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LUFFY

Voilà maintenant deux mois que je suis retourné à Logue Town pour être près de mes amis. Entre Ace et Izuka, rien ne va depuis cette soirée où tout a basculé avec Nami. Il n'est qu'une question de temps avant que mon frère ne découvre les nouveaux sentiments qu'il éprouve pour elle.

Elle, de son côté, essaie de passer à autre chose, alors elle l'évite. Mais je crains que ce ne soit pas la meilleure chose pour lui. Au contraire, cela ne fait que renforcer son désir de la voir davantage, le poussant à se distancer d'Izuka et à se concentrer sur elle.

En classe, Nami discute avec Robin d'une fiction qu'elles ont lue sur Wattpad, appelée "Crazy in Love".

— Elle a quand même dit, avant d'embrasser Lucy, qu'elle devait d'abord regarder un tutoriel sur YouTube, dit Nami en riant.

— Je pense que c'était juste la panique. Il faut se mettre à sa place, c'était son premier baiser. Je suis sûr que toi aussi tu as paniqué lors de ton premier baiser, répond Robin.

Nami rougit instantanément et murmure : Je n'ai jamais embrassé personne. Mon premier baiser n'a toujours pas eu lieu...

Elle se trompe sur toute la ligne.

Si seulement elle savait.

J'étais jeune, plus insouciant qu'aujourd'hui, mais je me souviens comme si c'était hier.

10 ans

Voilà maintenant deux mois que je suis retourné à Logue Town pour être près de mes amis. Entre Ace et Izuka, rien ne va depuis cette soirée où tout a basculé avec Nami. Il n'est qu'une question de temps avant que mon frère ne découvre les nouveaux sentiments qu'il éprouve pour elle.

Elle, de son côté, essaie de passer à autre chose, alors elle l'évite. Mais je crains que ce ne soit pas la meilleure chose pour lui. Au contraire, cela ne fait que renforcer son désir de la voir davantage, le poussant à se distancer d'Izuka et à se concentrer sur elle.

En classe, Nami discute avec Robin d'une fiction qu'elles ont lue sur Wattpad, appelée "Crazy in Love".

— Elle a quand même dit, avant d'embrasser Lucy, qu'elle devait d'abord regarder un tutoriel sur YouTube, dit Nami en riant.

— Je pense que c'était juste la panique. Il faut se mettre à sa place, c'était son premier baiser. Je suis sûr que toi aussi tu as paniqué lors de ton premier baiser, répond Robin.

Nami rougit instantanément et murmure : Je n'ai jamais embrassé personne. Mon premier baiser n'a toujours pas eu lieu...

Elle se trompe sur toute la ligne.

Si seulement elle savait.

J'étais jeune, plus insouciant qu'aujourd'hui, mais je me souviens comme si c'était hier.

Dix ans.

Chaque fois que je venais la voir et qu'elle dormait, je découvrais un nouveau jeu. La toute première fois, après une grande chasse au trésor avec les gars, j'étais fatigué. Je l'ai rejointe dans sa chambre en passant par sa fenêtre, comme je sais si bien le faire. Elle dormait profondément, alors je me suis approché et j'ai pris le temps de l'observer, me demandant ce qui m'attirait chez elle.

On me jugera sûrement, et d'ailleurs, je n'en suis pas fier. J'ai agi sans réfléchir, déposant mes lèvres sur les siennes. Peut-être pensais-je au goût de ses lèvres avant cela, mais j'ai agi comme un idiot, sans réfléchir. J'ai volé son premier baiser. J'ai paniqué en la voyant bouger, mais elle ne faisait que changer de position, et un sourire s'est dessiné sur son visage ce jour-là...

Alors, j'ai ri "shishishi" et je lui ai caressé les cheveux avant de m'endormir à mon tour, assis par terre avec la tête posée sur mes bras, posés sur le lit.

Depuis ce jour, j'ai continué. J'attendais qu'elle dorme pour l'embrasser, et cela est devenu incontrôlable. En grandissant, j'ai réalisé que c'était vraiment mal, alors je me suis blâmé et... J'ai tout arrêté, surtout en voyant qu'elle ne vouait son amour qu'à Ace et non à moi. Je n'ai jamais eu et n'aurai jamais aucune chance face à Ace.

J'ai arrêté le jour de l'accident.

J'ai arrêté de vouloir l'aimer le jour de l'accident.

16 ans

En rentrant à la maison, je suis crevé. Sabo m'accueille et me balance un Capri Sun et une barre de céréales.

— Merci. Ace n'est pas rentré ?

— Je pense qu'il est parti voir Nami.

Je me lève immédiatement du canapé et demande pourquoi.

— Il semble tourmenté depuis cette nuit à la plage. Je suppose qu'il cherche à se faire pardonner auprès de Nami pour leur altercation. Tu sais bien que depuis son différend avec Nami, les choses ne vont pas bien entre lui et Izuka. Peut-être que c'est une opportunité pour eux. Nami a toujours eu des sentiments pour Ace, mais il était trop aveugle pour les remarquer.

