Anaïs

Je me lève, complètement dans les choux. Je baille et descends prendre mon petit-déjeuner. Je salue mes parents, monte me préparer, redescends avec mon sac pour aller en cours puis attends mon bus. Je monte dedans, je prends un autre bus pour faire ma correspondance, puis arrive à mon lycée. Je cours comme une folle pour arrivée à peu près à l'heure dans ma classe puis travaille en cours normalement. Le midi, je mange avec ma meilleure amie Claire qui est dans ma classe et mon ami Louis, qui était dans notre classe l'année dernière, et avec d'autres personnes que je connais. Je retourne en cours avec Claire, on parle un peu en cours, on bosse, puis je reprends le bus quand j'ai finis ma journée et rentre chez moi. Une fois arrivée, je salue mes parents et mes deux sœurs, puis je vais dans ma chambre pour travailler. Voilà mes journées. Passionnantes, n'est-ce pas ? En plus, j'ai quelques problèmes avec certaines personnes de ma classe, alors bon... « On aime la vie ! » , comme dirait Claire.

Aujourd'hui, on est vendredi soir. Yes ! Je vais enfin pouvoir penser un peu à autre chose que mes devoirs ! (Petite explication : je suis en première, mais il se trouve que mes profs ne sachant pas du tout comment va réellement se passer le bac à cause de la réforme, je me retrouve à faire pleins de truc qui n'auront peut être aucun rapport avec le bac !) Je descends pour aller manger et mes parents semblent vraiment heureux. Bizarre. Il se trame quelque chose, ici. Je m'installe et commence à manger une fois que toute la famille se soit installée. On mange calmement, parle de tout et n'importe quoi.

- Anaïs. , me fait mon père, d'un ton très sérieux, une fois que tout le monde a finit de manger.

Je le regarde, surprise. Ouhla... Je le sens pas, ce coup-là.

- Comme tu te débrouilles très bien depuis le début, on sait dit qu'il fallait te récompenser comme il se doit. , fait-il, finissant avec toujours son air sérieux.

Pourquoi j'ai un très gros mauvais pressentiment... ?

- TAAADDDAAAAAAA !!! , me crie mes deux sœurs en cœur.

Ma mère sort d'un seul coup avec mes sœurs un gros cadeau emballé. Je les regarde avec de grands yeux.

- ... Hein... ? , arrive-je à dire.

Tout le monde se met à rigoler suite à ma réaction.

- Il faut bien te féliciter avec la moyenne que tu as, quand même ! , me fait mon père, mort de rire.

- En plus de ça, tu restes toutes tes journées sur tes devoirs ! Il faut bien que tu penses un peu à autre chose, quand même ! , me fait ma mère, rigolant elle aussi.

- Quand tu l'auras testé, nous aussi on voudra y jouer, hein ? , me fait Angelina, ma plus petite de mes sœurs (elle a 11 ans et est en 5e).

- Ouais, c'est clair ! , poursuit Eloïse, la moyenne (elle a quatorze ans et est en 3e).

Je souris, ne sachant pas quoi répondre. C'est un jeu ? Dans cette boîte qui doit peser des tonnes ?! Et puis pourquoi un cadeau ?! C'est super gentil mais... pourquoi ?!

- Allez ! Allez ! Ouvre-le ! Faut bien que tu en profites, non ? , me disent mes sœurs en cœur.

Ne trouvant toujours pas de réponse, j'ouvre le cadeau tout de même. Je me rends compte que c'est un casque, mais pas n'importe lequel.

- UN CASQUE VIRTUEL ?!?! , m'écrie-je, n'en revenant pas.

Mes parents étaient super heureux de me voir dans cet état, comme mes sœurs. Petite explication : ces casques sont désormais disponible et j'avais demandé à mes parents, comme mes sœurs d'ailleurs de nous en prendre un. Il se trouve qu'il y a un jeu en particulier auquel je rêve de jouer. Mais bon, ils nous avaient dit directe : hors de question. En même temps, faut les comprendre : rien qu'à voir le prix, il y a de quoi choper la migraine... Alors comment ils ont pu m'acheter ça ?!?! Je les regarde, n'en revenant pas, mais la joie se lisant clairement sur mon visage.

- Bah... , me fait mon père, ayant compris à quoi je pense. Il se trouve qu'un collègue l'avait acheté mais son fils en avait déjà reçu une de la part de tout ses potes pour son anniversaire. Du coup, il m'a proposé de la racheter à un prix tout à fait convenable !

