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the only one chapter

spliff entre mes lippes
fumé amer et
neurones bousillé...

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Le métro gronde sous ses pieds qui n'avancent pas totalement droit, la gorge encore en feu, c'est la liqueur ambre du whisky qui fait cet effet là. Peut-être n'aurait il pas du boire, peut-être qu'il aurait dû rester dans son appart toute la soirée.
Mais il ne l'aurait pas rencontrer, lui.

Parce que pendant qu'il titubait dans la capitale, joints dans la main, et qu'il essayait de rentrer chez lui, perdu dans la nuit froide de paris, il avait croisé un regard vif et froid, peiné et fragile, détruit, absorbé par la Seine, les pieds nus sur la rambarde d'un muret.

Il avait hurlé, attrapant la manche d'un pull troué, tirant en arrière le grand aux yeux bleus glacials. Celui ci ne s'était même pas défendu, se prostrant dos à ce dit muret, pleurant silencieusement. Le fumeur le regardait et, dans un élan de pitié, le prit par la main à nouveau, voulant a tout pris éviter que cette chose se produise. L'adrénaline du moment lui avait fait retrouver la mémoire, son appartement non loin, il le fit se coucher sur son vieux canapé.

Lorsqu'il se reveilla, celui qui avait voulu sauter se remémora ce qui s'était passé et se leva, paniquer. Devant lui, le fumeur buvait un énième café, devant une dizaine de tasse usagé. une cigarette entre les lèvres, il leva la main en signe de bonjour et prit la parole pour la première fois:

- J'aime bien l'idée d'avoir un inconnu sous mon toit, mais c'est quoi ton p'tit nom ?
- Olivier.
- Magnifique.
- Et toi ?
- Nicolas.

Olivier acquiesça silencieusement. Ses yeux bleu froid sonda l'appartement et se demanda comment un raté comme le fumeur - Nicolas - pouvait se payer ça puis, il se rappela qu'il n'était clairement pas mieux.

La cuisine était enfouis sous une tonne de bouquins, les plus classiques et les moins connus. Sur chaque livres, il y avait systématiquement au moins une tasse de café vide. Quelques cravates étaient negligeament jetées sur un fauteuil, en face du canapé sur lequel il était allongé et une chemise pendouillait par dessus une télévision poussiéreuse qui n'avait pas l'air d'être souvent utilisé. Un piano recouvert de manuscrit et de partitions trônait dans un coins de la pièce.

Il finit son tour sur nicolas qui ne l'avait pas lâcher du regard durant son inspection. Celui-ci repoussa des épaisses boucles noirs en arrière et lui proposa du café. Olivier déclina l'offre:

- Je n'aime pas le café.
- Moi non plus, mais il faut bien que je reste éveillé
- Tu ne dors pas la nuit ?
- Je suis...disons...occupé.
- Á ?
- Olivier, je connais juste ton prénom et tes envies suicidaires, je ne vais pas te révéler une partie de ma vie comme ça.
- Gris
- Pardon ?
- Une information de plus, le gris est ma couleur préférée.

Nicolas souria de travers

- Moi c'est le noir.
- Ce n'est pas une...
- ...chut, c'est une couleur !

Olivier le lui rendit

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Nicolas était le genre de personne trop cynique et blasé pour leur âge, portant ses démons en bandoulière près de son coeur avec un sourire dérangeant, qui écrivait toute la nuit, dormait de cinq heures à sept heures, buvait huit litres de café, était au travail l'heure d'après et qui rentrait chez lui vers le début de soirée pour jouer du piano. Et de nouveau, il écrivait. Partitions, scénario, roman, tant qu'un stylos plume tenait entre ses doigts, il était comblé.

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Olivier avait les yeux beaucoup trop froid et glaçant, il avait été bercé par la méchanceté dans l'air, et angoissait pour un tout et pour un rien. D'où le muret et les jambes fléchis, prêtes à sautées. Il minutait chaque action, avait un rythme de sommeil aussi déclaré que celui de nicolas était décalé. Il avait décrété que l'art ne le mènerait nul part, le droit oui en revanche. Et qu'écrire, peindre, lire, jouer de la musique, lui ferait perdre son temps.

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Nicolas scrutait olivier chercher ses lunettes dans le fabuleux bordel qu'était cet appartement. Depuis le fameux soir, plus jamais olivier n'était répartis. Un espèce de coloc qu'il n'avait jamais vraiment appris à connaître, un peu indésirable mais qui pourtant, lui paraissait indispensable maintenant. Comme une tâche indélébile sur son décor, sur sa propre vie.

Le soir, quand Nicolas rentrait, Olivier travaillait et alors, le fumeur se mettait en tête de le distraire. Tout était la bienvenue, de la plus bienveillante des discussions jusqu'à la bouteille de vodka. Olivier lui sortait toujours la même rengaine "laisse moi tranquille Nico - c'est comme ça qu'il l'appelait - moi je dois me construire un avenir, on a pas tous la même chance" et a chaque fois, Nicolas lui répondait d'aller se faire foutre.

Et ils finissaient par danser.

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Un jour, Nicolas rentrait, comme d'habitude et il s'affairait a distraire son colocataire, comme d'habitude. Mais au lieu de lui répondre, olivier l'avait juste regarder.

Et l'avait embrassé.
Puis avait disparu.

Et nicolas se retrouvait deux mois après dans son appartement, seul, à penser à cet être qui avait partagé sa vie quelques temps.
Á olivier.

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Et ils avaient échangé leur place, le fumeur et le sauteur. Sauf que nicolas n'avait personne pour le rattraper, personne pour tirer sa chemise en arrière, personne pour huler, plus d'Olivier.

Et plus de nicolas.

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...pleurs de travers
tomber dans l'abysse
de ce sacrifice

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