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♬ m u s i q u e ♬
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Caller ID - Magsy
— "And when the day breaks, the only hope left is the return of the night"—
NIGHTS meets DAY
— K N I G H T —
J'ai entendu dire que parfois, les insomnie étaient dû au simple fait que quelques part dans le monde, quelqu'un pense a moi.
Etendu, dans les draps de mon lit je contemple le plafond de ma chambre, sur lequel s'étend un auréole d'humidité depuis des années déjà. Je la fixe, perdu dans mes pensées. J'ignore si elle pense a moi. Si elle ressent encore ses vibrations partageaient la nuit dernière. Ou si elle as seulement repris le cours de sa vie.
Griffin a voulu évidemment tout savoir au sujet d'Avery. C'est tout juste si je n'aurais pas dû lui dresser un portrait robot. Il a voulu connaitre chaque détail de ma soirée a New York, pourtant, je sais que dans le fond, racontez les événements ça n'as rien avoir avec le fait de le vivre.
Dans mes souvenirs, Avery est dépeint comme une personne que je ne serais certainement jamais. Elle est courageuse, honnête, franche, belle et elle vi de son rêve malgré les circonstances qui l'entoure. Je me demande si Brad est toujours en vie a l'heure qu'il est. Sûrement. L'espace d'un instant la seule possibilité de la savoir en deuil me tord le tripe. De toute évidence, elle est loin de mériter ça.
— Toc. Toc.
Mon regard se devis brusquement, Adley est sur le seuil de la porte. Un pot de glace Ben & Jerry's* chocolat banane dans les mains. Je fronce les sourcils alors que la lueur de l'aube dessine sa silhouette dans la chambranle.
— Adley ?
Cette dernière soupire.
— Tu ne dors pas ? elle s'inquiète. Insomnie ?
— Et toi alors ?
— Griffin est pire qu'une locomotive, et puis... j'ai beaucoup de chose en tête.
— Tu rumine ?
— En quelques sorte.
Un léger silence s'abats sur nos personnes alors que depuis l'encadrement de la porte, Adley ressert sa robe de chambre en soie hors de prix autour de sa silhouette. Ces cheveux tombes - en rideau - sur son visage.
— Je peux entrer ? J'ai apporter de la crème glacé.
J'opine. Alors que de ses pieds nus, elle frôle le parquet de ma chambre, contourne le lit et fini par se glisser sous la couette a mes côtés dans l'obscurité.
— Toi d'abord.
Adley retire le couvercle du pot de glace, qu'elle pose ensuite sur la table de chevet. Une cuillère a soupe en main, elle la plonge aussitôt, tout en se blottissant contre moi.
— Pourquoi tu ne ferme pas l'oeil ? elle poursuit.
Je secoue la tête embarrassé. Griffin a du certainement lui raconter a propos d'Avery. Elle n'est surement plus dans le flou total en ce qui concerne mes activités nocturne. D'un geste simple, Adley, enfourne la cuillère dans sa bouche.
— Griffin t'en as parler ?
— Parler de quoi ? De sa décision pour Londres ? Oui. Et pour tout te dire je ne dors pas a cause de ça.
— Quel décision ?
Malgré l'obscurité, je distingue sont regard interrogateur se poser sur moi. Sa tête sur mon deltoïde, elle ne cache pas sa surprise.
— Comment ça quel décision, je pensais qu'il t'en avais parler.
Je secoue la tête.
— Il a tout fait pour éviter le sujet.
— Ouais, bah... il l'a évité parce qu'il ne compte pas venir avec moi a Londres.
Mon coeur se sert. Officiellement, ils ne sont pas ensemble. Officieusement, ils sont ensemble.
— Merde Adley, je souffle en plongeant la cuillère a mon tour dans le pot. Je suis désolé, il peut-être vraiment immature quand il s'y met.
Adley hoche des épaules.
