Ma petite malade
Enfin je vais la revoir ! Celà fait au moins trois mois que je ne l'ai plus vue. J'étais restée deux jours avec elle lors des vacances de pâques, alors que ses parents étaient partis. Et ses derniers temps, j'ai eu beaucoup moins l'occasion de la voir...
Son père, ouvrier, reste souvent dormir dans un hôtel près de son lieu de travail, mais récemment, il a un travail sur un chantier à moins de cinquante kilomètres, du coup, il rentre tous les jours... pas de bol pour moi...
Sa mère, elle, travaille comme secrétaire dans une école primaire non loin de chez eux. Je n'ai pas à me faire de soucis pour elle, elle reste pour faire une étude aux enfants dont les parents peuvent venir les chercher après dix-neuf heures.
Ma petite sucrerie finit sa journée à seize heures -normal pour une collégienne- et rentre chez elle environ une demi-heure plus tard, une amie de sa mère qui la ramène par covoiturage.
Mais enfin je vais pouvoir la revoir ! Bien sûr, on se parle via téléphone ou via Skype, mais on préfère nettement le face-à-face.
Sa mère sera occupée jusque vingt-deux heures ; après son étude, elle partirait pour un cours du soir. Et son père devait partir dans un pays voisin pour une formation sécurité.
-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-
"Demain je suis libre."
"Ah enfin ! J'ai commencé à avoir peur que tes parents aillent découvert la cachotterie," lui ai-je dis en riant, lui faisant bien passer le message que j'étais contente qu'on allait enfin se revoir.
"Oui ! Mon père doit partir et ma mère, ben tu sais. Et t'inquiètes pas, c'est pas après douze ans qu'ils vont s'en rendre compte," m'avait-elle répondue en riant à son tour.
"Tu veux dire treize, n'est-ce pas ?" Elle se trompe à chaque fois. Mais ce n'est pas grave, elle n'a pas besoin de compter le nombre d'année qu'on se connait, je suis là pour m'en souvenir.
"Ah oui ! Treize, excuse-moi. Ça fait si longtemps et pourtant, on se voit presque pas..."
"Je te promets qu'on rattrapera tout le temps perdu une fois le moment venu. Mais dis-moi plutôt, tu as l'air de bonne humeur, puis-je savoir la raison ?"
"Oh rien de particulier... Je me sens bien ! J'ai parlé avec mes am- camarades... comme tu me l'a dit, et j'ai sur mon téléphone leur réponse." Elle allait le dire... Mais je lui aurais pardonné.
"Bien, tu voudrais que je t'en fasses l'analyse demain ?"
"Oui, c'est bien pour ça que je leur ai fait écrire leur propre réponse directement, comme ça c'est comme si tu avais la preuve devant toi."
"Bien. Bon, à demain dans ce cas ?"
"À demain ! Biz Nella !"
Bisous Lenna... Avais-je pensé, mais elle avait déjà raccroché. Toujours rapide dans ses mouvements, elle vous raccroche au nez avant que vous puissiez lui dire un "au revoir"...
-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-
Je m'asseyai sur le muret d'un bâtiment en face de sa maison, attendant son retour du collège.
Ah, enfin !
La voiture grise apparut au tourant et se garra quelques mètres devant moi. J'observa la jeune fille qui sortait du véhicule, prenant son sac et sa farde. Hhm ?... Elle avait l'air de grimacer une seconde alors qu'elle avait rejeté son catable sur son dos, tenant la seule lanière qui transmettait tout le poids du sac sur son épaule droite.
Je ne bougeai pas de ma place, laissant le temps à la voiture de s'éloigner pour qu'elle ne me remarque pas de trop. Une fois disparue, je tournai ma tête vers la maison où j'allais me diriger, mais je vis ma choupette qui était restée planter là, le visage fatigué -presque vide-, le regard tourné légèrement vers la direction où la voiture venait de partir.
Un sourire apparut sur son visage, visage presque sans émotion. Elle se tourna pour rentrer chez elle, je me dirigeai vers elle, par derrière sans faire un bruit, en l'examinant... Elle marchait lentement, à pas lourd et sans énergie à soutenir le poids de son corps.