— Tu le savais ?

— J'ai compris lorsque Nami s'est réveillé après l'accident. D'ailleurs, je me demande pourquoi tu ne lui as pas avoué tes propres sentiments. Toi aussi, tu l'aimes, n'est-ce pas ?

NAMI

C'est étrange, Luffy ne m'a pas beaucoup adressé la parole aujourd'hui.

À l'arrivée de la sonnette, je me précipite pour ouvrir et découvre un Ace tout pimpant dans ses vêtements.

— Ace ?

— Ace ??! s'exclame Genzo en élargissant la porte. Portgas D. Ace ! Par ma barbe, tu es devenu plus grand que moi maintenant !

Un large sourire étire les lèvres d'Ace alors qu'il serre la main de Genzo. Quant à moi, je reste béate devant cet échange.

— Tu es venu voir ma petite nièce ?

— Pas exactement, je suis venu l'inviter à manger.

— Non merci. intervient-je précipitamment.

— Je suis sûr qu'elle ne pense pas à ce qu'elle vient de dire, elle accepte. ajoute Genzo avec un faux sourire, tout en me tenant fermement par les épaules pour m'empêcher de m'échapper.

Genzo déteste mon comportement lorsque quelqu'un se montre gentil envers moi. Il est gêné pour moi et se sent obligé de corriger la situation.

— Je ne peux pas. Je dois préparer ta valise, tu te souviens ? Tu pars encore ce soir.

— Je suis sûr que ça peut attendre et que je peux m'en occuper moi-même.

— Oui, et après tu m'appelleras toutes les deux secondes pour me dire que j'ai oublié ceci ou cela ?

— Elle accepte. sourit Genzo. Et va te changer.

— Merci Genzo. murmure Ace avec un sourire. Ah, et Nami, on part en moto, alors sois gentille, mets un jean.

Je soupire, et mon oncle me pousse pour que j'obtempère.

[...]

Alors que je descendais pour rejoindre Ace, il m'attendait avec un large sourire qui s'effaça dès qu'il me vit. Son regard scrutait mes Vans, mon jean straight déchiré, mon débardeur noir, puis enfin mes cheveux détachés pour pouvoir mettre le casque.

Son silence me fit rougir, et je scrutai ma tenue, simple pourtant, cherchant une tache ou un défaut qui aurait pu causer sa réaction étrange.

— Qu'est-ce qu'il y a ? Ai-je un truc ?

Il secoua la tête et me tendit le casque.

— Non, je te trouvais juste jolie, dit-il en enfouissant sa gêne derrière son casque.

Je rougis davantage et enfourchai immédiatement la moto, mais j'eus du mal à boucler la sangle. Il rit en s'approchant pour m'aider.

Une fois montée derrière lui, Ace souffla et prit mes bras pour me forcer à les serrer.

— Soit ça, soit tu veux risquer de tomber ? plaisanta-t-il avant de démarrer la moto.

La balade fut brève, et je compris pourquoi lorsqu'il me déposa devant le centre commercial. À ce moment-là, mon téléphone sonna. C'était Luffy.

Pendant que Ace s'occupait des casques et des gants, je répondis.

— Mochi mochi.

— Nami, où es-tu ?

— Je suis avec Ace, au centre commercial. Et to...

Avant que je puisse terminer ma phrase, il avait déjà raccroché, me laissant perplexe.

— C'était qui ?

— Ton petit-frère.

— Ah, et il voulait quoi ?

— Je ne sais pas, il m'a juste raccroché au nez.

— Ok. Bon, tu veux faire quoi ? dit-il alors que nous entrions dans le centre.

— C'est toi qui m'a invité à sortir et à parler.

— Très bien. Et si on allait prendre un bubble tea, comme tu aimes ?

— Tu sais toujours comment me parler.

Marcher côte à côte avec lui était un rêve que j'avais depuis le collège. J'imaginais souvent ce que ce serait d'être en couple avec lui. Les gens nous regarderaient-ils, chuchotant que nous étions beaux ensemble ? Les filles de l'école seraient-elles folles de jalousie en nous voyant ensemble ? Je ne le saurais probablement jamais. Et étrangement, ce que je ressentais en marchant avec lui là, maintenant, n'était pas aussi excitant que dans mon imagination.

Une fois nos bubble teas servis, Ace s'assit à côté de moi.

— Pourquoi ne te mets-tu pas en face ?

— Je ne sais pas, j'ai juste eu envie d'être à côté de toi, rit-il avant de prendre une gorgée de son bubble tea violet au taro.

— Ace, pourquoi m'as-tu fait venir ?

IlAce posa son bubble tea sur la table et se décala pour se mettre à côté de moi, posant son bras sur le dossier de la banquette et pliant une jambe pour mieux me faire face.

— Je tenais à m'excuser pour mon comportement. J'ai agi comme un idiot, mais je n'aime pas voir des gars avoir des pensées obscènes sur toi. Et quand Luffy, Zoro ou moi ne sommes pas là, on sait que c'est l'occasion rêvée pour les mecs de l'île de te parler et te draguer.

