11.
Note d'auteur.
Salut ! Je dois avouer que je vous avais pas mal oublié (merci Zoé de me l'avoir rappelé, comme d'habitude aha) donc ce chapitre est assez court =)
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Kei était allongé sur son lit, les bras étalés au-dessus de sa tête. Il ne portait qu'un t-shirt fin et des sous-vêtements, mais pourtant cela semblait déjà trop : cette chaleur allait le cuir comme une merguez sur un barbecue, et il n'avait même pas eu le temps de rédiger son testament tant les révisions pour ses examens l'avaient occupé. Cette semaine avait commencé durement, et à présent Tsukishima pouvait même sentir les cernes qu'il portait sous ses yeux depuis lundi.
Il fallait qu'il se lève tôt le lendemain, et même s'il ne pouvait pas dormir il n'avait pas non plus envie de continuer à plonger dans ses cours ; s'il voyait encore une phrase de plus il allait sauter par la fenêtre.
Se redressant en soupirant et en s'essuyant le front, Kei lança un coup d'œil en direction de son réveil, puis se leva pour aller se servir un verre d'eau. Cet appartement était une bénédiction, autant au niveau du loyer que de l'emplacement, mais s'il y avait bien une chose qui était décevante c'était l'isolation : en hiver il se les gelait comme pas possible, et en été il finissait par être incapable de s'endormir. Il y pensait depuis des semaines, mais le prochain week-end il allait visiter le premier magasin venu et en reviendrait avec un ventilateur (le sien, un vieux qu'il avait ramené de la maison de ses parents pendant les dernières vacances, avait lâché quelques jours plus tôt).
Une fois un peu plus hydraté, Kei se rendit vers la porte-fenêtre et l'ouvrit en grand pour aller prendre l'air sur le balcon. Il y installerait bien son lit, si le soleil ne se levait pas aussi tôt – quoiqu'à ce point-là, une heure de sommeil en plus ou en moins ne le sauverait pas –.
Respirant enfin un peu plus, il posa ses coudes sur la balustrade et remua son t-shirt pour sentir un peu de vent sur sa peau. Toute cette moiteur allait le tuer, et composer pour ses examens en transpirant comme sa prof de maths de collège ne l'aiderait très certainement pas à décrocher les notes nécessaires.
– Putain, soupira-t-il dans un chuchotement.
En bas, des voitures roulaient et klaxonnaient, et la ville vivait comme à son habitude ; des gens criaient et riaient, et au loin un chien aboya.
Sur le balcon d'à côté, il entendit une fenêtre s'ouvrir et se refermer dans le noir, puis une odeur de cigarette parvint jusqu'à lui. Évidemment. Kuroo ne devait pas non plus réussir à dormir avec cette chaleur.
– Ouais, je t'entends mieux.
Kei haussa un sourcil. Il parle à qui là.
– Bo' arrête de pleurer, d'accord ? Il est juste parti à une fête.
Il se traita mentalement d'imbécile en se rendant compte que cet imbécile était simplement au téléphone. Une légère fumée opaque s'échappait de son côté, et Kei sentit ses paupières devenir encore plus lourdes. Kuroo avait une voix rauque et (juste un peu) agréable à entendre.
– Il s'amuse, c'est normal. Certes, d'habitude il est plutôt posé mais bon un soir de temps en temps ça va pas le tuer.
Il l'écouta soupirer, et Tsukishima s'assit par terre et appuyant sa tête contre la rambarde. L'air était bien plus frais qu'à l'intérieur, et même si le sol n'égalait pas vraiment son doux lit, il devait bien avouer que c'était tout de même pas trop mal.
– Ça va pas te tuer non plus, Bo'. Akaashi t'aime je vois pas pourquoi tu t'inquiètes.
Kei aurait dû penser à ses cours, à son examen du lendemain, mais la fatigue l'écrasait enfin et tant qu'à faire, autant récupérer un peu de sommeil avant de rendre l'une de ses copies finales.
– Au moins lui, il est pas à deux doigts de te balancer par la première fenêtre venue – ou dans un mur, si vraiment y'a pas d'autres options.
Il ne distinguait même plus les mots, et sentait sa tête partir en arrière. L'odeur de cigarette ne le dérangeait plus à présent.
– Ouais, je sais. Mais t'inquiètes y'a du progrès. Bientôt il –
Mais Kei s'endormit sur son balcon, assis sur le sol et profitant de tout ce bruit qui le rassurait quelque peu, un léger vent secouant ses cheveux.
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Des bisous !
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