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Chapitre IIUn accueil des plus particuliers...


Anaïs

Je me lève, excitée comme une puce. Je vais enfin pouvoir jouer ! Jouer à NSGAO ! OUIII !!! Je prends mon petit-déjeuner rapidement en saluant tout le monde puis fonce me préparer. Une fois que j'ai finit ma toilette, je sors le casque de sa boîte, le jeu ainsi que le manuel d'instruction. Ma mère arrive à ce moment-là pour voir avec moi. On commence à lire le manuel en entier, bien calmement, pour être sûr de ne pas faire de bêtises. En même temps, c'est normal qu'on s'inquiète autant : normalement, ton esprit est censé être envoyé dans la machine afin de vivre le jeu à fond. Du coup, ça peut être dangereux !

Comme on le pensait, il ne faut en aucun cas débrancher la console si elle est utilisée : ça pourrait entraîner la mort de la personne dans la vie réelle, plongé dans un coma éternel (glauque, tout ça !). Après avoir tout lu calmement, on commence à installer tout le matériel : on branche le téléphone au casque (pour pouvoir être connecté à la vie réelle et pouvoir du coup sortir du jeu à tout moment si par exemple une personne a besoin de nous en urgence...) puis on branche le casque à un ordinateur capable de lire des disques (le jeu est un disque que l'on met dans l'ordinateur). Il faut ensuite installer quelque chose permettant de s'allonger lorsque l'on aura le casque et c'est tout. Une fois que tout est prêt (préparation : 1h30 : Argh !), je m'allonge sur mon lit.

- C'est bon, tout est prêt. , me fait ma mère.

- Hum ! , fais-je, aux anges.

- Par contre, pense bien que dans deux heures, tu arrêtes de jouer, compris ?

- Oui !

Elle sourit, heureuse pour moi.

- Allez, vas-y !

- À tout à l'heure ! , fais-je, le sourire aux lèvres.

- Ah attends ! , fait-elle, juste avant que je ne mette le casque.

- Oui ?

- Pense à m'envoyer un message quand tu pourras, compris ?

Je rigole.

- Oui, t'inquiètes !

- Allez, amuses-toi bien !

- Merci !

J'enfile le casque qui me recouvre quasiment tout le visage.

« Lancement du jeu... Veuillez patientez... Chargement terminé. Bienvenue dans NSGAO ! Dans ce jeux-ci, vous n'avez pas à créer d'avatar ou de choisir un nom. Vous gardez votre véritable identité. Vous pourrez si vous souhaiter réellement changer d'apparence aller en magasin acheter un pack de 100 milliards d'euros. »

100 milliards d'euros ?!?! C'est une blague ?!?! C'est possible de payer une somme pareille ?! Ils veulent vraiment pas qu'on change d'apparence, en fait...

« Vérification de l'identité... Vous êtes donc bien le jouer Anaïs SUMA ? Votre nom de famille ne sera pas divulgué aux autres joueurs. »

- Oui. , réponds-je.

« Bien. Mise en place des dernières fonctionnalités... Chargement terminé. Pour information : votre téléphone étant connecté à l'appareil, vous pouvez répondre à des appels ou des messages venant de l'extérieur du jeu. De plus, le temps qui s'écoule est différent : 1 minute dans la vie réelle correspond à une demie-journée dans le jeu. 2 minutes correspondent donc à une journée et 1 heure, à 1 mois. Le didacticiel prend 1 journée dans le jeu. Vous pourrez ensuite quitter le jeu quand vous souhaitez. Êtes-vous prêt à commencer le jeu ? »

- Oui ! , fais-je, des plus heureuse.

« Bien. Vous serez pris en main par une IA guide. Nous vous souhaitons un bon jeu. »

- Merci !

« ... ! »

Elle semble surprise et ne répond rien.

« C'est... C'est tout à fait normal... Amusez-vous bien... » , fait-elle, gênée.

Je souris.

- Je te remercie. Toi aussi, amuse toi bien !

« Ah... Mer... Merci... »

D'un seul coup, je me sens comme emportée quelque part et mes pieds touchent le sol. Fermant toujours les yeux, je réfléchi à ce qui venait de se passer. C'est étrange, tout de même. Je viens de parler à une IA, à tout les coups. J'ai pas tilté sur le coup et j'ai parlé avec elle comme si c'était une personne normale. Mais... Pourquoi semblait-elle si humaine... ? Et pourquoi si surprise ? Peut être que ce n'est pas tout les jours qu'elle croise quelqu'un qui la remercie et lui passe une bonne journée... Bizarre.

