III. Au revoir
Serre chacun contre ton coeur comme s'il était un membre de ta propre famille, cela seul est digne de l'être humain.
Swami Prajñanpada
2 ans auparavant
Assise sur mon lit, Gwendoline compte le nombre de t-shirts que je sors de mon armoire, comme admirative du « si petit nombre ». Sa tasse de nesquik à la main, elle commente les passants dans notre petite rue, me raconte ses dernières histoires avec ses copines, et sa dernière prise de tête avec sa mère.
« Tu t'en vas vraiment ? Sans revenir tous les soirs ?
- Oui Gwen, mais tu pourras m'appeler autant de fois que tu le veux, quelque soit le moment, si tu as besoin, tu connais mon numéro.
- Mais ça ne sera plus jamais pareil sans toi. J'ai besoin de te voir moi.
- Tu es une grande fille, je te promets que tu vas très bien t'en sortir sans moi. Sois simplement heureuse.
-Super Shakespeare. J'y vais. Salut »
Elle est partie vexée, après m'avoir fait la bise, elle s'est reculé, hésitante. Je l'ai prise quelques secondes dans mes bras, mais elle s'est dégagée, avec l'espoir que je ne vois aucune de ses larmes. Beaucoup de fierté la p'tite.
J'ai entendu la porte d'entrée claquer, et maintenant seul dans ma chambre, je termine sa tasse de nesquik, beaucoup trop sucrée à mon goût. Mais elle aime cette boisson plus que tout au monde je pense, c'est un peu comme l'essence pour une voiture, c'est son carburant pour vivre.
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