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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐈𝐕

— Je m'appelle Sora Noroi. Du clan des Noroi.

Le sourire de Satoru retombe et il fronce les sourcils.

— Et... Donc ? Je suis censé comprendre de qui tu parles ?

Elle était prête à toutes réponses sauf à celle-là. Ses yeux s'écarquillent et elle bredouille des paroles inintelligibles.

— Je fais partie du clan des Noroi, répète-t-elle a voix basse.

— Jamais entendu parler. Il doit pas être si connu.

Est-ce une tactique pour la poignarder dans le dos quand elle aura baissé sa garde ? Pourtant le jeune homme semble vraiment dans l'incompréhension la plus totale.

— Mon clan est censé avoir disparu durant l'ère Heian... Décimé par les Gojo.

Satoru lève un sourcil.

— Mh, tu es sûre de ça ?

— Oui...

— Et pourquoi mon clan aurait décimé le tien ?

— Parce que nos pouvoirs héréditaires se confrontent...

Elle prend une grande inspiration, tortillant ses mains pour se donner du courage.

— Je possède le Troisième Œil et le Néant.

Il la regarde avec perplexité avant de rire.

— Okay, là, je suis sûr que c'est une blague. Le Troisième Œil et le Néant ? Fallait faire plus imaginatif. Qui c'est qui t'envoie ? Les grands pontes ? Ils savent plus quoi inventer maintenant...

Elle serre les dents.

— C'est la vérité...

Cela la rend plutôt émotive qu'il ne la croit pas, sachant que ce secret lui pèse tant sur le cœur et qu'elle a eu du mal à le lui avouer.

— Vraiment ?

— Vraiment.

Il prend une grande inspiration, pensif.

— Je vais t'accorder le bénéfice du doute.

Il réfléchit, un sourire plâtré sur son visage pour cacher sa confusion. Il est vrai que son Sixième Oeil n'est pas très clair sur les informations qu'il lui donne à propos de la jeune femme.
Il est simplement capable d'affirmer qu'un pouvoir immense et spécial sommeille en elle.

Il l'observe plus en détails, son pouls, sa respiration, elle ne semble pas mentir. Cependant, il ne compte pas baisser sa garde. Qui sait, peut-être ment-elle à la perfection ?

— Il y a quelques incohérences dans ton histoire... Pourquoi je n'en ai jamais entendu parlé ? Ton clan ne figure sur aucun papier officiel que j'ai lu et personne n'en parle.

— Je ne sais pas... Je pensais que les Gojo nous connaissaient encore... Ils ont peut-être tout effacé sur nous pour...

— Pour effacer les preuves de leur crime ? Ça, c'est une grosse accusation.

Puisqu'il ne porte que des lunettes de soleil, elle voit son sourcil se lever presque sévèrement.

— En quoi consiste ces "fameux" pouvoirs ?

— Je ne sais pas trop... Je n'ai jamais appris à les utiliser. Ma tante me l'a interdit.

— Ta tante te l'a interdit ? répète-t-il amusé. Quel âge tu as ? Cinq ans ?

Elle se crispe et regarde au loin. Décidément, quelque chose chez cet homme la rend très mal à l'aise.

— Où est ta tante aujourd'hui ?

— Morte...

— Tes parents ?

— Morts aussi...

— Et...

— Tous morts.

— Oh, perd-il toutes traces d'amusement. Toutes mes condoléances. Y a-t-il une raison particulière pour laquelle ta tante t'a interdit d'utiliser tes pouvoirs ?

Une nausée la prend. Non, elle gardera ça pour elle. La circonstance de la mort de sa famille restera secret.

— Il est dangereux... Et recherché selon elle.

— Par le conseil ?

Elle le regarde sans comprendre.

— Ta tante était-elle une exorciste ?

— Non. Seulement mon père... Mais j'ai pas eu l'occasion de...

— Je vois.

Satoru devient pensif une nouvelle fois. Quelque chose de mystérieux qu'il ne comprend pas encore entoure la jeune femme. Peut-être le but de sa tante était plutôt de la protéger du Conseil; ces vieux conservateurs prennent souvent des décisions qui valent la mort de quelqu'un qu'ils ne peuvent contrôler.

Satoru n'a vu la jeune femme à l'œuvre qu'un instant devant ce fléau, mais l'observer se répandre en morceaux par un simple toucher l'a convaincu des capacités de Sora. Bien sûr que ces vieux croulants trembleraient devant un tel pouvoir.

Cela signifie qu'il devra probablement négocier pour la faire rentrer chez les exorcistes. Jamais deux sans trois comme on dit. Yuta. Yuji. Et maintenant Sora. Ils vont être fous de rage. L'idée lui redonne le sourire. Ça va être amusant.

— Je parlerai de toi aux grands pontes pour que tu puisses vivre librement. En échange, tu deviendras exorciste, tu seras payée, nourrie et logée. Quoi que tu ais pu faire sera blanchi aussi.

