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♬ m u s i q u e ♬
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Tear Myself Apart - Tate McRae
— "Even the nights end when the day breaks"—
NIGHTS meets DAY
— K N I G H T —
La pluie s'abat brutalement sur nous, alors que les heures défiles et qu'il ne reste a présent moins de trois heures en sa compagnie. Mon vols étant programmé pour sept heures moins le quart, je compte bien profiter de se dernier moment.
— Dépêche toi ! s'écrie Avery en riant depuis l'autre bout du passage piéton.
Même mouillé jusqu'a l'os, elle reste incroyablement belle. Ses cheveux rebelles sont plaquer contre la peau de son oval, alors qu'elle frissonne visiblement frigorifier.
Nous sépares tout un bouchon de yellow cab. Je sais que New York est réputer pour ses kilomètres de bouchon jaune, mais jusqu'a maintenant je n'en avais jamais vu. Leur ampleur pourrait presque m'étourdir. La plus part d'entre eux sont a l'arrêt sur le passage piéton qu'Avery a traversé sans se retourner : a croire qu'elle a réellement l'habitude de valser entre leurs capots et leurs coffres jaunes poussin.
A l'opposé, Avery, s'abrite sous le haut-vent d'un échafaudage qui solidifie une structure bancale. Alors que de mon côté, la pluie s'abat sur ma personne. Cette dernière est tellement forte et conséquente qu'a chaque fois que l'une d'entre-elle s'explose sur mon corps, c'est comme si j'étais fouetté par des centaines de cristaux. Je souri, alors que je l'entend rire aux éclats.
Je n'ai jamais particulièrement aimé, la pluie. En particulier celle New Yorkaises. A vrai dire, les rares fois ou je venu dans la ville qui ne dors jamais, j'ai fini saucer et dégoulinant d'eau glacial.
Les cheveux d'Avery ont commencé a absorbé la totalité de l'humidité qui la recouvrais, alors que les goutes ricoches sur elle. Instantanément, j'entreprend de ressortir ce vieille appareil photo, qu'on avait acheter plus tôt. Comme toujours, je me positionne, sans prendre en compte l'environnement qui m'entour.
D'ici l'angle est parfait. La couleur des taxis ressorts encore plus que d'origine, alors que la nuit touche presqu'a sa fin. Les gouttes tombent les unes après les autres dans un bruit de fracas sur les capot de voiture New Yorkais, diffusant une mélodie tambourinante entrainante. Pendant que plus bas, sur le sol de macadam, ruisselle l'écho de ses gouttelette.
Ni plus ni moins, je ferme l'oeil qu'y n'ai pas au contact de l'objectif, avant d'appuyer sur le bouton que je n'ai pas cesser une seule fois d'usé durant la nuit.
J'ignore quel rendu a la photo mais ce qui est certain, c'est que j'aimerais pouvoir l'avoir avec moi quand je serais a Atlanta. Pourtant, cette appareil jetable n'est pas pour moi, mais pour Brad - son frère -.
— Knight ! elle m'appelle a plein poumon en riant toujours autant. On va louper le métro.
A l'entente de mon prénom, je remballe l'appareil, et a mon tour file parmi les voitures en warning. Très vite, j'atteins le trottoir d'en face sur lequel Avery s'est abrité plus vite que moi. Elle affiche un sourire angélique, alors que je m'approche d'elle en goutant. Mes cheveux bruns ont fini par s'écraser sur le bord de mon front, pendant que glisse - sur l'arrête de mon nez - des goutes de pluie diluvienne.
— Enfin, elle déclare soulagé de me voir enfin sur la même rive qu'elle. C'est pas trop tôt. Pardon, mais je pensais que tu ne viendrais jamais.
— Tu le pensé ? je reprend en m'abritant sous l'échafaud.
En guise de réponse, Avery, se contenta simplement d'hausser de ses épaules, sur lesquels la pluie avait perlé. Avec ce que nous nous étions confié dans la galerie, c'était comme si un lien indéfectible s'était nouer entre nous. Pour rire, elle m'avait fui en courant dans les rues de New York. Ce qui explique pourquoi, elle était arrivé plus rapidement que moi sur le trottoir.
