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♬ m u s i q u e ♬

Skinny Love - Birdy

— "And when the day breaks, the only hope left is the return of the night"—
NIGHTS meets DAY

— A V E R Y —

Je l'ai laissé se blottir contre moi, secoué par des tremblements, Brad a simplement besoin de ma présence. Allongé près lui, je soupire. Sa tête se blotti contre mes épaules, alors que je remonte le drap sur sa silhouette dans un geste a la fois doux et bien veillant. Il frissonne.

Son opération s'est bien passé, je le sais. Seulement, quand j'ai reçu son appel, je n'ai pas su quoi faire d'autre que de rappliquer aussitôt a l'hôpital. Ça voix était faible, distante et approximative, fatigué par centaines de chose : Brad s'affaiblit, et j'ai la sensation que plus les jours plus je me confronte a cette vérité.

La vérité, c'est que tôt ou tard, il risque de mourir. Comme tout le monde d'ailleurs, seulement, je ne m'attendais pas a ce que pour lui tout s'accélère si vite. Pourtant, j'ai cette image qui tourne en boucle dans mon esprit : celle d'un écriteau sur une pierre tombal, gravé dans le marbre « a la mémoire de Bradley Elio James Hartley, 2008-2021, 13 ans ». Et elle ne quitte pas mon esprit, car je sais que ce n'est plus qu'une question de temps.

Son appel de se soir, m'a fait envisagé le pire, et pourtant, ce soir je le sert contre moi. Il est tout ce qu'il me reste dans se monde. Blotti l'un contre l'autre je soupire, alors que Bailey passe le pas de la porte de la chambre de Brad.

Instantanément, je me redresse et plaque mon index sur mes lèvres. Un chariot de médicament en main, Bailey s'immobilise les yeux écarquillé. Je sais très bien que je n'ai rien a faire ici, a cet heure si du moins. Seulement, Brad a besoin de moi. De ma présence. Entre son arrêt cardiaque et son opération, la journée a était rude pour lui.

Bailey fini par me sermonné du regard, désinfecté, elle rentre dans la pièce en faisant grincé le chariot sur le sol.

Il m'a appelé, je chuchote a demi voix. Il avait besoin de moi, Bailey. Et je...

Une part de moi sais très bien que Bailey risque de s'en tenir au règles qu'on lui impose, et que donc je ne reverrais que mon frère demain matin.

Inutile de préciser, trésor. Je comprend.

Tu n'es pas en colère de me trouver ici a une heure pareille ?

Pourquoi je le serais ? Tu es la tutrice légal de ce petit bout de chou depuis des années, face a votre lien je n'ai aucun pouvoir.

Je fronce mes sourcils, alors qu'endormis comme une souche, Brad s'appuie de tous son poids sur ma personne.

Et les horaires de visites, alors ? Tu les transgressent.

Ce ne sont que des règles, trésor. Et puis contenu des résultats de ses examens, je n'aurais pas le coeur de te mettre a la porte ce soir.

Mon coeur s'arrête. Durant une bonne partie de la journée, Brad a passé une batterie d'examen, afin de connaitre les dommages collatéraux de son arrêt cardiaque. Ce qui explique en parti pourquoi aujourd'hui je ne suis pas resté près de lui : il avait affaire.

La gorge nouée j'observe Bailey préparer un petit gobelet de pilule depuis son chariot pilulier. Elle se tait pendant un instant, alors qu'elle sais que je risque de lui poser une question dont je ne veux pas connaitre la réponse.

Quel résultat ?

Attristée, Bailey secoue la tête, faisant par la même façon valsé ses petites boucles brunes qui constitue sa masse capillaires. Les boucles rebondissent, alors que mon amie cache l'expression de son visage en me tournant délibérément le dos.

Je... hum... elle bégaie la voix nouer. Je suis tenu au secret professionnel, Avery.

A l'entente de son rejet je me raidis de plus bel. Il y a quelques choses qu'elle me cache, quelques choses qu'elle refuse de me dire.

Le secret professionnel ne tiens pas la route, je déclare les yeux rempli de larmes. Il n'y a rien dans se dossier que je ne connais déjà pas par coeur.

Cette fois-ci.

Bailey !

Le ton de ma voix prend un grain supérieur a celui que j'utilisais depuis le début de cette conversation.

Depuis toujours Bailey était celle a qui je me referais pour comprendre les thermes médicaux du dossier de mon frère. Elle m'expliquer chaque étapes, chaque mots et virgules du dossier. Pourtant cette nuit, elle refuse d'en faire toute autant, alors qu'il semblerais qu'elle détienne une information essentiel.

Chut ! Tu vas le réveillé...

Je... Dis moi Bailey. Dis le moi. De quel résultat tu parle ?

