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Chapitre 3 ✓


Lorsque Ye Ji ouvrit les yeux, elle ne vit qu'une lumière blanche lui agressant la rétine. Elle ne sentait plus que la douceur du drap sur son corps, et le moelleux d'un matelas contre son dos. La jeune femme essaya de garder les yeux ouverts plus longtemps pour s'habituer à la luminosité, et au moment où elle tenta de lever la tête pour observer l'endroit qui l'entourait, une douleur lancinante s'empara de son cou et de son crâne. Elle abandonna alors, lâchant un gémissement de souffrance. Elle entendit du bruit à côté d'elle, mais avant qu'elle n'ait le temps de se concentrer dessus, elle reperdit connaissance et les ténèbres l'emportèrent dans un nouveau sommeil noir.

***

La femme aux cheveux de jais se réveilla plus tard, une fois encore. Cette fois, le supplice s'était apaisé, et bien que toujours présent, Ye Ji pouvait bouger la tête sans risquer de hurler de douleur. Elle baissa la fine couverture qui recouvrait son corps et s'aperçut de son état. Son poignet droit était panser de bandelettes de tissu blanc. Quelques griffures et hématomes parcouraient ses cuisses nues. Elle haussa un sourcil d'interrogation en se rendant compte qu'elle ne portait que sa culotte, et un t-shirt qui lui était totalement inconnu. Il n'appartenait ni à Chan, ni à son petit frère, et encore moins à elle. 

Alors que diable faisait-elle habillée avec ? Ye Ji passa sa main amochée dans ses cheveux sombres, avant de s'apercevoir que son front était lui aussi recouvert de pansement. La jeune femme ne se souvenait plus pourquoi elle se trouvait ici. Que s'était-il passé ? Autour d'elle, les murs étaient ornés d'une vieille tapisserie de mauvais goût, d'un jaune terne, et les rideaux qui entouraient la fenêtre étaient trop petits par rapport à celle-ci. Le plancher semblait lui aussi vieillot, mais il donnait un certain charme, et une chaleur à la pièce. Elle n'était meublée que d'un lit, sur lequel elle reposait, ainsi que d'un petit bureau et une chaise. 

Il y avait deux portes, et vu l'état de cette chambre, Ye Ji devina facilement qu'elle se trouvait dans un hôtel, sûrement miteux. L'une des portes devait donnait sur une petite salle de bain, probablement dans le même état que la chambre. L'autre porte conduisait au couloir et donc à la sortie. Mais pourquoi se trouvait-elle dans un hôtel ? Si peu habillée et blessée par dessus tout !

Ye Ji posa ses pieds au sol et se leva, vraisemblablement trop vite. Des points noirs dansèrent devant ses yeux pendant quelques secondes avant qu'elle ne recouvre une vue complète. Elle s'appuya contre le mur d'une main, et s'avança vers la première porte. Elle l'ouvrit, et découvrit sans surprise une salle d'eau ridiculement petite. Le carrelage semblait sale, et des tâches de moisissures apparaissaient au plafond. Elle alluma la lumière, qui se mit à clignoter de manière inquiétante, mais Ye Ji s'en fichait. Elle se déplaça jusqu'au lavabo et se pencha au dessus, pour observer son visage. De nombreuses égratignures parsemaient sa peau blanche, ses cheveux noirs étaient sales, et ses yeux bouffis lui firent un choc. Des cernes sombres descendaient jusqu'à ses joues, qui elles, semblaient plus creusées qu'à l'habitude. 

Elle repartit dans la chambre en trébuchant sur des obstacles imaginaires, et chercha du regard si son portable ne se trouvait pas dans le coin. Mais il n'y avait rien dans la pièce, pas même ses propres vêtements. Elle prit alors la décision de sortir dans le couloir,  bien décidée à trouver quelqu'un pour répondre à toutes ses innombrables questions. Comme elle n'avait rien à mettre sur elle, Ye Ji s'avança, les jambes nues et tremblantes, vers la porte, et tira doucement sur la poignée. Au moment où elle allait ouvrir la porte en grand, quelqu'un la poussa vers elle. La jeune femme n'eut pas le temps de l'éviter et se prit la porte de plein fouet, avant de tomber lourdement sur les fesses.

Un garçon, qu'elle ne connaissait pas, se tenait debout devant elle, et son expression ennuyée devient vite affolée.

— Oh ! Je suis désolé, je t'ai pas fait mal j'espère ? 

Il commença à paniquer, et ses yeux cherchaient quelque chose pour l'aider, passant d'un coin à l'autre de la pièce sans réellement s'arrêter sur quoi que ce soit.