Je sens que mes yeux reflètent des étoiles et tout le monde éclate de rire. Je ne sais même pas comment les remercié.

- Je... , commence-je à dire.

Je me jette sur mon père et ma mère à côté.

- MERCIIIIIIII !!!!!! , m'écrie-je.

Mon père manque de tomber par terre et mes sœurs éclatent de rire. Tout le monde sourit, heureux.

- Maintenant, tu vas enfin pouvoir penser à autre chose que tes devoirs, hum ? , me fait ma mère, heureuse.

Je vois... C'est vrai que je passe mes journées à faire des devoirs. Je n'utilise presque plus mon temps libre, à part à bosser encore et encore. Non, je ne suis pas malade quand je ne bosse pas. C'est juste que j'ai l'impression que les devoirs n'en finissent jamais. Du coup, je reste encore et encore en train de bosser.

- Merci ! , fais-je, le sourire aux lèvres.

- Tu n'aurais pas oublié quelque chose ? , me fait mon père, avec un sourire de vainqueur.

- Hum ?

Je regarde dans la boîte et voit la notice d'utilisation. Ah... Mais c'est vrai... Comment je vais pouvoir l'utiliser sans jeux... ? Je regarde un peu plus attentivement et voit une boîte de jeux au fond. Je plisse des yeux. Tiens... Le dessin me dit quelque chose... J'essaye de lire ce qui est marqué. N... S... G... A... O... Je penche la tête sur le côté. NSGAO... Attends. Trente secondes. J'ai bien lu NSGAO... ? Je plonge ma main d'un seul coup dans le carton et sort le boîtier. Je relis le titre une vingtaine de fois. Nendoroids Servants Games Animes Online... C'est pas possible !!! Je pousse un cri de joie, m'y attendant pour le moins du monde. C'est pas possible !!! C'est vraiment le NSGAO !!! Le jeu auquel je veux jouer depuis des mois !!! Je me jette sur mes parents une seconde fois que j'ai failli tuer sur le coup cette fois-ci.

Un petite explication s'impose : ce jeu est un VMMORPG comme celui de SAO (Sword Art Online : pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un anime, manga et roman). Je ne sais pas grand-chose à part que l'on vit dans le jeu, que tu joues dans un univers avec de la magie (tu peux donc utiliser la magie !!!), que tu as plusieurs classes, que tu peux invoquer des héros... et ils se trouvent que ces héros ne sont pas mis là par hasard ! Ce sont des personnages d'anime japonais (Fate →ma série préférée ; Re:Zero ; Black Butler ; Bungô Stray Dogs ; Bleach ; Card Captor Sakura...) , de jeux vidéos japonais (Final Fantasy...!!! → ma série de jeu vidéo préférée). Ils ont repris aussi les personnages fait d'après les Nendoroids (qui ne touchent qu'à la culture japonaise, par contre) ! Il y a, parait-il, une histoire de Master et Servant avec ses héros, comme dans Fate pour ceux qui connaissent ! C'est tellement géniale ! La carte est aussi super grande de ce que j'ai compris, sans parler de toutes les quêtes disponibles et toutes les choses à faire ! J'avais tellement envi d'y jouer, et là... Maintenant... J'ai le jeu et tout ce qui va avec sous mon nez !!!

Une fois avoir parlé un peu avec tout le monde, je vais dans ma chambre et part me coucher. Je le testerai demain ! J'ai tellement hâte ! Je m'endors à ma grande surprise super rapidement et fait un rêve super agréable.

*

???

- Bien joué ! Tiens, voilà ton argent en récompense ! , fais-je à l'homme en face de moi, lui tendant un lot de billet.

Effrayé, il me les prend hésitant, tremblant. Je souris. J'aime voir les gens me craindre... C'est tellement plaisant ! Il recule et se retourne voulant repartir chez lui en ouvrant la porte d'entrée. Il s'arrête à ma grande surprise.

- Pour... Pourquoi m'avoir demandé de faire ça... ? , fait-il, effrayé mais en même temps ne voulant pas faire le peureux.

Je le regarde droit dans les yeux. Oh oh ! C'est que maintenant qu'on se pose des question... ?

- Qu'est-ce que ça peut bien te faire, hein ? , fait un des mes gardes du corps. Si c'est que maintenant que tu te poses des questions, tu...

