𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐗𝐗𝐈
Précédemment
L'arc Shibuya s'est clôturé sur l'emprisonnement de Satoru dans la lisière du supplice. Sora a fait face à Kenjaku et a appris qu'il était la cause de la mort de sa famille, le réveil de ses pouvoirs et la mort de sa tante. Elle s'évanouit à cause de la forte utilisation de ses pouvoirs. A son réveil, plusieurs jours se sont écoulés. Elle rencontre Yuta et Choso. Elle apprend tout ce qui s'est produit à Shibuya. Ils vont auprès de Tengen (avec Yuki) pour savoir comme libérer Gojo ainsi que pour en apprendre plus sur les agissements de Kenjaku (il veut forcer toute la population à devenir exorciste). Tengen leur donne l'Envers de la lisière du supplice, deux solutions s'offrent alors à eux, un sort d'annihilation de Sora ou le sort d'une dénommée Ange qui participe à la Traque meurtrière de Kenjaku. D'ailleurs, la sœur de Megumi, réveillée de son coma, est aussi contrainte d'y participer. Tandis que tout le monde se rend à la Traque meurtrière, Sora essaie de trouver la manière dont lancer le sort et libérer Satoru. Seulement, elle n'y arrive pas. Shoko lui donne un carnet trouvé chez les Zenin (après que Maki les ait tous massacrés), c'est le journal intime d'un ancien détenteur du Troisième Œil et du Néant. Après de nombreuses difficultés, elle arrive à lancer le sort sur la relique d'entrainement.
A noter aussi que Yuji et Sora sont de nouveaux condamnés à mort, qu'il est interdit de libérer Satoru sous peine d'être exécuté et que Yaga a été exécuté (soi-disant pour avoir aider Suguru et Satoru à tuer des innocents à Shibuya).
Shoko s'occupe d'un patient lorsqu'elle reçoit l'appel de Sora. Elle y répond immédiatement, sans se soucier d'excuses auprès de l'homme.
La jeune femme à l'appareil parle si vite et si fort qu'elle ne comprend rien et la doctoresse croit avoir affaire à une autre personne. Sora est d'habitude si discrète.
Quand les mots font sens, elle écarquille les yeux.
— Je t'envoie Ijichi !
Avant même que Shoko puisse l'appeler, le nom de l'assistant apparaît sur l'écran de son téléphone. Elle décroche.
La voix frêle et peu assurée du brun résonne dans ses oreilles.
— Ijichi, viens-en au fait.
— Oui pardon... Je suis allé récupérer les élèves...
— Tu te diriges vers le lycée ?
— Oui.
— D'accord, je vais envoyer Nitta pour s'occuper de Sora alors. À tout de suite.
∞
Sora attend à l'entrée du bâtiment, sa jambe tremble toute seule sous la pression. Plus que quelques minutes, ou heures, et il reviendra. Grâce à elle.
La brune peine à retenir un sourire sur son visage.
Une voiture noire fait son entrée dans les rues désertes et s'arrête juste devant elle. Lorsque la fenêtre s'ouvre, Sora est tentée de fuir. Elle n'a jamais vu cette femme blonde. Son cœur accélère dans sa poitrine, s'imaginant déjà être emmenée devant les grands pontes pour son exécution.
— Ijichi était déjà pris. Shoko m'a demandé de venir te chercher.
Sora se détend quelque peu et entre dans la voiture, à une place arrière.
— Où est Ijichi ?
— Les gamins sont revenus de la Traque meurtrière. Il les ramène au lycée.
— Est-ce qu'ils vont bien ?
— Je n'ai pas plus d'informations, désolée.
Sora jette un coup d'œil par la fenêtre, le nœud dans son estomac de retour.
Faites que rien ne leur soit arrivé. Faites qu'ils aient retrouvé Tsumiki et qu'elle soit saine et sauve.
Le trajet lui semble interminable, la voiture est à peine arrêtée qu'elle se précipite à l'extérieur et court dans le lycée, sans se soucier d'être vue.
Elle imagine déjà les bras de Satoru se refermer autour d'elle, ses fossettes se creusant lorsqu'il lui sourit avec tendresse. Et pour la première fois, elle espère que son Troisième Œil est l'origine de toutes ces images mentales.
