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♬ m u s i q u e ♬
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Who - Lauv & BTS
— "And when the day breaks, the only hope left is the return of the night"—
NIGHTS meets DAY
— K N I G H T —
— Fitzgerald ! s'écrit Griffin un air amusé sur le visage.
Il n'est pas au courant de ma petite virée a New York, et j'ignore encore si je lui en toucherais un mot. Griffin est ce genre d'ami, pour lequel la vie et l'intimité de chacun n'existe pas. Il aime assez toujours tout savoir ce qui a le dont de m'exaspérer au plus haut point.
Je soupire, après deux heures et demies de vol et une nuit blanche, la seul chose que j'aimerais voir c'est mon lit. Pourtant, alors que les planches du parquet crissent sous l'épaisseur de mes semelles, Griffin ouvre la porte d'un coup sec. Un sourire d'idiot sur le visage, il m'observe, et j'en fait de même.
— T'était où mec ? il m'interroge de but en blanc alors que je n'ai pas encore atteins la porte d'entrée.
Je hausse simplement des épaules. Je sais qu'il veux de explication, et je sais que si je ne l'ai lui donne pas il vas commencé a fouiner là où je ne veux pas qu'il fouine. Je m'approche de lui d'un pas lourd et fatigué.
— A New York.
Je passe le pas de la porte, le heurtant presque sur mon passage. Les yeux vert de Griffin ne me quitte pas d'une seconde, alors que je me débarrasse de ma veste en la déposant simplement sur le grand porte manteau de l'entrée. Griffin s'empresse de fermé la lourde porte rouge bordeaux de l'appartement.
Une odeur de lavande rempli l'atmosphère de l'appartement. Il ne me faut pas plus d'une minute pour réalisé qu'il s'agit du parfum entêtant d'Adley - la conquête du coup d'un soir de Griffin -.
— Comment ça, New York ? répète Griffin en s'empressant d'enfiler son teeshirt abandonné sur le sol du salon.
— J'avais... hum... Une course a faire, je lui ment en espérant éviter un interrogatoire de police. Adley est passée ?
— Elle est sous la douche, il rétorque. T'as vu Finley ?
Je me sent vacillé. Mon regard se braque brusquement sur mon meilleur ami, qui croise ses bras sur ses pectoraux sculpté et moulé par son teeshirt.
— J'ai vu l'invitation, il m'informe, elle trainais sur l'îlot de la cuisine, Adley et moi, on as toute suite compris. Alors ? Tu l'as vu ?
— T'as encore couché avec Adley ? j'essaie de changé de sujet.
— Tu t'en sortira pas comme ça, Fitzgerald.
— Toi aussi, McFord.
Son regard s'assombrit légèrement. Parfois j'ai l'impression qu'il préfère démentir une évidence qui lui agrippe le visage. Il fréquente Adley depuis cinq ans déjà. Ça n'a jamais été véritablement sérieux entre eux, peut-être parce que Griffin a peur de l'engagement. Mais qui n'en as pas peur ? La vie c'est une succession de prise de risque.
Un gloussement m'échappe. Griffin est la personne la plus têtu au monde, il n'admettra sans doute jamais être fou amoureux d'Adley. Et quant a moi, je m'évertue simplement resté muet comme une carpe au sujet d'Avery. Il en ferais certainement tout une montagne, et j'avoue ne pas avoir extrêmement envie de l'entendre me poser des dizaines de question.
Une part de moi, souhaite gardé cette soirée hors du temps, encore secrète. Il flotte dans mon esprit, et s'efface minute après minute, seulement plus j'y pense, plus j'ai la sensation de n'avoir fait que rêver.
— Toujours aussi têtu, je déclare en me dirigeant vers la cuisine.
— Toujours aussi buté. Arrête de le niait, Fitzgerald, c'est comme si c'était écris sur ton front...
— J'ai rien niait, je m'écris offusqué.
Je tend la main vers le réfrigérateur, et en extirpe une bouteille de lait. Je dévisse le bouchon, que je fais roulé entre mon pousse et mon index. Sous le regard inquisiteur de mon meilleur ami, je porte le goulot de la bouteille jusqu'a mes lèvres.
— Comment va Finley ?
Je laisse le liquide se rependre dans ma gorge. Alors que je penche la tête vers l'arrière. La fraicheur du lait, laisse derrière lui une trace glacial, qui rampe dans mes trip et enfin s'écoule dans mon estomac.