Quelque chose ne va pas... Mais alors vraiment pas...
Je me tins debout à deux, voir trois mètres derrière elle. Elle déteste quand je l'aide à porter ses affaires ou que je "l'accompagne" jusqu'à l'intérieur de chez elle ; ça lui donne l'impression d'être une gamine qui ne sait pas se débrouiller. Et je la comprends, je veux qu'elle puisse bien s'occuper d'elle-même, qu'elle apprenne que même en difficulté ou sous souffrance supportable, elle doit se tenir haute et faire face. Ses parents la protègent trop, et ce n'est pas bon pour elle, car elle n'a du coup pas besoin de faire d'effort, accroissant le taux de fainéantise.
Mais d'un coup, une petite cloche sonna dans ma tête, me ramenant la réalité face à moi. Une ombre devant mes yeux était en train de tomber vers l'avant. Et même avant que je ne puisse y penser, mon corps se jetta en avant et mes mains attrapèrent les bras de la jeune fille, l'empêchant de tomber plus.
Ma sucrerie...
Je glissai un de mes bras sous son cou et l'autre sous ses jambes et la soulevai. Une première pensée passa dans ma tête. Je dois la ramener à l'intérieur, elle tremble... J'entendais ses dents claquées et voyais qu'elle respirait via sa bouche. Une deuxième pensée. Soit essoufflée, soit nez bouché... Et son visage est crispée... Elle n'avait pas l'air bien du tout. Pourtant elle était si joyeuse le jour d'avant.
J'ouvris la porte grâce aux clés qu'elle avait dans sa poche. J'en avais une copie avant, mais je les ai, disons, malencontreusement perdues. J'entrai dans la maison.
"Salut Jouette."
"Miaou..."
Toujours là pour nous accueillir celle-là. La petite chatte grise regarda avec attention la masse que je portais, mais l'oublia vite alors qu'elle alla manger dans sa gamelle.
"Mhm... uhm.." Lenna avait l'air de se réveiller.
"Lenna ? Lenna, ne bouge pas. Laisse moi te mettre sur le divan."
"Mh.. N-.. non... C-cham.. -ambre.... s'il te.. plait."
Je pouvais lui dire non. Elle est ma faiblesse. Je montai les escaliers deux par deux, en passant même trois après un bon petit élan. J'entrai dans sa chambre et la déposai délicatement sur son lit.
"Toujours aussi bien rangée, ta chambre..," remarquai-je à voix haute, ironiquement en regardant dans un coin, le matériel de dessin qui s'étalaient à terre en dehors de ses bacs, dans un autre coin, une armoire à vêtements dont la moitié se trouvaient à terre et le troisième un lit avec une tonne de peluche et de couverture dessus. Le quatrième coin était pris par la porte, c'était du coup le seul endroit sans bordel.
Des petits marmonnements me fit oublier l'état de la chambre. Évidement, il y avait plus important, ma jeune princesse était en souffrance. Je restai un peu près d'elle, lui chantonnant une douce mélodie et passant mes doigts dans ses cheveux, le lui dégageant de la figure pour voir son expression.
"Huf... huf.. mh uhm....." Elle essayait de chanter la mélodie à son tour. Je mis ma main sur son front pour voir si elle avait une fièvre ou quelque chose, mais rien. Pourtant elle avait l'air d'étouffer de chaleur, je décidai donc d'aller chercher une serviette et des glaçons, après mettre assurée qu'elle soit devenue calme et posée. Je revins avec et lui deposai sur la tête, ce qui sembla lui faire un grand bien, voyant que son expression se relaxait.
Je continuais pendant un certain moment qu'à lui chantonner et caresser les cheveux...
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
L'alarme affichait maintenant dix-huit heures. Voilà une heure où je ne faisais que lui chanter. Et je commençais à avoir faim... Je décidai d'aller chercher à manger pour moi mais aussi pour mon chaton, elle pourrait avoir faim une fois qu'elle se réveillerait.