Elle déplace son poids d'un pied à l'autre et ouvre la bouche avec hésitation.

— C'est trop dangereux... Et qui me dit que je peux te faire confiance ?

— Oh j'ai déjà dû avoir à faire à des cas comme toi. Deux de mes élèves ont été condamnés à mort par le conseil. Le premier est complètement acquitté, quant au second, il a obtenu un sursis. Ces vieux débris savent qu'ils ne peuvent rien contre moi. Je suis le plus fort.

L'extrême confiance de Satoru la déstabilise. Elle n'a jamais croisé quiconque de la sorte dans sa vie (mais il est vrai qu'elle n'a pas eu l'occasion de croiser grand monde).

Sa confiance est contagieuse. Elle oublie presque à quel point il avait l'air terrifiant lorsqu'il a terrassé en un clin d'œil le fléau de tout à l'heure.

— D'accord..., finit-elle par dire.

— Bien !

Satoru tape ses mains l'une contre l'autre satisfait et se lève.

— À table !

Tous les exorcistes sont-il aussi étranges ?

Elle s'assoit à table, les yeux brillants à la découverte de la quantité de nourriture. Elle jette un œil vers lui pleine de reconnaissance et il rit.

— Allez mange.

Il ne faut pas le lui dire deux fois. Elle attrape, mâche à peine et avale tout ce qui lui passe sous la main.

Au bout d'un moment, elle se calme et décide de concentrer son attention sur lui. Il ne porte pas les même vêtements que tout à l'heure, ce qui, elle doit avouer, lui va extrêmement bien. Il a l'air d'autant plus beau et angélique les cheveux détendus et non retenus par son bandeau. Elle essaie de voir ses yeux par dessus ou en dessous ses lunettes mais échoue.

— La vue te plaît ?

Elle se réfugie derrière son onigiri.

— Tu vis tout seul ? change-t-elle de sujet. J'ai vu des enfants avec toi sur une photo.

— Ce ne sont pas les miens si c'est ta question. Ils ont vécu ici un moment. Tu portes d'ailleurs les vêtements de Tsumiki, l'aînée.

— Ils sont où maintenant ?

— Dis-moi, t'es bien plus bavarde quand ça concerne la satisfaction de ta curiosité.

Elle n'insiste pas de peur d'être taquinée une nouvelle fois par l'exorciste.

Malgré son envie de dévorer l'entièreté des aliments ici présents, son estomac peu habitué à ingurgiter autant la fait souffrir et elle se voit obliger d'arrêter.

Remarquant le changement de comportement de son invitée, Satoru comprend qu'elle en a fini avec le repas.

— Je vais te montrer où se trouve la chambre d'ami.

— Euh... Tu ne veux pas d'aide pour ranger ?

— Non ça ira.

Il lui fait signe de la suivre et elle se retrouve dans une immense chambre, avec un immense lit et des coussins à volonté. Ce doit être à ça que ressemble le paradis. Cela expliquerait le physique angélique du propriétaire des lieux.

Elle se réveille, le corps plus détendu que jamais. Un gémissement d'aise s'échappe de ses lèvres. Si quelqu'un l'attachait à ce lit pour toujours, elle ne serait pas contre.

L'état agréable de mi-sommeil finit par s'estomper et elle revient à la raison. Elle est chez un inconnu. Un inconnu très généreux. Mais cela ne l'empêche pas d'être bizarre.

Son corps ne lui a jamais paru aussi reposé. Elle frotte ses yeux pour voir plus clair et grogne lorsque ses jambes quittent le confort de la couverture.

Elle se lève et marche jusque dans le salon.

Personne.

Elle aperçoit du coin de l'œil une horloge.

16h15.

Oh. Il n'est plus question d'une nuit de sommeil mais d'un coma à ce rythme.

À croire que son corps a voulu rattraper tout le manque de sommeil accumulé par les années.

Sur la table, se trouve un petit morceau de papier avec une note, d'une écriture propre et soignée.

* Sers toi dans le frigo et regarde la télé. Je reviens en fin d'après midi.*

Satoru n'a pas l'air d'avoir peur qu'elle saccage sa maison. Après tout, ni l'un ni l'autre ne se connaissent alors la réaction naturelle serait de se méfier. Et pourtant, elle l'a suivi jusque chez lui, et de son côté, il est prêt à négocier une nouvelle fois avec les grands pontes.

Quoique, il est vrai que chacun a son intérêt dans cette histoire.

Un sourire arrogant sur les lèvres, Satoru pénètre la salle de réunion. Il a toujours trouvé ridicule toute cette mise en scène, les grands pontes placés en demi-cercle derrière des haut-vents pour préserver leur anonymat. Comme si l'exorciste était incapable de les identifier les yeux fermés...

— Vous avez requis une réunion d'urgence, s'élève une voix sévère.

— Mh c'est exact.

Pas le moins du monde pressé, testant la patience de ces vieux croulants, il se place au milieu de la pièce.