Elle traverse les couloirs, selon les indications de l'assistante, et pénètre une pièce, apercevant autant de têtes familières qu'inconnues.
Le corps de Sora est comme figé dans la glace. Quelque chose cloche. Ces regards. Ces mines déconfites. Et surtout, l'absence étouffante de Megumi Fushiguro. Un malheur est arrivé.
Elle avale difficilement sa salive, enfin remarquée par les exorcistes dans la pièce. Ceux qu'elle ne connait pas, la fixe, mais elle les ignore.
— Yuji...
L'adolescent mordille sa lèvre inférieure.
— Sukuna..., commence-t-il d'une voix frêle.
Sora peut entendre ses battements cardiaques cogner contre ses tympans.
— Megumi est devenu le réceptacle... Sukuna a le plein contrôle.
Elle s'était préparée à tellement d'annonces, or, que Sukuna se trouve maintenant dans le corps de Megumi n'en faisait pas partie.
— Tsumiki..., tente-t-elle.
— Beaucoup des personnes forcées à devenir exorciste avaient en réalité l'esprit d'un exorciste d'une ancienne génération à la place de leur conscience, explique Yuta. Ce n'était déjà plus elle.
— Sukuna l'a probablement tuée, ajoute Yuji avec aigreur, des yeux larmoyants ancrés dans le carrelage.
Sora balaie la pièce du regard, la gorge serrée, se rendant compte des présences familières qui lui restent encore. Yuji. Yuta. Choso. Pour la première fois depuis longtemps — seulement dix-huit jours en réalité — elle revoit Toge et Panda. Le premier n'a plus qu'un bras et le second fait la taille d'un bambin. Il y a aussi, des élèves de Kyoto — à l'exception de Mechamaru et Mai —, le petit frère de Mei Mei, et Shoko, appuyée contre un mur, une cigarette allumée dans la bouche. Les autres, elle ne les connait pas et ne cherche pas à comprendre leur identité.
Yuki est absente.
Elle est sans doute morte. Sora ne serait pas étonnée d'apprendre que Tengen ait été absorbé par Kenjaku. Elle n'ose pas en demander davantage. Elle reste silencieuse, son expression impassible.
Ses yeux croisent ceux d'une adolescente dont le haut du crâne est décoré d'un auréole.
Ange. Ce doit être elle.
Ont-il vraiment besoin de Sora maintenant qu'ils ont trouvé cette fille ? Cela a-t-il valu le coup de frôler la folie pour apprendre un sort ?
Oui. Avec détermination elle lève la tête et déclare d'une voix empreinte de sûreté :
— Je vais libérer Satoru.
∞
Elle le libère. Et ensuite quoi ? Elle lui annonce que les deux enfants dont il s'occupe depuis des années ne sont plus là ? Que nombre de ses amis, collègues, élèves sont morts ou écorchés à vie ?
Elle le connaît. Il s'en voudra. Il ne le montrera pas, mais il s'en voudra. Il se refermera sur lui-même et prendra, pour une énième fois, toute la responsabilité sur ses épaules.
La rocaille craque sous ses pieds à mesure que ses pas l'amènent à la Mine de Kiroko, un centre d'entraînement de l'école d'exorcisme.
C'est Ange qui a suggéré de lever le sort dans un endroit désert. Personne ne sait dans quel état d'esprit Satoru Gojo sera, étant donné que le temps dans la lisière du supplice s'écoule différemment. Si l'exorciste de classe S en est devenu fou, il vaut mieux qu'il réduise en poussière un lieu dénué d'importance.
A l'instar de Sukuna, Ange vit à travers un réceptacle. Cependant, l'adolescente et le fléau cohabitent pacifiquement.
Ils se sont tous mis d'accord, Sora sera la première à essayer de le libérer. Cela ne fera pas de mal à Satoru de voir un visage familier plutôt que celui d'une inconnue ; cela l'aidera à garder les pieds sur terre et ne pas massacrer chacun d'entre eux.
Sora est dans sa bulle, les conversations extérieures ne l'atteignent pas. Ses mains agrippent avec fermeté, contre sa poitrine, ce cube où est maintenu l'homme qu'elle aime. Ses yeux sont rivés face à elle, là où elle pourra laisser cours à ses pouvoirs.