— Aucune idée. Et Adley ?
Griffin sourcille, d'une façon qui m'échappe.
— Ça va. Elle a enfin décroché un contrat, il m'annonce. Le hic, c'est que c'est a Londres.
Je repose dans un claquement bruyant la bouteille de lait sur l'îlot central de la cuisine.
— Londres ? Et elle en visage sérieusement de partir ?
— Londres, ouais, il répète dubitativement. Elle...
— Je lui ai proposé de venir, ne serais-ce que quelques jours avant de faire un choix ! cri Adley depuis la salle de bain. Salut, Fitzgerald.
J'interroge Griffin du regard. De quel choix Adley parle-t-elle ? Sous la pression de mon regard interrogatif, Griffin plisse les yeux, alors que mes doigts se sert autour de la poignet du bidon de lait.
— Quel choix ?
— J'allais t'en parler, Knight, je t'assure. Seulement t'était injoignable, et visiblement face a Finley, j'ai aucun pouvoir. Tu l'a préfère a moi. C'est vrai qu'elle est beaucoup plus sexy, c'est vrai. Mais...
— On s'est engueulé, je lache sans pression. Et jamais je ne pourrais préférer Finley a mon meilleur ami.
Griffin passe ses longs doigts de guitariste dans la masse indomptable de ses cheveux encore humide de la douche torride qu'il a du prendre avec Adley. Il fronce son nez, une moue dubitative sur son visage.
— Merde, désolé, mec.
— Désolée pourquoi ? nous interroge Adley a plein poumon. Dites les gars, vous pouvez parlé plus fort, j'entend rien ici.
— Finley et Knight, se sont disputé. Encore.
— Merde ! Tu l'as vu ? A Atlanta ?
Adley passe sa tête dans la fente de la porte. Une serviette entortille sa chevelure châtain.
— Je suis allé a New York. Elle m'a invité a ses fiançailles.
Depuis la porte de la salle de bain, Adley sourcille.
— On est soeur, et elle est même pas fichu de m'invité. Tu me l'aurais dit plus tôt je t'aurais accompagné, Fitzgerald.
Adley est la fausse jumelle de Finley. Elles ont toujours été très proche, jusqu'a ce jour de juillet où elles se sont disputé, et jamais personne n'a su pourquoi. Du jour au lendemain, elles ont totalement cesser de se parler. Finley a filer droit vers New York, en faisant une croix sur nous : ces amis, sa famille en quelques sorte.
— Ouais, bah... en faite, j'étais même pas sur de vouloir y aller, j'ajoute.
— Pourtant t'es monté dans l'avion, souligne Griffin en appuyant ses reins sur l'îlots central.
— Je sais.
— C'était comment ? Tristan est gentil ? J'ai lu qu'il était blindé, s'intéresse Adley.
Je sent dans ses interrogations un soupçon de curiosité. Dans le fond, tous le monde sait qu'Adley et Finley sont inséparables. Un jour ou l'autre, elles finiront par ce retrouvé ; c'est une certitude.
— C'était du Finley tout craché.
— Et Tristan ? elle insiste. Il était sympa au moins ?
— Bébé, marmonne Griffin les dents serraient, lache le avec ça.
— Bébé ? C'est nouveau ça ? Depuis quand tu m'appel comme ça, McFord ?
Griffin déglutit un peu embarrassé par l'expression qu'il vient d'utilisé.
— Depuis que vous avez fait le choix de je sais pas quoi a propos de Londres, je susurre.
Son mascara entre les doigts, Adley passe a nouveau sa tête dans l'embrasure de la porte. Caché derrière cette dernière, j'imagine qu'elle est nu comme un vert et que ça doit rendre fou Griffin.
— Euh... Tu lui dis ? l'interroge Griffin. Parce que j'aurais pas le coeur de le faire...
— Griffin et moi, on va allé s'installer a Londres.
Griffin lève les yeux aux ciels, visiblement agacé par le « on » de la phrase d'Adley. C'est deux là, sont comme deux poissons rouges qui tournent en rond dans leur bocal. Ils ne se confronteront jamais en face a face et ceux même s'ils partages le même environnement.
— Je n'ai pas encore dit oui.
— J'y travaille, rétorque Adley en disparaissant une fois de plus dans la salle de bain. En faite j'ai eu ce premier rôle dans un ballet Anglais, tu sais celui pour lequel je stresser énormément, la semaine dernière. L'audition s'est super bien passé, et ils me veulent a Londres d'ici quatre semaines, elle m'explique. McFord ne veux pas l'admettre, mais je sais qu'il est fière de moi.