- Calme toi, Sasori... , le calme mon deuxième garde. Il est peut être stupide, mais qu'est-ce qu'on y peut, hein ? Et puis... Qu'est-ce qu'il pourrait faire, quand il apprendra la vérité, hein ? Il s'en voudra tellement qu'il n'osera plus aller voir son collègue ! , fait-il, se léchant les lèvres, satisfait de la situation et s'imaginant la scène. Il viendra nous voir et nous suppliera de faire quelque chose pour se faire pardonner !

Sasori se calme, étant un peu d'accord avec son ami.

- Tu n'as pas tord, Tora. Ça pourrait être beau à voir, ça ! , fait-il, fermant les yeux et souriant.

Je souris, satisfait de la situation. Je suis d'accord avec eux. J'ai tellement hâte de voir dans quel état il sera après avoir apprit la vérité ! Je lui explique toute la situation, le sourire aux lèvres. L'homme me regarde, effrayé et n'en revenant pas. Nous trois sourions, étant impatient que ça arrive et satisfait de le voir faire cette tête.

J'entends des bruits de pas à l'intérieur de la maison de l'homme devant nous qui se rapprochent de nous quatre. Un jeune homme apparaît à la porte, surpris de nous voir. Il doit avoir dans les environs de 18 ans. Il a des cheveux blonds sur le dessus et légèrement plus foncé en dessous, cachés en partis par les mèches blondes qui les recouvrent. Les mèches blondes sont assez épaisses comparés aux plus foncés qui sont courtes. Il est assez grand et a des yeux bleus verts comme on en voit que très rarement. Il est encore habillé : il a un jean bleu assez basique et un pull assez fin marron. Il a ses mains dans ses poches et a son bras droit collé contre le mur. Il nous regarde, semblant ne pas apprécier notre présence ici. Tora et Sasori le regarde avec un regard noir et le jeune homme nous renvoie exactement le même regard. C'est un gars considéré comme beau gosse par la majorité des filles je suppose, exactement comme moi, et ça, je déteste. Oui, je déteste. Je ne supporte pas que les gens ait leurs regards posés sur quelqu'un d'autres que moi. Le jeune homme sourit.

- Je peux savoir ce que vous nous voulez ? , fait-il, avec une voix adorable mais violente en même temps, nous faisant comprendre que nous ne sommes pas les bienvenus.

- Cé... Célestin... , fait à mon avis son père, ne sachant pas comment réagir.

Son fils (je suppose), lui sourit, lui faisant signe qu'il gère la situation.

- Donc ? Il se trouve que nous sommes un peu occupé, là, et mon père doit venir nous aider, ma mère et moi. Si vous pouviez finir rapidement votre discussion, je pense que ça arrangerait tout le monde, hum ? , fait-il, avec un sourire des plus horripilant.

- Ça te concerne pas, gamin. , lance Tora, passablement énervé. Retourne voir ta mère et débrouillez vous un peu. T'es assez grand pour te démerder tout seul, non ? , fait-il, lui lançant un regard de meurtrier.

Le fameux Célestin sourit, satisfait.

- Au cas où vous l'auriez oublié, nous sommes chez nous ici. Aussi bien mon père que moi. On a donc aucun ordre de recevoir de vous. C'est plutôt vous, d'ailleurs qui devriez écouter ce que l'on vous dit, non ?

Tora le regarde, les crocs sortant. Il déteste qu'on lui parle comme ça, surtout quand l'autre a raison. Sasori met sa main sur l'épaule de son ami, le calmant. Si Tora pète un câble, on est tous mal. Je sais très bien qu'il ne nous fera rien, à Sasori et moi, mais je sais pas si toutes les personnes dans les environs seront toujours vivantes, elles. Et là... Je ne sais pas comment je vais pouvoir faire taire ce problème. D'habitude, il y a pas trop de souci, mais là... Ça va vraiment se voir. Je hausse des épaules, m'avouant vaincu ce coup-ci.

- Tu as raison, gamin. C'est nous qui sommes en faute, ici. Seulement, l'histoire ne te concerne pas, alors reste en dehors de ça, veux-tu ? À moins que tu es envi d'avoir des problèmes... ? , fais-je, lui faisant un sourire de psychopathe, je l'avoue.