Je ris en mélangeant ma boisson.

— Tu dis ça comme si j'étais aussi belle que Boa Hancock.

— Ah, tu connais Boa Hancock, l'ex de Luffy ? Je ne savais pas que mon petit-frère te parlerait d'elle.

— Pardon ? Heh ? Je crois qu'on se trompe de personne. Je parlais de la mannequin connue du Nouveau Monde.

Boa Hancock était la référence de beauté que toutes les filles voulaient atteindre, l'idéale petite-amie que tout le monde rêvait d'avoir. C'était une femme connue, mais jamais je n'aurais pensé qu'une femme de son envergure comme elle pourrait sortir avec mon Luffy. Je n'y crois pas.

— Et je crois qu'on parle bien de la même, sourit Ace. D'ailleurs, elle est très amoureuse de lui. Elle voulait le suivre à Logue Town, mais Luffy ne voulait pas. Je n'ai jamais su pourquoi il l'a quittée, mais je pense que c'est parce qu'elle ne supportait pas que Luffy vienne vivre ici sans elle.

Pendant qu'il continuait à parler de Luffy et Hancock, je me sentais perdue et je ne comprenais rien. Pourquoi Luffy ne m'a jamais rien dit ?

— Ils sont restés ensemble combien de temps ?

— Je pense un an.

— Oh.

Savoir que Luffy avait vécu une véritable histoire d'amour me brisait le cœur.

— Hey Nami, pourquoi tu pleures ?

— Je pleure ?

Je touchai ma joue et je réalisai qu'elle était mouillée.

— Heu, je ne sais pas. Je crois que je ne me sens pas très bien.

— Tu veux qu'on rentre à la maison ? On n'est pas loin.

Je n'arrivais pas à parler tant ma gorge était nouée. C'était comme si je voulais éclater en sanglots mais que je me retenais. Je ne pleurerais pas juste parce que Luffy avait vécu une belle histoire d'amour, non... C'était peut-être parce qu'il me l'avait cachée, ou parce qu'il avait eu une histoire d'amour avant moi, lui ce crétin, et pas moi.

Je regardai Ace un instant et lui demandai de changer de sujet, pour qu'il puisse parler et me laisser le temps de digérer mes émotions que je ne comprenais pas.

— D'accord, tu n'es pas Boa Hancock, mais à mes yeux, et seulement à mes yeux, tu es bien plus jolie qu'elle, et que toutes les filles que je connais.

— Qu'est-ce que tu veux dire ? Et Isuka ?

Il se frappa le front, regrettant ses mots, mais trop tard, car je les avais bien entendus. Après tant de révélations, je n'étais pas prête à entendre la suite.

— Rien, laisse tomber.

— Explique-toi. Je ne comprends pas.

— Oublie ce que je viens de dire. C'était une erreur.

— Ok, comme tu veux, mais dis-moi...

— Mmh ?

— Luffy aimait vraiment cette Hancock ?

Ace esquissa un sourire et posa son menton dans sa main, appuyé sur le dossier de la banquette.

— Tu commences à tomber amoureuse de mon petit-frère ?

— Pardon ?

— Ne le prends pas mal, Nami. En ce moment, tu t'énerves facilement.

— Non, je ne suis pas amoureuse de lui. Il faudrait vraiment être aveugle pour ne pas remarquer la personne que j'aime.

Il arqua un sourcil, ce qui m'agita encore plus qu'il ne le comprenne pas.

— C'est tellement évident.

— J'ai toujours pensé que c'était Luffy que tu aimais, Nami. D'ailleurs, je me suis dit que vous étiez tellement proches que personne n'aurait osé briser ça. Mais alors, si ce n'est pas Luffy, tu en aimes un autre ?

— Ouais, mais bon, il ne m'aime pas en retour. Il me voit comme une petite sœur, parce qu'il est con et aveugle. Je me retiens de le dire.

— Ace, tu es aveugle de ne pas le voir.

— Je n'ai jamais été très doué pour ça, en même temps. Mais si ce n'est pas Luffy, c'est Zoro ?

— J'ai répondu à ta question, alors réponds à la mienne.

— Oui, je pense que Luffy a vraiment aimé Hancock, si tu veux tout savoir.

— Ok.

— Tu as l'air contrarié.

— Non, je ne le suis pas.

— Alors pourquoi froncer les sourcils ?

— Parce que je déteste qu'on pense à ma place, et parce que j'ai encore la plage dans la gorge.

— J'ai été con, et je te jure que ça ne se reproduira plus.

— Tu m'as foutu la honte, Ace. Même Luffy n'a pas fait autant de bruit. Je ne suis pas ta petite amie, tu ne peux pas te permettre de me dicter ce que je dois faire. Il se passera quoi le jour où je rencontrerai un mec qui me plaira ? Tu me feras la même scène ?

— Je n'ai pensé qu'à moi, je sais, mais c'est juste que...

