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Je crois que je passe trop de temps dans la salle de bain

Il se tournait, encore et encore dans sa couchette et ne parvenait pas à trouver le sommeil. Pourtant, qu'est-ce qu'il était fatigué! Mais ses yeux refusaient de se fermer. A peine les lumières s'étaient-elles éteintes que presque tous les Blocards s' étaient endormis. Minho, au-dessus de lui ronflait comme une vieille chaudière, Chuck avait tout juste eu le temps de poser la tête sur l'oreiller qu'il était déjà aux pays des rêves, Teresa dormait ailleurs et Newt...

Bon sang... Newt. Il se passa la main sur le visage, espérant que ce geste suffirait pour l'oublier. Mais le savoir, là, à quelques mètres seulement de lui, ne lui facilitait pas la tâche. Quand il avait débarqué de la Boîte, il était apeuré, confus et désorienté. Et quand il avait croisé son regard... Il s'était tout de suite senti en confiance, protégé par une force qui lui était bien plus supérieure. Ils avaient fait connaissance, pas assez à son goût et alors tout s'était enchaîné. Les Griffeurs, son nouveau statut de coureur, Gally et son tempérament explosif... Il n'avait pas eu le temps de s'asseoir et de réfléchir calmement. Et aujourd'hui, il le pouvait. Ils étaient enfin libérés de toute emprise, loin du WICKED.

Thomas tourna la tête à sa droite. Dans le noir, il devinait les courbes du corps de Newt, allongé de côté, la tête dans sa direction.

-Eh! Newt! Tu dors? Lança-t-il.

Il crut voir le blondinet relever mollement sa chevelure.

Comme il restait silencieux, Thomas se demandait si finalement, il ne s'était pas assoupi, lorsque la réponse lui parvint et sonna comme une berceuse à ses oreilles.

-Oui, enfin... J'essaye du moins. Qu'est-ce qu'il y a?

-Rien, je voulais juste discuter... On n'a jamais vraiment eu l'occasion de parler, toi et moi.

Il entendit le garçon de la couchette à sa gauche remuer et grommeler dans son sommeil.

-Je crois qu'on dérange. Commenta Newt. Ce qui est totalement improbable vu le bruit que fait Minho. On dirait un Griffeur qui fait du surplace.

Thomas étouffa un rire. Il voulut lui proposer de venir dans son lit mais c'était une demande trop explicite à son goût. Il réfléchit une minute et décida qu'il était plus approprié d'aller dans la salle de bains.

Il rejoignit les douches et quelques minutes plus tard, Newt, les cheveux en bataille pointait le bout de son nez.

Thomas ne put s'empêcher de sourire bêtement. Il s'assit sur le carrelage froid et s'adossa au mur.

Newt l'imita. Ils restèrent ainsi, dans le silence de la nuit avec pour seule compagnie, les ronflements lointain de leur ami commun.

-Tu te rends compte qu'en l'espace de huit jours, commença Thomas, tout a changé?

-Parce que tu es arrivé. Alby...

Newt se mordit la lèvre. Parler de leur leader qui avait cru qu'un sacrifice serait la solution pour s'en sortir était encore douloureux pour tout le monde, mais plus particulièrement pour lui.

-Alby, reprit-il, espérait secrètement qu'un jour... quelqu'un nous sortirait de ce trou à rat. Et la Transformation l'a fait changé d'avis, je suppose. Tommy...

Newt se tourna vers son ami. Le brun sentit son coeur s'emballer, comme chaque fois qu'ils se regardaient.

-Nous avons placé toute notre confiance, notre foi et notre volonté de survivre dans tes mains. Car c'est grâce à toi et toi uniquement que tout cela est arrivé. Tu comprends?

Thomas déglutit péniblement.

-C'est faux, répondit-il. Teresa a aussi participé et je n'aurais jamais remarqué la solution si elle n'avait pas été là.

-Arrête de faire le modeste, Tommy. Rigola Newt en le frappant à l'épaule. C'est quand même toi qui nous a sorti du Labyrinthe. Qui a fait bouger les choses. Tu sais, on aurait pu y rester éternellement. On avait tout ce qu'on voulait. Enfin, presque. On avait la belle vie. Maintenant, on est dans un endroit inconnu, avec des prétendus Sauveurs. On est plongé dans un monde inconnu, Tommy. Là-bas au moins, on était organisé, discipliné et chacun avait des tâches à faire.

