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♬ m u s i q u e ♬
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Complicated - Olivia O'Brien
— "And when the day breaks, the only hope left is the return of the night"—
NIGHTS meets DAY
— A V E R Y —
La clé de mon appartement n'est plus qu'a quelques centimètre de la serrure, vieille comme le monde, quand soudain la porte s'ouvre a la volé. Dans un sursaut, je m'écarte, surprise de voir Everleigh et sa conquête sur le seuil de la porte.
A en jugé par son air furax - presque enragé - j'en déduis que quelques choses de grave venait de ce passé entre ses deux là. Everleigh s'agrippe au col de la chemise du brave.
Everleigh a toujours été comme ça. Quand elle pète les plombs il lui faut plus d'une journée pour redescendre de sa tour.
— Espèce de salop ! s'écrit Everleigh visiblement hors de s'est gond. Fou le camp d'ici avant que j'appel les flics.
J'écarquille les yeux, sans trop savoir quoi faire. La Everleigh que je connais et que j'aime, ne se comporterais jamais de cette manière avec un mec. En vérité, je ne l'ai jamais vu dans cette état. Elle semble a la fois bouleversé et furax. Mon coeur se sert, alors que je me terre dans l'ombre de leurs disputes.
J'ignore qui est ce type, ou d'ou il vient. Mais ce qui est certain, c'est qu'hier, Everleigh as surement dû le ramener dans son lit pour ses abdos. Je laisse, discrètement, mes yeux parcourir sa musculation herculéenne digne d'un magasine PlayBoy. A en jugé par son physique avantageux, et son sourire dévastateur, ça ne m'étonnerais pas qu'il soit, lui aussi, mannequin.
— Heureux de t'avoir revu, Ever, il souligne tout en refermant la braguette de son pantalon noir. Salut. Tu dois être Av...
Everleigh le coupe.
— Pas touche, salop. Pas touche a ma copine, d'accord ? Maintenant casse toi avant que je te face mangé tes attributs masculin !
Sur ces paroles menaçante, Everleigh enroule son bras autour de mes épaules, et dans élan brutal, elle me sert contre elle. Mon épaule, heurte la pointe de son sein recouvert par mon soutiens-gorge noir.
Le garçon rougis brutalement, alors que je m'autorise a lui adresser un sourire interrogatif. Je me demande bien ce qu'il s'est passé entre ces deux là pour qu'Everleigh soit dans cette état. Le garçon souri, discrètement, et s'en retourne.
— Oh ! Et inutile de préciser que tu peux toujours courir si tu veux me revoir, East.
La conversation que j'ai eu avec Everleigh, hier soir, me reviens en pleine mémoire. East... le type qu'elle a rencontrer dans cette boite de nuit, pendant sa cuite de rupture. Mon coeur fini par se serrais. Le pauvre est ni plus ni moins un plan cul, qu'Everleigh a utilisé et re-utilisé pour oublié une seule personne : la seule personne qui ne la rendra jamais indifférente.
Sa main autour de mon épaule, Everleigh, m'entraine vers l'arrière et ce précipite de claquer la porte au nez de cet abrutis d'East.
— C'était quoi ça ? Ever ? je l'interroge.
— C'était East.
— Je sais merci. Mais ça ? A quoi ça rime ?
J'observe Everleigh en sous-vêtement, se précipité vers l'oeillet de notre porte violette peinte a l'effigie de la série Friends - notre série préféré. Elle appuie ses mains, sur cette dernière, et se penche vers le petit trou. Un grognement l'échappe, puis elle proteste :
— Je te vois toujours ! Du balais East !
— Ever ? je l'interpelle en croisant mes bras sous ma poitrine.
Ma meilleure amie fini par se détourné de cette fichu porte. L'oeil vif, et le visage rouge de colère, elle soupire. Je suis certaine qu'une part d'elle sait pertinemment qu'il me faudra une explication. Un jour elle as Nyles, une bague au doigt, et une vie heureuse. Un autre, elle as la gueule de bois, la rage et un plan cul mis a la porte.
— C'était une erreur, elle chuchote d'un ton moindre. Ce con a essayer de... Oh et puis zut, Avery, tu veux pas savoir.