— Que quoi ?

— Que je ne m'attendais pas à te trouver aussi jolie, avoue-t-il d'une voix douce, les joues rouges.

C'est à mon tour de rougir, mais je suis encore trop énervée contre lui. Je n'arrive pas à croire ce qui se passe maintenant. Je n'arrive pas à croire qu'il me trouve enfin jolie, alors je ne le crois pas, tout simplement parce que c'est trop dur à croire. Et trop beau pour être vrai.

— C'est vrai que je suis une jolie petite sœur.

Ses yeux s'agrandirent.

— Je...

— Épargne ta salive, Ace. Je suis prête à passer l'éponge si tu me promets de ne plus me refaire un coup comme celui de la plage.

— Je te promets de ne plus te foutre la honte comme je l'ai fait, mais je ne te promets pas de laisser un mec s'approcher de toi si j'en vois un. Tu finiras seule s'il le faut.

— Dans tes rêves.

— Dans tes rêves, toi-même pour le mec que tu aimes.

— Je rêve déjà de lui depuis longtemps, baka.

— Quoi ?

— Quoi, quoi ?

— Rien.

— Tu n'as pas l'air contente d'être avec moi.

— Si, je le suis. C'est juste que je me demande toujours pourquoi Luffy ne me dit rien. Nous sommes censés être amis. Je n'arrive pas à croire qu'il m'ait caché un truc pareil. Tu sais, lorsque vous avez décidé de quitter Logue Town, c'était si inattendu que j'ai même pensé que Luffy m'en voulait depuis l'accident et avait décidé de partir.

Ace se gratta la tête, cherchant à éviter ce sujet, et essaya de trouver une meilleure position sur la banquette.

— Tu sais quelque chose, Ace.

— Non. Enfin, je pense que toi et Luffy devriez discuter. Ce n'est pas à moi que tu dois t'adresser, Nami. Mais essaye de le comprendre, il a sûrement ses raisons, et pour Hancock aussi.

— Un an, c'est quand même énorme. Je n'aurais jamais cru ce crétin fini trouver l'amour, et encore moins le comprendre.

— Tu l'aimes beaucoup, mon petit-frère, hein.

Il se mit à rire et continua :

— J'aurais aimé être à sa place quelques fois, mais bon, ce n'est pas le cas.

— Mhh ?

— Non, rien. Bon, et si tu finissais ton verre et qu'on allait faire un tour des magasins ? J'ai besoin d'acheter de nouvelles fringues, et je connais ton excellent goût pour ça, alors j'aurais bien besoin de toi.

Je lui souris de toutes mes dents et lui offre un pouce.

— Ayyye !

— En plus, ça me fait plaisir de sortir avec toi, Nami.

Il se mit à rire, puis enroula son bras autour de mes épaules pour me rapprocher de lui et m'embrassa sur la tempe. C'était la première fois que nous étions aussi proches, et normalement, j'aurais été en extase et remercier le ciel pour ça, mais ce n'était pas le cas. Ace était en couple, et je n'étais pas le genre de fille à rendre les garçons infidèles. Il ne remarqua pas mon malaise et se remit à siroter son bubble tea.

Après avoir fini nos bubble teas, nous avons fait le tour des magasins, comparant les prix des articles qu'Ace avait repérés et que nous pourrions trouver moins chers ailleurs. Je suis très orientée vers la rentabilité, et il l'a remarqué quand je l'ai arrêté trois fois pour l'empêcher d'acheter sur un coup de tête.

Au final, nous nous sommes retrouvés dans le magasin de Crimin et avons trouvé trois pantalons pour le prix de deux. Ace était si heureux qu'il m'a serrée dans ses bras, tellement il n'en croyait pas ses yeux.

Lorsque nous avons pris l'ascenseur, un groupe d'hommes-poissons géants est entré juste avant que les portes ne se ferment.

Ils étaient tellement nombreux que Ace a passé un bras autour de mes épaules et m'a rapprochée de lui, sans se douter que je bouillonnais intérieurement. C'était incroyable de voir comment, en une journée, Ace et moi étions devenus si proches alors que nous ne l'avions jamais été depuis notre première rencontre.

Un rêve qui se réalisait, certes, mais dans des circonstances peu idéales.

L'ascenseur s'est fermé, mais finalement pas complètement car il a signalé que le poids était trop lourd à supporter.

Les hommes-poissons se sont plaints, et l'un d'eux a crié :

— Que tout le monde retienne sa respiration dans : 1, 2... 3 !

Quand nous les avons tous vus expirer en gonflant les joues, Ace et moi les avons suivis en retenant notre souffle.

L'ascenseur ne s'est toujours pas fermé, alors les hommes-poissons ont poussé un soupir de désespoir et ont décidé de sortir tous ensemble.

Quand ils furent tous sortis, Ace et moi avons éclaté de rire, sans qu'il ne me lâche, en collant sa tête à la mienne. Les portes se sont enfin refermées...

Sauf que non.