Il marqua un temps de pause. Long. Très très long.

-Je me suis lassé du quotidien. J'en avais assez de voir ces quatre murs me prendre de haut, me toiser et me narguer comme pour me rappeler qu'on était piégés. J'ai craqué. Et quand Alby s'en est rendu compte, il était trop tard.

Thomas ne pouvait pas détacher son regard de ces cheveux qui illuminaient son visage, de ces prunelles larmoyantes, de cette peau pâle et de ces mains qui se tordaient sous l'afflux des souvenirs douloureux qui le torturaient. Il savait que les mots qui allaient suivre étaient importants. Que c'était une information capitale. Le blond inspira un grand coup.

-C'est stupide, hein? Dit-il amèrement avec un sourire en coin. Toi, le bleu d'à peine une dizaine de jours, qui nous sauve miraculeusement, qui maintient les troupes en ordre et qui a une fille comme meilleure amie... Quand je te vois, je me demande ce qui peut t'atteindre. Tu es le type parfait que j'ai envie de cogner à cause de cette perfection.

-Je suis loin d'être...

Newt n'eut qu'à soupirer pour l'interrompre.

-Enfin, bref! Il se releva, comme pour couper court au sujet. On est pas là pour se cracher dessus, hein? Après tout, tu es un compagnon d'insomnie, alors si on se bat, c'est cool pour personne.

Thomas haussa les épaules. Il était à deux doigts de savoir.

-De quoi tu voulais parler, au fait? Demanda le blond en se promenant dans les vestiaires.

-Je trouve que...

Thomas savait qu'à partir de cet instant, il devait peser chacun de ses mots, les choisir avec précision et faire attention à ne pas froisser son ami.

-Alby te manque, n'est-ce pas? Tu sais, continua-t-il voyant que le garçon allait répliquer, je pense que tu garde tout pour toi, au fin fond de ton coeur et que quand tu n'en pourras plus, tu craqueras. Personne ne devrait retenir des sentiments aussi douloureux pour soi-même.

-C'est profond ce que tu dis. Dit simplement Newt en s'asseyant en tailleur face à lui.

-C'est la vérité.

Un maigre sourire fleurit sur les lèvres de l'anglais.

-Toujours en quête de vérité, hein?

Thomas hocha la tête. Il voulut insister mais Newt le fixa si intensément de ses yeux bleus qu'il ne put émettre qu'une sorte de grondement sourd. L'autre éclata de rire, franchement, puis sembla se rappeler que les autres dormaient car il plongea la tête entre ses jambes pour étouffer son rire.

-Arrête de te moquer! Rougit Thomas. T'as fini?

Le Blocard se redressa, faisant valser sa chevelure blonde dans son dos. Quand il vit le visage écarlate de Thomas, il passa doucement ses doigts sur les jours cuisantes.

-Je crois que c'est la première fois que je te vois dans un tel état.

Il avait repris un ton sérieux et fronçait les sourcils alors que sa main s'attardait sur la peau du brun, effleurant sa pommette, sa joue creuse, suivant les contours de sa mâchoire.

Le brun, le coeur palpitant, le laissait faire, désireux de savoir jusqu'où il serait prêt à aller et à la fois légèrement dépassé par les événements. Pas que ça lui déplaisait, loin de là. C'était une nouvelle expérience et il était prêt à tout pour la tenter. S'efforçant de calmer ses tremblements et de ralentir son rythme cardiaque, il attrapa la main de Newt et la garda là, au creux de sa paume.

-Qu'est-ce qu'on est en train de faire? S'entendit-il murmurer dans un souffle.

-J'en sais trop rien... Mais je n'ai sûrement pas envie de m'arrêter.

-Moi non plus.

Ils s'étaient rapprochés, tellement prêt l'un de l'autre que leurs souffles chaud se mélangeaient. C'est à peine s'ils remarquèrent que, dans le dortoir, les ronflements bruyants de Minho s'étaient éteints.

