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Chapitre 2

As SalLam ALLeykoum Wa rRahmatulLahi Wa Barakaatuhu !!

Comment allez vous ?

Pour moi, tout va pour le mieux, Al HamdoulilLah.

Bonne lecture...

...


L'homme assis sur mon lit était celui que j'avais vu la veille, le visage dissimulé sous une cagoule. Son regard, toujours aussi glaçant, n'avait pas changé depuis hier soir. Cependant, ma peur, loin de s'atténuer, n'avait fait que croître.

Je fermai instinctivement les yeux lorsque nos regards se croisèrent, espérant lui faire croire que je dormais encore. Mais il n'était pas dupe.

- Ne fais pas semblant de dormir, je t'ai vu.

Dit-il avec un rictus léger.

Je me redressai alors, tentant de comprendre la situation dans laquelle je me trouvais.

- Que faites-vous sur mon lit ? Et pourquoi suis-je ici ? 

Demandai-je avec une angoisse à peine dissimulée.

- Ne pose pas de questions inutiles. Tu as fait une crise d'angoisse cette nuit.

Répondit-il sèchement.

Une vague de panique me submergea. Comment pouvais-je ignorer sa présence jusque-là ?

- Je vous en supplie, laissez-moi partir. Je vous donnerai tout ce que vous voulez... 

Implorai-je, désespéré.

Son regard se fit plus dur, presque inhumain.

- C'est ton père que je veux. Et je ne te laisserai sûrement pas sortir d'ici avant de l'avoir vu. 

Déclara-t-il avec une froideur qui me glaça le sang.

Pourquoi parlait-il de ce père que je détestais tant ? Cet homme était à l'origine de tous mes cauchemars les plus sombres...

- Pourquoi parlez-vous de lui ? Que lui voulez-vous ? 

Demandai-je, la voix tremblante.

- Ah, tu t'inquiètes pour ton père ? Sache qu'il ne sortira pas vivant d'ici, 

Répondit-il avec un cynisme effrayant.

Avant que je ne puisse répliquer, il claqua la porte, me laissant dans un silence assourdissant.

Je scrutai la pièce autour de moi, notant chaque détail.

Cette chambre, bien plus luxueuse que celle à laquelle j'étais habitué, n'en était pas moins une prison. Les murs, d'un blanc immaculé, me semblaient oppressants. Un dressing se dressait dans un coin, contenant quelques vêtements : un pull, un pantalon, un t-shirt et un short. Le lit, immense, paraissait incongru dans cet environnement, rappelant douloureusement à quel point il y avait longtemps que je n'avais pas dormi dans un véritable lit.

Depuis mon enlèvement, une seule pensée obsédait mon esprit : comment ma vie allait-elle finir ? Aurais-je un jour la chance de retrouver ma liberté, ou sombrerais-je à jamais dans cet enfer, tout comme avec mon père ?

Contrairement à mon ancienne chambre, celle-ci était dotée d'une grande fenêtre que l'on pouvait ouvrir. Cette opportunité était inespérée : je pouvais enfin tenter de m'évader. Je ne m'inquiétais guère des blessures potentielles ; c'était maintenant ou jamais.

Je me dirigeai rapidement vers la fenêtre, l'ouvris avec précipitation, mais à ma grande surprise, je tombai nez à nez avec l'un des acolytes de l'homme cagoulé. Résolue, je m'apprêtais à sauter quand il cria :

- Amjad, Amjad ! Y a la meuf, elle veut se suicider ! Viens vite !

Comment pouvait-il être aussi stupide ? Peu importait, il n'allait pas m'arrêter. La hauteur n'était pas excessive, et ma soif de liberté l'emportait sur la peur. Je sautai.

En touchant le sol, je ressentis une vive douleur à la jambe, mais j'avais connu pire. Je me retournai rapidement pour vérifier si j'étais suivie. Rien au début, puis je distinguai deux silhouettes.

Je tentai de courir plus vite, mais hélas, étant asthmatique, ma respiration devint difficile. Mon cœur battait à tout rompre, et bientôt, je dus m'arrêter, haletante et toussant sans cesse. Les deux hommes se rapprochaient inexorablement.

Celui qui avait crié s'approcha de moi le premier.

- Bah alors, ma p'tite, t'es suicidaire à ton âge ?

Il était accompagné d'un autre homme que j'avais aperçu dans le camion la veille.