Car une main empêchai les portes de se fermer, Luffy apparut, suivi de près par Sabo, tous deux essoufflés. Ace se retira immédiatement de moi, demandant avec irritation ce qu'ils faisaient là.

Luffy avait l'air contrarié mais resta silencieux, se contentant de saisir mon poignet pour me tirer hors de l'ascenseur.

— On rentre, déclara-t-il.

— Hein ?! m'écriai-je. Qu'est-ce que tu fais, Luffy ?!

Contre toute attente, Ace attrapa mon autre poignet pour m'arrêter.

— J'aimerais bien savoir ce qui se passe, intervint Ace tandis que Luffy le fixait droit dans les yeux.

— Je la récupère, répondit Luffy.

— Nami est un objet ? Qu'est-ce qui te prend tout d'un coup ? répliqua Ace.

— Et toi, pourquoi la serres-tu et es-tu si proche d'elle alors que tu es en couple avec Isuka ?

Ace éclata de rire, mais moi, je ne riais pas. L'ascenseur se referma sur moi, mes yeux s'ouvrirent de peur. J'essayai de me dégager, mais ils étaient trop préoccupés par leur confrontation.

Sabo se plaça devant moi, faisant barrage à la porte. Je lui souris de soulagement. J'adorais Sabo.

Je lançai des regards assassins aux deux idiots.

— Vous pouvez me lâcher, bon sang ?! Qu'est-ce qui vous prend ?!

Un compte à rebours se fit entendre, tout le monde paniqua, même Luffy qui me poussa pour que je rentre avec lui et Sabo, sans pour autant lâcher mon bras.

Ace et Luffy se fixèrent du regard, tandis que je soufflais et que Sabo me souriait, un sourire si éclatant que ça me donnait mal à la tête.

— Sinon, ça va, Nami ?

— Tu vois bien que non. Tu peux m'expliquer ce qui se passe ?

— Je te plains. Tu les connais, ce ne sont que des gamins. Je pense que Luffy a peur que Ace lui vole sa meilleure amie...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, car l'ascenseur se bloqua. Je hurlai de rage contre les deux idiots qui enfin me lâchèrent par peur.

— Mais c'est pas fini, oui ??! A cause de vos bêtises, on est coincés !!!!

Sabo se massa l'arête du nez, et Luffy soupira avec Ace.

— C'est quand même drôle, ça fait longtemps qu'on ne s'était pas réunis tous les quatre, tenta Sabo pour apaiser la tension entre Ace et Luffy.

— J'arrive pas à croire que tu sois venu, tu crois que j'aurais fait quoi à Nami, idiot, répliqua Ace en s'appuyant contre le miroir, les bras croisés.

— On sait jamais, tu sais comment elle est. Elle s'emballe pour tout et rien, et je crains qu'elle se fasse parfois des films, expliqua Luffy en pointant du doigt.

— Hein ? Elle est quand même assez grande pour se débrouiller toute seule maintenant, surtout pour des situations aussi ridicules que celles-ci.

Je m'approchai discrètement de Luffy et lui attrapai le col pour qu'il tende l'oreille sans que les autres ne m'entendent.

Je lui lançai un regard menaçant et lui chuchotai :

— À quoi tu joues ?

— Et toi alors ? Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu allais seule au centre commercial avec mon frère ?

— Ah, parce que je devrais ?

Il mit du temps à me répondre, mais je continuai.

— Parce que tu ne m'as jamais dit que tu sortais avec Hancock pendant un an.

— Hein ? Comment tu le sais ? Peu importe, t'as raison, je n'aurais pas dû venir. Je ne sais pas ce qui m'a pris.

— Et Hancock ?

— Quoi, Hancock ?

Je le regardai fixement pour lui faire comprendre que je n'étais pas idiote.

— Il n'y a rien entre Hancock et moi, Nami. C'est terminé entre elle et moi. Je ne t'ai jamais parlé d'elle parce que ce n'était pas sérieux.

Je lui marchai sur le pied alors qu'il gémit devant ses frères qui nous regardaient.

— C'est pour ça que tu es resté un an avec elle.

— Tu es jalouse.

— Non.

— Si.

— Non.

— Si.

— Non !

— Alors passons à autre chose, parce que tu te prends la tête pour des trucs qui ne me tiennent pas forcément à cœur, Nami. J'ai aimé cette fille, oui, mais c'est du passé et je préfère ne pas en parler. Si tu continues à me tirer la tronche, je te ferai des chatouilles et des bisous.

— Tu es vraiment idiot.

— Un idiot qui prend soin de toi. Tu es chanceuse.

— On ne vous dérange pas trop ? demanda Ace en arquant un sourcil.

— Non, on a fini, répondit Luffy avec un grand sourire, un bras autour de mes épaules.

Je souris également et lui donnai un coup de coude dans les côtes, ce qui le fit gémir.

— Itaï.

— Tu fais quoi à manger ce soir ? demanda Ace à Sabo.

Le ventre d'Ace gargouilla, puis celui de Luffy, qui grimace de douleur comme si on lui avait planté un couteau.