C'est a un médecin que tu devrais posé la question, trésor. Ce n'est pas a moi, une aide soignante de te le dire.

Un coup de poignard me transperce la poitrine. Alors qu'une douleur atroce serpente dans mon échine, je frissonne. Mes larmes vont finir par s'écouler et cette fois-ci je ne pourrais rien faire si Brad ouvre les yeux. Un déchirement aigu balaye ma poitrine, alors que je connais déjà le fin mot de l'histoire.

Tu m'as tous dit. Tous de ce qu'il avait a savoir. Et là tu refuse de le dire. ( je marque une pause la gorge nouer et l'esprit embué) Il va mourir n'est-ce pas ?

Il me faut plus d'une seconde pour réaliser que les mots ont fini par traverser mes lèvres. Chevrotante, je laisse libre cour a mes sanglots, alors que Bailey fui ma présence. Je l'observe au travers de mes larmes de douleur.

Bailey se raidis, et fini par reprendre confiance en elle. Elle se retourne face a moi. Ses sourcils accentue son expression a la fois dépité, condescendante et attristé.

Il me suffit de lui adresser un regard pour le comprendre.

Non, elle chuchote d'un ton calme. Il ne vas pas mourir... en tout cas, pas tout seul. J'en ai discuté avec le Docteur Perry, et il pense qu'il est temps pour toi d'envisager certaine solution pour alléger sa peine.

Je l'interroge du regard.

Envisager certaine solution pour alléger sa peine ? je répète incrédule. Un nouveau traitement tu veux dire ?

Les billes brunes de Bailey s'assombrisse subitement. Alors qu'elle se mord la lèvre un inférieur, les yeux humidifiés par les larmes. De ses pas feutré, elle s'approche du lit, et s'assois sur le bord. Elle m'adresse l'une de ses moues qu'on voit que dans les films quand un médecin informe son patient qu'il risque de mourir.

D'un geste maternelle, Bailey attrape ma main. Et contemple nos peaux de couleurs différentes se mélanger l'une a l'autre. Dans le coeur de sa paume, elle sert ma main tremblante.

Non. Je ne parle pas d'un nouveau traitement, Avery.

Alors de quoi ?

Je n'ai pas le droit de te le dire. Je suis désolée, ça ne relève pas de mes compétences. Ce serait faire entorse au règlement de te l'annoncer sans la supervision d'un médecin. Si tu savais a quel point je suis désolée, trésor.

Un sanglot m'échappe alors qu'elle entreprend de me prendre dans ses bras. Je la repousse, blesser par sa réticence.

Non. Non. Ne me dit pas que c'est par soucis de principe, Bailey. Combien de nuit, d'heure, de mois tu as passé a m'expliquer chaque caractère de ses dossiers ? Et là, tu refuse de me dire ce qui risque d'arrivé a Brad juste par principe.

Je... Avery.

Va te faire foutre, Bailey.

Souvent, ce n'est qu'après avoir prononcé les choses qu'on se rencontre de leurs impacts. En l'occurence, mon insulte est sorti sans même laissé une seule chance a ma raison de la retenir. Si ma colère n'était pas entrain de rugir, si ma tristesse n'était pas entrain de me blesser, je n'aurais certainement dit une chose pareille.

Abasourdi, Bailey m'observe. Un silence un peu pesant s'abat sur nous, durant lequel j'entend ma conscience me taper sur les doigts en quelques sortes. Bailey est quelqu'un de responsable, une personne qui loyal et qui respect les règles, si elle ne veux pas m'en parler c'est certainement qu'elle n'en as pas l'autorisation. Elle est comme une mère pour moi.

Bailey... je reprend sur un ton émotif.

Elle me coupe.

Je vais faire comme si tu ne venais pas de me manquer de respect, elle reprend d'un ton sec et distant. Mais qu'une chose soit bien clair, Avery, si ça ne tenait qu'a moi je t'aurais déjà tout dit. T'es comme ma fille, je t'ai pratiquement élever avec ton frère, et Cody. Je te connais, et tu parle sous l'effet de la colère, parce que la fille que j'ai élevé ne m'aurais jamais insulté. Alors je vais faire comme si tu n'avais rien dit. Et estime toi heureuse que je ne te demande pas de quitter l'hôpital. Demain tu ira voir les médecins et tu leurs demandera son contre-rendu. Et ensuite on en reparlera.

Bailey... je me répète comme si l'appeler pourrait tout changer.

J'ai a faire, elle conclu en se levant du lit.

Dans sa voix, j'entrevois une caractère coléreux et déçu que je n'avais jamais entendu jusqu'au paravant.

Sans essayer de la retenir, je l'observe qui s'en vas dans le corridor. Muni de son chariot a roulette, elle disparait lorsque la porte se claque derrière elle. Je soupire, englouti par un chagrin insurmontable.

