Chapitre 5
Quelque part au milieu de la manche
12:00
PDV De Gale
J'entrai dans la pièce avec aux bras un plateau. Dessus était posé une platée de spaghettis bolognaise, une pomme verte et un verre d'eau accompagné de services. La princesse pourrie gâtée était assise sur son lit, les yeux fixés dans le vide. Je vins à me poser la question si je n'avais pas mis trop de sédatifs dans ses perfusions. Un faible rayon de soleil perçait à travers les rideaux, la tempête de hier était visiblement passée. Lorsque l'héritière me remarqua, elle me jeta un regard rempli de haine.
-Tu les as tué! Ma mère est morte, mon père aussi! C'est ta faute! Comment as-tu pu faire ça? Tu es un monstre!
J'éclatai de rire pendant qu'elle hurlait de rage, la situation était plutôt comique. Je lui fit relever tout de même un petit détail.
-Ton père est encore en vie. Maintenu en vie par des machines mais en vie.
Elle se leva en tendant les mains dans le but de m'étrangler, ses perfusions l'empêchant de se mouvoir elle les arracha et me sauta au cou.
-Rhaaa!
Elle se retrouva en moins de deux au sol avec de la peine à respirer.
-Fais gaffe gamine, tu vas de nouveau te déboiter l'épaule. Maintenant mange!
Elle se releva en soupirant et se rasseya sur son lit avant de enfin commencer à manger. Pour ma part, je profitai du fauteuil de velours rouge, seule meuble de couleur de la pièce aseptisée, et sortit mon ordinateur portable pour en changer le code et vérifier deux trois choses dans les actus.
The Times-Les terribles vacances royales:
Alors que nos souverains partaient en vacances en Ecosse, un terrible événement est arrivé. Un éboulement de pierres a envoyé trois des voitures des gardes du corps de la famille royale valser jusque dans un ravin. A cette terrible chute aucun des agents n'a survécu à la chute.Quand à notre trio préféré, nous devons déploré la mort d'Isabella, duchesse de Cornouailles décédée dans l'accident. Notre futur roi, qui devait reprendre la couronne, a été retrouvé dans un état comateux proche de la mort. Il se trouve actuellement au Mary's Hospital. Pendant que tous pleurent la première dame, espèrent pour notre héritier, une seule question est sur toutes les lèvres. "Mais où est donc passé Victoria?"
New York Times-Le choc britanique
Hier matin, en plein milieu des Highlands, dans ce décor féerique, est décédée la première dame de Grande-Bretagne. Selon les autorités anglaises, cet éboulement de pierres pourrait ne pas être un simple accident. Cet suggestion coeinciderait avec l'étrange disparition de la jeune Victoria, agée de presque 19 ans.
South China Morning Post-Le cataclysme englais
...Et nous restons toujours sans nouvelle de la jeune fille, le peuple britanique pleure sa disparition mais malgré tout ce désespoir, les manifestations en l'honneur de la famille royale s'organisent partout. Notre Président, Guojia-Zhuxi, a pris le premier avion hier soir afin de soutenir le Premier Ministre anglais dans ce drame mondial.
Il s'agit du plus grand événement de toute ma carrière. De derière mon écran, j'observai discrètement ma prisonnière qui mangeait d'un air distrait son repas. Ses yeux restaient immobiles, pas la moindre larme. Je l'avais vu hurler, tenter de me tuer, taper ses poings sur le mur et se ronger les ongles mais à aucun moment elle n'avait pleurer et je dois avouer que cela m'intriguait. Une fois son plateau fini, elle s'essuya la bouche avec sa tenue blanche de patiente et me fixa d'un regard sans aucune émotion.
-C'est de l'argent que tu veux? Combien, trois quatre ou dix milliars? On peut fabriquer des billets, combien tu veux?
-J'ai assez d'argent princesse. Bon après-midi
Je fermai la porte en serrant les poings, la pire des tentations. L'argent. J'aurais peut être pu y réflechir mais encore heureux, j'ai de l'expèrience et celle-ci me permet de savoir ce qui arrive aux personnes qui osent trahir le W.I.C.K.E.D. Et ce n'est vraiment rien de bon.
PDV De Victoria
12:23
Toujours dans cette foutue salle d'hôpital
Et il s'est barré comme ça, je venais de lui proposer une somme vraiment non-négligable et j'entends un "Bon après-midi". Quel débile mental! Argh, je me craque la nuque et me lève. Je m'avance vers la porte et appuyai sur la poignée. Mon coeur battait à cent à l'heure. Elle se baissa. Je jubilai intérieurement, personne n'était dans les couloirs. Je me trouvai en effet dans une sorte d'hôpital.
-Bougez pas mademoiselle! Vous vous êtes égarée.
Je me retournai et vis un adorable mec. De beaux yeux verts, des cheveux d'un blond doré. Miam, un vrai régal pour le regard. Il s'approcha de moi en souriant. Il se passa la main dans les cheveux et ajusta sa chemise. Il vint à être plus qu'à 1 mètres de moi puis il m'attrapa la main et me mis des menottes. Je hurlai en me débattant.
-Tu sais pas qui je suis! Lâche moi! Lâche l'héritière du trône d'Angleterre, Victoria!
-Tous deviennnent de plus en plus timbrés ici.
Il me ramena dans ma chambre sans aucune délicatesse. Mais qu'est ce qu'il lui prend à cet imbécile. Je lui crachai au visage.
-Vous êtes tous fous ici!
-Dit-celle qui est enfermé dans un asile. Bonne journée la tarée!
