Chapitre 5
Une odeur florale, entêtante flotte sur la ville dont je franchis la porte. Le soleil a disparu derrière l'horizon, et l'obscurité ronge les nuages écarlates qui enflamment l'Ouest. Ma monture, malgré les longues périodes de pas entre les galops, donne des signes de fatigue.
À peine ai-je passé la herse que des gardes se dirigent vers moi, la main posée sur le pommeau de leur épée.
« Vos armes, lance l'un d'eux. Et pas d'histoires ! »
Ben voyons.
Je remonte ma manche, dont le chemin s'arrête net au-dessus de mon jyrkhem. Les gardes se détendent à la vue du tatouage, celui qui nous a apostrophés pousse l'amabilité jusqu'à nous indiquer la meilleure auberge de la ville.
L'obscurité s'est emparée des rues, et les quelques citadins sortis pour allumer les lampes devant leur porche nous lancent des regards suspicieux. La "meilleure auberge de la ville" se résume à une petite bâtisse de bois aux balcons gravés de fleurs. Lorsque je mets pied à terre, un gamin assis sous le porche saute sur les siens et se précipite vers nous.
« Vous voulez que j'emmène vos montures à l'écurie ? demande-t-il en s'emparant sans attendre des rênes de mon cheval.
Les flammes d'une torche allument dans ses cheveux des reflets sanglants. Stygia. Mon hochement de tête fait étinceler ses yeux dorés de satisfaction. Il m'adresse un sourire en empochant la brune que je lui tends, puis se tourne vers l'elfe. Son sourire se fane. Le visage parfaitement lisse, les yeux fixés vers le haut de la rue, Oreilles Pointues semble chercher quelque chose dans la pénombre.
Et vu l'expression déconfite du stygia, il est aussi imperméable à sa perception qu'il l'était à celle d'Anna.
Pourquoi ?
Une atmosphère avinée règne dans la taverne, et la rumeur des conversations étouffe le grondement du feu, sur ma droite. Trois portes. Celle qui donne sur la rue, celle de la cuisine et une autre, dissimulée dans l'ombre, qui masque sans doute un réduit.
À mon entrée, le brouhaha se tarit, les clients se tournent vers moi, la même expression nerveuse sur le visage. Leur inquiétude se dissipe un peu lorsqu'ils remarquent la dague, à ma ceinture, et quelques regards descendent pour chercher mon tatouage. Des murmures s'élèvent sur mon passage tandis que je traverse l'auberge.
« Vous désirez ? interroge une vampire au visage sec derrière le comptoir.
— Une chambre au dernier étage, une chope de bière, un repas chaud et une bouteille de sirop d'érable, énuméré-je. »
La tenancière hausse un sourcil puis lance quelques mots en direction de la cuisine et me désigne une table libre avec un « je vous apporte ça tout de suite » machinal. Autour de moi, les conversations ont retrouvé leur volume initial.
Ma besace à la main, je gagne une table près du feu, à mi-chemin entre la porte d'entrée et l'escalier. Les têtes à suivre mon déplacement sont déjà moins nombreuses. La plupart arborent une chevelure flamboyante, à l'instar de la majorité des clients.
Même en plein cœur du Territoire Neutre, les Dix ne peuvent résister à l'envie de se regrouper entre eux. Par peuples.
Je redresse les épaules.
La porte bat. Je pivote sur ma chaise. Les conversations s'étranglent.
Insensible au brusque silence qui s'est abattu sur l'auberge, Melion de Fadren se dirige vers la tenancière. Sa cape balaye le sol à chacune des ses enjambées. Mes doigts caressent le pommeau de ma dague. Deux choses. Premièrement, qu'est-ce qui l'a retenu si longtemps dehors ? Ensuite, pourquoi sa démarche paraît-elle à ce point saccadée ?
« Il se passe quoi, là ?
Je tourne la tête. À la table voisine, un stygia se penche vers une rouquine toute menue, l'air inquiet.
— Comment ça se fait qu'on perçoive rien ?