C'est comme si tous les gens - que je suis susceptible d'aimer- de mon entourage faisait une croix sur moi. D'abord Knight, qui vit a des kilomètres d'ici, ensuite Everleigh, qui refuse de m'adresser la parole depuis le bar, puis Brad, qui risque de mourir d'une minute a une autre, et en prime, Bailey, que je viens d'insulter.

Je me laisse de nouveau tombé sur le matelas du lit une place que je partage avec Brad, presque chaque jour depuis treize ans. La tête heurte l'oreiller inconfortable et mon regard s'attarde sur les machines qui rythme la vie de Brad. Pour la plus part d'entre elle j'ignore a quoi elles correspondent. Elles sont tellement nombreuse a travaillé et a veillé sur lui, jour et nuit. Au total quatre machines bruyantes nous entoure, pourtant, ce soir, leurs « bip bip » incessant mêlé a une fatigue légitime, suffisent pour m'emporter dans les bras de Morphée.

⭒ ⭒ ⭒

Tu sais ma chérie, j'ai été heureuse.

Je dévie sans rien dire mon visage, inondé de larmes. Alors qu'une brise -légère et fraiche - balaye mes cheveux de gauches a droites. Les jupes de ma robe noir, volent-elles aussi. Dans l'herbe fraichement tondu du cimetière, je pivote vers ma mère.

Elle est toujours aussi belle. Fidèle a elle même, elle me souri de se sourire radieux dont j'ai hérité d'elle. Tandis que son regard bien veillant me caresse avec maternité. Ses cheveux bruns, a elle aussi, dance tendrement au gré du vent.

Vraiment très heureuse.

Maman ? je l'interroge abasourdi de la voir ici près de moi.

D'un geste tendre, elle tant sa main vers mon visage, et de son pouce essuie une de mes larmes cristallines. Elle penche son visage vers la gauche, et se mordille la lèvres.

— Toi aussi ma chérie, tu sera heureuse. Ça ne fais aucun doute. Mais ne baisse pas les bras, Arry. Même si le chemin sera long et tortueux, ton bonheur en voudra la peine. Je te veux heureuse, ma chérie. Je veux que tu vive simplement sans te préoccuper de ce que tu as fait ou non. Tu en as déjà suffisamment fait. Il est temps pour toi de penser a ton bonheur, Avery. Ne regrette rien. Lève toi chaque jour que dieux fait, en pensant a toute ses belles choses qu'ils te restent a vivre. Tu es jeunes, belle, intelligente. Tu as toute la vie devant toi, ne laisse pas la tristesse t'engloutir d'accord ?

J'interroge ma mère du regard. Troublée par ses propos, elle laisse sa main fragile et délicate, s'attardé sur ma joue. Son contact a de quoi me rassurer.

Comment ? Comment ne pas être triste alors que je viens de tout perdre ?

Tu t'y fera. Je te le promet. Maintenant c'est a toi d'avancer, chérie. Avance, et ne te retourne pas. Ne t'inquiète pas, moi, ton père et Brad on sera toujours là a t'aimer, et a veiller sur toi. Pense a toi. Pas a nous. Tu en as déjà assez fait... Ce doit-être exténuant, a force, de penser aux autres avant de penser a ses sentiments n'est-ce pas ?

Je pousse un sanglot.

Tu peux pas savoir a quel point je suis fatiguée. Et en colère.

Je suis si fière de toi, ma petite fille. Je suis fière de la jeune femme que tu deviens. Je suis fière du combats que tu n'a jamais abandonné.

Je t'aime maman.

Je t'aime, Arry. Ne l'oublie jamais.

Une autre larmes s'écoulent sur ma joue. Pendant qu'un frisson cour sur mon échine. L'espace d'un instant je dévie mon regard vers l'environnement qui nous entoure. Au départ, tout est flou. Puis ça devient de plus en plus net. Face a moi, trois pierres tombales, aligné les unes a côté des autres. Au centre, celle de Brad, encadré par celle de mes parents. Mon coeur se sert.

Entre mes doigts je tiens trois rose blanches, dont les épines pour m'entaillé le doigt. Un soupire saccadé m'échappe alors que je réalise que se que je redoutais était déjà arrivé. De toute évidence, je serais incapable de faire mes adieux toute seules.

Je reste un instant immobile a contempler les trois pierres, sur lesquels sont rédigés ses textes impersonnel déchirants. Quand finalement je fini par relever la tête, dans l'espoir de retrouvé le visage de ma mère, mais a côté de moi, sur ma droite, un vide incroyable. Combler par une légère brise printanière qui remue mes cheveux.

Elle as disparu.

⭒ ⭒ ⭒

Dans un sursaut, je rouvre les yeux.

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