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Chapitre 3

Lorsque je me réveille, je remarque Noucky n'est plus là, Halliwell non plus également. Je suis certain qu'ils se sont levés pour se dégourdir les jambes. Je sors de la chambre et descend les escalier pour aller dans le salon. Ryuji est assis, regardant Noucky manger comme un goinfre son gros poisson. Les bonnes manières avec ce matou, ce n'est pas pour aujourd'hui.

- Mange moins vite et soit un peu moins glouton s'il te plaît. On ne dirait pas que j'essaie de t'inculquer une bonne éducation en te voyant comme ça. Dis-je, avant de soupirer.

Noucky se retourne, la bouche pleine de morceaux de poisson. Heureusement que je ne rencontre pas de familles royales. Il me regarde innocemment, je le connais, il va encore jouer de sa fourberie.

- Mais c'est trop bon Ryuji m'a amené un bon poisson bien gros ! Dit Noucky, la bouche pleine.

- Ne vous en faites pas, il n'y a pas de mal. Ajoute Ryuji.

- D'ailleurs, j'ai dormi longtemps ? Dis-je.

- Vous avez dormi une heure à peu près. Noucky s'est réveillé dix minutes avant vous, et Halliwell s'est réveillé vingt minutes avant.

Je regarde partout, mais je ne vois pas mon fils. J'entends des pas derrière moi et je me retourne. Halliwell descend les escaliers avec un autre neko de son âge. Les cheveux noirs et blancs ainsi que les yeux rouges avec un iris félin noir. Ils tiennent dans leurs mains des dessins qu'ils ont fait. Mon fils vient me voir et me montre ses dessins. Il a dessiné l'aéroport, et l'avion dans lequel on a été pour venir. 

- Je n'ai pas fais les présentations. Voici mon fils Hideki. Dit Ryuji.

- Bonjour, Halliwell dessine super bien. Répond Hideki.

Hally rougit et se cache derrière moi. C'est bien la première fois que je le vois timide.

- Allons Halliwell, il ne faut pas te cacher. Dis-je.

- D'ailleurs, je pense que je peux commencer à vous briefer sur le Bakeneko. Me révèle Ryuji.

- Je veux bien. Dès que Noucky a fini de manger son poisson. Ses bruits de bouches peuvent être si bruyants qu'il est difficile de se concentrer. Dis-je.

- Ce n'est pas vrai ! Réplique Noucky, la bouche pleine.

Je ne prends pas compte de sa réponse et lui dit de terminer de manger.

Ryuji m'explique qu'il a été contacté par un homme qui a trouvé un neko de treize ans qui présente des pulsations meurtrières. Il a été vu en train de s'en prendre violemment à des yakuzas. Heureusement il a été neutralisé et capturé vivant. Les yakuza quand à eux, n'ont pas survécu à leurs blessures. Mais depuis sa capture, il est étonnamment calme. Mais il refuse de parler.

Il y a des zones d'ombres dans ce que me raconte Ryuji. Ce neko doit avoir des parents, du moins, je l'espère. Un hybride aux pulsations meurtrières, ce n'est pas commun. Tout ce que je que me répond Ryuji, c'est que le supposé Bakeneko peut être un malheureux cobaye de Festlord. Cet homme est également recherché dans ce pays. Il faut que je rencontre cet hybride pour en avoir le cœur net. C'est un peu pour ça que je suis venu, d'après ce que j'ai compris.

Noucky écoute mais n'a rien compris de ce qu'à raconté Ryuji. Pourquoi je ne suis pas étonné ? Vraiment, il m'exaspère.

- Quand verrons ce Neko ? Dis-je.

- Je peux vous y emmener tout à l'heure, si vous voulez. Répond Ryuji.

- Très, bien. Noucky, tu te prépares, Halliwell, tu resteras avec moi.

- Quoi ?! Déjà ?! S'offusque Noucky.

- Oui, déjà, comme tu dis. Je pense que tu t'es assez goinfré comme ça.

- Méchant !

Une fois préparé, Ryuji appelle sa femme pour s'occuper d'Hideki en son absence. Quand cela est fait, nous partons dans sa voiture. Je me place sur le côté passager du véhicule, Noucky et Halliwell sont derrière. Le grand matou veut prendre toute la banquette alors qu'Hally tente de pousser ses jambes, sans succès. Nouc se croit vraiment dans sa maison. Je rouspète Noucky en lui disant qu'il doit laisser de la place pour Halliwell. Il ronchonne et laisse la place à notre fils. Halliwell s'assoit puis frappe le bras de Noucky. C'est bien la première fois que je vois Hally faire ça. Je peux voir le visage outré du grand neko, de vrais enfants.

- Aza ! Hally m'a tapé ! S'offusque Noucky.

- Ça t'apprendra à prendre la banquette pour ton lit. Bien joué Halliwell. Dis-je.

- Ce n'est pas juste ! Se plaint-il.