- Lâchez-moi, s'il vous plaît ! Laissez-moi partir ! Qu'ai-je fait pour mériter cela ?

- Wesh, du calme, cousine. On va rien te faire. C'est le patron qui veut te garder, pas nous.

 Répondit-il calmement.

L'homme qui l'accompagnait, avec un sourire inquiétant, ajouta en me faisant un clin d'œil :

- Mais ça nous ferait pas de mal qu'elle reste, pas vrai, Zaim ?

Cet homme était terrifiant. Il me rappelait beaucoup Isaïah, avec sa présence menaçante.

Zaim, comme il s'appelait, s'exclama alors :

- Ta gueule, Khalil, commence même pas.

- De quoi tu parles ? 

Rétorqua Khalil avec un sourire narquois.

Mon cœur s'emballait. Khalil, avec ses insinuations et son regard lubrique, me faisait peur au-delà des mots. Zaim semblait légèrement plus rationnel, mais dans cette situation, aucune des deux options ne m'offrait une véritable issue. Je me sentais à nouveau prise au piège, comme toujours.

J'avais à peine repris mon souffle que soudain, une violente dispute éclata entre les deux hommes. Profitant de l'agitation, je m'élançai de nouveau, déterminée à m'échapper coûte que coûte.

- La conne de toi, elle s'est barrée ! La petite ! Amjad va nous tuer ! 

S'écria Zaim, sa voix trahissant la panique.

Mais Khalil réagit rapidement et m'attrapa par le bras, ses doigts se refermant sur ma peau avec une force effrayante. Un frisson de dégoût et de peur me parcourut l'échine.

- Lâche-moi ! 

Hurlai-je, désespérée, essayant de me débattre.

- Lâche-la, putain ! 

Intervint Zaim, furieux.

Zaim se tourna vers moi, son ton se faisant autoritaire mais tentant de calmer la situation :

- Arrête de t'enfuir, je te l'ai dit, on va rien te faire.

Mes larmes coulaient sans retenue. La terreur et le désespoir m'envahissaient, paralysant mes pensées. C'est alors qu'une ombre s'avança vers moi, projetant une présence intimidante. L'homme aux yeux vairons s'agenouilla à ma hauteur, son regard perçant me transperçant avant de se tourner vers Zaim et Khalil.

- Tu cherches quoi, en fait ? Tu crois qu'en sautant par la fenêtre, tu allais retrouver ton père de merde ? Tu vas voir, tu vas te retrouver au grenier. Plus tu n'écouteras pas ce que je te dis, plus tu vas souffrir. Je te préviens, tiens-toi à carreau ou ta gueule sera encore plus abîmée qu'elle ne l'est déjà.

Menaça l'homme cagoulé d'une voix glaciale, empreinte de cruauté.

Je pleurais, incapable de contenir ma détresse, et lui tournai le dos, espérant échapper à son regard implacable. Zaim tenta alors de plaider en ma faveur, ses paroles résonnant avec un semblant de compassion.

- Mais Amjad, abuse pas. Elle a rien fait.

Amjad. Ainsi, c'était son prénom. Ce nom, désormais gravé dans ma mémoire, était celui de l'homme qui pourrait bien devenir mon nouveau bourreau, à l'instar d'Isaïah. La haine qu'il semblait nourrir contre mon père m'intriguait et me terrifiait à la fois.

- Toi, commence pas. Tu verras, tu vas me rembourser tous les grecs que je t'ai payés, répondit Amjad avec un mépris palpable.

Khalil, toujours aussi perturbant, ajouta avec un sourire sinistre :

- Pleure pas, ma belle. Si tu veux, je reste avec toi même dans le grenier. Je suis pas difficile.

- N-non ! 

Balbutiai-je, la voix tremblante de terreur.

- Toi, j'ai juré, tu commences à me casser les couilles, s'énerva Amjad en se tournant vers Khalil.

La tension montait encore d'un cran. Soudain, je sentis une main ferme s'emparer de mon bras avec une poigne de fer. La peur m'envahit et avant que je ne puisse réagir, tout devint noir. 

Je perdis connaissance, engloutie par l'obscurité et l'angoisse.

...


. NESSAYEM .

PRISONIÈRE DE SON COEUR

À suivre...

Suite aux 20 votes In Shaa AlLah

 RÉDIGÉ ET CORRIGÉ PAR @m212ii

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