— Alors ? je me répète, est-ce qu'elle te l'a promis ?
Un sourire enfantin se dessine sur son visage, dévoilant une expression adorable et insouciante que je n'avais pas encore vu jusqu'a présent. Un éclat de rire puis un autre, lui échappe :
— A ton avis ? elle m'interroge en retour.
Au fond de moi, je le savais. Seulement, j'aimerais l'entendre me le confirmer. Savoir qu'elle ne m'oubliera pas me rassure. Parce qu'une personne aussi belle, magnifique, gentille et angélique, ça ne cours pas les rues. A Atlanta, trouver son âmes soeurs s'avèrent être un véritable calvaire. En partie parce que les seuls femmes qui s'offre a moi sont soit bourré, soit strip-teaseuse. La ville des casino n'as rien d'attrayant. Je pourrais rester, si seulement elle me le demander.
— Dis le moi.
Elle me sourire, un air amusé sur la frimousse. Avant de froncer son nez, comme elle le fait depuis le début de la soirée.
— Attrape moi, si tu peux, elle m'encourage en grimaçant. Et là... je te dirais tout.
Sans que je puisse avoir le temps d'ajouter quoi que se soit, mes bras encerclèrent Avery, qui s'apprêtent a courir un véritable marathon diluvien.
— Trop tard, je rétorque alors que je la sent frissonner.
— Elle me la promis, elle fini par avouer. Le moi du futur a promis de ne jamais t'oublier, Knight Fitzgerald.
Ma poitrine se rempli alors d'une sensation a la fois étrange et lourd de sens. Mes yeux parcoururent lentement la courbe de ses lèvres frissonnantes, alors que ses cheveux humidifies les grains de peau de son visage. Je reste figé, face a la couleur de ses lèvres pulpeuse et désirable.
L'espace d'un instant, je m'interroge sur le nombre d'homme qui a déjà eu le privilège de les embrassés. Sont-ils nombreux ? Mieux que moi ? Différents de moi ? New Yorkais ou New Jersiais ? Je secoue la tête pour chasser ses questions de ma pensé, en éclaboussant Avery par la même occasion. Je dévie mon regard de ses lèvres, alors qu'elle déclare :
— On devrait se dépêcher. Le premier métro en direction du port doit partir d'ici dix minutes, et la station la plus proche est encore a quelques rues d'ici.
Je fini par relever le regard vers le sien. L'embrasser aurait sûrement été déplacer. Néanmoins, il est vrai que plus le temps passent, plus j'en ai envie. Mais elle ?
Les choses se compliqueront, je sais. Mais la vie est compliqué. Quoi qu'on fassent ou disent tout sera éternellement dure. La vie n'est pas toujours blanche ou noir.
— Ouais. Bien sure.
Je fini par dénouer mon étreinte, et je lui attrape la main. Plus vite que je ne l'aurais cru, en courant sous la pluie, nous avons atteint la bouche de métro souterraine dont Avery parlé. Elle dévale les escaliers public d'un pas précipité - en sautillant presque - avant de passer les portiques de sécurité avec une aisance déconcertante. Je limite. Puis, main dans la main, nous finissons par courir dans le métro sur les différents quais a la recherche de celui qui nous amènerais le plus vite au port de New York.
Avery ne m'a rien dit au sujet de la destination vers laquelle elle m'entraine : et a vrai dire je lui fais confiance. New York fait partie d'elle de son identité, de son éducation et de son quotidien.
Le métro a fini par nous apparaitre seulement quelques secondes plus tard. Légèrement essoufflé, je persiste a la poursuivre dans sa course effréné. Les portes automatiques se referme déjà alors qu'Avery s'engouffre dans le wagon qui borde le quais. Elle me tire dans son sillage. Et d'une seconde a l'autre, nous voilà dans le métro vide de personne.
Je pivote sur moi même, alors que l'engin se met en route. Avery s'écarte de moi, pour reprendre sa respiration. J'en fais de même, et appuie mon dos sur la paroi vibrante du métro.