— Si ! je m'exclame, t'es ma meilleure amie, mais là je suis largué. J'ai pas dormis de la nuit, et quand je rentre te trouvé hors d'haleine pour un pauvre type... désolée mais ça fait ce poser des questions. Alors dit moi. Qu'est-ce qu'il as fait Ever pour mériter toute cette rage ?
Ever passe près de moi, ses pieds nues frôle le carrelage, pendant que sa chevelure châtain gesticule sur ses omoplates nus. Elle tend le bras vers le plaide plié en quatre et ranger sur le dossier du canapé framboise. Elle s'enroule dedans, et noue le tissus autour de sa poitrine généreuse. Après quoi, elle croise ses bras sous sa poitrine aussi.
— Il...
Je fronce les sourcils en lui prétend l'attention la plus total. Elle toujours été expéditive et un directive sur les bords, seulement, je dois admettre que de temps a autre il lui arrive d'être sensible.
— Il a insulté de Nyles.
Ses pupilles dévoilent un fond de mélancolie mélanger a du regret. Je sais a quel point leur rupture lui a été fatidique. Et je sais qu'elle en souffre énormément. Nyles et elle, étaient prêt a tout avoir, si seulement ils n'avaient pas fait marche arrière trop flippé a l'idée de passé leurs vies unis l'un a l'autre.
— Comment ? Ils se connaissent ?
— Non !
Perplexe je pense la tête vers la droite. Parfois j'ai du mal a comprendre Everleigh, son impulsivité n'est pas nouvelle, seulement j'ai du mal a savoir qu'est-ce qu'ils les as amener a parlé de Nyles.
— On était dans le feu de l'action, elle m'explique, quand je l'ai appeler Nyles. Il n'a pas apprécié, et j'ai perdu mes moyens quand il a suggérait que Nyles était un connard. Alors je l'ai viré d'ici.
— Pour Nyles ?
Les joues de mon amie s'enflamme. Visiblement, elle n'as pas arrêter une seule fois de l'oublier, et ceux malgré la distance qu'a mis le départ de Nyles pour Los Angeles. Everleigh se mord la lèvre, confuse.
— Tu pense que je devrais l'appeler ? elle murmure en fuyant mon regard. Je sais qu'il est parti a LA, et qu'il ne reviendra pas avant un bon bout de temps. Mais je...
Je la coupe.
— J'ai croisé Nyles a JFK.
Son regard noisette se pose sur moi. Une lueur d'espoir crépite dans le fond de se dernier. Je sais que c'est difficile pour elle de se désintoxifier de Nyles, et vices-vers-ça d'ailleurs. C'est deux là sont deux vrais imbéciles quand ils s'y mettent.
— C'est vrai ? Il t'as parlé de moi ? De nous ? Comment il vas ? Tu pense qu'il m'aime toujours ? Ou tu crois qu'il me déteste ? Il est rentré définitivement a New York ? Tu pense que je devrais lui proposé un café, pour discuté ?
— Minute papillon, je déclare, je l'ai invité pour boire un verre avec les collègues et toi.
— Quand ?
— Ce soir.
L'expression d'Everleigh se fige brutalement. Son teint palis brusquement.
— Je peux pas, elle déclare paniqué, j'ai un truc de prévu.
— Tu peux pas, ou, tu ne veux pas ?
Son nez se fronce.
— Un peu des deux... Ça fait presqu'un mois qu'il est parti a LA. Imagine je ne sais plus quoi lui dire.
— Vous deux c'est comme faire du vélo : ça s'oublie pas, je confirme.
Je tend les mains vers celles immobiles de ma meilleure amie, et je les lui sert. Everleigh reste figée, son regard plongé dans mes iris. Ses sourcils finissent par se froncé. Alors qu'une expression perplexe emporte son oval au trait parfait et angélique.
— Qu'est-ce que tu foutais a JFK ?
Je déglutis. Knight fait interruption dans mes pensées, alors que mon rythme cardiaque s'accélère. Je n'ai aucune envie de lui dire ce qu'il s'est passé cette nuit, de mon côté. Seulement, je me suis toujours promis d'être honnête avec elle. En dehors de Brad, de l'hôpital et de mon oncle, Everleigh est la seule famille qu'il me reste.
