. Pendant des années, je me suis cru invincible, j'ai cru pouvoir être plus forte que le reste, j'ai cru pouvoir dépassé cette situation, j'ai cru étre au dessus de mes émotions et de ma douleur. Pourtant, a cet instant, c'est comme si toute mes illusions avaient simplement volé en éclats.

Albert Espinosa a dit « J'ai éclaté en sanglot. J'ai un faible pour cette expression. On éclate jamais de faim ou de froid. En revanche, on éclate de rire ou en sanglots. Il est des sentiments qui justifient que l'on vole en éclats ». Aujourd'hui je m'identifie a cette citation, elle reflète la vérité : ma vérité. Éclater en sanglot c'est humain, ça arrive a tout le monde, et ce n'est pas quelques choses que l'on peu controlé. Les sentiments, la vie et le destin sont incontrôlable, et ceux même si pendant des années je me suis évertuer a les controlés. Finalement, quand j'y pense, tout ça n'a fait que me mener a un point douloureux que j'aurais aimé éviter ; mais c'était inévitable.

Simplement inévitable.

Le regard attendri du Docteur Clifford me scrute, sans rien dire. Elle laisse ses pupilles bleus parcourir mes traits tirés et humidifié par mes larmes.

Tu verras. Tout ira bien.

Les mots traversent la courbure de ses lèvres, pourtant, dans mon fort intérieur j'ai l'intime conviction que quelques soit la décision que je prendrais je serais simplement vouer a être celle qui a pris la décision doter la vie de mon frère. Suicide assister ou non, je reste celle qui signe légalement le bas de la page d'un dossier dactylographié.

Un frisson s'empare de ma personne, alors que je réalise que je suis emprisonné entre quatre mure. Chaque problème a sa solution, parait-il, mais si là mon problème n'en avais pas ? Et si quoi que je face, je me déteste pour ses actes ? Choisir entre le regardais mourir a petit feu, ou entre signer la procédure de suiccide assister, revient au même châtiment pour ma part. Et je ne veux pas, être obliger de me regarder dans un miroir en me demandant si j'ai pris la bonne décision. Son reflet n'est que le halo d'une vanité véritable, et douloureuse ; j'ignore si j'aurais suffisamment de force pour le supporter.

La porte de la salle de réunion fini par s'ouvrir dans un grincement léger, le Docteur Clifford lève simplement le regard, et observe par dessus mon épaule. A son expression j'en déduis qu'il s'agit d'une figure familière.

Je vais vous laissez, elle suggère a voix basse.

Sans que je n'ai la force de la retenir, la blondinette quitte son fauteuil, et marche en direction de la porte vitré donnant sur le couloir de l'administration. Elle passe le pas de la porte, et j'entend cette dernière claquer. Le regard figée, je fixe le même point depuis quelques minutes : un bout de moquette grise usé et datante.

Quand soudain, les bras chocolaté de Bailey viennent m'encerclé. Je regrette de l'avoir insulté, une part de moi la comprend désormais, l'entendre m'annoncer que j'aurais du choisir le destin de Brad, m'aurais rendu malade.

Elle me sert tendrement contre sa silhouette généreuse, alors que j'hume son odeur corporelle - un mélange de désinfectant hospitalier et de la lessive. Familiarisé de sa présence, je ferme les yeux, assommé par la lourdeur et la responsabilité du choix que je dois réalisé. Quand les yeux clos, le visage de Brad m'apparait.

Et les larmes m'engloutissent.

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