Elle prend place à une trentaine de mètres des autres et dépose l'Envers de la lisière du supplice dans le sol poussiéreux.
Ses poumons s'emplissent d'air frais, ses mains se lèvent au-dessus de l'objet comme si elle voulait en invoquer l'exorciste. Ses yeux violets deviennent plus brillants tandis qu'elle les recouvre de ses paupières. Sora laisse cours à ses souvenirs, à cet instant où elle l'a vu disparaître juste sous ses yeux. Elle imagine que la lisière n'ait jamais été scellé, essaie d'imprimer l'image dans son crâne. Le sort n'a jamais eu lieu. Elle doit annihiler son existence en tout temps.
Ses lèvres s'entrouvrent pour prononcer la formule adéquate.
《Que le Néant t'engloutisse.
Que sous mon Œil tu périsses.
Que les astres m'en soient témoins,
Tu n'as jamais croisé notre chemin.》
Un bruit strident lui donne mal au crâne, mais elle demeure concentrée. Un boucan d'enfer, comme celui d'une explosion retentit à ses pieds. Le sort est levé, elle n'en ressent plus la pression.
Elle ouvre les yeux, le cœur en alerte, prête à le revoir.
Rien. Rien du tout.
Un silence de mort fige chacune des personnes présentes. Une seule question en tête.
Où est Satoru Gojo ?
Chez Sora, la panique commence à s'installer, s'épanouissant aussi vite que le sang qui coule dans ses veines. Elle regarde par terre, l'Envers de la lisière du supplice n'est plus là.
S'est-elle trompée ? L'a-t-elle annihilé par erreur ? Alors même que les larmes s'apprêtent à couler, Angel prend la parole.
— Il est sûrement sorti par l'Endroit de la lisière.
— Où est-ce qu'elle est ? demande pathétiquement Sora.
— Kenjaku a dû la mettre dans un endroit sûr après avoir assimilé Tengen.
∞
Parler tout seul. Compter les moutons. Réfléchir aux plans de ses ennemis. Imaginer Sora confinée dans cet espace réduit avec lui. Satoru n'a rien à d'autres à faire que ça.
C'est difficile, de ne pas se laisser submerger par les émotions négatives. Toutes ses distractions du quotidien, qui évitaient à ses pensées de divaguer sur un terrain dangereux, sont absentes de la lisière du supplice.
Plus moyen de combattre des fléaux, encore et encore comme une machine. Plus moyen de faire l'imbécile et de sourire comme un gamin pour jouer à celui qui va bien. Il est seul avec lui-même.
En tête à tête avec sa véritable nature. Et il déteste ça. Il n'est qu'un enfant qui n'en a jamais pu être un. Qu'un enfant qui veut qu'on l'aime et qu'on le traite comme un putain d'être humain.
Il cogne sa tête contre la surface où repose son crâne dans un grognement. Il aimerait réaliser ce geste en continu, jusqu'à ce que coule son sang et que ses pensées se taisent.
Il passe la main dans ses cheveux, les agrippent fort à la racine et pousse un soupir. Il ne peut même pas étaler ses longues jambes correctement.
Ça le frustre. Tout le frustre. L'énerve. Il perd patience.
Il est nu sans ses pouvoirs, sans son Infini. Le sceau le démunit de toute énergie occulte.
Parfois, il a envie de s'arracher la peau. Parfois, de pleurer comme un bébé.
Mais il ne fait rien de tout ça, il fixe le vide et la Sora imaginaire qui lui sourit.
Dans la fosse du Japon, à l'intersection de deux plaques tectoniques, à 8000 mètres de profondeur, sous des centaines de couches de sceaux et de fléaux, la lisière du supplice s'ouvre enfin après dix-huit jours d'emprisonnement.
Une éternité ressentie par l'exorciste, qui n'a même pas le temps de réaliser quoi que ce soit, que l'eau entre dans ses poumons et que les fléaux s'attaquent à lui.
La captivité ne lui a pas fait perdre ses réflexes, l'Infini s'active, empêchant la pression de l'eau de l'écraser complètement et le liquide d'entrer davantage dans ses poumons.