Donc eux aussi ?
La rouquine ouvre la bouche pour répondre, puis la referme brusquement et se tourne vers moi. Ses yeux arborent un violet méfiant.
Aïe.
— Pourquoi il vous intrigue à ce point ? interroge-t-elle avec suspicion.
— Et pourquoi vous lui en voulez autant ? renchérit son compagnon avec un signe de tête vers l'elfe. Vous le connaissez ? Vous vous êtes engueulés ?
Le feu gronde dans mon dos.
Par Tharsio Silvia, quelle plaie !
— Navrée, dis-je en croisant les mains devant mon visage. J'ai dû manquer la partie de la conversation où je vous disais que mes émotions vous concernaient.
Après une seconde de flottement, mes deux interlocuteurs rivalisent de talent pour se détourner avec le plus dédain possible.
— À quoi ça sert d'avoir des émotions si c'est pour pas les montrer ? marmonne la stygia dans une ultime tentative de créativité. »
Voilà une bonne question à poser à l'elfe. Il s'est installé au fond de la salle, les mains posées à plat sur le bois de sa table. À ses pieds, à moitié dissimulé par l'ombre de sa chaise, un sac aux contours anguleux. Les offrandes destinées aux sirènes.
Des eaux noirâtres se dessinent dans mon esprit. Derrière moi, le feu émet un grondement grave, accusateur. Je secoue la tête.
« Bon appétit.
Je sursaute et fais volte-face. Surprise, la tenancière recule, glisse, se rattrape et parvient de justesse à sauver l'équilibre du plateau qu'elle portait. Elle me lance un regard acéré avant de déposer devant moi une assiette, une chope et une bouteille de verre.
— Les couverts sont fournis, lance-t-elle par-dessus son épaule. »
Je pince les lèvres et libère le manche de ma dague.
Le temps passe, les chopes se vident et l'auberge ne désemplit pas. Enfin, vu les coups d'œil frustrés que jettent les stygias à l'elfe, la majorité des clients restera vissée à sa chaise tant qu'Oreilles Pointues n'aura pas quittée la sienne. Lui ne semble pas s'en soucier. C'est à peine s'il relève la tête quand la vampire dépose une assiette fumante entre ses mains, posées à plat sur la table.
Pourquoi reste-t-il imperméable à la perception des rouquins ? Pourquoi lui ? Anna lisait sans difficultés les soldats de Fadren, quand nous y sommes allées, alors qu'est-ce que celui-ci a de spécial ? Il porte peut-être une sorte de talisman. Une invention elfique. Peu probable, mais quelle autre explication y a-t-il ? Et dans ce cas, que tient-il tant à cacher, cet envoyé royal ?
Nouveau coup d'œil à sa table, puis à ma chope, et un rictus étire mes lèvres. Il a beau être illisible et loquace comme un cadavre, la joie de vivre en moins, après quelques rasades du cruchon posé devant lui, il sera sans doute plus bav... Il se sert un verre.
Chiasse de troll ! De l'eau ! Cet abreshk boit de l'eau ! Comment vais-je faire pour le saouler, maintenant ?!
« ...cause de la guerre, au Nord.
Mes muscles se raidissent, le feu sursaute. Je tourne la tête. Attablée quelques mètres plus loin, une femme à la poitrine généreuse hoche la tête de manière appuyée comme pour convaincre ses trois compagnons. Le brouhaha ambiant et le grondement du feu étouffent sa voix pâteuse.
— ...elle le tient du maraîcher, depuis cette histoire de meurtre... Paraît que les affrontements ont déjà commencé... l'Union fait tapisserie, y paraît...
— Dragon, quel merdier, grogne un homme à sa droite. Et tout ça à cause de ces empafés d'el... »
Le coup de coude de son voisin l'arrête net. De l'autre côté de l'auberge, Oreilles Pointues a relevé la tête et fixe la tablée avec une raideur glacée. L'homme blêmit. Ses compagnons échangent un regard et quelques instants plus tard, les chaises raclent le plancher, et le groupe se dirige vers la sortie.
