Sermpos qalis
Bien que la Lumière y occupe une place prépondérante, les Luminaires se rapprochent davantage de festivités populaires que de célébrations religieuses à proprement parler. Car si les peuples se rendent aux Temples pour y prier les Fées, l'importance véritable de ces fêtes, ce qui fait d'elles un pilier de la culture et du calendrier continental, réside dans la coutume que chacun doit prier pour les autres. Il s'agit de "faire attention aux autres, et pas simplement à soi" (artisane d'Osphus, Territoire Neutre), "de faire glisser durant quelques jours son centre de préoccupations de sa propre personne à celle des autres" (Primazp de Carkevitt, Territoire Neutre), "de passer un bon moment avec de la nourriture, de la boisson et des chants" (commerçant de Salfor, Carnaïm), "d'obtenir ce qu'on veut, mais sans le demander" (enfant de Piane, vingt-trois ans, le Tertre). L'écoute, la bienveillance ainsi que les sous-entendus sur les souhaits de chacun, qui se doivent d'être subtils, afin de minimiser la "tricherie" (terme souvent employé par les individus interrogés) créent une cohésion sociale et une atmosphère de générosité auxquelles la religion semble finalement servir de prétexte.
Les Luminaires, Sermpos qalis
Luminologien de l'Ancre, étude envoyée à Talek le 14 de Sanglier 1158
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