"Qu'est-ce que je pourrais prendre ?" me murmurais-je à moi-même. "Je pourrais me prendre un fruit. Oh non, je préfèrerais des tartines au chocolat," et je suis sûre que Lenna aussi en voudra, terminais-je ma phrase en pensant.
Je remontai dans sa chambre avec deux plateaux, un ayant un bol de lait. J'ouvris la porte et à ma grande surprise, Lenna était assise sur son lit. Certes ayant une horrible expression, mais elle était au moins réveillée. Elle tourna doucement sa tête vers moi et eut comme une petite illumination en me voyant.
"Nella..." Si je ne savais pas lire sur les lèvres, je n'aurais pas su qu'elle venait de prononcer mon prénom.
"Alors, ma petite démone, on s'évanouit dans la rue ?" ricanais-je en lui donnant son plateau -celui avec le bol- et pris une chaise pour pouvoir m'asseoir.
"Je savais que tu étais là..."
"Heureusement ! Qu'est-ce que tu aurais fait si j'étais pas là ?"
"..."
"Bah ! On s'en fiche de toute façon, je serais toujours là pour toi." Je lui fis un clin d'oeil et tirai ma langue. "Mais tu peux me dire ce qui va pas ? Hier, au téléphone, tu était pleine d'énergie et là t'es toute flagada."
"Je sais pas... J'ai mon nez bouché, merci au temps froid. J'ai mal aux yeux, ils arrêtaient pas de pleurer pendant la journée. Et tu sais comment je râle après gym comme quoi j'ai mal aux muscles, et ben là c'est pire..."
J'écoutais ce qu'elle me disait attentivement. Surement un petit rhume. Ou peut-être une fièvre, je ne sais pas trop
"Mais je garde le sourire."
"Pardon ?" J'étais dans mes pensées, je ne l'ai pas écoutée...
"Mais je garde le sourire, comme tu m'as dit."
"T'as raison. Bon, on mange ?"
"Oui..."
On mangea à notre aise. Je voyais qu'au départ, elle jouait un peu avec les tartines, l'air de ne pas vouloir les manger. Puis elle eut un sourire, commençant à bouger pour manger la tartine. Néanmoins, elle eut l'air, d'hésiter encore un peu avant de prendre une bouchée. Finalement, elle mangea.
La joie se faisait lire sur son visage. Elle tourna sa tête vers moi mais je fis semblant de ne pas la voir et profitai de mon goûter. Une fois terminée, je lui posai une question.
"Tu manges bien lors des repas ?"
"..."
"Lenna, tu peux me répondre. Qu'est-ce que je dis toujours lorsque t'as un problème ?"
"Que si tu me poses une question, ce n'est seulement pour trouver une solution à mon problème. Pas pour me punir."
"Voilà."
"Tu sais qu'elle est quand même bizarre ta phrase, hein ?" Je la vis rigoler du coin de la bouche.
Je lui souris. "Une phrase bizarre dite par une fille bizarre, rien d'étonnant selon moi."
"Et dite POUR une fille bizarre aussi. N'oublie pas ! Haha."
"T'as raison ! Hahaaha."
"..."
"Tu veux bien me répondre ?"
"Je ne manges presque plus."
"Car tu veux pas ou car tu peux pas ?"
"Les deux, mais plus parce que je veux pas..."
"Et pourquoi ?"
"J'en ai marre. On n'est plus une famille !"
Et rebelote... "Vous êtes une famille, mais vous n'agissez plus comme telle. Dis-moi plus."
"Je saurais pas..." Je m'y attendais...
"Bon ok ? Hm... Et pourquoi tu penses que ne plus manger aiderait la situation ?" Je connaissais la réponse, mais comme toutes les fois où ça arrive, je veux qu'elle le reconnaisse par elle-même et qu'elle me le disse.
"Car..."
"..."
"Car j'en peux plus de la vie ! Pourquoi doit-elle être si injuste ?! Un père qui m'aime mais que je hais. Une mère dont je demande que l'amour, mais elle ne fait que vouloir mourir en prenant le sujet à la rigolade. Des amies dont j'arrive même pas à être moi-même avec. Un séparation avec un ancien petit copain. Et plein d'autres secrets !"