Je reporte mon attention sur ma chope.
Une guerre, elle a parlé d'une guerre...
Les flammes crachotent dans la cheminée, la rouquine de la table à côté tourne vers moi un regard surpris. Un poids oppresse ma poitrine.
L'Union n'a fait aucune déclaration publique à propos du conflit. Si cette femme parle de guerre, c'est que des voyageurs lui ont parlé d'affrontements. Et si les affrontements ont déjà commencé, le jugement des sirènes parviendra-t-il seulement à rétablir la paix ?
***
De la verdure à perte de vue. La lumière nimbe les herbes et les plantes, douce, caressante, venue de partout et de nulle part à la fois. Je porte la main à ma ceinture. Rien. Aucun poids ne pèse sur mon dos non plus. Une vague impression d'anormal.
Les fleurs à mes pieds répandent un parfum délicat. Pas une brise.
Je me penche pour observer une corolle bleue aux contours d'argent. Les pétales se transforment en oiseaux. Mes épaules se détendent.
Soudain, toutes les plantes se résorbent. Je saisis ma dague et tourne sur moi-même. Tout autour, rien. Le néant. Une absence infinie d'espace. Et un bruit. Sourd, crescendo.
Les battements de mon cœur. Je tourne encore à la recherche d'une issue, de quelque chose. Rien. Partout rien. Seule. Avec une panique croissante.
Sortir. Sortir ! Quitter cet endroit ! Je dois...
Devant moi, trop loin, trop proche, une petite silhouette. Je veux m'élancer, mes jambes refusent de se mouvoir. Je veux parler, les mots restent bloqués derrière mes lèvres. Une force implacable m'attire, je ne peux pas bouger. Alors, je tends la main. Mes flammes s'élancent.
La silhouette se tourne vers moi.
***
Non ! Il y a forcément une issue ! Il...
Douleur. Du gris partout, et devant moi la façade d'un bâtiment. Que...
Mon regard se heurte aux tuiles du toit sur lequel j'ai dormi, recouvertes d'un voile de gouttelettes. Une douleur sourde pulse dans ma main droite. Je baisse les yeux. Un filet de sang s'écoule de la paume entaillée. La lame de ma dague reflète les nuages bas entre mes doigts. J'inspire. Une fois. Deux fois.
Un rêve. Ce n'était qu'un rêve. Mais le nœud dans mon ventre ne se desserre pas.
La ville se découpe sous mes yeux, la Tour aux Effluves se dresse dans la grisaille de l'aube. Son parfum floral emplit mes narines tandis que j'étire mes muscles. Mais mes mouvements manquent de fluidité. La paume de ma main me lance alors que ma magie efface la plaie. Et toujours ce poids qui m'oppresse la poitrine...
Je ramasse le fourreau de ma dague, regagne ma chambre pour y récupérer ma cape, puis retourne à la fenêtre. Trois étages entre celle-ci et la rue. Un jeu d'enfant. J'atteins le sol en moins d'une minute et m'éloigne aussitôt de l'auberge. J'ai l'impression d'abandonner quelque chose derrière moi.
Mes bottes claquent sur les pavés des rues, les façades des maisons se succèdent. Certaines arborent des visages féminins taillés avec dévotion, à défaut de talent.
J'esquisse un rictus.
Les offrandes fissurent de leurs branches les murs des Temples, les Luminaires se suivent, les prières aussi, et rien ne change. Est-ce vraiment pour s'attirer leurs faveurs que les peuples s'obstinent à sculpter les Fées au-dessus de leur porche, ou pour ne pas oublier leur existence ?
Je finis par déboucher sur une petite place enduite d'aube grisâtre et bordée d'échoppes. L'enseigne de l'une d'entre elles, un entrelac végétal bariolé, détonne au milieu des autres. Une herboristerie. Peut-être est-elle déjà ouverte, malgré l'heure...
