Chapitre 3
5: 34
8 Novembre 2022, Aéroport de New York
Je passai avec ma malette noir qui contenait mon ordinateur et mon odre de mission. Les documents étant extrêmement confidentiels, Mademoiselle m'avais confié comme à chaque fois un pass qui permet à mettre la malette sur secrets-d'états et qui ne passerait donc pas au détecteur de métaux. Mon ordinateur et mes flingues étaient en sécurité. C'est un peu ironique qu'une entreprise de tueurs à gages aient un pass signé de la main même du Ministre de la Défense. L'expliquation logique à cela est que quand le Gouvernement américain a besoin de supprimer telle ou telle menace, ils doivent faire appel à une entreprise d'assassins professionnels, c'est à dire nous. Je mis mes lunettes de soleil et rajusta mon costard, je vis plusieurs femmes délaisser du regard leur mari pour me fixer moi. On m'avait dit des centaines de fois que je faisais tomber les femmes à mes pieds mais malgré cela, je n'avais jamais envisagé ma vie avec quelqu'un d'autre que Kylie. Jusqu'à que je me rende compte qu'elle jouait avec moi. J'ai toujours été celui qui commande alors ma fierté en avait pris un coup. Je me mordai la langue, "Pourquoi penser à elle!".
- Monsieur, dit un employé d'une trentaine d'années sur ma droite.
Je me retournai en pensant.
"Pari que c'est à cause des lunettes".
- Vous ne pouvez portez des lunettes de soleil dans cet aéroport, les caméras doivent pouvoir voir vos yeux.
Je pris un ton détaché mais autoritaire. Pendant que je m'apprêtais à parler, je relevai certains détails comme son alliance, le nom tatoué sur le bourrelet dépassant de ses hanches ainsi que du style d'écriture, l'encre est nette, fais récemment à cause des rougeurs autour. Deux mois peut être. Une petite fleur sur le nom de Marie, un prénom français peu utilisé mais qui revient à la mode. Je finis par me décider.
- Monsieur Alistair, dis je en relevant son nom sur sa plaquette. Je travaille pour le gouvernement américain et je me dois de vous dire que si vous ne me laisser pas faire ce que je veux, le président se fera un plaisir de vous mettre en prison et de placer votre fille en foyer en condamnant votre charmante femme pour conduite en état d'ivresse et en lui retirant le reste de votre famille.
Il balbitia et recula d'un pas.
- Ai-je été assez clair? Lui dis je en souriant.
Je lui serrai la main et repartis d'un pas tranquille serrant ma mallette contre moi. J'entrai avant tous les autres passagers dans l'avion et commandai un Coca Light.
"Attention princesse, le dragon arrive" pensai je.
À quelques milliers de kilomètres de là...
PDV DE VICTORIA
15: 34
8 novembre, Buckingham Palace
-Non non et non! Hurlai je! Je ne veux personne d'autre que mes parents! Vous pouvez pas comprendre?
-Darling, ton père veut juste inviter le Premier Ministre pour un week-end. Nous aurons les deux semaines restantes pour vivre ensemble!
Je hurlai encore et encore, à instant j'envisageai de leur lancer un dictionnaire en pleine face!
-Depuis que Georges est mort! Vous n'êtes jamais là! Et mère, être qu'avec nous vous déstressera. Votre... hum votre problème se stablisera sûrement!
Mon père prit la parole et commença à parler parler et parler et parler de pleins de choses intéressantes.
-... ta mère n'a pas de problème... bla bla bla... le Conseil a des problèmes avec... bla bla bla..
Je le coupai.
-T'as fini papa?