D'un seul coup, je reviens à la réalité. Je sens un léger vent sur mon visage. J'ouvre lentement les yeux et ce que je vois n'est que... magique.

Je suis dans une sorte de prairie. L'herbe est d'un vert incroyable. Je semble être en pleine matinée, vu que la rosée du matin est encore là. Je me rends compte que je suis dans ma tenue habituelle. Tiens, c'est surprenant. Comment c'est possible... ? Je regarde encore autours de moi. Il y a un arbre juste à côté. Il semble être en pleine forme et des oiseaux chantent à l'intérieur de celui-ci. Je me rends compte qu'il y a aussi trois écureuils : sans doute la mère, le père et l'enfant. Ouah... Je n'en reviens pas... C'est... magnifique... C'est... magique... La prairie semble continuée un peu plus loin et il y a une maison, à deux, trois kilomètres d'ici. On est en hauteur et je peux observer de haut ce magnifique paysage. Il y a pleins de champs de paysans dans les parages et pleins de chouettes petites maisons. Je vois une forêt bien plus loin très grande qui aboutit à une immense ville dont je ne vois même pas le bout. Le décor est vraiment celui d'un jeu vidéo. J'avance d'un pas quand j'entends d'un seul coup une voix d'homme ainsi que des bruits de sabots.

- Eh ! Toi ! , me crie-t-il.

Je me retourne, surprise. Je vois un groupe d'hommes en armure arriver à cheval. Comment j'ai fait pour ne pas les voir, ceux-là ? D'où ils sortent ? Celui de devant, sans doute le chef, s'avance près de moi.

- Qui es-tu ? Que fais-tu ici ? , me fait-il.

Rien qu'à son regard, je comprends tout de suite qu'il ne faut pas lui mentir.

- Euh... Eh bien... Je viens d'arriver ici et...

- Tu viens d'arriver ?! , me fait-il, en rogne. Ne te fiches pas de moi ! Les joueurs n'arrivent pas ici, normalement ! Ils arrivent en ville, pas en pleine campagne !!!

- Ah... Ah bon... ? , fais-je, extrêmement embêtée. Eh ben... Il a du y avoir un bug, alors...

- Ne te fous pas de moi !!! , s'écrie-t-il, sortant son épée. Comment tu pourrais apparaître ici alors que ce n'est pas du tout la zone, et qui plus est, arriver dans ta tenue de la vie réelle, hein ?! Réponds, sorcière ! C'est toi, la sorcière qui met des habits de la vie réelle et qui attaquent les habitants de ce village ?!?!

- Hein ?!?! Mais bien sûr que non !!! Je n'ai jamais porté d'armes de toute la vie et encore moins utilisé de magie !!!

- Ne te fous pas de moi ! Tout les coupables disent ce genre de chose ! Tu seras punie comme il se le doit !

- Tu es cuite, sorcière ! , s'écrient certains des hommes derrière, sortant leur épée.

- À bat la sorcière ! , crient d'autres, sortant de même leur épée.

- ARRÊTEZ !!! , m'écrie-je, effrayée, me cachant mon visage dans mes mains.

À la surprise générale (et la mienne aussi), une onde sortit de mon corps et les stoppa tous. Pendant un bref instant, sans que je ne m'en rende compte, mon corps changea d'apparence. Seul le chef s'en ai rendu compte. Je me recroqueville sur moi-même, effrayée. Je suis censée réagir comment, moi?! Ils me regardent tous, surpris. Je sens une présence dans l'arbre, mais n'y fait pas plus attention, trop effrayée par ce qui vient de se passer.

- Co... Comment... ? , fait le chef.

Il rentre d'un seul coup en fureur.

- Voilà ! Tu viens de prouver que c'était bien toi, la sorcière !!! Un débutant n'est normalement pas capable d'utiliser la magie, et encore moins une magie aussi puissante ! On t'a retrouvée, sale sorcière !

À ses mots, il brandit son épée haut dans le ciel et s'apprête à m'asséner un coup mais quelque chose heurta la lame alors qu'elle allait m'arriver dessus et me tuer sur le coup. Non... Ce n'est pas quelque chose qui l'a heurtée : elle l'a plutôt parée. J'ouvre les yeux, n'en revenant pas. Un homme se tenait devant moi, un fouet de sorti et ayant bloqué la lame. L'homme en armure regarde l'homme, surpris et tente d'enlever son épée, en vain. L'homme en face de moi finit par relâché sa prise et laisse l'homme reprendre le contrôle de son épée. Je regarde mon sauveur, surprise. Qui est-ce... ?