— J'ai faim, s'exclamèrent-ils à l'unisson avant de se regarder mutuellement et de rire comme des imbéciles.

— Je pense que je vais faire un bœuf luc lac, répondit Sabo en soupirant. D'ailleurs, Nami, tu veux bien m'aider comme avant ? Tu manges à la maison ce soir, non ?

— Avec plaisir !

Je criai de joie en applaudissant, puis hochai la tête tandis qu'il me désordonnait les cheveux avec un grand sourire. Quand j'étais petite, c'était moi qui aidais Sabo à cuisiner les soirs où je mangeais chez eux. Comme nous étions voisins, Genzo me laissait manger avec eux, ce qui lui évitait aussi de cuisiner en rentrant du travail, fatigué. Sabo avait toujours été le plus mature et le plus réfléchi des trois, et j'aimais converser avec lui.

— Tu as un match de volley demain, il me semble, me demanda Ace, me surprenant.

Je ne savais pas que ma vie l'intéressait.

Je hochai la tête pour confirmer.

— Pourquoi ?

— Bah, parce qu'on va venir te voir jouer, dit Sabo sans cesser de sourire.

— Vraiment ?!

— Tu pensais vraiment qu'on allait manquer ça, dit Luffy avec un sourire en coin.

— Mais je ne peux que gagner si vous venez tous m'encourager.

— T'as pas vraiment le choix, dit Ace en tapant contre la porte de l'ascenseur.

— Mais pourquoi tu frappes à la porte, baka !

— Bah, on est coincés, tu veux qu'on dorme ici ou quoi ? J'ai faim.

— Mais, Ace, on n'ouvre pas les portes de l'ascenseur en cas de panne ! Paniqué-je. On va rester bloqués pour toujours, ou pire, tomber !

Sabo, le visage sérieux, appuya plusieurs fois sur le bouton de la sonnette.

— Enfin, quelqu'un de sensé ici, dis-je, alors que Luffy me souriait, les mains derrière le dos.

— Quoi ?

— Rien, c'est drôle de te voir paniquer.

— Tu te moques de moi ?

[...]

Quand j'arrivai chez eux, Luffy et Ace étaient déjà occupés, l'un avec sa console de jeu et l'autre avec son smartphone, installés sur le même canapé.

Pendant ce temps, je coupais le bœuf pendant que Sabo préparait le riz rouge sauté. Il me regardait avec un grand sourire et commença à utiliser la louche en bois comme un micro pour chanter à tue-tête.

— «You got me in love again

Again » chanta Sabo, et je le suivis dans les paroles en bougeant des hanches.

— « Show me that heaven's right here, baby

Touch me, so I know I'm not crazy

Never have I ever met somebody like you

Used to be afraid of love and what it might do

But goddamn, you got me in love again » criai-je alors qu'il s'approchait derrière moi pour m'attacher les cheveux pendant que je marinai la viande.

J'adorais quand Sabo me tressait les cheveux. Je me rappelais qu'il avait appris sur YouTube spécialement pour pouvoir me coiffer quand nous étions enfants.

— Koala doit t'adorer ! Elle ne peut que t'adorer ! Tu es trop parfait, Sabo ! riais-je alors qu'il terminait ma natte.

— Arrête, tu vas me faire rougir ! répondit-il en mettant ses mains sur ses joues comme pour imiter les filles qui rougissent après un compliment.

— D'ailleurs, comment ça se passe entre elle et toi ? C'est quand que vous sortez officiellement ensemble ?

— Pourquoi tant d'intérêt ? plaisanta-t-il. Non, sérieusement, je ne sais pas.

— Mais, Sabo, c'est évident qu'elle t'aime et que tu l'aimes aussi.

— C'est évident que je l'aime, vraiment ?

— Tu es toujours collé à elle et tu prends vraiment soin d'elle.

— Plus que toi ? Je ne crois pas.

Je le regardai avec un air qui disait "tu te moques de moi".

— Hé, j'ai super faim ! s'exclama Ace en arrivant avec Luffy.

— C'est quand qu'on mange ? renchérit mon meilleur ami.

— Il reste juste à faire revenir le bœuf dans l'huile, et c'est bon, souffla le blond en me poussant gentiment sur le côté sans que je ne comprenne.

— Je peux le faire, tu sais.

— Tu vas te brûler, ne t'inquiète pas, je m'en occupe. Va rejoindre les garçons si tu veux.

— Non, je veux rester.

— Comme tu veux, me sourit-il avant de crier assez fort pour que les garçons l'entendent. Eh les gars, venez servir la table !

Pendant que Sabo faisait revenir le bœuf mariné dans l'huile, je coupais les tomates et les concombres que je servais dans chaque assiette. Quand c'était fini, je me lavai les mains avec Sabo, qui n'hésita pas à secouer les mains au-dessus de ma tête pour me mouiller.

— Hé ! criai-je avant de remplir ma main droite d'eau au robinet et de lui en mettre sur le cou.

— C'est froid, hiii !