Le plus jeune miaule de joie et ferme la porte de la voiture. Ryuji entre dans la voiture et prends la place conducteur. Il démarre la voiture. J'entends Noucky se plaindre parce que Halliwell lui donne des "coups de pattes" comme il le dit si bien.

- Halliwell arrête de me taper ! Aza aide-moi ! Me supplie Noucky.

Je me retiens de rire pendant le début du trajet. Puis, les minutes passent et ils deviennent silencieux. Quand nous arrivons dans les quartiers animés, ils s'agglutinent devant les vitres pour voir le paysage. On traverse les quartiers d'Harajuku et de Shibuya, ils ont les yeux pleins d'administration. Pour notre première fois au Japon, on peut dire qu'ils sont curieux. Ils voit des pancartes différentes, des couleurs pétantes, pleins d'hybrides et d'humains, ce qui les intrigues beaucoup.

- Aza, ce n'est pas comme en France, les neko marchent librement à côté des humains, pourquoi on n'a pas ça chez nous ? Me demande Noucky.

- J'aimerais te répondre chaton, mais la situation en France pour les hybrides est encore un peu compliqué. Et je ne connais pas celle du Japon. Dis-je.

-  Les neko sont mentionnés dans les croyances japonaises et quelques mythes. Le chat est considéré comme une divinité ici, et le pays est assez ouvert aux hybrides. Le premier neko que le Japon a découvert, c'était en 1975, mais il étaient peu nombreux. Après, il y a eu des rumeurs qui remontent dans les années 1600. Seulement, il y a très peu d'informations. Répond Ryuji.

Quelques minutes après, nous arrivons devant une grande maison traditionnelle japonaise. Nous sommes en pleine nature, dans les montagnes, la vue de la ville de Tokyo est devant nos yeux. Le soir, ça doit être bien éclairé. La maison a des couleurs marrons, noirs et blanches qui priment sur l'architecture. Lorsque nous sortons de la voiture, deux hommes en costume et lunettes noire montent la garde. Hally me donne la main, mais je sens qu'il tremble. Il a peur et je peux le comprendre, les gardes sont intimidants. J'avoue que ça m'impressionne, moi qui suis policier. Nous entrons dans une cours avec un jardin bien entretenu. Nous suivons Ryuji, Noucky regarde partout, très curieux. Au moment où il commence à escalader le mur de la cours, je lui dis de descendre avant de créer des problèmes. Ce gamin est impossible.

- Je voulais toucher le ciel, moi ! Se plaint Noucky.

- Crois-moi, tu n'aurais rien touché, sinon, tu serais dans l'espace. Maintenant, tu arrêtes tes bêtises et restes à côté de moi. Dis-je, avec exaspération.

Il me rejoint et je lui fais comprendre de se tenir à carreaux. Quand nous entrons à l'intérieur, nous nous retrouvons dans un salon moderne, mais joliment décoré. Ryuji nous dit d'attendre et j'ordonne à Noucky de ne rien faire de stupide. Halliwell sait se tenir, je ne m'en fais pas pour lui.

Les minutes passent, je sens que l'ennuie guette le grand matou, mais je lui fais comprendre qu'il ne doit pas faire de bêtises, mais je sais qu'il est sur le point de perdre patience.

- Noucky, vient. Te voir tourner en rond me donne le tournis. Dis-je.

Il vient me voir et je pose ma main sur sa tête et je le gratouille un peu. Je sais que ça le calme instantanément. Quand Ryuji arrive, il est accompagné d'un homme en kimono, d'une cinquantaine d'années, les cheveux légèrement grisonnant. Il a un regard plutôt autoritaire et un katana à la main. J'essaie de garder mon calme, mais cet homme est très imposant.

- Bonjour, vous êtes ceux qui viennent de France ? Me demande l'homme.

- Oui, c'est ça, Gislaine nous a envoyé dans votre pays concernant le Bakeneko. Dis-je.

Il me regarde de haut en bas, puis Noucky, puis Halliwell. Son regard s'adoucit.

- Veuillez excuser mon accueil glacial, mais depuis que mon fils a été la cible des yakuza, je fais attention à quiconque foule le pas de ma demeure. Me répond-il.

- Je comprends, on n'est jamais assez prudent. Dis-je.

Je suis surpris, il sait parler le français.

- Vous savez parler français ? Je lui demande.

- J'ai étudié la langue française pendant mes études. Répond le propriétaire des lieux.

- Moi qui pensait que la barrière de la langue rendrait mes conversations difficiles.

- Je peux comprendre, notre langue est complexe, mais très belle aussi. L'apprendre quand on n'est pas japonais peut s'avérer difficile. Il nous tourne le dos et commence à avancer. Veuillez nous suivre, je vais vous amener voir le Bakeneko.