— J'ai trouvé quelque chose qui pourrait bien vous intéresser.

 —Un doigt de Sukuna ? Vous savez bien qu'il n'y a pas besoin de nous faire venir pour ça Gojo Satoru, s'agace un autre.

— J'ai dit "quelque chose" ? Je voulais dire quelqu'un.

Son rictus s'agrandit.

— Ne nous faites pas perdre plus notre temps !

— Wow, vous feriez mieux de vous calmer ou vous risquez l'infarctus. On ne voudrait pas que vous nous claquiez entre les doigts tout de même.

Satoru geste ses paroles pour donner plus d'effet et faire bouillir les hommes face à lui.

— Enfin bref, je suis ici pour un sujet de la plus haute importance, annonce-t-il d'un ton loin du sérieux.

Les grands pontes se retiennent de se jeter sur lui. Non pas qu'ils soient faibles ou que leur vieillesse les empêche d'utiliser leurs pouvoirs. Non, loin de là. C'est Satoru Gojo qui est invincible.

— J'ai trouvé Sora Noroi.

Au silence tendu qui s'installe, Satoru comprend qu'ils connaissent bel et bien son nom.

— Vous pensiez pouvoir me la cacher longtemps ? les presse Satoru.

— Ce n'est pas ce que vous croyez.

 —Oh vraiment ?

À vrai dire, il ne croit rien, il avance en terre inconnue afin de percer le mystère sur cette histoire.

— Vous ne pouvez pas nous en vouloir d'avoir essayé de vous contrôler, dit l'un un peu plus honnête que les autres, ce qui vaut des soupirs d'agacement de ses collègues.

C'était donc ça ! Si l'existence des Noroi était gardée secrète c'était pour s'en servir contre les Gojo le moment venu. Mais pourquoi ? Ses yeux s'illuminent derrière ses lunettes de soleil lorsqu'il réalise. Des pouvoirs contraires aux siens. Contraires comme capables de les contrer ? Le contact de la peau de la jeune femme malgré l'Infini lui revient en mémoire.

— Mais vous n'avez plus à vous en faire, elle a été condamnée à mort il y a plus de vingt ans. Livrez la nous et l'histoire sera réglée.

— On ne s'est pas compris. Je veux qu'elle reste en vie. Nourrie. Logée. Et en échange elle deviendra exorciste.

— C'est une blague ! s'emporte un membre du Conseil. Cette fille est dangereuse !

— Mais si c'était le cas, vous auriez dû vous occuper de cette famille bien plus tôt, au lieu de jouer aux instigateurs contre les Gojo.

Satoru feigne d'être en colère pour les pousser à bout. Tout le monde sait qu'un Satoru Gojo en colère est une catastrophe.

— Vous me l'avez déjà accordé deux fois. Pourquoi pas une troisième ? reprend-il plus calmement sur le ton de la plaisanterie.

— Ce n'est pas un jeu ! Cette fille a décimé toute sa famille à l'âge de six ans. Ils ont été retrouvés dans un état abominable. Il manquait les jambes des parents et les enfants n'avaient plus que leur moitié latérale.

Oh. Satoru ne laisse paraître son trouble, il agite sa main devant lui comme pour chasser leurs commentaires, comme si, ce n'était pas grand chose. Alors qu'au fond, il cherche des arguments. Cette Sora a vraiment fait ça ? À six ans ? Il y a de fortes chances pour que ce soit un accident et cela expliquerait le caractère craintif de la jeune femme ainsi que son refus d'être touchée.
Son pouvoir est-il si incontrôlable ?

— Je l'entraînerai moi-même.

— Comme vous entraînez ces gamins alors que vous partez aux quatre coins du monde à longueur de temps ?

— J'ai aussi mon propre travail à faire. Et croyez-moi, j'en ferai une très grande exorciste. Peut-être même qu'un de ces jours, elle viendra voler l'une de vos places pour se venger de l'avoir forcé à vivre cachée.

Des insultes volent dans la pièce et cela provoque un léger rire chez lui.

— N'avons-nous pas besoin d'un maximum d'alliés ? Après tout, les fléaux de classe S semblent proliférer davantage ces temps-ci. Et tout le monde sait ici à quel point on manque de mains d'œuvre. Être né avec des pouvoirs d'exorcistes, c'est rare et vouloir le devenir encore plus. Je dis ça, mais bien sûr je ne vous laisse pas vraiment le choix.

Son sourire s'efface complètement et il prend une mine plus sombre. Ses doigts attrapent ses lunettes de soleil. Une menace sourde, mais qui s'est toujours prouvé efficace. Il balaie la salle de ses yeux bleus d'une intensité surnaturelle.

Publié le 11/01/2024


Hey!

Voici pour le nouveau chap !
Vous pensez quoi de l'histoire jusque là ?

J'ai une petite annonce à vous faire. Les publications vont devenir régulières et hebdomadaires. Un chapitre sortira tous les jeudis soirs à 18h !

À la prochaine <3

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