Mes parents me regardèrent interloqués. En 19 ans de vie, jamais je ne les avais jamais tutoyer ni même appeler par d'autres nom que père et mère. Mon père posa son BlackBerry sur la table en marbe et ma mère cessa de s'admirer dans le miroir, tout deux me fixèrent. Me rendant compte que pour la première fois de la journée j'avais entièrement leur attention, je sautai sur l'occasion. "Un nouveau rôle à jouer Vic! Es-tu à la hauteur?" Être une fille frêle en demande d'attention et d'amour est un moment par lequel tous les jeunes ont déjà passé mais contrairement au monde entier, je ne faisais pas partie de ces gens. J'affichai mon plus triste masque et commença un rôle que jamais encore je n'avais joué. Celui de la fille mal à l'aise qui est en manque d'amour. Jamais j'avais eu besoin de ce masque, j'obtenais toujours tout par la force et mon assurance en moi. Cet après-midi risquait d'être intèressant. "Ce sera intèressant" pensai je.
- Papa, maman, dis je en bégayant. Voilà comment je rêve de vous appeler. Je rêve aussi d'avoir une famille normale. Quand j'étais petite, je me plaisais à imaginer ce que se serait de pouvoir regarder un match de Manshester avec mon père tout en plaisantant. De parler de mes peines de coeurr et de la tenue qe je porterai au bal de l'hiver. Mais j'étais encore une enfant et cela fait longtemps que j'ai arrêté de rêver. Pour une fois on allait pouvoir vivre de vraies vacances. En famille.
L'entière attention de mes parents se tournait vers moi et je décidai d'achever ma serenade avec un beau coup. Je fis mine de réprimer un sanglot et me forçai à verser une larme avant de me lancer.
- Quand George nous a quitté, je lui ai jurer que je tenterai d'améliorer notre situation mais je me suis décourgagée, la tâche est si difficile. Mais ces vacances auraient pu tout changer, George aurait tellement aimé nous voir être une vrai famille...
J'éclattai en "sanglots" et courruvers l'ascenceur. Une fois dans ma chambre, je me couchai sur mon lit et étouffai ma tête dans mon oreiller. Je commençai à compter. 1... mes parents parlent... 2... ils montent... 3...ils avancent dans le couloir... 4 ils TOC TOC TOC.
- Victoria, dis ma mère en s'asseyant sur mon lit. Nous sommes vraiement désolés.
Mon père prit la parole à son tour en me caressant maladroitement les cheveux. Je me retins de lui hurler dessus, je détèstai cette intimité soudaine mais il faut à tout pris que je continue à jouer ce rôle.
- Je vais dire au Premier Ministre que nous passerons de lui. Nous vivrons ces vacances ensemble. En famille.
Je souriai et affichai mon sourire le plus niai.
- Pour de vrai?
Il hocha la tête et je lui sautai dans les bras en réprimant mon dégoût. Les meilleures vacances de ma vie allait enfin pouvoir commencer.
A quelques milliers de kilomètres de là
Boeing A455, quelque part au milieu de l'Atlantique est.
Si il y a bien une chose que j'aime dans les avions c'est la façon d'être qu'ont les repas. Bien ordonné, dans plusieurs boites séparées, mis dans des coffrets réfrigérés et stérilisés. Comme ma vie en résumé. Ordonnée, séparées, réfrigérés et stérilisés. J'admirai ma pomme et me demandai si il était possible qu'elle soit d'un vert aussi éclatant. Sans doute grâce à tous les engrais chimiques imbibés. Je me massai la tempe droite, le bruit de l'avion me perturbait et me donnait d'horribles maux de tête. J'avais hâte d'être déposé à l'aéroport de Londres. Je sortis mon ordinateur portable de sa sacoche ultra sécurisée et passai mon pouce sur un capteur, insérai le mot de passe puis arrivais sur ma session. Le fond blanc contrastait avec l'étincellante couleur des icônes. J'ouvris le dossier n°12 et cliqua sur le dernier email de Mademoiselle. Nous recevons (nous les agents) toujours un mail avant de partir sur le terrain avec l'autorisation de l'ouvrir qu'une foix dans l'avion.
Agent n°108
Votre ordre de mission vous a été remis lors de notre précédente rencontre mais je me dois ds vous préciser que cette mission est différente en plusieurs choses de vos autres interventions. Ce sera pour commencer un enlèvement puis celui si se transformera en un assassinat. Votre cible est extrêmement médiatisée et ne cherche pas à fuir les médias contrairement à vos précédentes victimes.