Ils étaient là, tous les deux dans l'intimité des douches, seuls à une heure avancée de la nuit, du désir et de la passion plein les yeux et pourtant une certaine retenue les empêchait de se jeter l'un sur l'autre comme si la flèche de Cupidon les avait traversés.

-Vous foutez quoi, les tocards?

Minho, ses cheveux noirs en bataille, se grattant les yeux encore à moitié endormi et en caleçon venait de les interrompre.

Aussitôt, la distance entre les deux Blocards s'allongea.

-Minho? Qu'est-ce que tu fais ici? Demanda Thomas.

-C'est la première fois que je vois tes cheveux dans un tel état. Commenta Newt, fasciné par la coupe de Minho.

-Ta gueule, Newt. Riposta mollement l'asiatique qui se tenait toujours sur le seuil des douches. Bon, je peux boire tranquille ou comment ça se passe?

-Vas-y, je t'en prie. Dit Thomas en indiquant les lavabos au Coureur.

Minho passa devant eux en leur jetant un regard suspicieux et s'abreuva. Les minutes passaient, la gêne s'installait petit à petit entre les deux veilleurs tandis que l'assoiffé continuait de boire avidement. Puis il finit par refermer le robinet, au grand soulagement des deux garçons, s'essuya la bouche avec le dos de sa main et s'étira, prenant tout son temps, comme pour se préparer à terminer sa nuit.

-Bon, les boulets, vous penserez à dormir un peu, quand même. On ne sait pas de quoi demain est fait.

Il leur fit un signe de la main alors qu'il fermait la porte des vestiaires, les laissant à nouveau seuls.

Thomas poussa un long soupir de soulagement.

-J'ai cru qu'il ne partirait jamais. C'est moi où il devient philosophe quand il est fatigué?

-Ça ne l'empêche pas de dire et faire des conneries, se moqua Newt.

-D'ailleurs, tu es fasciné par plein de choses ce soir, non?

-Comment ça?

Thomas prit un malin plaisir à le voir aussi surpris. Il passa sa main aux mêmes endroits que la main de son partenaire quelques minutes plus tôt.

-Ça, là et ici aussi...

Il essayait vainement de rester concentré sur ses yeux, son nez ou autre partie du visage mais invariablement, tout revenait à ses lèvres.

-Tommy...

-Chut. Laisse-moi cinq minutes.

-Pour...

-Chut.

-Mais...

Agacé, et sans lever les yeux de cette bouche qui l'attirait plus que tout, il posa un doigt dessus, pour faire taire son propriétaire.

-Deux minutes.

Newt fronça les sourcils mais ne dit rien. Qu'est-ce qui lui prenait? Finalement, il ne tint pas et lui posa la question.

-Je peux savoir ce que tu fais?

Thomas leva enfin les yeux. C'était comme si l'entrée fulgurante de Minho lui avait donné un nouveau souffle et surtout du courage. Pourtant, dans sa poitrine, son coeur dansait la Zumba et semblait prêt à s'arrêter à tout moment.

-Je cherche un moyen de ne pas violer tes lèvres, avoua-t-il honteusement.

Le blondinet ne put s'empêcher de pouffer.

-Alors commence par là.

Il agrippa la nuque du brun et l'attira contre lui. Leur baiser fut plus sauvage, plus passionné que de raison, comme s'ils avaient toujours su qu'ils étaient faits l'un pour l'autre et qu'ils se retrouvaient après de longues années de séparation. Les mains se coulaient autour du cou, se glissaient dans le dos et les respirations s'écourtaient.

De temps en temps, l'un ou l'autre relevait la tête, se plongeait dans les prunelles de son partenaire, en contemplait les couleurs qui les habitaient puis embrassait chaque partie du visage ou du corps qui avait le malheur d'être à découvert.

Le petit jour les surpris, le dos contre le mur, endormis comme deux enfants, Thomas légèrement avachi sur Newt qui lui tenait la main. Minho, le premier réveillé des autres Blocards, se contenta de graver l'image dans son esprit en se promettant mentalement de leur rappeler ce moment un jour où l'autre. Il ne voulut pas les déranger plus longtemps et s'éclipsa.



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