- Comment oses-tu... ? , s'écrie le chef. Je vois... Tu est allié avec cette sorcière... ? Bien ! Je vous tuerais tous les deux !!! Et sauverait ce village !!! , s'écrie-t-il, dans un accès de folie.

L'homme en face de moi sourit, semblant satisfait de la situation.

- Ohhhhh... ? Tu oserais m'attaquer... ? Moi... ?

- Hein ? , fait l'homme à l'armure, surpris. Qu'est-ce que t'as dit, espèce de traître ?!

- Tu ne me comprends pas, donc tu t'énerves, hein... ? Comme c'est pathétique...

- Je t'ai demandé de me répéter ce que tu viens de dire dans la langue de tout le monde, enculé !!! , s'écrie-t-il.

L'homme en armure assène un coup des plus rapides et des plus forts à l'homme en face de moi. Mon corps se met d'un seul coup à bouger, sans que je ne comprenne ce qui se passe.

*

Alors que le coup arrivait sur l'homme, Anaïs changea d'un seul coup de comportement et de physique.

Anaïs est une jeune fille de taille normale d'âge de 15 ans. Elle fait de l'acné et est mince. Elle a des cheveux marrons, longs et un peu ondulés et sont attachés en queux de cheval basse. Elle a une cicatrice sur son front et des yeux marrons. Elle porte une chemise blanche et un Jean bleu foncé ainsi que des tennis. Elle a des dents légèrement avancés, du à un problème de position de langue. On pourrait voir en elle une lycéenne tout à fait normal. Seulement, à la surprise générale, en voyant l'homme se faire attaqué, elle réagit au quart de tours, voulant le protéger. Elle change alors complètement de physique, ressemblant à quelqu'un de complètement différent.

Cette nouvelle fille a dans les environs de 18 ans et est de taille normale aussi pour son âge. Elle est extrêmement mince et comparé à Anaïs, a une poitrine énormément développée (Anaïs, quasiment pas). Elle a des cheveux extrêmement long lui arrivant à ses chevilles, châtains clairs et ondulés. Elle a une légère frange sur son front et deux mèches sur les deux côtés de son visage. Ses yeux sont de la couleur de diamants magnifique. Le gauche est rouge et le droit est vert, de la couleur des diamants correspondant. Elle a des oreilles pointues, comme celles des elfes. Pour ses habits, elle possède un haut de sport, une sorte de brassière de sport, lui laissant son ventre à l'air et lui collant à la peau. Le short, lui, est aussi très court mais ressemble plus à la matière d'un Jean. Il est tenu par une ceinture possédant deux petits sacs et des morceaux de bois derrières, légèrement cachés. Elle a une cape lui descendant jusqu'aux genoux et équipée d'une capuche. La cape ne couvre pas entièrement le corps de la jeune femme, laissant tout de même la vue sur son corps magnifique. Sa cape possède quatre poches : deux aux niveaux de son short et de autres un peu en-dessous de ses coudes. De plus, elle semble cachée des morceaux de bois pleins partout dans le dos de la jeune femme. Elle porte des gants de combats : ceux-ci lui remontent jusqu'à son coude et passant seulement entre le pouce et l'index. Elle possède exactement la même chose pour ses pieds : elle est donc quasiment pieds nus. Toute sa tenue est entièrement noire. Enfin, elle porte un collier caché dans son haut : on peut apercevoir un morceau, et on peut en conclure que le collier représente une lune.

Cette jeune femme se place à la vitesse de l'éclair devant son sauveur et assène un coup de pieds dans la main de l'attaquant. L'épée vole et atterrie derrière le groupe de soldat, à environs 500 mètres, puis la jeune femme se met en position de défense, le jambe droite pliée, la gauche tendue, la main droite posée au sol et la gauche légèrement en arrière, prête à asséner n'importe quel coup. Tout le monde la regarde, n'en revenant pas. Tous tombent sous son charme et ne savent pas comment réagir face à cette situation. L'homme en armure recule avec son cheval, ne sachant pas quoi faire. D'un seul coup, la jeune fille change d'apparence, changeant entre elle et Anaïs. Au bout de quelque secondes, c'est une Anaïs complètement abasourdie qui revient.