— J'ai raccompagné quelqu'un que j'aurais pu aimer, j'avoue.
Les yeux d'Everleigh s'écarquillent. Je ne lui ai jamais réellement parlé de garçon. En vérité, c'est toujours elle qui a un eyes contact, un feeling, un flirt avec les garçons : moi je suis transparente et je le resterais éternellement. A côté d'elle, ma beauté palie.
Everleigh travaille pour une agence de mannequin qui est très populaire sur les rives de Manhattan. Elle a frôlé les plus grand podium de la fashion week New Yorkaises, ainsi qu'a fait la couverture de nombreux magazines. Son physique de déesse est partout.
— Comment ça raccompagné ?
J'hoche de la tête, silencieuse, sans savoir comment lui avouer les choses.
— Il est rentré chez lui, a Atlanta.
— Atlanta ? En Georgie ?
J'opine.
— Ça aurait été égoïste de ma part si je lui avait demander de resté, je lui explique. Entre Brad, mon boulot, sa vie et son boulot, c'est comme si il y avait eu tout un monde. Alors je l'ai laissé partir.
— Imbécile ! s'écrit Everleigh visiblement consterné par mon aveux.
Ma meilleure amie tend son bras vers mon front, et m'assène une pichenette du bout des doigts. Je grimace, le nez froissé, alors que je sent le bout de son index heurté mon front tiré.
— Imbécile ? Moi ? Dixit par celle qui a rompu avec l'homme de sa vie ça sonne faux.
— Et si ton homme mystérieux, était l'homme de ta vie ?
— La vie n'est pas un conte de fée. On ne peux pas tout avoir.
— Sauf que toi tu mérite plus que quiconque d'être heureuse dans ton happy end.
— Les happy end ne sont pas fait pour moi.
— Tu te moque de moi ? s'égosille Everleigh. Il faudrait que tu arrête de penser aux autres avant de penser a toi, Avery. T'es une nana super, vraiment. Mais Brad ne doit pas être un frein a ton bonheur.
— Il est mon bonheur.
Son expression s'adoucit. Elle sait que lorsque Brad ne sera plus là : je serais détruite. Mais elle sait aussi que peu importe qui je pourrais rencontré, Brad passera toujours avant le reste. C'est mon frère et il le sera toujours.
— Non. Je sais que tu l'aime, Avery, mais il ne sera pas éternel. Et je veux pas, tu entend ? Je ne veux pas qu'après tu te refuse le bonheur. Tu es trop bien pour ne pas avoir la chance de le ressentir encore et toujours.
— Je suis heureuse, Ever.
— Oui mais après ?
Je ne sais pas depuis quand mes yeux on commencer a fuir les siens. Mais en vérité, dans le fond je sais qu'elle a totalement raison. Après sa mort, je ne veux pas encore y pensé. J'aime l'idée de vivre au jour le jour, sans me soucier de ce qui se passe après. Le destin, je n'y crois pas.
— Je ne veux pas en parler.
— Alors laisse moi te dire, que je te connais par coeur, Avery. Moi je serais là, quoiqu'il arrive. Mais lui... tu l'as renvoyé chez lui. Et laisse moi te dire, que si tu n'avais eu aucun sentiment pour lui, tu ne l'aurais certainement pas raccompagner jusqu'a l'aéroport. Je suis certaine qu'il en valait la peine...
Un frisson me parcours le bras, alors qu'une étrange sensation s'empare de mon estomac. Nouant par la même occasion mes tripes. Elle as entièrement raison.
Cette nuit, si j'avais pu figé le temps, l'arrêter des heures durant, je l'aurais fait. Égoïstement je l'aurais fait pour pouvoir ressentir ce sentiment que j'ai étouffé avec le temps. Knight n'est pas n'importe qui. A lui seule il a su être la personne que j'ai toujours rechercher. Il n'a rien de commun avec tout ses autres New Yorkais. Et j'ai beau vouloir persister a me voilé la face : cette nuit a véritablement tout changé pour moi.
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