Je pousse la porte, qui s'ouvre sans difficulté. La pénombre et l'odeur humide de la boutique m'enrobent. Deux portes. Une derrière le comptoir, et celle qui donne sur la place, à côté de laquelle un arbuste agite ses fleurs en forme de grelots, comme pour me reprocher mon intrusion. Une mousse jaune tapisse son tronc, et ses branches coudoient des plantes aux tiges aussi fines que des cheveux de farfadet. J'ai l'impression d'avoir quitté la ville. Les pots de terre s'entassent sur le sol, d'immenses feuilles mauves masquent les fenêtres, des lianes recouvrent les murs. Et au fond, à côté du comptoir recouvert de fleurs séchées, une bibliothèque.
Je traverse la boutique en trois pas. Les livres, serrés les uns contre les autres, se dressent devant moi, une vingtaine d'ouvrages usés, qui dégagent l'odeur du vieux parchemin. Mon doigt caresse les reliures de cuir.
« La médecine en herbes... Assaisonnements et autres délicatesses... Plantes du Sud...
Mon doigt s'immobilise.
— Faune et flore de la Cuve Abyssale...
— A-bys-sa-le.
Volte-face, dague en main. J'ai juste le temps d'apercevoir un éclair noir sur le comptoir avant qu'un pot empli de racines n'aille se briser sur le sol. Des éclats de terre cuite s'échouent à mes pieds. Je reste immobile, l'oreille tendue. Plus rien ne bouge dans la boutique, mais un souffle à peine perceptible s'élève de derrière le comptoir. Lame dans la main droite, je concentre mon énergie dans ma paume gauche. La pénombre recule soudain tandis qu'une lueur orangée dédouble les étagères. Au fond de l'échoppe, le souffle s'est tari.
— Qui est l... »
Mon feu s'élance vers le plafond, manquant d'embraser la bibliothèque.
Par Tharsio Silvia !
En équilibre sur le comptoir, un animal tout en finesse, au pelage d'un noir lustré, me dévisage avec des yeux parfaitement ronds. Face au crépitement des flammes, il court de nouveau se réfugier derrière un massif de fleurs. Les fleurs du comptoir frémissent à peine sous ses pas.
Mais... mais d'où sort cette chose ?
Quelques secondes s'écoulent, avant que la... oui, la chose ne passe la tête derrière son abri végétal. Elle semble hésiter, puis s'avance de nouveau à découvert. Arrivée face à moi, elle passe sa langue sur ses babines avant de s'asseoir, sa queue gracile enroulée autour de ses pattes trop larges. L'animal penche la tête sur le côté et fixe les flammes dans ma main, fasciné. Leur lueur dansante se reflète dans ses pupilles. Je fronce les sourcils.
Il n'a pas l'air de me craindre, pourtant d'ordinaire...
— Qu'est-ce que tu es, toi ?
— C'est un tchoupyrus.
Je sursaute, et une brusque flambée illumine la boutique. L'animal court se réfugier dans l'ombre d'un tas de livres.
Une vieille femme, encore grande, vêtue d'une robe tachée de terre, vient de surgir derrière le comptoir. Je n'ai pas le temps d'étouffer mes flammes.
— Vous êtes une élémentaire ?! s'exclame-t-elle.
Mes doigts se crispent autour du manche de ma dague.
Qu'est-ce que ça peut bien lui faire ?!
— Non, j'aime juste m'immoler.
L'herboriste écarquille ses yeux noisette, puis éclate de rire. Un rire clair et puissant jailli d'une poitrine voûtée.
— Vous avez raison, s'esclaffe-t-elle, c'était une question stupide !
Elle m'adresse un sourire éblouissant malgré ses dents jaunies.
— Mais comprenez-moi, poursuit-elle, les élémentaires se font de plus en plus rares, et ça doit bien faire cinq ans que je n'en ai pas croisés ! Ils sont considérés comme infréquentables, d'après ce que j'ai entendu.
Mes épaules se raidissent.
— On dit même qu'ils sont traqués dans certains royaumes, comme en Carna...