En vérité, si la captivité a altéré quelque chose, c'est sa patience. Une colère sourde coule dans ses veines. Les fléaux ainsi que les sceaux sont réduits à l'état de poussière tandis que son corps remonte à une vitesse phénoménale vers la surface.
Une fois l'oxygène de retour dans ses poumons, son inconscient repère la conscience de Suguru, ou plutôt celui se faisant passer pour tel.
Il prend rapidement une décision et se téléporte à l'endroit même où l'énergie occulte de la dépouille de Suguru pullule.
Il se retrouve au sommet d'un immeuble en ruine, le visage fermé. Sa veste d'uniforme s'effiloche et s'envole au loin, le laissant dans un t-shirt de compression noir. Son bandeau a disparu dans les fonds marins, alors, ses yeux bleus sont à la vue de tous.
— Après avoir assimilé Tengen, s'élève la voix de Kenjaku depuis des ruines à un niveau inférieur, j'ai découvert l'existence de l'Envers de la lisière, j'ai donc fait en sorte de pouvoir te tuer même si tu étais libéré, au plus profond de l'océan, écrasé par la pression, noyé ou tuer par les fléaux, mais te voilà face à moi. Sérieux... Tu es fait en quoi ?
Satoru ne lui répond pas, il le fixe froidement.
— Ça va ? Tu n'as pas trouvé le temps trop long ? le nargue l'imposteur. Tu as pu te détendre un peu ?
Cet homme le répugne. Comment peut-il se pavaner dans le corps de Suguru de la sorte ?
La voix de Satoru est grave, loin de son habituel ton enjoué lorsqu'il lui répond:
— Je te conseille de choisir chacun de tes mots avec précaution...
L'habituelle arrogance reprend quelque peu possession des traits de l'exorciste.
— Car ce seront tes derniers !
Une explosion retentit. Sukuna apparait juste devant Satoru, mais celui-ci pare le coup avec facilité.
Megumi. C'est Megumi.
Suite à Shibuya, l'exorciste de classe S ne se laissera plus avoir par quelconque choc émotionnel. Il demeure stoïque et froid.
— Tu as beaucoup changé pendant mon absence Megumi.
Le roi des fléaux est plus en forme que jamais, il transpire l'arrogance. Il sourit, avec une pointe de mépris.
— Tu te souviens de ce que je t'avais dit ? interroge-t-il Satoru, faisant référence à sa promesse de le tuer en premier s'il récupérait le contrôle.
Les deux adversaires s'éloignent d'un saut. Sukuna échappe un ricanement.
— Entre-temps, je suis passé à un autre gamin... Mais je te tuerai quand même !
Une silhouette androgyne, aux cheveux blancs, son plus loyal serviteur, prend place derrière lui. Satoru n'y prête pas la moindre attention, provoquant Sukuna.
— Tu montes sur tes grands chevaux alors que tu as lâchement abandonné le corps de Yuji, imbécile ?
La silhouette, jusqu'ici silencieuse, se vexe à la place de son maître, il se précipite sur Satoru, seulement, ce dernier, plie les genoux pour être à sa hauteur et enfonce son poing entre ses deux côtes.
— T'es qui toi ? lâche Satoru d'une voix sèche, l'envoyant valser sur plusieurs mètres.
Kenjaku les rejoint.
— Attends Sukuna, tu dois tenir la promesse que tu avais faite avant de te battre contre lui !
Satoru ricane, afin de moquer Sukuna, à la botte de Kenjaku. Mais dans le fond, il ne rit pas du tout. Il souhaitait se rendre ici afin de faire le deuil du corps de Suguru et de pouvoir lui donner la sépulture qu'il mérite. Cependant, la présence de Sukuna complique tout.
— Très bien, répond Sukuna à Kenjaku.
— Bon sang... quel jour on est ? demande Satoru.
— Le 19 novembre ! s'exclame Kenjaku.
Satoru se gratte l'arrière du crâne, sa nonchalance de nouveau présente. Le naturel est revenu au galop, même si l'aura qui l'entoure est plus menaçante.
— Disons le 24 décembre alors ! propose-t-il une date pour l'affrontement.
