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Chapitre 69

« La méchanceté c'est comme un boomrang. Elle revient toujours vers l'expéditeur », auteur inconnu

**

Je prends du temps pour assimiler ce qu'il me dit, même si au fond je le savais et je le sentais.

Gabin me fixe comme il le fait toujours, mais moi je n'arrive pas à soutenir son regard. Je contemple alors nos genoux avant de demander prudemment :

- Qu'est ce qu'elle avait ?

J'attends la réponse avec une certaine jubilation, car il faut l'avouer, avant aujourd'hui je me suis toujours cinfiée en ce qui concerne ma famille à Gabin, mais jamais l'inverse. La preuve est que je ne savais même pas qu'Ella et Adam étaient son frère et sa sœur.

- Elle a fait une fausse couche qui s'est transformée en infection.

Ma bouche fait un « oh » mais à vrai dire je cherche mes mots. Le ton de sa voix ne m'aide pas quant à ce que je vais lui dire.

Je ne perçois pas de peine, ou de haine. Juste de l'absolution et je crois qu'il a fait son deuil si j'ose le dire

- C'était il y a 4 ans

Quatre ans peut paraître long, mais certainement pas assez. J'ose cependant demander :

- Et votre père ?

Gabin ne réagit pas tout de suite. Je recommence à le fixer alors que c'est lui qui regarde à présent ses mains.

- Il est là

J'en déduis qu'il est en vie, mais ne commente pas.

Encore une fois nous nous fixons. Pendant un long moment.

Il m'attire alors dans ses bras. Je me laisse aller, quand bien même le sentiment de honte qui me submerge lorsqu'encore une fois, l'image d'Elana me revient à l'esprit.

**

Après notre étreinte, nous sortons du voyageur.

Gabin m'entraine dans la foule avant de s'arrêter dans un stand de nourriture semblable à n snack-bar.

Nous allons prendre place à une table tandis qu'une serveuse vient à notre encontre et nous donne à chacun une carte.

Gabin me sourit, et rien qu'à ce geste et la lueur dans ses yeux, je comprends.

Ce qu'il m'a dit tout à l'heure, sur sa mère, il ne reviendra plus là-dessus.

Je le sais, je le sens et il me le dit.

Nous commandons des sandwichs vite fait avant de les déguster en silence.

Gabin règle la recette et lorsque nous terminons, ce dernier nous dirige vers d'autres manèges plus attractifs que celui que nous venons de faire.

Au bout d'une heure, nous quittons notre partie d'arcades et Gabin propose que nous terminions par le premier stand que nous avions dépassé. Celui avec les espèces d'oiseaux géants. Je ne m'y oppose pas, quoi qu'un peu anxieuse, nous nous y rendons.

La file est beaucoup moins longue par rapport à tout à l'heure.

Nous passons le guichet, et le garçon qui s'en occupe-nous donne des badges à mettre autour de notre cou.

Mon cœur fait un looping à la vue d'un troupeau de ces oiseaux de l'autre côté du terrain. Ils sont dans un enclos, s'y baladant , quoi que vu la taille de celui-ci je doute qu'il puisse empêcher l'une de ces bêtes de sortir si elle le voulait vraiment.

- Il y a un champ électrique autour de l'enclos. Tu n'as rien à craindre, m'informe alors Gabin comme si il avait lu dans mes pensées.

Alors que je m'apprête à répondre, je suis coupée par une forte série de croassements venant des Konis. Ils battent des ailes frénétiquement et j'y décèle une certaine agressivité.

Je fronce les sourcils, et me tourne vers mon interlocuteur qui lui se trouve à quelques pas, devant moi.

Il y un espèce d'accueil avec des casques accrochés ainsi que des genouillères et ce genre de choses. Je le rejoinds, et attend qu'il finisse de discuter avec la jeune fille qui s'occupe du stand.

Je surveille du coin de l'œil l'enclos où l'agitation est toujours la même mais aussi la jeune fille qui plaisante avec Gabin. Ils ont l'air de bien se connaître.

Je me dis que c'est parce qu'il a travaillé ici

Je détaille un peu la jeune fille, qui malgré ma présence prés de lui, quoi qu'un peut en retrait, ne semble pas me remarquer. De taille moyenne, corpulence normale. Brune, aux yeux noisette.

Ses cheveux sont tirés en arrière par une queue de cheval. Des fossettes apparaissent quand elle sourit.

Il n'y a rien d'alarmant.

Puis j'écarquille les yeux. Est-ce que je viens de réellement penser ça ?

