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Invitations

Une guérisseuse. Voilà ce qu'elle était et un joli brin de fille de surcroit. Mais jusque-là, Kardia n'y jamais prêté attention. Des médecins, il en avait vu lorsqu'il était enfant et tous l'avaient condamné à une mort certaine. Et c'était ce qui ce serait passé si ce vieil homme n'était pas intervenu. Et comme lui, cette fille n'avait rien demandé en retour de l'aide qu'elle avait donné au Scorpion. Elle était au Sanctuaire depuis quelques jours en tant que guérisseuse et rien d'autre. Les hommes l'avaient cru fragile et sans défense mais ils s'étaient vite ravisés. Derrière sa douceur affichée, Mô cachait une force tranquille dont deux chevaliers un peu trop prévenant avaient un peu brutalement fait les frais sous les regards amusé d'Aspro et étonné de Shion.

Mais depuis sa crise, Kardia n'avait pas revue la jeune fille. Elle se mêlait rarement aux autres, surtout parce qu'elle ne parlait pas grec et puis, elle préférait les endroits calmes du Sanctuaire. Trop calme pour Kardia et puis, il ne la cherchait pas non plus. C'est entre deux temples de chevaliers d'or qu'il la revit. Revenant d'une mission, il montait faire son rapport. Mô redescendait. Leurs regards se croisèrent pendant un instant, il ne voyait plus qu'elle. Son rythme cardiaque tripla d'un seul coup. Il faisait une crise. Quelle importance ! Bien au contraire, Mô était là, elle pourrait l'apaiser. Ils se croisèrent simplement. Kardia sentit son cœur s'accélérer encore, mais aucune fièvre. Pourquoi ? Elle était si près de lui maintenant qu'il pourrait sentir son souffle... il aurait aimé... s'approcher davantage... mais leurs regards se perdirent. Ils s'étaient croisés, poursuivant chacun leurs chemins. Mais le cœur de Kardia battait toujours aussi vite. Il tourna la tête sans vraiment y penser. Elle-aussi avait tourné la tête. Elle lui sourit.

- Tu n'y touches pas.

Kardia revint rapidement à la réalité. Shion. Il suivait Mô apparemment. Sans doute étaient-ils tous deux chez le Pope.

- De quoi t'as peur ?

Shion se contenta de passer sans quitter Kardia du regard et celui-ci ne baissa pas les yeux non plus.

- Elle n'est pas ton jouet, se contenta de répondre le chevalier du Bélier qui avait tourné la tête pour ne pas perdre le Scorpion du regard.



Deux jours s'était écoulés depuis que le petit hibou était reparti avec le message. Aphrodite aussi était parti. Il s'était disputé avec Saga qui lui reprochait son comportement un peu agressif vis-à-vis d'Ayoros et de Dohko. Le chevalier des Gémeaux lui avait dit qu'il aurait fait la même chose qu'eux. Shaka avait voulu intervenir mais Saga l'en avait empêché. Aphrodite était parti en claquant la porte et la Vierge avait fait remarquer à Saga qu'il avait joué le jeu du chevalier des Poissons qui avait juste cherché un prétexte pour s'en aller.

- Tu sais que ce n'était pas sa décision, Saga, mais celle de DM. Tu sais ce qu'a fait Aphrodite pour nous rejoindre. Tu crois que c'est agréable de trouver l'un des nôtres, deux roses dans le cœur parce que son amant l'a laissé en plant et que celui-ci est mort sous ses yeux. Il est très en colère... et amoureux.

Saga allait répondre mais des coups retentirent. Les chevaliers regardèrent la porte. Ce n'était pas Aphrodite, ils ne sentaient pas son cosmos. La pluie tombait toujours aussi fort. Camus et Shura se placèrent rapidement de chaque côté de la porte avant que Dohko n'ouvre celle-ci. Il découvrit une silhouette presqu'aussi grande que lui couverte d'une longue cape noire dont la capuche était rabattue sur sa tête.

- Vous comptez me laisser dehors longtemps ? Avec ce temps !

Sans attendre de réponse, la silhouette se faufila dans l'encadrement de la porte en lançant un « vous permettez » un peu sec et tout en poussant Dohko qui, trop surpris, ne réagit pas sur le moment. Elle sursauta en voyant Shura juste derrière l'entrée. Elle ne s'était pas attendue à sa présence à cet endroit.

- Eh bien, quel accueil chaleureux ! s'exclama-t-elle en secouant sa cape.

- On n'attendait pas spécialement de visite.

Elle s'immobilisa puis, elle retira sa capuche pour fixer Saga.

- C'est ce qui arrive lorsque l'on envoie une lettre ! Quel temps, il ne fait pas bon laisser un élève dehors !

- J'en vois bien une, professeur Parkinson, répondit Rune.

- Oui, bon. Mais elle s'est un cas, Cerbère...

Elle posa son regard sur le spectre tandis que les chevaliers eurent un léger sursaut en entendant comment elle avait appelé le spectre. Elle sembla déstabilisée en voyant les blessures de Rune. Mais elle se reprit très vite.

- Mais par Merlin, que vous est-il arrivé ? Est-ce que c'est...

Sa main montra les chevaliers.

- Non, ce n'est pas l'un d'eux. Bien qu'ils s'en seraient fait un plaisir.

Le professeur Parkinson pinça ses lèvres. Puis, elle fouilla dans son petit sac d'où elle sortit plusieurs papiers qu'elle tendit à Rune. Celui-ci n'eut pas le temps de les prendre, Milo s'en saisit à la stupéfaction du professeur Parkinson. Il les détailla, il y en avait douze mais comme il ne savait pas ce que c'était il les tendit à Aldébaran. Pansy recompta rapidement le nombre de personnes présentes dans la pièce. Ils n'étaient que onze. D'un coup de baguette, elle reprit l'un des billets des mains du chevalier du Taureau sous les regards médusés des chevaliers.

- Il y en a un de trop, dit-elle simplement.

- Aphrodite n'est pas encore revenu, intervint Shura en comprenant de quoi s'agissait.

- Elle aura son billet, lui assura-t-elle.

- C'est... un homme.

-... il aura son billet.

Rune lui demanda ce qu'il s'est passé au moment de son « départ ». Pansy le dévisagea avant de répondre, au grand étonnement de tous que c'était il y a un peu plus de quatre mois et qu'il n'avait qu'à venir pour le savoir. Il en profiterait d'ailleurs pour remettre de l'ordre dans la bibliothèque. Pansy leur signala également que le départ était dans à peine dans deux jours et qu'un retard signifiait un non embarquement. Elle se tourna ensuite vers Camus qu'elle reconnut à la description. Il détaillait les billets que lui avait tendus Aldébaran.

- C'est vous le sorcier des glaces. (Il releva la tête). Jolie prestation.

Puis elle transplana laissant les chevaliers dans l'étonnement.

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