Il me regarde. Je le défie du regard et il semble accepter mon défi, puisqu'il ne me lâche pas des yeux. En fait... Il me plaît plutôt bien, ce gamin. Je pourrais bien m'amuser avec lui, je le sens ! Il semble bien sérieux, avec moi. Peut être a-t-il compris que c'est moi le chef ? Peut être que je suis effrayant ? Ou bien peut être que ça se voit que je ne suis pas un homme de confiance ? Je ne sais pas, mais en tout cas, il semble encore plus méfiant avec moi et reste encore plus sur ses gardes. J'aime ce genre de caractère... ! Il soupire.

- Non, je n'ai pas envi d'avoir de problème avec vous. Vu que vous semblez avoir compris que vous n'êtes pas les bienvenus, dégagez d'ici. , fait-il, me regardant droit dans les yeux.

Je souris. C'est rare que quelqu'un m'attaque directement...

- Dans ce cas, nous partons. De toute façon, nous avons dit le plus important à ton père. , fais-je satisfait.

Les gars me regardent surpris dans un premier temps mais comprennent quasiment tout de suite. Ils ne disent rien et se retournent pour sans aller. Je les suis.

- Seulement...

Je m'arrête et tourne ma tête dans la direction du jeune homme comme Tora et Sasori. On lui lance un regard noir pleins de haine et d'envie meurtrière.

- Célestin, c'est ça... ?

Il me regarde sans rien dire.

- Reste bien sur tes gardes, Célestin... , poursuis-je. Je saurais me souvenir de toi et de ton insolence. Sache que je déteste les gens comme toi et ceux que je déteste... Je m'occupe bien gentiment de leur cas. , finis-je.

À mes derniers mots, une forte puissance s'est dégagé de mon corps. Célestin et son père tremblèrent sur le coup mais le jeune homme se ressaisit très vite, ne voulant pas montrer de faiblesse de sa part. Je souris, satisfait.

- Tu es plus résistant que ce que je ne le pensais... , constate-je. Tu me plais... À la prochaine, Célestin, et prépare toi bien comme il faut. Tu regretteras très vite ton comportement, sache-le. , finis-je, rigolant.

Mes deux gardes du corps et moi nous éclipsons dans le noir de la nuit, sans que Gabriel et son père ne puissent nous suivre du regard.

*

Célestin

Je regarde les trois hommes partir. Ils ne sont pas nets, ces types. Qu'est-ce qu'ils foutaient avec mon père... ? Je les suis du regard mais ils disparaissent dans le noir de la nuit. En tout cas, je me suis mis des bons types à dos, moi. Et puis... c'était quoi cette vibration que j'ai ressenti tout à l'heure... ? C'était super bizarre, quand même. Mon père rentre dans la maison rapidement et je ferme la porte derrière lui.

- C'était qui, ces gars ? , fais-je directement à mon père.

Il me regarde, passablement énervé et ne sachant pas quoi répondre.

- C'est... C'est une longue histoire. Tu n'es pas concerné.

- Si, vu que maintenant je me les suis mis à dos.

- Qu'est-ce qu'il t'as pris de faire ça, hein ? Tu m'expliques comment ça se serrait passé s'ils t'avaient attaqué ?!?! , s'écrie-t-il.

- Et toi, tu m'expliques comment tu aurais agis s'ils t'avaient attaqué toi ?

Il me regarde, ne sachant pas quoi répondre. Je me dirige vers le frigo et ouvre une cannette de coca en attendant sa réponse.

- Je te signale que je suis plus jeune que toi. , dis-je, après avoir bu une gorgée. Je sais donc mieux me défendre que toi. Eux, ils t'auraient eux en deux secondes max. Moi, ça aurait tenu plus longtemps et tu aurais largement eut le temps d'appeler la police.

Il ne me dis rien. Ma mère arrive, inquiète.

- Tout se passe bien, ici ?! Chéri, c'était qui ces gens bizarre devant la maison ?! Explique moi !!! , s'écrie-t-elle, affolée.

Je regarde mon père, espérant avoir moi aussi une réponse. Mon père soupire. Il nous explique tout depuis le début. On le regarde, n'en revenant pas.

- Mais... , bafouille-je. Comment t'as pu faire un truc pareille ?!?! T'es con, ou quoi ?! , m'écrie-je, hors de moi.

- Célestin ! , s'écrie ma mère.

- Je sais pas qui c'est cette fille, mais t'es au courant de ce que tu viens de faire, là ?! Comment... Comment t'as pu faire une chose pareille ?!?!

- Je pensais faire plaisir à mon collègue. Mais... Je ne pensais pas que ça allait se passer comme ça...

