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12.

Note d'auteur.

Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien, j'ai l'impression que ça fait un moment aha (En vrai j'ai écrit pas mal d'Iwaoi ces derniers temps, alors allez voir sur mon profil si ça vous intéresse ^^). Je vous donne ce chapitre parce que Zoé m'a forcé à me bouger le cul (ouais, remerciez la je vous dis parce que vous auriez pas souvent la suite sinon)

Il se passe pas grand chose mais normalement à partir de là je vais tenter de créer un rapprochement pour me diriger vers la fin de cette fic. Ça doit bien se sentir que je suis en total freestyle, moi qui planifie tout d'habitude, celle là c'est vraiment le bordel je sais pas où je vais. Bref j'espère que ça se voit pas trop, que ça vous plait toujours, et aussi dites moi ce que vous pensez de la nouvelle couverture ? Les dernières ne me convenaient pas mais je crois que cette fois c'est bon.

Je vous fais des bisous ! Lâchez un like et un com' si le cur vous en dit =)

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Il ne lui restait plus que quelques jours d'examen, et après il serait officiellement en vacances. Enfin, il croisait tout de même les doigts pour ne pas devoir se rendre aux sessions de rattrapages, mais Tsukishima s'en fichait pas mal à présent ; il avait réussi à terminer son année, et c'était tout ce qui comptait. La fatigue qu'il portait sur ses épaules et sous ses yeux commençait sérieusement à lui peser, et il sortait de ses journées d'examens en n'ayant qu'une seule envie ; arriver rapidement au moment où il pourrait enfin retrouver son lit.

Ce soir-là, il trouva le ciel sombre en sortant du bâtiment. Les mains dans les poches, il s'éloigna tranquillement en remontant la lanière de son sac sur son épaule, et plissa les yeux en regardant les nuages qui devenaient de plus en plus nombreux à chaque pas. En été, le soleil se couchait bien plus tard et il pouvait rentrer des cours sans craindre que la nuit ne lui tombe dessus en pleine route, mais là l'humidité alourdissait l'air et au fur et à mesure qu'il marchait il avait l'impression de se retrouver dans le noir.

Et, quand il arriva à mi-chemin, un éclair illumina le ciel, passa au-dessus des immeubles, et il eut juste le temps de se décaler sous un écart de toit avant que des seaux d'eau ne tombent pour inonder les rues.

Tsukishima observa le phénomène d'un œil fatigué, et soupira largement avant de souffler :

– Génial....

Il aurait dû prendre le bus quand il le pouvait encore, mais il avait oublié sa carte d'abonnement chez lui en partant le matin. À présent, avec son petit t-shirt et son sac en toile, essayer de rentrer en courant aurait été parfaitement stupide : il fallait juste attendre.

Prenant son mal en patience, il sortit son téléphone et commença à relire ses notes pour le lendemain. Son crâne le faisait un peu souffrir, mais au fil des derniers jours il avait appris à s'en accommoder ; s'il pouvait gagner un peu de temps maintenant, autant en profiter.

Il faisait un peu plus froid qu'en début d'après-midi, et quand un frisson le força à se redresser, il se rendit compte que cela faisait un (trop long) moment qu'il était là. L'eau était largement parvenue jusqu'à ses pieds, et il sentait que ses chaussettes étaient trempées derrière le fin tissu de ses baskets. Grognant, il réfléchit un instant et décida que si la pluie continuait ainsi toute la nuit, il préférait encore courir pendant les vingt minutes de trajet qui lui restait. Heureusement pour lui, jour d'examen voulait dire qu'il n'avait pas besoin de son ordinateur, si bien qu'il n'avait que des papiers remplaçables dans son sac.

Inspirant un grand coup, il le serra contre lui pour le protéger et s'élança sous le rideau de pluie. La sensation d'être entièrement mouillé n'était vraiment pas agréable, et son jean lui brûlait les cuisses autant que ses chaussures imbibées lui faisaient mal aux pieds. Rapidement, sa respiration sifflante le rappela à l'ordre et il se souvent soudain qu'il n'était plus vraiment un sportif : tout ce qu'il faisait actuellement, c'était réviser à son bureau pendant des heures.

Il dut marcher le long de la route en glissant ses lunettes dans sa poche. Avec ou sans, il ne voyait rien de toute façon.

Au bout de plusieurs mètres, alors qu'il arrivait à un carrefour désert, il entendit une voiture passer à côté de lui et la vit s'arrêter un peu plus loin. Sur le moment, il ne put s'empêcher de ralentir car dans les faits c'était étrange et un peu flippant, mais il se força à relativiser : cette rue était souvent passante, et il n'y avait aucune raison pour que la personne dans cette voiture l'ait ne serait-ce que remarqué.

Mais quand il passa à côté, la vitre s'ouvrit et le visage de Kuroo Tetsurou apparut. Étrangement, ça le poussa à se figer sur le trottoir.

– Tsukki, monte, l'appela-t-il avec un petit geste de la main.


