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♬ m u s i q u e ♬

Empire States of mind - Alicia Cara

— "Even the nights end when the day breaks"—

NIGHTS meets DAY

— A V E R Y —

Dans ce genre d'endroit, on trouve tout comme rien. Un bordel incroyable s'étend sous nos yeux pendant que s'active un vendeur derrière son comptoir moderne recouvert d'affiche touristique. Je n'ai jamais prêté une attention particulière a ce genre de boutique attrape touriste. Pour moi, New York ne se résume pas uniquement a un aimant made in china - en résine - accroché sur un frigo : c'est bien plus que ça. On ne peux pas le réduire a un souvenir ridicule.

Je me souviens, que pendant mes premières heures a New York, Bailey m'a accompagné dans la boutique de souvenir de l'hôpital, pendant que les médecins essayaient de sauver mes parents et Brad par la même occasion. Bailey était alors censé m'occuper, me tenir un maximum éloigné de toute cette cohue qu'avait causé l'accident de voiture de mes parents.

Je me souviens m'être statufié devant un poster brillant, sur lequel avait été imprimé le Brooklyn Bridge. Jamais je n'aurais pu croire que seulement quelques années plus tard, le traverser deviendrais mon quotidien. De Manhattan a Brooklyn, je parcours ce pont et a chaque fois je me souviens de cette affiche dans la boutique de souvenir.

Je m'immobilise, alors que mon regard croise un présentoir d'affiche plastifiées et reluisantes, attaché sur tout un pan de mur. Je m'approche, alors qu'une certaine tension s'empare de moi. Pendant que Knight s'adresse au vendeur. Je tend le bras, et fait tournoyer l'engin - dans un léger grincement - sur lui même. Sur ce dernier, sont épinglés, des dizaines de photographies toute différentes de New York. Certaine représente le quartier de Wall Street, avec son taureau mythique, pendant que d'autre affiche simple l'Empire States Building. De gauche a droite, mon regard glisse sur chaque posters. Quand soudain, je croise le Gougenheim* : c'est un des endroits que Brad a toujours rêvé visiter. Une prouesse architectural, qui marque souvent les esprits. Ce musée, construit uniquement en spirale, est l'une des plus grandes fiertés de New York. Je n'y ai jamais mis les pieds, pourtant, j'ai entendu dire qu'il renferme des oeuvres d'arts amenant des plus grands artistes. Picasso, et même Van Gogh, y sont entreposés. Je soupire a l'idée que jamais je n'y mettrais les pieds.

Tu compte pas dépenser quinze dollar pour une photo bon marché, quand même ?

Je sursaute, surprise d'entendre la voix de Knight me paraitre d'aussi prêt. Instantanément, je décroche mon regard des posters, pour mieux le regarder : lui.

Ses mains sont dans le bas de son dos, comme s'il chercher a me caché quelques choses. Je l'analyse en persistant a froncé mes sourcils. Si cette halte dans une boutique souvenir n'était pas pour lui, pour qui as-t-il expressément voulu s'arrêter. C'est vrai, je n'ai pas besoin de me souvenir de la ville où j'habite : je la fréquente suffisamment pour la connaitre comme ma poche.

Non. C'est simplement que je me disais que ça plairait a Brad, une ou deux affiches pour sa chambre... il adorerait compléter sa collection. Quinze dollar, c'est pas très cher pour qu'il m'adresse un sourire.

Je vois... il déclare dubitativement. Et ça lui plairait de récupérer un appareille photo tout entier de la ville ?

Mes yeux s'écarquille, alors que Knight brandi l'appareille photo jetable qu'il vient d'acquérir. L'objet est de couleur noir, bariolé par une énorme étiquette jaune poussin, il ne passe pas facilement inaperçu. Un sourire a la fois, admiratif et émotif, s'étire sur mon visage. Knight ne connais rien de mon histoire, ou de celle de Brad. Pourtant, c'est comme s'il s'appliquer a rendre le monde - mon monde - moins morose.

Un appareil photo jetable, n'a rien d'extraordinaire a première vue. C'est un objet vintage, qui n'a plus lieux d'être dans notre monde technique. A l'heure d'aujourd'hui, l'homme est tellement focalisé sur des options inutiles ajouté sur un téléphone, que parfois on en oublie qu'il y a des objets simples d'utilisation qui ne devrais jamais être remplacer.