— Tu cours toujours aussi vite ? je l'interroge en sentant ma cage thoracique se remplir d'air.
Avery fini par se laisser tombé sur l'un des fauteuils en plastique gris qui borde les parois latéral du métro, en soupirant.
— Je fais pas mal de footing, ça m'aide a me canaliser. Quand je passe une mauvaise journée, je cours. Quand Brad est au plus bas, je cours, elle m'explique. C'est comme une thérapie. Au lycée, je failli faire partie de l'équipe d'athlétisme, mais... ça m'aurais pris trop de temps dans mon emploi du temps, alors j'ai du y renoncer.
— Je déteste courir, j'avoue en me raclant le fond de la gorge.
— Pourtant, tu te débrouille pas mal... enfin de ce que j'ai pu voir. Tu m'a couru après dans la moitié de l'Uper East Side.
— Ça s'est parce que je déteste la pluie.
Un gloussement s'échappe de ses lèvres, alors que nous retrouvons face a face. Moi appuyer contre la paroi et elle assise sur son fauteuil. Elle rassemble ses cheveux, et entreprend de les essoré.
— C'est moi où il n'y a pas beaucoup de chose que tu aime dans se monde ? elle demande en souriant pendant que sa masse de cheveux s'égoutte.
Je pousse un soupire, court, en souriant.
— Non. T'as pas tord, je lui avoue. La vie n'a pas toujours été très souriante avec moi. Alors, je crois que j'ai de plus en plus de mal a accepté d'aimer les choses. Découvrir, me familiarisé avec un endroit, ça me fais ni chaud ni froid. Depuis que Finley m'a quitté, je ne sais plus ce que sa fait d'aimer, quelqu'un ou quelques chose. A la mort de mon père, c'est tout juste s'il ne fallait pas me trainer a l'église pour lui rendre un dernière hommage. J'ai grandi sans amour, et quand je l'ai trouvé elle m'a laissé en plan. Alors, non, Avery, il n'y a pas grand chose que j'aime dans se monde.
L'amour m'a déjà pris beaucoup. Et jour après jour, j'ai comme la sensation qu'elle se sert dans ma souffrance pour l'amplifier. Vivre sans amour ce n'est pas un crime, c'est simplement un mode de vie aux quel j'ai du m'adapter.
— J'ai du mal a imaginé, reprend Avery après un instant silencieux. Même si la vie n'as pas non plus était vraiment très clémente avec moi, je dois quand même admettre que je suis entouré d'amour, et... c'est pour ça que je tiens le contre coup. Je n'arrive pas a m'imaginer vivre sans : ce doit-être une douleur atroce.
— Il suffit de s'y habituer.
— Knight... elle me sermonne ouvertement. Personne - pas même moi -, pourrais survivre une seule journée sans un gramme d'amour.
— Je suis debout, moi, je lui indique.
— Debout parce que tu ne t'es pas donner l'occasion de t'effondrer. Je connais les garçons dans ton genre...
Je la coupe immédiatement.
— Dans mon genre ? Ça veut dire quoi exactement ?
Gêner par la tournure de notre conversation, Avery dégluti, et dévie son regard, alors que je jurer apercevoir de la rougeur sur le sommet de ses paupières. Une fois de plus, elle cale une mèche de cheveux derrière son oreille.
— Tu sais bien, elle articule timidement. Tu fais parti de se genre de personne qui font passé le bien des autres avant le leurs : ça doit-être épuisant a force de toujours joué aux héros indestructible.
— A t'entendre tu dresse l'exact image que je me fais de toi. Celle d'une héroïne terre a terre, qui ne connais pas la notion du mot « égoïsme ».
— Il faut croire qu'on se ressemble beaucoup toi et moi.
A sa remarque, je me sent statufier. Nos vies au beau être totalement différente, il est vrai que dans le fond, Avery et moi, avons un passé chargé presque semblable. Des parents absents et décédés, une famille brisé, une douleur légitime, l'irrépressible envie de toujours tout faire passé avant nous. Avery me ressemble bien plus certaine personne de mon entourage. Je crois que je dois l'admettre :
elle me plais.
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