*

Anaïs

Je rouvre les yeux, ne comprenant pas ce qui vient de se passer. Je... Qu'est-ce que je fais aussi près du gars à l'amure... ? Pourquoi... Pourquoi il n'a plus son épée ? Pourquoi tout le monde me regarde comme ça ?! Effrayée, je recule légèrement, assise par terre mais heurte quelqu'un. Ce quelqu'un n'est autre que l'homme qui m'avais sauvé tout à l'heure. Mais attends... Il était en train de se prendre un coup et... il est derrière moi alors qu'il était en train de me protéger ?!?! Il me regarde, semblant complètement sous le choc. Encore plus que les autres.

Je le regarde, complètement perdue. Il a des cheveux noirs en pagaille organisé : ils sont un peu en vrac mais semble suivre un ordre bien particulier, lui donnant une beauté assez troublante. Ils lui arrivent en « pique » jusqu'à son cou. Il a des yeux marrons comme le commun des mortels et a des boucles d'oreilles rondes fines ne se voyant quasiment pas. Ses habits ressemblent comme deux gouttes d'eaux à ceux d'une personne très haut placée, comme un homme politique, voir même un prince ; il porte un magnifique costard cravate noir extrêmement bien entretenu et sophistiqué. Il a une ceinture de couleur légèrement or, faisant ainsi ressortir sa tenue. Son costard est légèrement caché par une cape blanche orné de deux dragons comme décoration sur chaque côté de la cape. Les dragons sont exactement les mêmes et semble représenter quelque chose comme un symbole d'un pays ou quelque chose comme ça. Je me rends compte qu'un autre dessin de dragon se trouve dans son dos mais légèrement moins grand et différent. Tout les traits des dragons sont de couleurs or. Une ligne de la même couleur fait le tour de la cape, en bas de celle-ci. Sur les épaules de l'homme, on peut y voir des trucs comme les rois ou princes : vous savez, les sortes de tubes sophistiqués tout le long des épaules et les tissus de couleur ors retombant légèrement ! Il a exactement la même chose. Je ne sais plus le nom, par contre... Sinon, l'intérieur de la cape est d'une couleur rouge sang magnifique. Enfin, la cape est tenue par deux chaînes avec des pompons au bout pour faire jolie, le tout de couleur or aussi. Pour ses chaussures, il porte des bottes lui remontant quasiment jusqu'à ses genoux. Les bottes sont très belles, faites d'un grand lacet partant du bas pour arriver en haut et avec un nœud assez long, avec pour autant un fil restant encore assez conséquent. Mais comment on peut avoir un fil aussi long... ? Pour que les bottes soient encore plus serrées, deux morceaux de cuir sont attachés en haut de la même couleur que les bottes, c'est-à-dire noir, mais tout de même un peu plus foncé.

Je tremble de peur, ne sachant pas du tout qu'est-ce qui s'est passé et ce que je dois faire. Au bout de quelques secondes, il me sourit, semblant extrêmement heureux. Hein...? Il sort son fouet de sa cachette et la fait claquer au sol, satisfait, se léchant les lèvres. Ne... Ne me dites pas que ce fouet est réservé pour moi... ? Je... Je... Une image me vient d'un seul coup en tête. Un homme me frapper avec un fouet et moi en train de crier de douleur, ne pouvant pas me défendre.

D'un seul coup, par réflexe et par peur, je m'éloigne de lui le plus que je peux et le plus rapidement possible, en reculant. Mes alarmes me disent qu'il faut que je fuis cet homme, et vite. Que je dois le garder à l'œil mais m'échapper le plus vite possible.

À mon grand désespoir, il lance un coup dans ma direction et le fouet arrive sur ma cheville. Elle l'enveloppe, me tenant prisonnière. Il tire ma cheville vers lui, satisfait de ma réaction. Je me retrouve d'un seul coup vers lui. Je tente de reculer mais il m'attrape le menton avant que je n'ai eu le temps de faire quoi que ce soit. Il se lèche les lèvres, satisfait.

- Je – t'ai – eu ! , fait-il, insistant sur chaque syllabe.

Je tremble de peur. À... À... À l'aide !!! Il se rapproche de moi et je ferme mes yeux par réflexe mais à ma grande surprise... Il éclate de rire.

- Ah ah ah ! Je t'ai eu, petite fripouille !

Je le regarde, ne comprenant pas. Les autres hommes nous regardent eux aussi surpris par la scène. Il sourit et me tapote gentiment la tête, me lâchant mon menton. Un des hommes pousse un cri de surprise d'un seul coup. Il se met à trembler en regardant dans la direction de l'homme en train de rigoler.

