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5.

Le chapitre prend place juste après le 30 de Colocation =)

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S'il avait en premier lieu accepté de se rendre à cette soirée, c'était simple car Iwaizumi Hajime était un gars vraiment sympa, qui pouvait étrangement se montrer très persuasif lorsqu'il le voulait. Alors oui, peut-être que ses supplications et son regard de chien battu avaient sérieusement pesé dans la balance, mais dans le fond il avait surtout fini par se dire que s'amuser un peu ne lui ferait pas de mal. Cela ne faisait que quelques mois depuis la rentrée, pourtant il avait déjà passé absolument tous ses week-ends à travailler – il savait depuis le début qu'une année en prépa ne serait pas aisée, mais il devait pourtant bien avouer que la quantité de travail l'avait quand même un peu surpris – alors la proposition de son ami lui avait tout de même fait un peu plaisir. Un tout petit peu.

Mais tout cela, c'était jusqu'à ce qu'il découvre que Kuroo Tetsuro – a.k.a son voisin sexaddict qui enfumait son salon avec sa foutue fumée de cigarette dès qu'il laissait sa fenêtre ouverte – était également invité et bien décidé à le faire chier au possible.

Et le pire dans tout cela, c'était qu'ils habitaient à côté, pas si loin que ça de l'appartement des anciens membres d'Aoba Johsai, dans le même immeuble, au même endroit, et que donc lorsque la soirée s'était finalement terminée – avec un score d'une seule crêpe au plafond, on remerciera Oikawa et Bokuto – Tsukishima s'était rapidement rendu compte qu'ils allaient bien évidemment prendre le même chemin.

Horreur, désespoir, et damnation.

– Tsukiii ! Tu comptes vraiment m'ignorer tout le long du chemin ? Alors qu'on pourrait facilement parler de tant de choses ?

Il haussa un sourcil en accélérant le pas.

– Ah oui ? Je suis vraiment curieux de savoir quels sont ces fabuleux sujets. Parce que dans mes souvenirs, on a jamais eu grand-chose à se dire.

C'était faux. Au lycée, pendant quelques mois, ils avaient parlé de tout et de rien sans se lasser (des choses sans importance, bien sûr, car si Kei avait posé la question qui avait fait s'écrouler le château de cartes un peu plus tôt, alors il n'aurait certainement pas été aussi démuni). Même de dos, il put sentir le grand sourire satisfait de Kuroo. Merde, il avait fini par lui répondre.

– Et bien pour commencer, on pourrait parler du fait que tu aies laissé pousser tes cheveux depuis le lycée –

– Vous, vous avez toujours la même coupe.

– Et que ça te va super bien.

– Je ne peux pas vraiment vous retourner le compliment : on dirait que vous vous êtes réveillé comme ça. C'est ridicule.

Kuroo lâcha une exclamation outrée, puis trottina pour se retrouver à sa hauteur.

– Tu ne vas rien dire sur le fait que j'ai dit que tu étais canon ?

– Je suis canon, Kuroo-san. On ne remercie pas les gens qui disent que le ciel est bleu.

Un rire clair emplit les rues désertes, et Tsukishima ne put s'empêcher de sourire doucement. Ce son lui lui rappela des choses, et tout à coup son estomac se serra comme si l'entendre lui avait manqué. Ça devient dangereux.

– Oh, allez Tsukki, je sais que tu meurs d'envie de me dire que je suis canon aussi. Et je ne peux pas te le reprocher, regarde moi ces biceps de rêve.

Il remonta sa manche le long de son avant-bras pour prouver ses dires, mais ne put malheureusement pas dévoiler plus que cela : le pull était trop serré. Il fit la moue.

– Si je puis me permettre, continua Kei sans même lui jeter un regard, Bokuto en a des mieux. Vous êtes plus ou moins la version discount.

– Tsukki tu es tellement méchant, gémit-il.

Soudain, un bras enserra ses épaules et Kei sursauta. Un geste « bon ami », presque naturel : Kuroo était si proche, à quelques millimètres de lui, assez pour qu'il sente la chaleur de son corps, le rythme de sa respiration, la matière de son pull, et ce fut trop.

Rapidement et brusquement, il s'écarta en repoussant son corps loin de lui.

Mais Tsukki, c'était pour s'amuser, non ? Je veux dire, c'était rien de sérieux.

Kuroo le regardait avec des yeux ronds, légèrement perdu. Il ouvrit la bouche, comme pour s'excuser, mais Tsukishima ne lui en laissa pas le temps et rétorqua, en faisant de son mieux pour cacher ses mains tremblantes :

– Je préférais que vous évitiez de faire ça à l'avenir. Après tout, on n'est pas amis.

Son ton, qu'il avait voulu presque indifférent, montra néanmoins sa colère. Il remonta ses lunettes, tourna les talons et reprit sa marche, laissant derrière lui un Kuroo immobile et tête baissée.

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