Après ça, nous mangions dans la joie et la bonne humeur.

— Tu veux dormir ici ce soir ? proposa Sabo en débarrassant les assiettes.

— Non, merci, et puis Genzo n'accepterait jamais.

— Pas si c'est moi qui lui demande, sourit-il.

— Je suis sûr que si c'est moi qui lui demande, il acceptera également ! Il veut que je sois le petit-ami de Nami, dit fièrement Luffy en se curant les dents.

— Ça me fait penser que Genzo part ce soir, non ? Alors autant que tu restes, c'est dangereux de rester seule.

— Ace, pour ta gouverne, ce n'est pas la première fois que Genzo part en voyage. Avoue simplement que tu veux que je reste dormir ici.

— Bah oui, je veux que tu restes dormir ici.

Je rougis instantanément face à sa dernière phrase. Luffy roula des yeux, et Sabo était parti déposer les couverts dans le lave-vaisselle.

— Ok, je veux bien dormir ici, mais à une condition.

Les garçons se regardèrent à tour de rôle, puis les trois paires de yeux se fixèrent sur moi, arquant tous un sourcil.

— Laquelle ? demandèrent-ils à l'unisson.

— Que quelqu'un se dévoue pour me laisser sa chambre, il est hors de question que je dorme dans le salon ou dans la chambre de papi Garp.

— Tu vas simplement dormir avec moi, dit Luffy.

— Pourquoi dormirais-tu avec elle ? demanda Ace.

— Tu veux dormir avec elle, ou je te rappelle que tu sors avec Isuka ?

— Je peux aussi simplement lui laisser ma chambre, et je dormirai dans le salon.

— Alors, Nami, qu'est-ce que tu veux ? demanda Sabo en soufflant.

— Je dormirai avec Luffy, j'ai l'habitude.

— Quoi ?!

Je levai un sourcil, essayant de comprendre la réaction d'Ace.

— Quoi, quoi ? (NDA : « Quoi coubeh. » Ok, je me pends.)

— L'habitude ? Mais, Nami, c'était quand tu étais jeune. Ça ne se fait plus de dormir avec un mec à ton âge !

Je regardai Luffy, qui me regardait à son tour.

— Tu lui dis, ou je lui dis ? me demanda mon meilleur ami.

— Dis-lui.

— Je suis son meilleur ami, pas n'importe quel mec. Je dors déjà avec elle, alors garde tes remarques pour toi, dit Luffy en se levant pour aller chercher une glace.

— Comme vous voulez ! répondit Ace en partant dans sa chambre, sans oublier de claquer la porte.

Luffy mit Netflix sur la télé, et nous nous installâmes tous les deux sur le grand canapé, tandis que Sabo prit le fauteuil.

Ils optèrent pour « L'employée de maison », un film d'amour assez drôle.

Sabo prépara du popcorn, et nous avions des chips et des boissons gazeuses sur la table.

— C'est mieux qu'au cinéma ! m'écriai-je avec un grand sourire.

— Eeeet oui, Nami, répondit Sabo en me tapotant gentiment la tête avant de s'installer sur le fauteuil.

La porte se referma encore, et nous entendîmes quelqu'un descendre les escaliers en colimaçon. C'était Ace, les sourcils froncés et une couverture autour de lui.

Les garçons étaient tous torse nu ce soir ! Et, croyez-moi, c'était difficile de ne pas regarder leur belle corpulence.

— Alors, Ace ? rit Sabo en lui lançant une petite bouteille de ice tea.

— Je me joins à vous, dit-il en s'installant à côté de moi.

Mon cœur battait à mille à l'heure quand mon bras toucha le sien.

Il me regarda, et nous restâmes ainsi pendant je ne sais combien de temps. C'est Luffy qui nous interrompit en criant : « Le film va commencer ! »

Mais, en à peine 20 minutes, Luffy ronflait déjà comme un porc, et Sabo était monté dans sa chambre pour un appel.

Et moi, j'étais seule avec Ace.

— Tu veux vraiment dormir avec Luffy ce soir ? demanda-t-il.

— Oui, mais j'aimerais surtout savoir pourquoi ça te dérange tant.

Il haussa les épaules et dit :

— Je ne sais pas, j'aime pas te savoir avec un autre mec... Même si c'est mon frère.

J'étais choquée par sa révélation.

— Tu préfères que... Que ça soit toi ?

— Je crois que oui, répondit-il sans aucune gêne.

Nos regards se croisèrent, et personne n'osait rompre ce contact visuel.

— Tu es... Tellement belle, Nami.

Il regarda mes lèvres puis remonta à mes yeux.

— Je crois que je vais faire une bêtise...

J'eus les larmes aux yeux, car je n'arrivais pas à en croire mes oreilles. Je n'arrivais tout simplement pas à croire ce qui se passait en ce moment même.

Oda-sama, si c'est un rêve, c'est méchant de me faire espérer.

Et pourtant, je ne rêvais pas.