"..." Elle l'a dit.
"J'en ai marre..."
"Lenna."
"..."
"Rappelle-moi. Elles sont des..?"
"Des camarades, pas des amies..."
"Tes parents ne sont..?"
"Que des êtres qui ont mis au monde un nouvel être à faire souffrir..."
"Et ta séparation, pourquoi l'as-tu faite ?"
"Pour être avec la personne que j'aime..."
"..."
"..."
"Qui est ?"
"..."
"..."
"..."
"Qui est ?"
"Toi."
"M'aimes-tu vraiment ?" Ma question lui fit ouvrir les yeux. Je voyais qu'elle réfléchissait pourquoi je lui ai posé cette question. Elle resta bouche bée encore un moment avant de répondre.
"Bien sûr que je t'aime !"
Voilà. Phase une : la retirer de son atmosphère négative.
"Pourquoi cette question ?!"
"Je te retourne la question. Pourquoi veux-tu mourir ?"
"Euh.."
"Ne veux-tu pas rester avec moi ? Tu crois que je pourrais vivre en sachant que tu es morte ? Veux-tu me faire souffrir ?!"
Phase deux : faire prendre conscience à la personne des conséquences de ses actes.
"NON ! Bien sûr que non ! Je.. tu.. Tu.... tu es la seule personne qui me donne envie de rester en vie !"
Phase trois : lui construire une sécurité...
"Ne dis pas ça... tes camarades aussi seraient très affectées si tu mourais. Imagine tes parents qui se sépareront en pensant que c'est de leur faute. Tes "amies" qui joueront mais ne s'amuseront plus. À tes... abonnés sur Wattpad qui pourront jamais lire la fin de tes livres."
"Ils attendent déjà un an pour pouvoir lire un simple chapitre avec à peine cinq-cents mots mots..."
"Mais je suis sûre qu'ils sont heureux... N'as-tu pas ton coeur qui bat la chamade à chaque fois que tu lis leurs beaux commentaires ?"
"C'est bon. Haha. Arrête. Tu ne fais que répéter les mots que je t'ai dit le jour où je les ai lus."
"C'est vrai, ce sont tes mots à toi. Mais ça a fonctionné pour te rendre le sourire !"
Elle me regarda avec ses magnifiques yeux bleus. Pendant un court instant, on avait toutes les deux oubliées qu'elle était malade, mais une mauvaise toux lui prit la gorge, nous ramenant à la réalité.
"*cough cough*..."
"Ça va aller, je vais te chercher le sirop."
"Nan ! Ça va... C'est passé. Je préfère que tu restes près de moi."
"Tu sais, c'est bizarre à une fille de 16 ans de dire ça à une femme de 27 ans."
"Pas si c'est à sa petite amie," m'a-t-elle répondu d'une voix calme. Je sais où ça va en finir. Mais c'est elle qui me le demandera, pas moi.
"Mais nous ne le sommes pas."
"Veux-tu l'être ?"
"Je sais pas."
"Q-quoi ?" Elle paniqua.
"Je sais pas... Tu m'as pas encore demandé."
"Ah euh..."
"Alors ?"
"Nella, veux-tu être ma petite amie ?"
"Je sais pas."
"Roh aller ! C'est pas marrant !"
"Si ça l'est, mais seulement pour moi. Et bien sûr que oui, ma petite Lenna," lui répondis-je en lui faisant un gros câlin après un petit bisou sur le front.
"Merci..," murmura-t-elle. Je fis mine de n'avoir rien entendu. "Mais dis-moi."
"Oui ?" Elle me transperça le coeur avec ses doux yeux bleus.
"Non... rien."
"Si c'est pour les analyses, je te les ferais un autre jour."
"Ok... Merci."
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
Je m'occupai des tâches de ma sucrerie. Elle fit une petite sieste le temps que je range les deux plateaux et fasse la vaisselle à sa place. Elle n'aurait pas eu besoin d'une engueulade de plus avec ses parents pour juste de la vaisselle qu'elle n'aurait pas fait, surtout qu'elle était malade.