— Ce n'est pas ce qui me fait le plus de mal ; son immaturité. Non en faite, ce qui me fait le plus de mal c'est de savoir qu'a l'automne prochain je serais loin de toi, de lui, de chez moi, dans un pays que je connais pas au profit d'un rêve trop beau pour être vrai. La danse fait partie de moi, depuis que je suis toute petite, elle m'avoue, je ne me vois pas faire sans. Seulement là, Griffin me demande de choisir entre mes sentiments pour lui, et mes sentiments pour la danse... Je sais tu vas me dire que Griffin et moi on as jamais été vraiment ensemble et que de ce fais je n'ai pas a me poser de question sur le comment du pourquoi de mon futur. Ma route est déjà toute tracé. Mais si ? Si sans lui je suis capable de tout remettre en doute ? Londres, la compagnie, mes sentiments, je ne sais plus ce qu'il en est. Ça n'as jamais été officiel ; si bien que parfois je me demande si je ne serais pas capable de tout plaquer pour cet autre garçon qui est raisonnablement plus mature que Griffin.
Son regard se fait lourd de sens. Alors que la cuillère dans la bouche je m'immobilise. Avec le temps, nous sommes devenu proche : très proche. Mais c'est aussi en partie parce que je suis sortie avec sa soeur, et elle est proche de mon meilleur ami. Jamais je n'avais envisagé qu'Adley puisse envisagé d'avoir une quelconque attirance pour moi. Je me raidis.
— Qu'est-ce que tu veux dire, Adley ?
Elle fronce son nez.
— J'en sais rien. En faite, je suis complètement perdue, et puis j'ai pas mal bu ce soir avec les filles de la troupe. Je n'ai plus toute ma tête.
Adley soupire de nouveau, fais roulé sa tête sur mon épaule. Et dans un geste rempli d'entrain, elle pause sa main sur le sommet de ma cuisse : je tressaille.
— Et toi Fitzgerald ? C'est quoi ton problème ce soir ? Une fille ?
Un frisson me parcours. Tôt ou tard, Griffin ce confira au sujet d'Avery. Et au vue de sa déclaration indirect, je pense qu'elle préférerais l'entendre de ma bouche.
— Ouais. Une fille, je déclare pensant.
— Vraiment ? Qui est l'heureuse élu ?
— Avery Hartley. Je l'ai rencontré hier soir a New York. J'aurais pu l'embrassé, mais je n'ai rien fait. Et hum... elle est différente. Différente de Finley, de toi...
Je laisse ma phrase en suspension alors que ses yeux sont rivé sur mes lèvres endormis par le froid de la glace. Je dégluti mal a l'aise. Alors que je constate sans grand mal qu'Adley prend les directives. Sa main glisse délicatement sur mon torse, remontant vers ma nuque. Elle caresse mes pectoraux, les yeux brillants. Avant de s'approcher de mon visage. Son nez frôle presque le mien, si bien que j'arrive a percevoir cette odeur enivrante de lavande qui lui parcours le corps jour et nuit.
Séduit, je baisse mon regard sur la courbure de ses lèvres. Se serait mentir que de dire que ça ne m'a jamais traversé l'esprit. Embrassé Adley a été l'un de mes fantasmes pendant un temps, et puis ma loyauté et mon amitié pour Griffin a étouffé cette imagination frivole dont il ne se remettraient jamais.
Il m'en voudrait. Je le sais. Il a beau être un abrutis fini, quand il s'y met, Griffin est là seul famille qu'il me reste : il est presqu'un frère pour moi.
— Qu'est-ce que tu fais ? je l'interroge brulant de désir.
— J'en sais rien. Tu as dit qu'elle et moi étions différente, et que vous ne vous étiez pas embrassé. Alors je...
— Arrête toi là, Adley. Ce n'est pas correct.
— Ose me dire que tu n'en as pas envie.
— J'en ai pas envie.
— Menteur.
Sans quoi, elle dépose ses lèvres sur les miennes. Ses mains parcourant mon corps avec douceur et passion. Je me laisse succombé a cette envie brulante de l'embrassé que je retiens depuis toujours.
C'est mal. Je le sais. Si Griffin entre dans la pièce et nous vois ainsi, il en ferrais une syncope. Et pire encore, il ne me le pardonnerais pas. Et Avery dans tout ça ? Je ne peux pas nié que je pense a elle presque chaque seconde depuis mon départ.
Mon coeur s'arrête, alors que son touché se fait de plus en plus hard. Sa langue rencontre la mienne, ce qui me paralyse. Je connais bien les filles Hardson, elles perdent complètement la boule quand quelques choses les heurtes. Et en l'occurence, Adley a perdu la boule en me faisant des avances comme cela.
— Arrête, j'articule pressé contre sa bouche.
