Tu ne n'es plus là où tu étais, mais tu es partout où je suis

Victor Hugo

     Je ne suis plus présent. Ma mère est dans ce cercueil, à meme pas deux mètres de moi. Gwendoline garde tête haute à ma gauche, tout en serrant très fort ma main pour tenir le coup sans pleurer. On n'est pas beaucoup dans la petite église du village, juste elle, ma grand-mère et moi. Les parents de Gwendoline sont arrivés un peu en retard, mais ils sont là aussi. Chose que je n'aurai jamais cru. Les gens ne sont pas tous au courant que ma mère est morte. Je ne pouvais pas en parler, et ma grand-mère non plus. C'est encore si dur.

« Marjorie, ma deuxième maman, je suis tellement désolée de ne pas avoir sur comment me comporter quand je t'ai vu dans le salon, et je m'excuse si j'ai été une des raisons pour laquelle tu, tu n'es plus là. Je t'aime très fort, très très fort. Tu ne seras plus là pour me conseiller quand je serai perdue avec mes copines, et je vais devoir apprendre à vivre sans confidente maintenant. Tu as été la meilleure voisine du monde. Merci mille fois. Encore et encore. Merci. Tu me manques déjà tellement. Je t'aime. Je t'aime, fort. Je t'aime. » Gwendoline s'est effondrée au sol, et sa mère l'a ramassée avant de la sortir de l'église.

   Je n'ai pas de mot pour un discours, j'ai embrassé le cercueil et fait un signe de croix, elle m'avait appris la religion, même si je n'ai jamais aimé ça, c'était important pour elle.

« Adieu Maman. Je t'aime ».