- Mais... Mais... Cet homme...

Tout le monde le regarde, voulant avoir plus de détail.

- C'est qui, ce mec ?! , fait le chef, énervé.

- Cette cape avec des dragons... Ce costard cravate... Ces bottes... Ces cheveux noirs... Cette élégance... Il... Il n'y a pas de doute possible... Pour... Pourquoi je n'ai pas compris avant... , fait-il, terrorisé.

Je le regarde, cherchant à comprendre son état.

- Cet homme... C'est... C'est « Lui » !!! , s'écrie-t-il.

- « Lui »... ? , fais-je, surprise.

Tout le monde se tourne d'un seul coup vers l'homme en question et le regarde de haut en bas, devenant de plus en plus blanc. Il sourit, satisfait de la situation. Tout le monde se met à trembler de peur. Ils s'agenouillent tous d'un seul coup et regardent par terre.

- Veu... Veuillez nous excuser !!! Nous... Nous regrettons amèrement notre acte, Sir !!! Nous... Nous n'avions pas compris que c'était vous !!! Veuillez nous pardonner !!! , s'écrie le chef, déboussolé.

L'homme sourit, satisfait de les voir comme ça.

- Cette fille... Est-elle une de vos connaissance ? , demande-t-il, effrayé de la réponse.

Il le regarde, le sourire en coin. Il me prend par le menton, se léchant les lèvres.

- Il se trouve que c'est ma petite-amie, en fait... De plus, elle vient bien juste de débarquée, étant donné que c'est moi qui est demandé à ce qu'elle atterrisse ici et avec sa tenue de base. Il se trouve qu'elle s'est juste connectée légèrement plus tôt que convenue et que vous l'avez attaquée à ce moment-là...

Il rapproche sa bouche de ma joue, tout en regardant l'homme qui lui posé la question, et finit ses paroles en les murmurant à moitié. Il m'embrasse ma joue et je sens mes joues prendre feux. Qu'est-ce... Qu'est-ce... À quoi il joue, ce mec ?!?! Après apparaître comme ça d'un seul coup, il me prend ma cheville avec son fouet, me rapproche de lui, éclate de rire et maintenant, il... il embrasse ma joue !!! Je recule d'un seul coup de gêne, ne sachant pas comment réagir. Il sourit et me rapproche de lui en serrant plus son étreinte qu'il a de moi. Il m'embrasse et je sens que je recommence à me sentir comme tout à l'heure, avant de me retrouver devant cet homme et ne pas savoir ce qui c'est passé. Mes joues deviennent rouges écarlates et l'homme m'embrasse passionnément. Il insère sa langue dans ma bouche et je gémis d'un seul coup. Je ferme les yeux, ne sachant pas du tout quoi faire. Je le sens qu'il s'arrête sur le coup et qu'il reprend de plus belle juste après. Les hommes nous regardent, rouges tomates, gênés de la scène. Sans que je ne comprenne quoi que ce soit, je me retrouve avec un nouveau corps d'un seul coup : celle d'une jeune femme de 18 ans. En plus, j'ai l'impression de voir du rose avec mon œil gauche et du vert avec mon œil droit. Qu... Hein ?!?!

- Ahh... Tu as retrouvé t'as véritable apparence, mon trésor... ! , fait-il, satisfait, se léchant de nouveau les lèvres.