Un frisson me parcours le corps. Et si je lui parlais de Brad ? Le pourcentage du fait que nous nous revoyons est faible, d'autant plus qu'il vit a plus d'une journée de voyage de New York. Lui parler de mon frère me soulagerais d'un point, c'est certain. Pourtant, a la lueur qui pétille dans le fond de ses pupilles, je ne peux que resté muette. Elle s'éteindrait et laisserait certainement place a de la pitié : et je ne veux pas que pour ce soir, le monde tourne autour de cette tragédie qui meuble ma vie. Je veux profiter de ce bonheur encore quelques heures, et puis, retombé dans la réalité a l'aube. D'ici là, je veux simplement profité de sa gentillesse, de son altruisme et de sa présence.

Je... Hum... Knight... je souffle a court de mot.

Brad sera comme un enfant le matin de noël, lorsque je lui apporterais l'appareille photo. Il sera heureux, sans aucun doute. Je ne peux que sourire a l'idée de voir mon frère encore un peu heureux.

C'était inutile, je reprend confuse. Il... enfin... je...

C'était utile. Tu as l'air de tenir a ton frère presqu'autant que tu tiens a ta propre vie. J'avais envie de dépense mes quelques dollar dans une bonne cause. Tu savais qu'avec un appareil photo jetable on peu faire les plus belle photos ? Certains artistes les utilisent encore. Le côtés vintage ont de quoi nous rendre totalement fou. Ces objets offrent un « cachés » a la photographie vraiment très intéressant.

Mon coeur s'est mis a ralentir dans ma poitrine. Knight est un inconnu, néanmoins, il s'intéresse a Brad comme jamais personne n'avais osé réellement le faire. Sa façon désintéresser qu'il a de s'occuper indirectement de son bonheur me touche énormément.

Je suis resté silencieuse a l'écouter m'expliquer le pourquoi du comment de son achat. Vintage ou pas, cette appareille photo et cette nuit resterons gravé éternellement dans mon esprit. Qui lu cru ; rencontré n'importe qui dans un bar et passé la nuit avec, sans craindre que le monde se mette a tourné dans l'autre sens, me fais un bien fou. A vrai dire, je ne me suis jamais senti aussi bien depuis un certain moment. La simplicité de ses mots, de ses gestes désintéresser me montre que dans se monde, il reste une part d'humanité.

Merci.

Merci de quoi ? il demande en arquant ses sourcils.

De te préoccupé autant de mon frère, sans pour autant me poser des questions a son sujet.

Il fais parcourir ses yeux bleus sur ma silhouette. Dessinant par la même occasion, l'oval de mon visage, la courbe de mes lèvres, et l'émotion de mes pupilles. Je me mord l'intérieur de la lèvre pour éviter de pleurer, mais il s'avère que cacher ses émotions dévastatrice est plus complexe que je ne le pense.

Y a pas de quoi, il répond. Je n'ai jamais aimé les gens qui pose des tas de question trop personnel, et qui nous pousse a se livré contre notre grée, il m'avoue. Alors, je me dis qu'étant donné que je déteste ça, il vaut mieux que j'évite de le faire aux autre, comme un mal propre.

Je baisse le regard. Alors que sa main glisse déjà dans la mienne. Cette acte aussi anodin qu'habituel, commence a me plaire. A croire que dés qu'on entreprend de sortir de quelques part, il me l'attrape. C'est comme si c'était naturelle.

En sortant de la boutique, je me sent de plus en plus en confiance avec lui. «  Ne pas brusquer les gens » semble être l'une de ses philosophie. Et bizarrement j'aime ça. La simplicité dont l'un se confie a l'autre, dans un aveuglement total me fait poussé des ailes. Un peu plus, et qui sait peut-être que je me livrerais a sa personne ?

On as marché vers la trente quatrième. Je me suis dit que quitte a passé la nuit comme des touristes, quitte a la faire a fond. Arrivé au pied de l'Empire States Building, je me sent a la fois vulnérable et minuscules. Près d'un immeuble de cette ampleur il n'est pas étonnant de se sentir ridiculement petit.