Plus rien n'existait autour de nous, ni Luffy, ni Sabo, ni Isuka... Il n'y avait que nous deux.

— Si tu ne veux pas de moi, dis-le, me chuchota-t-il en approchant un peu son visage du mien. Dis-le, et j'arrêterai ce que je suis sur le point de ... 

— Fais-le.

Ma respiration s'accéléra, si forte qu'il put voir ma poitrine se soulever et retomber.

Il ferma les yeux en rapprochant son visage du mien, et je fis de même pour l'embrasser.

Sauf que non.

Le son de la télévision monta soudainement à fond, et Luffy se réveilla en sursaut pendant qu'Ace et moi interrompions notre action pour nous séparer.

Luffy chercha la télécommande partout, mais ne la trouva nulle part pour baisser le son, alors il se précipita vers la télé et l'éteignit complètement.

— Pfou, ça m'a réveillé... dit-il avant de se tourner vers nous et de remarquer nos visages rouges.

Il fronça les sourcils et s'approcha de nous.

— Il s'est passé quelque chose pendant que je dormais ?

La porte de la chambre du haut se ferma bruyamment, c'était celle de Sabo.

— Non, rien ! Il ne s'est rien passé, répondis-je précipitamment.

— C'est vrai ? demanda Luffy à Ace.

— Ouais, répondit simplement Ace en se levant avec sa couverture. Je vais dormir, bonne nuit

SABO

Ace boude contre Nami pour avoir accepté de dormir avec Luffy. Cette nuit, elle a enfilé un t-shirt de rock'n'roll que Luffy lui a passé ; il lui va comme une robe. Elle a attaché ses cheveux en un chignon, et j'avoue que la voir aussi grande et plus mûre ne me laisse pas indifférent.

Mes frères se sont toujours battus pour elle, et ce n'est qu'une question de temps avant qu'Ace découvre ce qu'il ressent pour elle.

Il ne s'est jamais rendu compte qu'il s'était mis à sortir avec Isuka parce qu'elle ressemblait à Nami.

Il n'a jamais envisagé quelque chose avec elle parce qu'elle était plus jeune que nous deux à l'époque.

Luffy l'aime d'un amour sincère, mais il essaie de l'oublier en se tapant plein de filles comme un idiot. Il pense que c'est peine perdue et qu'il ne pourra jamais rivaliser avec Ace, c'est pourquoi il agit de façon si débile.

Nami fout un bordel sans nom au sein de notre fratrie, et le pire, c'est qu'elle ne se rend même pas compte de l'effet qu'elle a sur nous.

Luffy s'est endormi comme un idiot sans s'inquiéter qu'un rapprochement pourrait se créer entre eux.

Koala m'a appelé ce soir alors que je regardais le film avec les autres, et je suis monté dans la chambre avec la télécommande en main.

Koala: Ça va ? Vous faites quoi les garçons ?

Sabo: Ça va super, Nami dort à la maison ce soir.

Koala: Oh. Et pourquoi donc ?

Sabo: Comment ça pourquoi donc ? Nami a toujours été comme de la famille.

Koala: Oui, enfin, elle dort avec qui ce soir ? Ace ou Luffy ?

Sabo: Luffy.

Koala: J'ai l'impression que tu es froid. Ça va ?

Sabo: Moi ? Non, du tout.

Koala: Tu me rassures alors. D'ailleurs, heureusement que tu étais là pour elle l'autre soir pour le problème de maths qu'elle a eu. Tu l'as bien aidée, Robin m'a dit qu'elle avait eu un B+ grâce à toi. Qu'est-ce qu'elle serait sans toi ! (Elle rit.) Tu l'as sauvée alors qu'elle ne gérait pas du tout en maths.

Sabo: Euh, non, au contraire, Nami est douée en maths. C'est le problème d'algorithmique qui est trop naze.

Un silence s'installe au téléphone.

Koala: Je n'ai pas dit ça dans l'intention de la rabaisser, Sabo, c'était juste pour plaisanter.

Sabo: Je sais, mais je voulais quand même te faire comprendre que Nami est forte dans toutes les matières et qu'elle n'a pas forcément besoin de moi.

Koala: Arrête de tout prendre au sérieux quand il s'agit d'elle. On dirait que tu l'aimes.

Je raccroche au nez de Koala, agacé par sa dernière remarque, puis je sors de ma chambre pour rejoindre les autres au salon.

C'est en descendant au milieu des escaliers en colimaçon que je découvre Ace se rapprocher de Nami.

Ils sont à deux doigts de s'embrasser, et l'autre idiot dort paisiblement alors que tout est sur le point de se passer à côté de lui.

Je tends la télécommande vers la télé...

... Et augmente le son au maximum.

Luffy se réveille en sursaut pour chercher la télécommande et éteindre le son, et Nami et Ace s'écartent.

Je fais demi-tour sans un bruit et monte calmement les escaliers pour revenir dans ma chambre et m'enfermer avec un sourire.

A suivre...

Et si finalement c'était pas de Ace que Luffy devait s'inquiéter mais de Sabo ?