"Nellaaa !"
Lenna ?!
Je montai rapidement les escaliers. "Qui a-t-il ?"
"C'est mon père... sa formation a été annulée, il dit être là dans moins d'un quart d'heure."
"Oh." Je devais immédiatement partir. Sale con, tu aurais pu prévenir plus tôt, pensais-je énervée. "Ne t'inquiète pas, je serais partie bien avant qu'il n'arrive."
"J'espère. J'imagine pas toutes les histoires qu'il y aurait s'il te découvrait dans la maison."
"Ouais. Bon ben je crois que je vais devoir y aller... désolé."
"T'as rien à être désolée de... Mais Nella."
"Oui ?"
"Tu me feras ce chapitre que tu m'avais promis ? Celui que, en rigolant, tu disais que t'écrirais si le destin nous réunissait."
"Ah... tu te souviens de ça ?"
"Bien sûr. Et je la veux ! Tu me la feras, hein ?"
"Mais oui, je te la ferais. Maintenant, je dois vraiment y aller. Je t'appelles demain, ok ?"
"Ok !"
Et je sortis de sa chambre, puis de la maison. À partir d'aujourd'hui, on est ensemble ! Rien ne me rend plus heureuse !
-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-
"Mochi mochi ?"
"Salut Lenna."
"Chalut Nella ! Cha va ?"
"Bien sûr, comme toujours. Et toi ? Ça va mieux qu'hier ?"
"Oui, j'ai eu du mal à me réveiller, mais une fois levée, ça a été."
"Tant mieux, je me faisais un peu de soucis quand même."
"Pourquoi t'inquiètes-tu ? Tu t'es occupée de moi, il n'y a rien à craidre."
"Ouais, t'as raison."
"Mais dit moi, j'espère que tu as déjà commencé à écrire mon histoire."
"Elle est même déjà finie ! Je n'ai qu'à ajouter cette discussion !"
"Euh.... Comment ça ? Que veux-tu dire par là ?"
"Mon histoire est inspirée de la journée d'hier. Et de ce qu'on parle maintenant."
"QUOI ?! Quoi ? Mais nan ! Tu peux pas poster ça sur Wattpad !"
"Et pourquoi pas ?"
"Car tu... c'est une histoire privée ! Et puis, tu n'oseras pas !"
"Tu crois ?"
"Ouais. Aller s'il te plait, ne la poste pas !"
"Na-han ! Tu as voulu ton histoire, là voilà. Et puis si je poste pas celle-ci, j'en posterai jamais dans le futur, donc si tu veux lire de futures histoires que j'écrirais, laisse-moi poster celle-ci."
"Bon ok... Mais ce sera la seule à être si intime sur ma vie !"
"Yep. Bon aller, à la prochaine. Sûrement à demain après le poste de cette histoire."
"Ouais... Pas intérêt à être trop intime !"
"Mais nan. T'inquiète. Puis si elle est vraiment trop intime à ton goût, je la retirerais. Mais elle devra au moins rester une semaine."
"Nan ! Un jour max !"
"Toujours prendre ce qu'on te donne Lenna. Jusque juillet."
"Qu..? S'il te plait, non ! Just-"
"Tu veux jusque août ?"
"N-.. Bon ok... Jusque juillet... De toute façon les gens seront trop pris par les exams."
"J'espère pour toi, mon chaton. Aller, à plus."
"Au revoir... *clic*"
Yes ! J'ai pu lui dire au revoir avant !
_________________________________
A/N : Bonjour ! Je me présente. Nella. Mais vous devez sûrement me connaître grâce à LennaEternal. Justement, ce chapitre lui est dédicacé ! (Salut ma petite démone)
Je pense que j'ai rien à dire sur ce chapitre. Enfin je crois. Je sais même pas si d'autre gens liront cette histoire sauf ma Lenna.
Alors. J'espère que vous avez aimé, votez et commentez !
(et qui pensait qu'on était la même personne ?!)
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro