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Chapitre 13

Heyy!! Vous allez bien? Juste une petite note concernant le chapitre : Il y a un petit moment (genre un paragraphe) dans lequel on voit un peu ce qui s'est passé pour que Nico deviennent Nico (c'est tellement clair, Cath). Bref, il n'y a vraiment rien de gore, on voit juste un Nico dans une colère noir, mais j'effleure un sujet un peu délicat. Par effleurer, je veut dire que je dis simplement un mot. Il n'y a pas de description ou quoique ce soit. Encore une fois, il n'y a rien de gore, mais si vous n'êtes pas trop à l'aise avec le sujet, vous devriez faire attention. J'ai fait le message, Lizzie ;)

Je bouscule 2-3 personnes, séparent quelques groupes en deux et fait même échapper - accidentellement bien sûr - le plat d'une pauvre jeune fille. J'ai comme destination la cafétéria et rien ni personne allait m'empêcher d'y aller. Je débarque donc comme une furie dans la cafétéria, dans l'idée d'avoir une petite conversation avec une personne en particulier.

Je scanne l'endroit du regard et mon regard se pose enfin sur le sujet de ma visite. Cheveux blonds en bataille, corps d'athlète et stupide sourire aux lèvres, pas de doute, j'avais repéré le bon individu. 

Je me dirige vers la table de Will, sous l'oeil dégoûté de certains, et quand j'arrive près de lui, je parle pour la première fois de la journée.

-Tu es satisfait? Me faire humilier fait partie de tes leçons? Laisse-moi te dire que tes techniques sont très à désirés.

J'aurai pu être méchant. Après tout, ce n'est ni l'envie ni l'imagination qui manquent, mais je n'en ai tout simplement pas la force. Je veux juste qu'il m'explique pourquoi. Qu'est-ce que ça lui importe de faire tout ça? Et puis, j'ai l'impression que si j'essayais de faire le moindre geste agressif envers un des gars les plus populaires du lycée, j'allais me faire définitivement des ennemis et ce n'est pas les pauvres surveillants qui ont autant de l'autorité qu'une vieille chaussette qui allaient me protéger contre ces cinglés.

Je vois les sourcils de Will se froncés d'incompréhension, jusqu'à ce que ses yeux s'illuminent en comprenant enfin pourquoi je venais l'attaquer. Il ouvre la bouche - sûrement pour s'expliquer ou pour remuer le couteau dans la plaie - mais un des joueurs de football que je ne connais pas arrive soudain et commence à dire des paroles concernant la vidéo, pour but de m'humilier. 

Et sa tentative d'intimidation tombe à plat pour la simple et bonne raison que je ne l'écoute pas. Je reste plutôt concentré sur Will, dans l'espérance de le voir réagir. 

Will est quelqu'un de bien.

Il est sensé être quelqu'un de bien.

Il va réagir et me protéger.

Mais son attitude envers moi devant Luke et Octave ainsi que l'envoie de la vidéo que j'avais demandé de garder pour lui me revient en tête.

Et il ne bouge toujours pas.

La révélation me fait l'effet d'une gifle. Malgré tout, j'avais l'espoir qu'il tienne un minimum à moi. Que ma colère envers lui n'était dû qu'à ma susceptibilité trop élevé et que par miracle il m'avouerait que ce n'est pas lui qui est la source de mon humiliation, mais rien. Il ne fait rien. Et le pire là-dedans, est que c'est cette trahison qui me fait le plus de mal dans cette histoire. Après tout, avec mon statue de DUFF, j'étais déjà un paria, j'avais déjà aucune chance avec Percy, mais Will...

''Ça paraissait à 100 km que ce garçon était amoureux de toi.''

J'ai, pendant un instant, un haut le coeur. Cette phrase ne m'a jamais paru aussi fausse. 

-Tu vas vraiment rien faire, dis-je pour moi-même, coupant de ce fait l'autre con dans son discours. J'avais besoin de le dire à voix haute, pour que cette vérité ce fasse plus réel dans ma tête.

-Nico, commença-t-il, mais je ne lui laisse pas le temps de dire quoique ce soit. Si il voulait s'exprimer, il avait juste à le faire avant, là c'est trop tard. Mon regard se pose sur son plateau de nourriture et la scène de moi lui lançant de l'alcool sur son t-shirt au party me revient en tête. Pris d'une inspiration soudaine, je prends son jus d'orange et lui verse sur la tête. Je prends après son plat de spaghetti, me retourne vers le connard qui a déblaté sur mon compte pendant un bon cinq minutes et lui verse, à son tour, le contenu de l'assiette.

-Oups, dis-je avec satisfaction, regardant une boulette de viande glisser de sa joue au sol. Sur ce dernier mot, je quitte la cafétéria.