Nous le suivons, il nous amène dans une pièce plus sombre et grande. Une grande cage est au milieu de cette pièce. À l'intérieur, un neko sauvage bouge dans tous les sens. Il essaie de s'enfuir, à mon avis. Lorsqu'il nous voit, il s'arrête et reste au bout de la cage. Ses iris jaunes nous fixe intensément. Habillé tout en noir de la tête au pied, il est difficile de voir son corps. La seule chose que je vois, ce sont ses griffes. À quatre pattes, il ne bouge pas. Cet hybride est très agressif et est méfiant. Il va être compliqué de lui faire entendre raison. Je demande si je m'entretenir seul avec le Bakeneko. Le propriétaire accepte, mais Ryuji préfère rester. Il ignore de quoi est capable cet hybride violent et préfère rester.

- Rester prudent Aza, il est peut-être dans une cage, mais qui sait ce qui peut arriver. Me prévient Ryuji.

- Ne vous en faites pas, je suis policier, je connais les dangers. Je resterai vigilant. Dis-je.

Je m'approche doucement de la cage, j'entends des grognement de la part de l'hybride. J'espère qu'il ne va pas se déchaîner, je joue avec le feu. J'essaie de lui parler, de le rassurer, mais je n'obtiens aucune réponse de sa part. Je tente de le convaincre pour qu'il coopère, seulement, c'est peine perdue. Au moment où je me dirige vers la sortie, j'entends des bruits venant de la cage. Je me retourne, l'hybride s'est avancé.

- Aidez-moi ! Je vous en prie ! Me supplie-t-il.

- Je suis là pour ça, justement. On m'a envoyé pour te retrouver et te mettre en sécurité. Dis-je.

- Je n'ai jamais voulu être un hybride... On m'y a forcé. Depuis, je n'ai aucun contrôle et j'ai peur de blesser quelqu'un à chaque fois.

- Tu n'as plus à t'inquiéter, je suis là, maintenant. Je vais demander à ce qu'on puisse t'amener en France. Mais il faut que tu coopères, tout seul, je n'y arriverais pas. Je peux compter sur toi ?

Il hésite et semble réfléchir. Après un temps de réflexion, il décide de me répondre.

- Si vous m'aidez, oui.

- Dans ce cas, il faut que tu me raconte ce qui s'est passé.

- Je sais qu'un scientifique m'a enlevé, mais, je ne me souviens plus du reste.

Lorsqu'il mentionne un scientifique, je pense à Festlord. Je suis sûr que c'est lui qui est derrière tout ça. Je lui dis que je vais discuter avec le propriétaire pour le libérer et qu'il vienne avec moi. Je sors de la pièce avec Ryuji, je lui dis qu'il faut que le Bakeneko soit libéré puis rapatrié en France. Il me dit qu'il va être difficile de convaincre le propriétaire des lieux qui est connu pour être quelqu'un d'intraitable. L'aide de Gislaine peut m'être utile, seulement elle n'est pas avec moi cette fois-ci.

- Je vais essayer de parler avec le propriétaire. Veuillez m'attendre. Me dit Ryuji.

Je rejoins Noucky et Halliwell qui sont en compagnie d'un jeune homme aux cheveux bleus clair et d'un uniforme d'étudiant. C'est sûrement le fils du propriétaire. Dire qu'il est la cible des clans de yakuzas, il n'a pas de chance. Quand j'arrive, le jeune homme vient me voir et s'incline tout en se présentant.

- Je m'appelle Akira. J'espère que vous passez un bon moment dans notre demeure. Se présente-t-il avec un français parfait.

- Vous étudiez le français ? Dis-je.

- Oui, mon père a insisté pour que je parle cette langue. Je l'apprends avec assiduité.

- Vous vous débrouillez bien en tout cas.

Des pas se font entendre au loin. Halliwell et Noucky ont les yeux qui s'agrandissent, c'est la première fois que je les vois comme ça, à l'affût. J'ignore qui ils ont vu, mais ils commencent à s'agiter. Je commence à leur dire de se calmer, qu'ils ne sont pas chez eux et qu'ils ne doivent pas commencer à fouiller dans la maison des autres. Des s'approchent d'Akira, c'est un de ses domestiques. Habillé en kimono, les cheveux blonds un peu long, la tenue de cette domestique est plutôt atypique. Pour une fois ça change du traditionnel. Comme elle est dos à moi, je ne peux pas distinguer son visage, mais je vois que c'est une hybride.

- Akira, te voilà. Ne t'en va pas sans rien me dire quand tu te promènes dans le jardin familial. Imagine si les autres clans t'avaient encore enlevé ?! Réprimande le domestique.

Cette voix ?! Je la reconnais, même si je sens qu'il y a un changement, je le reconnais. Noucky et Hally s'arrêtent net. J'ai l'impression que le temps s'est arrêté. Le domestique se retourne brusquement vers nous. C'est bien lui, c'est Auré. Ses cheveux sont plus long, mais on voit ses yeux. Il semble moins agressif que dans mes souvenirs.

- Aza ?! Que fais-tu ici ?! Son regard se tourne vers Noucky et Halliwell, ses yeux s'agrandissent. Que faites-vous ici ?! Dit Auré, surpris de nous voir.

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