Hein ?! De... De quoi ?! C'est quoi cette histoire de ma véritable apparence ?!?! Je rougis de plus belle, ouvrant ma bouche de surprise. Il sourit et enfonce sa langue dans ma langue, profitant de mon ouverture. Je commence au début à me débattre mais pour une raison que je ne connais pas, finit par arrêter et me laisser faire, lui rendant ses baisers. Il enchaîne les baisers et les coups de langues, en ne me laissant quasiment pas le temps de respirer. Il tire sur son fouet qui me tient toujours ma cheville et je me retrouve allongée par terre, à ma grande surprise. Il sourit et se met sur moi, m'embrassant encore plus passionnément. Il lâche son fouet et glisse sa main droite vers mes fesses, me les caressant sensuellement. Je gémis mais ne peut rien faire. Il glisse ensuite son autre main vers ma poitrine mais à ma grande surprise la remonte encore plus. Elle arrive au niveau de ma bouche et il arrête de m'embrasser, se léchant les lèvres. Il profite que ma bouche soit encore ouverte pour enfoncer son index gauche dans ma bouche. Je gémis de surprise et il sourit encore plus, commençant à bien s'exciter. Il décale sa tête vers mon oreille droite lentement et une fois arrivée à destination, il me donne un léger coup de langue. Ne m'y attendant pour le moins du monde, je pousse un gros gémissement. Je me mets à haleter, excitée. Pourquoi... Pourquoi je réagis comme ça, moi ?!?! Il met un second doigts dans ma bouche et se remet à me lécher mon oreille. J'essaye de retenir mes gémissements le plus que je peux mais n'y arrive. Mes gémissements ne sont que de plus en plus forts. L'espace d'un instant, il s'arrête et d'un mouvement très rapide, je me retourne, me mettant sur le ventre par terre, la main sur la bouche, rouge comme une tomate. Je... Je... Je ne comprends plus rien... Qu... Qu'est-ce qu'il se passe ici, à la fin ?! C'est qui ce type ?! Et... pourquoi il fait ça ?!?!

Il sourit et se penche vers mon oreille.

- Qu'est-ce que tu as, hum ? Tu as envi que je te pénètre plutôt ici... ? , me chuchote-t-il à l'oreille droite.

À ce mots, il me caresse mes fesses, le deuxième endroit où l'on peut faire une pénétration. Je pousse un léger gémissement et ferme les yeux, ne sachant pas comment réagir à ses propos.

- Petite perverse... ! , rigole-t-il. Mais bon... J'avoue que je te préfère comme ça...

Il me donne un léger coup de langue dans mon oreille droite et je pousse un gémissement. Il rigole et m'embrasse mon cou, continuant à me caresser mes fesses.

- Monde... , arrive-je à dire.

- Hum ? , fait-il, surpris.

- Il... Il... y a... du... monde... , arrive-je à articuler avec difficulté.

Il s'arrête et pouffe de rire. Il m'embrasse la joue et s'arrête.

- Oups... On dirait que je me suis trop emporté... , constate-t-il.

Il me relève et me vole un baiser puis me sourit.

- On continuera ça quand il n'y aura plus personnes... ? , me chuchote-t-il.

Je deviens rouge comme une tomate et détourne ma tête de son regard. Il rigole et me tapote la tête.

- Tu es vraiment trop mignonne ! , fait-il, satisfait de ma réaction.

Il se tourne vers les hommes présents derrière nous.

- Dîtes-moi... Vous souhaitez peut être quelque chose... ? , demande-t-il, faisant comprendre qu'ils gênaient.

Ils n'osent rien dire, encore gênés, et se tournent tous vers leur chef, espérant qu'il réponde. N'aillant pas trop le choix, celui-ci toussote puis s'incline devant l'homme aux cheveux noirs.

- Nous... Nous voulions nous excuser auprès de Mademoiselle pour ce que nous avons osé faire...

L'homme sourit.

- Ohhh... Je vois... Eh bien, je pense qu'elle vous a déjà pardonnés, n'est-ce pas ? , fait-il, se rapprochement de mon visage, le sourire en coin.

- Ah... ! Euh... Ou... Oui... , murmure-je.

Tout le monde me regarde, rouge comme une tomate.

- Elle a dit « Oui ». , dit l'homme qui m'a embrassée, heureux, me tapotant la tête.

L'homme en armure me regarde puis s'incline encore plus.

- Je... J'avais une autre question personnelle cette fois-ci...

- Hum ? , fait l'homme aux cheveux noirs.

- Eh... Eh bien... Je voulais juste savoir qu'elle est la véritable apparence de Mademoiselle... Aussi bien ici que dans la réalité... , fait-il, gêné de sa question.

L'homme à côté de moi le regarde, surpris.

- C'est celle-là. , fait-il, après un temps de pause, me caressant la tête. Elle est adorable, n'est-ce pas... ?

- Ou... Oui ! , répond l'homme en armure.

Il se relève et s'apprête à repartir mais s'arrête et se retourne vers nous.

- Nous... Nous allons vous laisser, Sir et Mademoiselle. Nous nous excusons encore une fois de notre erreur et espérons vous revoir bientôt.

En disant ces mots, il enlève son casque, laissant place à un visage me paraissant familier, mais n'arrivant pas à le caser. Il s'incline, me regarde rapidement et remet son casque. Il s'en va avec ses hommes, sur son cheval et ils disparaissent au loin dans la prairie. Je soupire, soulagée. Enfin des personnes en moins ! Maintenant...