Moi tarée, non mais il ne s'est pas vu ce malade! Je suis la princesse! La seule à pouvoir prétendre au trône! J'ai une seule envie c'est arracher les ongles de cet insuportable garde de je-ne-sais-pas-quoi! Si seulement nous avions pris l'avion plutôt que la voiture... Maman, si seulement tu étais toujours là. Je m'assis sur le fauteuil et observai la chambre. La sobrieté de celle-ci ne me dérangeait pas mais ce qui attira mon attention me perturbait. Un cadre. Je voyais un jeune couple, la vingtaine au maximum. Je m'approchai de la photographie en toussotant, je me sentais vraiment très mal. Je me décidai à remettre les perfusions, ne sachant pas trop comment m'y prendre je fis très attention mais malgré tout je n'arrivai qu'a m'entailler le poignet. C'est à ce moment qu'il entra. ce dingue qui a sans doute tué mes parents, du moins ma mère et dont je ne sais même pas le nom.
PDV De Gale
Île de Stilinski, au plein milieu de la Manche
Elle me fixai avec des yeux injectés de sang. Elle tenait les perfusions dans la main, je savais qu'elle avait essayé de fuir mais j'avais presque oublié ce détail. Je m'approchai d'elle et les lui réinstallai. Elle soupira de soulagement et en s'asseyant s'appuya contre le bord de son lit. Elle me regardai et contrairement à mes précédentes victimes elle ne semblait pas me craindre. Je voyai que les soulevements de sa poitrine était régulier et que donc elle n'était même pas stressée ou mal à l'aise, son poul devait donc battre normalement. Elle pointa du doigt un truc sur sa table de chevet.
-C'est qui ces gens?
-Tes parents, avant que ton père perde ses cheveux et que ta mère abuse de la chirurgie.
Elle me regarda légèrement perturbée.
-Je ne les avais jamais vu jeunes... Ma mère disait qu'elle était atrocement banale.
-Alors qu'elle était carrement canon c'est ça?
Ma remarque la laissa bouche-bée. J'en avais marre de flaner dans les couloirs, de squatter la cafetteria alors j'étais venu la surveiller. Mais là elle commença un monologue.
-Vous m'avez l'air d'en savoir beaucoup sur moi mais je présume que vous ne connaissez que ce que vous ont raconté tes supérieurs. Oui vos boss parce que je ne vois pas trop pour quelle autre raison que l'argent vous feriez ça. À mon très humble avis, vous ne vous rendez pas compte à qui vous avez affaire. Je suis sans doute pas comme vos précédentes victimes. Je ne sais pas comment ni quand je pourrai le faire mais ce qui est clair c'est que je vais vous faire payer votre fourberie. Vous vous en voudrez d'avoir osé me faire cela. Ce jour là vous comprendrez que j'ai vraiment ma place dans cet asile.
Sa réplique ne m'effraya pas du tout mais je ne pus m'empêcher de remarquer la froideur et la confiance elle avait dit ça. Ses boucles brunes étaient mal coiffées, ses lèvres sêches mais ses yeux transperçaient tout. J'avais l'impression que son regard me sondait, qu'il me transperçait et que d'ici une seconde je me rendrâi compte qu'elle m'avait réduit en cendres. Mais mon corps était toujours là. Je me risquai tout de même à lui annoncer quelque chose que je n'avais pas penser lui dire.
-Même si ta place est ici dans un asile, sache que demain on va partir ensemble de ce joli endroit et que l'on va aller passer de très belles vacances ailleurs.
-On va partir?
Elle semblait assez perturbée comme si elle s'inquietait de savoir si elle allait mourir. Je lui adressai mon plus beau sourire.
-Demain princesse, demain.
-Vous allez me tuer c'est ça? Vous allez me tuer demain!
Je cessai de sourire, il ne fallait surtout pas qu'elle se sente en danger de mort, un être humain se sentant ainsi menacer est capable de n'importe quoi pour survivre. N'importe quoi.
-Bien sûr que non, si je voulais te tuer je l'aurais déjà fait Victoria. Tu permets que je t'appelle Victoria?
-Si vous voulez, de toutefaçon c'est pas moi qui commande ici.
Je posai une pile d'habits sur le fauteuil et sortit une grande valise de l'armoire. Je mis toutes ses affaires dedans et sortis de ma poche un téléphone de couleur mauve. Je le lui tendis.
-Il y a à l'intérieur absolument rien du tout, une fois débloqué tu ne peux rien faire d'autre que jouer à Candy Crush et prendre des photos, celles ci seront immédiatement transferées sur mon P-C et je les effacerais si elles pourraient aidés d'éventuels personnes qui trouveraient cet appareil dans le but de me trouver. C'est bien clair?
-Oui...
Je réajustai ma chemise avant de me diriger vers la porte.
-Je peux vous poser une dernière question?
Je m'arrètai et tendis l'oreille.
-Comment vous vous appeler?
Je baissai les yeux vers mes chaussures, je savais que ce n'était pas prudent car même la moindre information peut être vitale. Alors je l'ai murmuré.
-Gale...
Hello tout le monde,
Alors voilà le chapitre 5 finit. La suite devrait arrivé sous peu car vu que je suis malade et que je loupe les cours j'ai tout mon temps pour écrire le chapitre 6 depuis mon magnifique ordi. "La miss qui raconte sa vie" Bref j'espère que vous avez apprecier ce chapitre et si c'est le cas, oubliez pas de me mettre vos avis en commentaires.
Elanna xxx
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