Ce fut suffisant pour lui permettre de reprendre ses esprits. Il s'apprêta à secouer la tête (très fort et fermement, car il n'avait aucune envie de rester coincé dans une voiture avec Kuroo) mais ce dernier le prit de court et insista :

– Il pleut des cordes, et t'es trempé. On sera là bas en moins de dix minutes, sois pas têtu.

Il aurait bien voulu être têtu, justement. Car vraiment, il sentait qu'il commençait à plier. Il aurait dû se remettre en marche et l'ignorer. S'il ne l'avait jamais revu, alors il n'y aurait très certainement jamais pensé (jamais pensé à lui pardonner, à le laisser s'approcher, à monter dans sa voiture), mais aujourd'hui c'était dur de faire comme si de rien n'était.

– Je ne vais pas discuter, clarifia-t-il.

Kuroo haussa les épaules.

– D'accord.

– Et je ne vais pas vous être reconnaissant. Un merci, et ça sera tout.

– Arrête ça et monte, qu'on en finisse.

Et bien malgré lui, il ouvrit la portière avant d'avoir eu le temps de dire ouf.

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Le son de la pluie qui tombait sur la carrosserie de la voiture lui donnait envie de s'endormir, mais Tsukishima était bien trop conscient de leur proximité pour ça. Même en gardant les yeux décidément fixés sur la route de l'autre côté de sa vitre, il avait l'impression que son épaule,qui était tournée vers Kuroo, le picotait légèrement, comme engourdi.

En montant, il s'était senti gêné pendant quelques secondes en constatant qu'il n'y avait pas une seule partie de son corps qui n'était trempée ; il avait mis de l'eau partout sur les sièges, avait passé un instant de trop à attacher sa ceinture à cause de ses mains glissantes, et à présent même s'il avait voulu il n'aurait même pas pu ouvrir la bouche tant la boule dans sa gorge l'empêchait de le faire.

Il n'aurait pas dû se sentir nerveux. À vrai dire, il s'en voulait à chaque fois : il s'était toujours considéré mature, détaché, indépendant, et depuis le début les sentiments de ce genre n'avaient pas vraiment eu leur place dans sa vie. Pas le temps, trop contraignant, dans les faits il n'avait jamais considéré le fait de sortir avec quelqu'un comme « une bonne chose ». Ce devait être ça qui l'avait le plus déconcerté avec Kuroo : ne plus se reconnaître, ne plus contrôler ses gestes et ses émotions.

Ils n'avaient jamais mis les choses au clair, et à présent il se retrouvait là, dans sa voiture, aussi fébrile qu'à ses seize ans. Parfois, Kei aurait bien voulu se mettre des claques.

– Pas besoin d'être aussi tendu, tu sais ?

Il avait fini par s'habituer au silence de l'habitacle, si bien que la voix de Kuroo le prit par surprise. Pourtant, il se sentait trop fatigué pour chercher le conflit, alors il soupira simplement :

– Je ne suis pas à l'aise, pourquoi je voudrais vous montrer le contraire ?

Coincé dans petit bouchon, il pouvait voir du coin de l'œil sa main s'activer sur le levier de vitesse. Première, deuxième, première.

– Tu sais, j'ai compris pourquoi tu étais parti.

Dehors, il pleuvait toujours autant.

– Ah vraiment ? Et alors ?

– Alors je pense que j'ai été con.

– Sans blague.

Il faisait beaucoup trop chaud sans la voiture ; son crâne allait exploser.

– J'aurais dû être plus clair. En fait, je crois qu'on aurait juste dû parler un peu.

– Sûrement, ouais.

Qu'aurait-il pu répondre à ça ? Si même Kuroo Tetsurou se mettait à essayer de s'excuser, alors où allait le monde ?

– C'est bon, marmonna-t-il finalement en se tassant un peu sur lui-même.

Il était fatigué de cette guerre inutile ; s'il voulait vraiment passer à autre chose, alors il fallait en passer par là.

– On oublie. On a qu'à faire comme s'il ne s'était rien passé.

Kuroo lui lança un regard, les sourcils haussés. Ce n'était pas vraiment de l'étonnement, simplement une phrase à laquelle il ne s'attendait pas. Kei n'arriva même pas à dire ce qu'il en pensait tant son visage n'exprimait rien d'autre.

Avait-il été présomptueux ? Peut-être qu'au fond, Kuroo s'en fichait pas mal de son approbation ; il n'était plus que son voisin après tout, et si l'épisode des gâteaux l'avait fait légèrement douter, il n'y avait pratiquement rien eu après ça.

Il s'en voulait d'attendre quelque chose, parfois.

– D'accord, acquiesça-t-il. Ça me va : on recommence de zéro.

Cette formulation n'aurait pas vraiment été celle qu'il aurait choisie, mais cela lui importa peu.

– Bien.

Et le reste du voyage se fit dans le silence le plus complet. Quand ils arrivèrent, Tsukishima le remercia tout de même en descendant, puis remonta jusqu'à son appartement.

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Des bisous !

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