— "On" a toujours dit beaucoup de choses, coupé-je d'un ton brusque.
L'herboriste me jette un regard surpris.
— Pardonnez-moi... commence-t-elle après un temps. Je ne voulais pas vous blesser...
J'inspire. L'odeur de terre emplit mes narines.
— Vous ne l'avez pas fait.
— Fait.
Le tchoupyrus a sorti la tête de sa cachette pour me dévisager. Pas de doute, c'est bien lui qui a parlé, tout à l'heure. Le même timbre nasillard, la même façon d'avaler les syllabes en les prononçant.
L'herboriste esquisse un sourire, comme si l'animal venait de faire une fine plaisanterie. Garnum.
— Tant mieux, alors, déclare-t-elle ensuite en reportant son attention sur moi. Quoi qu'il en soit, vous avez raison. On dit beaucoup de choses. Depuis quelques temps, surtout, les rumeurs courent plus vite qu'un vampire après une chope de sang.
Expression intéressante. Je la soumettrai à Beren.
— C'est comme ces histoires à propos de la Bibliothèque de Talek.
Je tressaille.
— Quelles histoires ?
— Vous n'êtes pas au courant ? s'étonne la garnum avant d'enchaîner : Non, ne répondez pas ! "On" (elle me lance un clin d'œil) dit qu'elle a brûlé.
Mon souffle se bloque dans ma poitrine.
— Brû... non, impossible !
Jamais un incendie n'aurait pu se déclarer sous la surveillance des Luminologiens de l'Encre ! Jamais tout ce savoir n'aurait pu... c'est impossible !
— À vous de voir, répond la garnum avec un sourire. Après tout, ce ne sont que des rumeurs.
— Ru-meu-rs, croit bon d'ajouter le tchoupyrus.
L'herboriste hoche la tête.
— D'où vient-il ? interrogé-je en désignant l'animal d'un signe de tête.
— Des Marais Gris, répond la garnum. Nous sommes loin de sa terre natale, n'est-ce pas ?
Au même instant, un tapotis régulier résonne dans la boutique, puis gagne en puissance jusqu'à se transformer en crépitement. Les nuages ont crevé.
Formidable.
— Sans doute, lâché-je après un regard vers la grisaille extérieure. Adieu.
La vieille femme m'adresse un sourire.
— Au revoir, ma demoiselle...
— Heltia, l'informé-je. Je m'appelle Heltia.
Toujours ce frisson.
— Alors puissent les Fées éclairer votre chemin, Heltia.
C'est cela, puissent-elles le faire !
— À mon avis, lâché-je sans pouvoir réprimer un rictus, elles préféreraient veiller sur le vôtre.
La vieille femme fronce les sourcils.
— Nous ne sommes pas en très bons termes, elles et moi.
Le sourire de la garnum s'effiloche, remplacé par un air grave.
— Les Fées sont bienveillantes, déclare-t-elle avec calme. Quoi que vous pensiez, quoi que vous ayez fait, leur Lumière vous éclaire, comme elle éclaire chacun.
Sa voix vibre d'une foi sincère. Je redresse les épaules.
— On pensait aussi cela du soleil. Et puis un soir, il s'est couché.
Une expression perplexe s'étale sur le visage ridé de la vieille femme. Je replace ma dague dans son fourreau.
— Toute lumière a sa part d'ombre. »
Et sur ces mots, je quitte la boutique.
Hey,
Ouais bon, elle sait faire des jeux de mots foireux, faut pas lui demander trop de joie de vivre, à Heltia, non plus ! Et faut reconnaître qu'elle a de quoi s'inquiéter.
Je poste ce chapitre en avance parce que je pars en vacances ce soir (oui,Sméagol est libre !) et que je doute d'avoir du wifi là-bas. Du coup je vous dis à samedi prochain pour la suite, et bonne vacances à ceux qui en ont (et bon courage à ceux qui passent leurs concours). Prenez soin de vous
Une santé de licorne et un sourire de cochon d'Inde
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