— Comme c'est romantique ! rit Kenjaku. Le réveillon de Noël ? C'est d'un mauvais goût !
Ce n'est pas n'importe quelle date. C'est le premier anniversaire de la mort de Suguru.
— Ce ne serait pas pratique d'avoir deux dates de décès différentes, explique l'exorciste.
— Tu penses pouvoir gagner ?
Satoru lui jette un regard d'une confiance sans faille.
— Bien sûr que je vais gagner !
∞
Sora fait les cents pas. Elle ne dormira pas, pas tant qu'il brillera par son absence.
Il fait déjà nuit pourtant. Elle est épuisée. La douleur dans son crâne est lancinante. Elle s'en fiche. Rien ne compte plus que Satoru.
Un frisson parcourt chacune de ses terminaisons nerveuses lorsqu'un souffle frais pénètre les couloirs de l'école.
Tous, ils la ressentent. Cette présence pesante et puissante. Elle réveille les endormis et alerte les insomniaques.
Tous, se précipitent à l'extérieur.
Sora est la première à le distinguer.
Ses jambes tremblent et ses yeux se remplissent de larmes qu'elle n'arrive pas à contrôler. Il est là. Enfin, il est là.
Différent. Mais il est là.
Sans même le penser en amont, elle court dans sa direction. Prenant une impulsion, elle lui saute dessus.
Satoru a le souffle coupé, surpris par la présence si soudaine de la jeune femme. Cependant, ses bras se referment instinctivement autour d'elle, le droit, sous ses cuisses, la main à plat contre sa hanche, le gauche derrière ses épaules. Il la maintient contre sa poitrine.
Elle enfouit son visage dans ses cheveux blancs, les inonde de larmes, sanglotant son prénom à tue-tête.
Jamais personne n'a fait preuve d'une telle démonstration d'émotion. Pour lui. Jamais.
Elle n'est pas soulagée de retrouver l'homme qui sauvera la situation, non, elle est soulagée de pouvoir serrer l'homme qu'elle aime dans ses bras.
Satoru combat l'émotion et les larmes qui menacent de poindre. L'accumulation de charges sur ses épaules et le soulagement de la revoir, c'est trop. Il plaque son visage contre l'épaule de la jeune femme, respire son parfum. Tout est comme dans ses souvenirs. Non, tout est mieux.
Aucun des autres exorcistes n'ose approcher. Le moment n'appartient qu'à eux deux.
Elle embrasse son front, ses tempes, ses joues, son nez. Il rit, avec sincérité. Les fossettes apparaissent et connaissent le même traitement que le reste de son visage.
— Pardon pardon, j'aurais dû arriver plus tôt, j'aurais pu empêcher tout ça ! pleurniche-t-elle.
— Qu'est-ce que tu racontes imbécile ? C'est moi qui suis désolé.
Lorsque l'adrénaline redescend et que Sora réalise la position dans laquelle ils sont, aux yeux de tous, elle vire au rouge. Satoru, lui, n'est pas le moins du monde embarrassé, au contraire, la situation l'amuse et une certaine fierté se traduit dans son sourire en coin. Elle tapote son épaule pour qu'elle puisse retrouver la terre ferme. Il lâche un soupir de déception, mais obéit.
En vérité, si la captivité a entamé quelque chose, c'est bien sa volonté de repousser la jeune femme.
Publié le 23/11/2024
SATORU EST DE RETOUR !!!
J'ai honteusement encore une fois copié un dialogue du manga. Bon, dans les prochains chapitres ça sera pas le cas, vu que dans le manga y a un saut dans le temps, direct au jour du combat alors que moi je vais m'attarder un peu sur les entrainements.
Y a plein de détails que je passe et passerai à la trappe (surtout dans le combat contre Sukuna). Tout ce que j'espère c'est ne pas faire de contre sens.
Désolée si c'est pas cohérent par rapport au manga, je fais de mon mieux 😔. Le but c'est avant tout d'explorer la relation de Sora et Satoru (je me cherche pas du tout des excuses).
J'aime pas comment j'ai écrit ce chap 😭
J'espère qu'il vous a qd même plus à vous !
Si j'arrive à écrire cette nuit, vous aurez le droit à un autre chap ce week-end (c'est pas donné).
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