Que la chance soie avec vous.
Mademoiselle
Claire et formelle, cette information me perturba pendant tout le reste du voyage. Elle sous entendait que se sera la mission la plus difficile de ma carrière. Sa façon de me souhaiter bonne chance montrait bien qu'elle avait des doutes sur mes chances de réussite dans cette démarche. Je me craquai la nuque en sortant de l'avion et me passai la main sur celle ci. Je sentai sur moi le regard insistant d'une bande d'adolescentes. Je me tournai vers elles et leur dis avec une voix froide.
- Retournez jouer avec vos poupées.
Puis je partais en direction de la sortie. Comme sur chaque intervention, j'allais devoir faire quelque chose de magique. Pour les femmes mais extrêmement long pour un homme. Du Shopping. J'appellai un taxi et lui demanda de me poser vers un magasin d'affaires militaires. Une foix à l'intérieur d'un Military Shop, je pris directement ce dont j'avais besoin. Un six stoyers avec un cran d'arrêt blanc, deux tee-shirts noirs, deux pantalons de traiking, une montre résistante à l'eau et aux chocs, un couteau avec crans d'arrêt, des biscuits de survie, trois couvertures militaires, des chaussures de sport et un sac. Je mis l'ensemble dans le sac avant de payer et partir. Puis je me dirigeai vers un autre magasin. J'achetais 4 chemises, deux pantalons noirs, des chaussures à talonnettes, une deuxième paire de lunettes de soleil, 20 boxers noirs et une dizaine de chaussettes blanches. Je décidai alors de m'arrêter une demi heure pour n'acheter un café. Je le pris noir, le voyage m'avais à peine épuisé mais c'est la seule façon dont je le bois. Noir, sans sucre. Il est parfait comme ça.
- Un donut monsieur?
Je me retournai vers la caissière et l'interrogeai du regard.
- Vous avez le droit à un donut avec votre café, vous le prenez?
J'allais secouer la tête quand je vis une femme avec son enfant qui essayait maladroitement de voler dans la caisse pendant que sa caissière était occupée à ramasser sa petite monaie. J'hochai la tête et le pris avant de me diriger vers cette dame. Quand elle me vit, elle se mit à courrir. Je la rattrapai cent mètres plus loins dans la rue. Sa petite fille, maigre à faire peur, pleurait. Je lui donnait la pâtisserie. La femme me dévisagea. Je décidai qu'il fallait que je me rachète de toutes mes mauvaises actions.
- J'ai un marché pour vous.
- Je coucherai pas avec vous, dit-elle avec assurance.
J'éclatai d'un rire franc et sa fillette rigola à son tour.
- Vous m'aidez à choisir des habits pour ma soeur et en échange, je vous donne 1000 livres.
La femme me regarda avec méfiance et me tendit la main.
- Alice
- Cooper.
J'hochai la tête et me rendis compte que c'était pas une bonne idée. Je repensai à toute les personnes qui sont mortes prématurément par ma faute et mon sourire cessa.
Je passai le reste de l'après midi à chercher des habits pour ma prétendue soeur et lorsque elle me demanda son nom, je ne pus résister à dire.
- Victoria.
- Elle s'appelle vraiment comme ça?
- Oui.
Elle souria et sa petite fille tendit la main vers une carte postale.
- Comme la princesse.
Je lui souris et avant de prendre congé de cette petite famille, je tendis l'argent bien mérité à la main qui l'enfourna dans son sac à main en vitesse.
J'avais mes affaires pour les prochaines semaines et la princesse aurait les siens, pensai je en souriant, narquois.
Hello,
Le chapitre 3 est terminé et j'espère qu'il vous a plu. Personnellement j'ai eu beaucoup de plaisir à l'écrire.^^ Il est un peu plus long que les précédents et c'est désormais de cette taille que je les ferais.
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Kiss
Elanna
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