— Je vais bien, mais tu peux m'aider à me lever, j'ai pas assez de force pour le faire toute seule.

Ye Ji lui tendit la main, et elle attendait qu'il fasse de même. Après quelques secondes de vide, il réagit enfin, et attrapa la main glacée de la jeune femme. Il tira doucement pour la remettre sur pieds, et Ye Ji se rendit compte qu'il n'était pas aussi grand qu'elle l'avait cru. Son petit frère devait légèrement le dépasser. 

— Donc, tu t'appelles Ye Ji ? fit-il, toujours en tenant les doigts de la fille.

Sauf que Ye Ji n'avait pas de souvenir d'avoir déjà rencontrer ce garçon, alors comment connaissait-il son nom ? Elle retira sa main sèchement et fit un faible pas en arrière. Et pourquoi elle n'était pas avec son frère, et Chan Seong ? Le garçon vit l'interrogation sur le visage de la fille, et il sourit.

— C'est ton petit frère, Da Reum, qui nous a dit ton nom, expliqua-t-il. 

— Et pourquoi je suis là ? Et où sont Chan et Da Reum ? demanda la jeune femme, interrogative.

Au moment où Ye Ji allait poser d'autres questions, un grognement monstrueux surgit de son ventre. Elle rougit de honte, et baissa la tête pour cacher ses rougeurs en plaquant ses mains contre son ventre plat, dans l'espoir de le faire taire.  

— C'est normal que tu aies faim, t'as pas mangé depuis quatre jours, dit-il avec une simplicité étonnante. 

— Quoi ?

Ye Ji releva le menton pour fixer le garçon devant elle, les yeux écarquillés d'ahurissement. Quatre jours ? Elle avait dormi pendant aussi longtemps que ça ? Pourquoi ? Un flash lui revient soudainement, et un mal de crâne s'empara de sa tête. Ye Ji porta sa main à sa tempe, et grimaça de douleur. Elle se revoyait, assise dans la voiture, la tête contre la vitre, à moitié somnolente. Da Reum, avec sa musique, et Chan Seong, les mains sur le volant. Il y avait eu un accident, et une voiture leur était rentrée dedans, de son côté. Ça expliquait donc toutes les contusions sur son corps, et le fait qu'elle était aussi faible physiquement. Le choc avait été extrêment violent, et elle s'en sortait plutôt bien. Mais pourquoi ne l'avait-on pas emmené à l'hôpital ?

— Viens, on va rejoindre les autres, et tu pourras manger quelque chose.

—Je veux bien, mais je suis pas en état de me présenter à d'autres personnes.

Ye Ji pointait ses jambes nues du menton. Elle n'était pas vraiment pudique comme fille, mais elle n'allait pas suivre un homme inconnu à moitié nue pour en rejoindre d'autres. Même si son frère et son copain y étaient certainement. 

— Tu n'aurais pas eu moins un pantalon ? Ou un short ? Enfin n'importe quoi...

— Attends, je vais chercher ça, je reviens.

Il s'éclipsa et laissa Ye Ji seule. Elle partit se rasseoir sur le lit, ses jambes n'ayant presque plus la force pour la porter. Quatre jours sans bouger et elle avait l'air d'une loque. Le garçon, dont elle ne connaissait toujours pas le nom, revient et lui tendit un jogging noir, basique.

— Merci.

Elle l'enfila, et serra le lien le plus fort possible. Elle avait beau être une joueuse de hockey, Ye Ji était aussi fine qu'une mannequin. Elle avait beau manger, et faire de la musculation, sa silhouette restait fine. Elle avait gagné en muscle, évidemment, mais ceux-ci ne se voyaient même pas, ou à peine. L'avantage, c'était qu'elle pouvait se défendre si des abrutis la prenaient pour une fille fragile. Etre sous-estimée pouvait avoir un bon côté, même si c'était contrariant.

Ye Ji se leva pour suivre l'inconnu, mais ses jambes la lâchèrent, et elle s'effondra brusquement au sol. Ses genoux rencontrèrent le parquet froid violemment, et la jeune femme laissa échapper un petit cri de surprise. 

— Je crois que je vais pas pouvoir marcher jusque là-bas, fit Ye Ji en se grattant la tête, les fesses par terre. 

— Je vais t'aider.

Il passa l'un de ses bras autour de sa taille, et Ye Ji mit le sien autour de son cou naturellement. Un pas après l'autre, les deux adultes avancèrent dans le couloir, bras dessus, bras dessous.

— Au fait, comment tu t'appelles toi ? tilta finalement Ye Ji.

- Je suis MinSeok. Mais tu peux m'appeler Xiumin.

- Va pour MinSeok, conclut la jeune femme en continuant à avancer. 














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