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13.

Note d'auteur.

Hey, ça fait un bail ! Je reviens avec un petit chapitre pour vous, parce que effectivement ça faisait un moment que j'avais pas posté ici. Et vous le savez.... Zoé m'a demandé un chapitre, le voici donc : remerciez là en coeur, montrez donc du respect pour elle, tout comme je le fais.

En ce qui concerne la suite: j'ai écrit le plan de 5-6 nouvelles parties, donc normalement cette fiction est encore loin d'être terminée, snif. Mais en tout cas, il y aura du rapprochement, du fluff débile, des clichés et de la romance mièvre. Peut-être même quelques flash-backs et un peu de drague lourde, qui sait ?

Pour ceux que ça intéresse, j'ai pas mal écrit ces derniers temps, et mes histoires sont sur mon profil. On y retrouve du KuroKen, du Iwaoi, du Bokuaka, et du KenHina.

Je vous embrasse fort, j'espère que ce chapitre vous plaira!

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Kei comprit bien vite que Kuroo et lui n'avaient définitivement pas la même définition de « recommencer de zéro ». Dans les faits, Tsukishima avait imaginé quelque chose comme deux trois formules de politesse et une ignorance normale entre voisins : se croiser dans les couloirs et hocher la tête avec gêne sans savoir s'il faut dire bonjour à voix haute ou non. Passer son chemin, s'ignorer dans l'ascenseur, faire genre qu'on écoute de la musique en se croisant dans la rue, et changer de rayons en s'apercevant dans le supermarché le plus proche. Grosso modo, c'était sa façon de voir les choses.

Mais pour Kuroo, cela avait bien plus l'aspect de « on efface les mauvais jours et on essaye à nouveau » plutôt que « on redevient des inconnus ». Ce gars-là avait l'oubli facile, et le pardon encore plus.

Et Kei n'était pas vraiment sûr de vouloir reprendre tout depuis le début.

Donc, quand il entendit des coups à sa porte le lendemain en fin d'après-midi, il eut immédiatement un mauvais pressentiment. Car franchement, personne ne toquait chez lui, et surtout pas en fin d'après-midi. Il avait déjà eu le voisin d'en face demandant du sel à midi, ou encore la voisine du dessous lui demandant d'arrêter de marcher autant avec ses talons, ou bien le facteur le matin (mais lui sonnait, il n'arrivait pas directement à sa porte).

Kei ouvrit donc la porte avec un air irrité et une très mauvaise impression. Le sourire de Kuroo n'arrangea pas son humeur.

– Salut, voisin ! Je suis venu te –

Il lui referma la porte au nez.

– Tsuki, entendit-il de l'autre côté. Allez, on peut au moins discuter poliment quand on se croise, non ?

On ne pouvait pas vraiment appeler ça se « croiser », surtout pas quand la personne faisait le pied de grue devant votre porte. Tsukishima soupira, et alla chercher son casque. Il s'assit à son bureau, monta le son pour ne plus rien entendre, et se pencha à nouveau sur ses livres.

Deux jours d'examens en plus, et c'était terminé.

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Kuroo ne comprenait vraiment rien, même pas les portes au nez.

Il recommença à venir toquer chez lui, prétextant tout et n'importe quoi afin de discuter quelques secondes de plus. Kei n'ouvrait qu'une fois sur quatre, et lui balançait presque ce qu'il était venu lui demander (dans l'ordre : une rappe à fromage, une pomme, un pansement, un ibuprofène, de l'eau, du sucre, et pour finir, du papier pour imprimante). Si sa patience s'effilochait doucement comme un pull coincé dans les griffes d'un chat, sa volonté n'était pas en reste.

La veille au soir, il lui avait ouvert à chaque fois, soupirant gravement dans le chambranle de la porte. Il aurait pu facilement l'ignorer ou encore appeler les flics, mais voir Kuroo Tetsurou se rendre aussi ridicule pour lui adresser deux mots lui faisait presque pitié. Et c'était un peu touchant, dans un sens.

Il avait également remarqué que Kuroo n'amenait plus personne chez lui : il n'avait pas tapé contre le mur pour obliger une pauvre femme en train de crier à se taire, pas plus qu'il n'avait été forcé de mettre la musique à fond pour se concentrer. Kuroo arrêtait de toquer à sa porte à 22h, et le laissait ensuite tranquille.

Parfois, il sentait encore l'odeur et la fumée de cigarette qui rentrait par la fenêtre ouverte de son balcon, mais il finissait par s'endormir ainsi, pas vraiment dérangé de savoir que quelqu'un se trouvait là, de l'autre côté du mur.