Je me tourne vers l'homme à côté de moi et celui-ci me prend directe par les hanches et m'embrasse, sans que je ne m'y attende. Que... ?!?! Il enfonce sa langue dans ma bouche et glisse ses mains vers mes fesses, me les caressant délicatement. S... St... Stop !!! Gênée, je m'agrippe à son costard et tente de le repousser gentiment. Il me regarde, sa bouche sur la mienne et sourit. Il m'embrasse de nouveau, serrant encore plus son étreinte. Je gémis sur le coup et lui tapote son costard, commençant en plus de ça à manquer d'air. S'en rendant compte, il me donne un dernier baiser puis enlève sa langue de ma bouche. Je m'effondre sur son torse, épuisée. Déjà que tout à l'heure il y allait pas délicatement, mais là...

Une fois que j'ai repris mon souffle, il me prend par le menton et le soulève vers lui. Qu... Encore ?!?! Il me sourit et me murmure :

- Tu veux continuer... ?

Je secoue de la tête, lui faisant comprendre que j'en avais eu assez. Il rigole et me tapote la tête.

- Désolé, je voulais juste être sûr qu'ils ne nous voient pas en train de partir tranquillement. Je leur ai fait comprendre que je voulais qu'on soit seul pour faire des petites choses coquettes, alors s'ils arrivaient et nous voyaient partir chacun de notre côté... On aurait eu des problèmes tout les deux ! , rigole-t-il.

Je ne dis rien, comprenant légèrement la situation, mais gênée tout de même. Il s'en rend compte et sourit de nouveau. Il se rapproche de mon oreille.

- Mais bon, je te rassure, je ne l'aurais pas fait avec n'importe qui. C'est juste que... disons que... tu me plais bien. Aussi bien sous cette forme là que l'autre... , murmure-t-il.

Je rougis à ses mots, ne sachant pas comment réagir. Déjà que personne ne m'a déjà embrassée... Alors me sortir un truc pareil... Je ne sais pas qu'est-ce qu'il faut dire dans ce genre de situation ! Il m'embrasse l'oreille et remet sa tête en face de moi. Il me regarde, surpris de ma tête. Je suis rouge comme une tomate et me tient mon haut, gênée. Je tourne légèrement ma tête, n'osant pas le regarder dans les yeux. Il pouffe de rire.

- Si tu fais cette tête-là, je risque de ne pas réussir à me retenir de me jeter sur toi... , fait-il, me relevant la tête, se léchant les lèvres.

Je rougis de nouveau et me tourne complètement. Il rigole, satisfait de la situation, mais ayant voulu au fond « s'amuser » avec moi encore un peu plus.

- Je...

- Hum ? , fait-il, posant sa tête sur mon épaule.

Je tourne ma tête ver la gauche, dans la direction opposée de celle de l'homme.

- Je... voulais te remercier... de m'avoir... sauver...

Il ne dit rien, ne s'attendant pas à ça. Il sourit et m'embrasse mon épaule.

- Mais c'est normal... N'importe qui l'aurait fait. Surtout pour une merveille comme toi... , fait-il, m'enlaçant de dos.

Je ne dis rien, tournant juste ma tête de gêne.

- Dis-moi... Tu n'as toujours pas fait le didacticiel... ?

- Ah ! Le didacticiel ! , fais-je, l'ayant complètement oublié.

Il pouffe de rire suite à ma réaction.

- Si tu veux, je peux t'envoyer directement à la capitale, pour que tu puisses le commencer. Je peux te dire que faire tout le chemin à pieds, c'est très long... , soupire-t-il, se rappelant de mauvais souvenirs.

Je me tourne vers lui, surprise. Pourquoi veut-il autant m'aider... ? Il me sourit, sa tête posée sur mon épaule droite.

- Pour... Pourquoi est-ce que tu m'aides autant... ? , fais-je, directe.

Il fait un sourire en coin.

- Eh bien... J'ai quelques raisons, c'est vrai... Mais ça, c'est secret ! , fait-il, m'embrassant la joue. Tu comprendras tout très vite... Disons que ça concerne notre relation, la mienne et la sienne. Et disons que tu te retrouves en pleins milieu de tout ça. Sans parler du fait que tu me plais beaucoup...

Il se relève, enlève toute la poussière puis me tend la main.