Je me dirige vers mon casier pour prendre tout de suite mes cours de l'après-midi, mais je me stoppe en pleine action. Même si je suis, en ce moment, extrêmement satisfait de mon audace, je sait très bien que je vais le regretter dans même pas une heure. Je me vois déjà avec le visage en sang après un coup à tabac. En regardant mon horaire, je vois que mes cours de l'aprem sont philosophie et espagnol. Bof, je peux me permette de sécher. 

Je me sens clairement lâche de quitter l'école pour être sûr de ne pas avoir de problème, mais me faire encore et encore humilier est un sentiment encore pire. Demain, je vais être capable de gérer tout ça, mais pour aujourd'hui, c'est assez.

Quand j'arrive finalement dans ma chambre, je m'y enferme et m'enroule dans mes couverture. Couché en boule et usé par toutes ces émotions, je m'endors. Mon sommeil sans rêve dur jusqu'à ce qu'un bruit strident me perce les tympans. On a vu mieux comme réveille. Le bruit strident qui ressemble à un ''Ding dong!'' résonne une nouvelle fois, et mon cerveau, encore un peu comateux dû au sommeil, me donne comme information que c'est la sonnette d'entrée.

Pas bête le cerveau.

Je me défais de mes couvertures chaudes en grommelant. Je peste déjà contre le pauvre facteur nous livrant un colis ou contre mon père qui a peut-être oublié ses clés. J'ouvre la porte et mon corps se fige.

De quel droit ose-t-il être devant ma porte?! De quel droit ose-t-il me regardé avec un petit sourire d'excuse?! Je lui ai donné sa chance et il ne l'a pas pris, je lui ai bien fait comprendre en lui versant son jus d'orange à la tronche! Mais non, monsieur Solace se tient bien droit devant moi, comme si rien n'était. Une colère sourde arrive en moi. J'en ai bavé toute la journée et même quand je suis chez moi, je ne peux pas m'y échapper. Ça fait très longtemps que je n'avais pas ressenti cette colère. Cette colère qui vous fait faire n'importe quoi. Qui vous fait crier, mordre, frapper sans vous arrêté. Qui vous fait passer par un fou, alors que vous avez juste et profondément mal. 

La dernière fois que j'avais ressenti cette douleur, c'était au départ de ma mère. Précisément quand j'ai su qu'elle partait et qu'elle se foutait de ne plus jamais me revoir. Je me rappelle avoir explosé. J'avais tellement pleurer, que mes joues étaient rendus à vif. J'avais enchaîné les conneries, du haut de mes 13 ans, j'avais volé de l'alcool à mon père, je pouvais partir de chez moi et revenir 2 jours plus tard sans prévenir personne. Mon père n'était pas mieux. Il était en grande dépression et il n'était pas capable de se gérer lui-même, alors moi en plus... C'est quand j'ai cassé le miroir de la salle de bain que j'ai décidé de me reprendre en main. Je me rappelle encore d'avoir regardé mon poignet droit en sang, quelques morceaux du miroir était encore incrusté dans ma peau. Ça faisait un mal de chien. Et puis, sans savoir pourquoi, cette image m'avait fait penser aux gens qui se mutilent et ça m'avait fait froid dans le dos. Je ne voulais pas finir comme ça. Je méritais mieux que ça. Ma mère m'avais abandonné? Et bien tant pis pour elle. Qu'elle aille se faire foutre, moi je vais avancer. 

Évidemment, tout n'était pas rendu tout beau comme le pays des Calinours. Je crois que c'est là que j'ai commencé à me renfermer sur moi-même. À porter du noir. Et selon les dires de mon père, c'est à cet instant que j'ai arrêté de parler à Will. Et ça, je ne le comprends pas. Je n'ai vraiment pas ou presque pas de souvenir de Will et moi, ami-ami, joyeux et insouciant de la vie. Ai-je fait un blocage dans ma tête? Et si oui, pourquoi? Parce qu'il me rappelait du temps que ma mère était avec moi? Peu importe la raison, mon cerveau a eu raison de le faire ce foutu blocage, faut juste voir la scène qui se déroule en ce moment même.

Mon sang continue de bouillir et sans que Will et moi le remarquions, je lui lance mon poing à la figure. Ma colère s'évapore instantanément, remplacé par une grande douleur à mon poing. Néanmoins, je suis très satisfait par l'image de Will se tenant le nez. Est-ce que c'est du sang que je vois? Je crois bien. Bien fait pour sa gueule.

-Je peux entrer, me demande-t-il finalement. 

J'ai bien envie de dire non, mais mon poing me fait terriblement souffrir et tout ce que je veux, c'est de mettre une glace dessus. Alors sans vraiment apercevoir de ce que je fais, je hoche la tête et laisse Will et son nez ensanglanté rentrer chez moi. 

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