Adley s'immobilise. Je plaque mes mains sur ses épaules et la repousse.
— Tu n'as pas les idées clairs. Et moi non plus.
— Je... tu... enfin, elle balbutie. Ou tu veux en venir ?
— C'est mal.
— Je sais.
— Mais Adley on parle de Griffin là !
— On parle d'une nana que tu ne reverra certainement jamais.
— Où est passé la fille complètement amoureuse de Griffin McFord ?
Le regard de mon ami s'assombrit. Alors qu'elle me fait front, je constate à son expression dépassée qu'elle l'ignore. Adley fuit mon regard, alors qu'elle se débarrasse de mes draps et qu'elle s'écarte de ma personne.
— Je l'aime, elle chuchote les yeux subitement pris par les larmes. Je l'aime et pourtant c'est comme si lui il ne me voyait pas autrement qu'un objet sexuel dont il peu se séparé a sa guise. Je croyais que lui proposé de venir a Londres avec moi, changerais sa mentalité, mais il faut croire que j'ai fait fausse route : comme toujours c'est temps si...
Je me redresse dans mon lit, non pas parce qu'elle vient de m'embrasser, mais plutôt parce que je ne l'ai jamais vu dans un état second, comme celui-ci. Adley parle rarement de sa relation avec Griffin, en parti parce que je sais qu'elle ne veux pas s'encombrer l'esprit. Les yeux de mon ami brillent d'une lueur triste que j'aimerais n'avoir jamais vu.
— Je sais...
— Je suis désolée, elle bégaie. Je sais pas ce qui met passé par la tête. C'était idiot de croire que tu aurais certainement pu changer la donne.
— Adley. Tu l'aime, je lui rappel. Griffin est comme un frère, je ne pourrais jamais...
Adley me coupe.
— C'est pour ça que partir a Londres aurait été bien. Pour nous, pour Griffin et moi, pour ta vie, pour moi et pour mes sentiments pour vous deux.
La vérité me frappe en plein visage, et si Londres étaient son exil a elle pour s'éloigner de moi. Elle s'est que je l'apprécie, comme une amie, mais que jamais je n'aurais envisagé de briser son « couple » avec Griffin.
— Tu m'as toujours dit que la vie était faite de compromis, elle rétorque la voix nouer, j'ai fait le compromis de faire une croix sur toi pile au moment où tu es entrée dans ma vie. Seulement, plus le temps passent, plus il ne le vois pas. Il ne vois pas que je suis amoureuse de lui, et plus mon compromis se plante dans mon dos, tel un poignard aiguisé.
Je ne sais pas quoi dire. Elle aime sincèrement Griffin, mais cet abrutis immature serait près a tout perdre pour ne jamais a avoir a souffrir. Mais l'amour fait souffrir.
— Te jeter dans mes bras n'est pas la solution.
— Ah bon ? Alors c'est quoi d'après toi ? Que je parte toute seule a Londres ? Que je lui disent ces quatre vérités ? Je croyais que tu me comprendrais.
— Je te comprend.
— Mais visiblement pas assez pour annulé un compromis que je n'aurais pas du faire.
— Ce compromis ont l'a fait tous les deux. Ça me fait mal de le reconnaitre mais j'aimais ta soeur.
— Tu parle de cette même soeur qui t'as lâchement trompé avec un mec au poche rempli de Frick ? Mais où vas le monde, Knight. Je regrette d'avoir choisi le sex plutôt que la stabilité.
— Adley.
— Quoi ? Je l'aime. Je t'aime.
— Non.
— Quoi non ?
— Tu ne m'aime pas. Tu es simplement perdu parce que tu n'as pas eu ce que tu voulais avec Griffin. Le seul conseille que je puisse te donner c'est de lui dire les choses honnêtement.
Adley pouffe légèrement, visiblement dépassé par la situation.
— Bien sure que je t'aime, Knight. Sinon je ne t'aurais pas embrassé. Ça n'as donc aucune signification pour toi ?
Je dégluti, sans savoir comment lui répondre, en partie parce que je ne veux pas la blesser. En vérité, Adley l'est déjà suffisamment, ce soir.
— Mais si tu avais a choisir entre lui et moi ? Lequel tu choisirais les yeux fermés, par amour.
— Tu sais très bien qui je choisirais.
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