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Le soir où il termina ses examens, Kei pleura pendant dix minutes dans sa salle de bain.

Il était rentré en avance, avait lâché son sac et ses feuilles de secours sur son bureau, puis était allé prendre une douche pour se débarrasser de la sueur qui s'était collée à lui durant la journée. Les températures augmentaient petit à petit, et il devait bien avouer que rester assis sur une chaise pendant des heures ne l'aidait pas à rester frais.

Une fois nu et sous l'eau tiède, il pleura un moment en priant pour avoir réussi un minimum, pas vraiment certain d'avoir la force de redoubler si ses résultats n'étaient pas à hauteur de ses espérances. Il resta ainsi jusqu'à ce que l'eau devienne froide, lui prouvant que son minuscule ballon d'eau avait déjà épuisé ses réserves.

En sortant, retrouvant ainsi sa pièce principale qui contenait sa cuisine, sa chambre, et son salon, il s'était mis sur son balcon quelques minutes afin de respirer au calme un moment. Son quartier était calme, surtout à cette heure de l'après-midi, et il ferma les yeux, se penchant légèrement pour tout évacuer. Il s'appuya contre la rambarde, et resta en équilibre.

Un toc-toc à sa porte le força à se redresser.

Il ne soupira pas, étrangement, et s'étonna même d'aller jusqu'à son entrée en silence. Il regarda dans le judas, et trouva sans surprise Kuroo qui attendait sur le paillasson. Ce dernier faisait la moue, regardait le sol, se dandinait sur place.

Kei ouvrit la porte et haussa un sourcil.

– Que puis-je faire pour mon harceleur de voisin ? demanda-t-il.

Puis il avisa le gâteau au chocolat que Kuroo tenait dans ses mains, et sentit sa gorge se serrer. Il respira par le nez, et fit de son mieux pour ne rien montrer.

– Je sais que c'était ton dernier jour, alors je me suis dit que... tadam ?

Il leva le dessert à hauteur, juste devant son visage à l'air fier.

– Histoire de te féliciter ? Un truc comme ça. Je sais que Bo' adore le chocolat et que ça lui remonte le moral, et je sais aussi qu'Akaashi est toujours un peu déprimé à la fin de ses partiels, donc... fin', c'était soit ça, soit l'alcool. Et je suis pas sûr que te bourrer la gueule tout seul chez toi soit une solution, tu vois ?

Il se tut, et attendit. Comme Kei ne disait rien, il se remit à se dandiner et à regarda le sol, puis le plafond.

– Eh donc..., finit-il par dire comme rien ne venait. C'est pour toi. Tiens.

Il le lui tendit ; le gâteau était rond, avec du sucre glace par dessus et des pépites de chocolat blanc au-dessus. Il avait l'air bon, aucun doute là dessus.

Sa poitrine se serra elle aussi, et il maudit ce foutu Kuroo Tetsurou qui se pointait toujours comme une fleur quand il se sentait mal.

Il se maudit également lui même quand ses pieds reculèrent d'un pas et que sa bouche dit :

– Entre. On a qu'à le manger ensemble.

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La nuit était tiède, et Kei lisait un livre sur le balcon.

Même en étant complètement épuisé, il n'arrivait pas à se résoudre à aller au lit. Il avait changé ses draps un peu plus tôt, et avait nettoyé son appartement de fond en comble à la suite du départ de Kuroo. Il avait fait sa vaisselle, avait passé la serpillière sur son sol en lino gris clair, avait fait ses carreaux et trié les livres de sa petite bibliothèque. Son bureau brillait de mille feux, ses papiers étaient rangés et triés, et son ordinateur était en charge, éteint.

Comme il n'avait à présent plus rien à faire, Kei lisait un ouvrage qu'il avait téléchargé sur son téléphone des semaines plus tôt, et qu'il n'avait jamais eu le temps de commencer. La nuit était calme, silencieuse, et il n'avait même pas envie d'aller chercher son casque, posé sur la table de chevet à côté de son lit.

Le gâteau du Kuroo avait été délicieux, comme les autres. Ils avaient regardé les conneries qui passaient à la TV sans trop parler, et son voisin était resté à peine une heure avant de partir une fois l'émission et le gâteau terminé. Ils l'avaient mangé entièrement, à deux.

Kei, assis par terre contre le mur, tourna la page de son livre virtuel.

À côté, une fenêtre coulissa et des rideaux s'écartèrent. Il entendit des pas, deux ou trois, puis un grattement de briquet. Quand une odeur de cigarette lui parvint, il resta silencieux.

Il faisait tiède, et Tsukishima Kei était enfin en vacances.

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Des bisous !

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