Adley émerge de la salle de bain, vêtu d'une simple serviette, elle vient vers nous, sont soutien-gorge et sa culotte en dentelle au bout du bras. Elle se dresse sur la pointe des pieds, et laisse un baiser sur la joue de Griffin.
— Je vais dans la chambre, si tu me cherche.
Griffin hoche de la tête. Alors que j'adresse un sourire a mon ami, et elle fini par s'en aller en trottinant. Griffin attend que le loquet de la porte claque dans la serrure pour reprendre.
— Tu vois, c'est exactement pour ça que je ne veux que du sexe.
— C'est une fille bien, McFord. Et dis moi si je me trompe, mais tu n'as dieux que pour elle. Adley passe la plus part de son temps ici, c'est comme si elle vie avec nous.
— Je sais, il gromnole.
— Alors qu'est-ce qui te retiens de partir a Londres avec elle ?
— Je ne suis pas fait pour les vies de couples. J'aime les choses quand elles sont occasionnels, et pas éternel.
— Ça fait cinq ans que tu lui tourne autour, quand même. Ose me dire que c'est que pour t'amuser, et je t'étripe.
— Étripe moi, alors. Parce que c'est que du cul. Adley... elle est...
— Parfaite pour toi. Reconnais le, McFord.
Mon meilleur ami grogne légèrement. Forcé de constaté que j'ai totalement raison. La bouteille de lait en main, je me retourne vers le frigo, et repose cette dernière dans la porte. Avant de me retourner, vers Griffin.
— J'ai pas dormis de la nuit, je lui avoue en repensant a Avery. Je ferais mieux d'aller me reposé quelques heures avant de filer au boulot.
— Quel boulot ? Si tu parle de ton boulot de videur misérable, sache que sa ne compte pas vraiment.
— Sa compte, je m'écorche. Laisse moi te rappeler que ma misère paye les trois quart du loyer de cet appartement. Sans ça, toi et ta jolie nana vous serait a la rue.
— C'est pas ma nana.
Je souri amusé. La façon dont Griffin maintient ses convictions ont de quoi être désarmante. Si j'étais a sa place, il y aurais bien longtemps que j'aurais passé la bague au doigt d'une fille comme Adley.
Elle est bourré d'intelligence et de talent. Le tout, associer a une beauté sans faille. S'il y a bien une chose qu'on ne peux pas reprocher au fille Hardson, c'est bien leurs beautés. En vérité Adley et tout aussi belle que Finley.
— Arrête de jouer aux aveugles, McFord.
— Je joue pas aux aveugles, déclare Griffin en me poursuivant dans le corridor qui mène a ma chambre.
Sur le seuil de la porte, je m'immobilise, et me retourne face a Griffin.
— Alors t'as cas ouvrir tes yeux, je rétorque.
Griffin grogne un instant. Il sait pourtant que j'ai parfaitement raison. Je tend la main vers la poignet de ma chambre, et pénètre dans mon intimité : la seule pièce où l'accès est interdit a Griffin. Ma chambre est le seul endroit, dans tout Atlanta ou j'ai la sensation d'être a ma place.
Les quatre murs blancs sont tapisser par des centaines de clichés tous différents, que j'ai pris sur le vif comme j'aime souvent le faire. Tous les recoins d'Atlanta serpente et décor les murs de ma chambre. Pendant qu'en face de moi, mon lit double basse au drap défait m'appel.
Ce n'est que lorsque j'aperçois mes draps et mes oreiller que la fatigue mon tombe dessus. Jusqu'a maintenant, je ne m'en suis pas tellement mal sorti, je faisais abstraction de l'inévitable envie de dormir et en même temps l'excitation de cette nuit m'avait durablement tenu éveillé.
En trainant des pieds, je me dirige vers se confortable matelas, tout en abandonnant mon teeshirt sur le dossier de ma chaise de bureau, et quelques mettre plus loin - sur le sol - mon pantalon. Je m'affale sur le lit, et appuie ma tête sur l'oreiller bouffis.
Ma respiration fini par ralentir, pendant que mes paupières s'alourdissent. Très vite, les bras de morphée m'assaille, et cette fois-ci je ne lutte pas : je m'endors dans la minute suivante.
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