- Comment il s'appelle ton collègue ? Non. Attends. Comment s'appelle la fille ? Elle est en quelle classe ? Dans quel établissement ? Je vais les prévenir immédiatement ! , dis-je, me relevant tout de suite.

- Attends ! , me fait mon père.

Je le regarde, énervé. Qu'est-ce qu'il veut, encore ?!

- C'est... C'est déjà trop tard... , fait-il, se mettant les mains sur son visage.

Je le regarde, surpris et n'en revenant pas.

- Quoi... ? C'est... trop tard... ? Et puis alors ?! , m'écrie-je, n'en revenant pas. C'est trop tard, et alors ?! Tu crois que c'est ça qui va m'empêcher d'aller la voir ?! Tu comptes rester là, les bras croisés, te plaignant sur ce que t'as fait ?!?!

- Non. , fait-il, sérieux d'un seul coup.

Je le regarde surpris.

- Je vais te poser une question, Célestin. , fait-il, levant sa tête et me regardant dans les yeux. Pourquoi te mets-tu dans cet état pour cette fille que tu ne connais sans doute pas ? Pourquoi veux-tu la protéger à tout prix ?

Je le regarde, ne m'attendant pas à cette question. Pourquoi... ? C'est vraiment le moment de poser ce genre de question... ?

- Tu crois vraiment que c'est le moment de... ! , éclate-je.

- Réponds-moi. , me coupe mon père. Pourquoi veux-tu en faire autant pour elle ?

Je ne dis rien, hors de moi. Je crois que je n'ai pas le choix de lui répondre.

- Cette fille... Qui te dis que je ne l'as connais pas, hein ? Si c'est quelqu'un que je connais, je m'en voudrais à vie.

Mon père me regarde, sachant que je ne lui disais pas tout. Je rougis légèrement en pensant à la véritable raison et mon père s'en rend compte tout de suite. Il sourit, comprenant sans doute.

- Très bien. C'est ce que je voulais entendre. Enfin, savoir, plutôt.

- Kss ! , fais-je, énervé qu'il ai compris et détournant la tête.

Vous vous demandez sans doute qu'elle est la véritable raison, hein... ? Bah... J'ai entendu une fille parler de ça à sa sœur et une de ses amies. Elle parlait du jeu en question. Non, je n'écoute pas les discussions des gens. J'étais avec des potes en plus, à ce moment-là. C'est juste que j'ai entendu par hasard, c'est tout. Bon, pas complètement mais... Bref ! Il se trouve que je n'ai parlé à cette fille qu'une fois dans ma vie et disons que... Eh bien... Je l'apprécie bien... Beaucoup, même... Bon, voilà, je pense que vous avez compris.

- Vu que tu veux l'aider, j'aimerais que tu me files un coup de main.

Je le regarde, surpris.

- Tu vas m'aider à sauver cette fille. Moi, je vais le faire de l'extérieur, et toi, de l'intérieur.

- Hein ? , fais-je, ne comprenant pas tout.

Il sourit, content de ma réaction.

- Tu ne crois tout de même pas que j'allais rester les bras croisés et la laisser dans ce problème qui est de ma faute ?

Je souris, heureux de revoir mon père comme je le connais. Il me renvoie mon sourire.

- Moi, je vais travaillé à mon boulot, surveiller tout ce qui se passe et en parler avec son père. J'essayerai de découvrir comment s'appelle cette fille et comment elle est. Et toi... Tu t'occuperas de la trouver dans le jeu !

Je le regarde, surpris.

- Et... Comment veux-tu que je fasse... ?

Il rigole et me montre la table.

- Il se trouve que les hommes de tout à l'heure m'ont filé un jeu et une console avec pour pouvoir te laisser y jouer, vu qu'ils savaient que j'avais un fils. Ils m'en ont fait acheter un pour le donner pour ensuite m'en donner un pour toi ! , éclate-t-il de rire.

- Hein... ? , fais-je, complètement perdu. Je ne comprends rien...

- Moi non plus, ne t'inquiètes pas ! Allez, je vais t'expliquer comment on va s'y prendre !

- Ouais ! , fais-je, le sourire aux lèvres.

Je me dirige vers lui et ma mère, qui commença à nous aider pour élaborer notre plan. À ce moment-là, je ne pensais qu'à une seule chose : que la fille en question ne soit pas la même que celle que j'aime...