- Disons que j'ai envi de tout recommencer... Et je veux me rattraper, vois-tu... Du coup... Je me suis dit que si j'aidais quelqu'un... Peut être que je serais pardonné...

Pendant qu'il parle, je lui prends sa main et me relève. Il fait un sourire triste. Je le regarde, triste pour lui mais ne comprenant pas grand-chose à ce qu'il me raconte.

- Ah ! Désolé ! Je dois t'ennuyer avec toute cette histoire dont tu n'y comprends rien ! , fait-il, embêté. Disons juste... Que j'aimerais tout recommencer. Et ça... Je voudrais le faire avec quelqu'un comme toi. Oui... Je pense qu'une personne comme toi, c'est une bonne chose. Peut être devrais-je essayer avec toi directement... ?

- Tu... Tu as besoin d'aide, c'est ça... ?

Il me regarde, surpris.

- En fait... Tu aurais besoin d'une personne comme moi pour quelque chose... ? Je voudrais me racheter, donc... Je veux t'aider ! Qu'est-ce que tu aurais besoin ?

Il me regarde, ne sachant pas comment réagir mais me fait un sourire et rigole légèrement.

- Tu sais... Ce n'est pas quelque chose d'aussi simple que ça...

- Ce n'est pas grave, je t'aiderais quand même !

Il sourit et se rapproche de moi. Il pose sa main sur ma joue puis me la caresse. Je rougis, ne comprenant pas. Il colle son front contre le mien et ferme les yeux puis respire profondément. Par un réflexe que je ne comprends pas, je pose ma main sur sa tête et met sa tête dans ma poitrine pour le rassurer. Il ne réagit pas, surpris. Je l'enlace, essayant toujours de le rassurer et il me prend lui aussi dans ses bras, faisant un sourire triste. Je lui caresse ses cheveux et il relève légèrement sa tête pour me voler un baiser. Il sourit, heureux de ma surprise puis se relève entièrement et me vole un deuxième baiser.

- Merci... , fait-il, semblant se sentir mieux.

Je souris, rassurée. Tant mieux ! J'ai pu me rattraper ! Bon, je ne comprends toujours pas sa manie de m'embrasser comme ça, mais bon... Je m'y habitue ! Il me tapote la tête gentiment.

- Bon, maintenant, file faire le didacticiel !

- Ah ! Le didacticiel ! , fais-je, l'ayant encore une fois oubliée.

Il rigole de nouveau.

- Je te remercie pour se que tu as fait. Maintenant, va le faire, comme ça, on pourra faire des quêtes ensembles ! , fait-il, souriant.

Je souris, heureuse, à ma grande surprise, de la nouvelle.

- On se reverra ? , demande-je, contente.

- Hum ! Quand on se recroisera, on se mettra en ami et fera des choses ensembles ! , me sourit-il. Maintenant, je t'envoie à la capitale. Le didacticiel n'est disponible que le premier jour.

- Ah bon ?! Ah mince, il faut que je me dépêche alors !!! , m'écrie-je, surprise.

- Hum ! , fait-il, content de ma réaction. Je vais te téléporter directement là-bas, alors.

Il tend son bras droit devant moi et une boule apparaît dans sa main. D'un seul coup, je reprends mon apparence, à ma grande surprise.

- Ah ! Attends ! Tu ne m'as pas dit ton nom ! , fais-je, venant de réaliser.

Il me sourit.

- Aku. Je m'appelle Aku. Aku Yukimura. Et toi... ?

- Anaïs. Anaïs Suma ! Ravie de te rencontrer !

Dans un premier temps, il me regarde surpris puis me sourit, heureux.

- Moi aussi. À la prochaine, Anaïs ! , fait-il, me faisant un baiser au loin.

- À la prochaine, Aku ! , lui souris-je, heureuse.

À ses mots, il lance la boule sur moi et je me retrouve à quitter le lieu directement. Je vois un flot de lumière puis arrive une seconde après en plein milieu d'une centre-ville. J'écarquille les yeux, n'en revenant pas. C'est... C'est...

*

Aku

Je la regarde disparaître vers la capitale. Je souris, satisfait. J'ai pu la revoir. En chair et en sang.

- Ahhhh... Quelle joie ! J'ai cru que j'allais craquer ! , fais-je, mettant ma main sur mon visage, épuisé.

Je souris. En tout cas, tout se passe comme prévu.

- J'espère qu'on va vite se retrouver... Ma petite Mew ! , fais-je, me léchant les lèvres et souriant comme si je venais de remporter une victoire.

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