Est-ce que c'est l'Empire ? il me questionne alors que j'entreprend d'entrée dans le bâtiment.

Les portes passés, je me retourne vers lui. Le regard pétillant et l'oeil vif j'affiche un de mes plus beaux sourire : je sais pertinemment qu'il détesterais mon idée. Néanmoins, l'observatoire du dernière étage vos largement le détour.

Oui, ça l'est. L'Empire States Building est a nos pieds mon cher.

Tu pouvais pas trouvé plus cliché ?

J'ai bien pensé a t'emmener au mémorial du onze septembre, seulement, je me suis dit que pour quelqu'un qui été coincé avec une New Yorkaises, c'était plus symbolique de monter au dernière étage du symbole de New York, je jubile fière de ma stratégie.

J'aurais préféré Times Square, il me confie alors qu'on avance vers les ascenseurs.

Je me détourne vers lui, et appuie d'un geste rapide sur le bouton de l'ascenseur.

Times Square c'est clichés.

Un rire lui échappe.

Parce que l'Empire States ça l'est pas peut-être ?

Avec ses taquineries il fini par m'arracher plus d'un sourire. J'adore sa façon dont il a d'ironisé chaque chose qu'en il rentre dans l'inconnu. Relativisé, ce n'est pas une qualité que je possède - j'ai éternellement peur que les choses s'accélèrent trop vite - mais, j'admire les gens qui possède cette qualité.

Chut ! je déclare en pénétrant dans l'ascenseur. Tu ne dirais certainement pas ça, si tu savais ce qu'il t'attend là haut ?

Ah ouais ? Quel étage ?

Le roof-top*.

Sans plus attendre, Knight appuie sur le bouton roof  de l'ascenseur, entrainant la fermeture des portes en inox de l'ascenseur.

Je me surprend a m'appuyé sur la barre en fer qui parcours la totalité de l'ascenseur, un peu comme une rampe, elle habille le design minimaliste de l'ascenseur. Pendant que les étages défiles sur le tableau fixé au dessus des portes. Très vites, plus vite que je ne l'aurais cru, le cent deuxièmes étages s'ouvres nous conduisant a ce qui est pour moi : le joyaux de Manhattan. 

Je sort de l'ascenseur, alors que ma vue en prend plein aux yeux. Comme toujours, New York brille de milles feux. A une tel hauteur, nous surplombons chaque immeuble, grade-ciel et building qui compose la ville. A cette heure si de la soirée, certain immeubles sont éclairé par des spots lumineux, pendant que d'autre - essentiellement composé de fenêtre - scintille. Les lumières n'étant pas toute éteintes, on assiste a un véritable spectacle de consommation. Pendant que plus bas, la folie New Yorkaises gronde. Un peu plus loin, dissimulé entre les rues, se dessine Times Square, et même Central Park.

Ebloui par la beauté du spectacle, je m'approche des grandes barrière en verre qui nous empêche de tomber dans le vide. Et je laisse mon regard parcourir la ville.

Quand je viens ici, j'avoue, j'ai la sensation d'être complètement hors du temps : dans une bulle spatio temporelle qui n'éclatera jamais. En haut de se bâtiment, c'est comme si tout tourner au ralenti. C'est la plus belle vue du monde : rien ne peu égaler ce roof-top.

Mes doigts englobe la rampe en métal qui fait le tour de la terrasse. Pendant que sous mon regard, j'observe un vide immense. Le vertige ne m'a jamais autant fait peur que maintenant, pourtant, plus je viens plus je trouve cette sensation injustifiée. La beauté d'un tel spectacle ne mérite pas d'être gâché par une simple peur.

J'allais ajouté quelques choses, quand le flash aveuglant de l'appareil photo jetable se déclenche : m'aveuglant légèrement. Prise sur le vif, je m'écarte, avant de me détourné vers Knight. Il souri, en baissant doucement son appareil photo. Mon regard croise le sien, alors que je retiens ma respiration. Et soudain, c'était comme si je m'étais enfermé dans son regard.

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*Gougenheim : musée d'art connu pour son architecture cylindrique.
*Roof-top : terrasse / observatoire située au sommet de certains buildings.

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