Je n'ai pas le temps de plus me pencher sur la question qu'un glapissement strident résonne dans tout l'espace pour monter.

Un frémissement aigu me prend et je regarde interdite un des konis se contorsionner par terre.

Cependant personne ne semble vraiment s'en inquiéter ou encore moins être surpris. De ce fait, ils retournent rapidement à leurs occupations.

Quant à moi, je n'ai aucune envie de rester plus longtemps ici.

- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée que nous le fassions finalement, débité-je alors sans me préoccuper de couper les deux autres.

Ils ont l'air de se souvenir de ma présence et me regardent avec des sourires amusés qui m'agacent.

- Tu nous présentes ? , fait la fille à Gabin.

Ce dernier entoure mes épaules de son bras, et me rapproche de lui. En d'autres circonstances j'aurais rougit, mais tout ce qui me préoccupe ce sont les croassements au fond qui ne font que monter crescendo.

- Eva , je te présente Gillian. Gillian voici Eva . Nous avons travaillé ensemble.

Eva me sourit , quant à moi, je pense bien que je grimace.

- Tu m'a l'air stressé dit moi, me fait-elle et j'acquiesce.

La prise de Gabin se raffermit tandis qu'il me dit.

- Je t'ai déjà dit qu'il n'y avait pas de quoi. Quand ils sont en cage, les konis peuvent se montrer un peu agressifs, mais dés qu'on les remets en liberté ils redeviennent doux.

- Comme des racines, complète la fille avant de partir dans un éclat de rire.

Gabin ne fait que sourire .

- Ne soit pas vache Eva

Son rire s'estompe peu à peu, avant qu'elle n'esquisse une moue.

- Si on ne peut plus plaisanter

Elle pose sur le comptoir deux casques ainsi que deux combinaisons. L'une bleu ciel, l'autre bleu nuit.

- Allez-vous changer, le temps que je prépare votre Koni.

- Merci Eva , lui dit Gabin et elle nous sourit.

Il prend nos effets et se dirige vers une bâtisse sur la quelle est inscrit sur une plaque, le mot « vestiaire ». je le suis, et lorsque nous atteignons les vestiaires, Gabin me tend mes affaires avant d'aller dan le compartiment pour les hommes. Je me dirige quant à moi vers celui des femmes.

A mon entrée , je remarque qu'il y a plusieurs cabines d'essayage. J'entends des voix et des rires y provenant. Je me dirige vers une de libre et y enfile la combinaison rouge qui m'a été donnée.

Elle est en plastique et je la trouve épaisse et fastidieuse à porter.

C'est complètement essoufflée, que je finis par mettre le casque sur ma tête.

Je sors des vestiaires et rejoins Gabin qui lui également est en combinaison, mais la sienne est bleu.

- Ca te va bien, me dit-il et je souris.

- Merci

Nous sommes interrompus par Eva qui vient vers nous.

- Allez les gars on y va

Nous la suivons en silence. Nous nous éloignons un peu de la foule pour aller vers a un grand arbre à notre droite et je vois le koni qui nous ait destiné attaché.

- Bon Gabin tu sais comment ça se passe. Je vous laisse, y'a pleins d'autre clients qui m'attendent.

- Pas de problème, fait ce dernier tandis qu'Eva s'éloigne.

Ma gorge s'assèche soudainement lorsque je me rends compte que Gabin se dirige d'un pas nonchalant vers l'animal.

Il arrive vers lui et ce dernier ne bouge pas. Gabin le détache comme si il avait fait ça un milliard de fois, et viens vers moi avec lui.

Lorsqu'ils ne sont qu'à quelques pas de moi, je ne respire plus.

Une tête de loup avec un bec d'oiseau, le koni est massif. Son corps recouvert d'un plumage gris est semblable à celui d'un oiseau et sa queue est la même que celle du chat.

Cet assemblage me fait un drôle d'effet et je pense que si la combinaison que je porte n'était pas aussi épaisse et inconfortable , j'aurais déjà pris mes jambes à mon coup.

- Gillian allez, vient , m'appelle alors Gabin tandis qu'il caresse doucement l'animal.

Je me mords l'intérieur de la joue avant de m'avancer vers eux.

Les yeux de la bête me suivent ,je le sens, et j'ose à peine expirer lorsque je suis à côté de Gabin.

- Je vais te faire monter ok ?

J'acquiesce, mais je ne le sens pas du tout.

Gabin grimpe sur la selle qui est sur le dos de l'animal et celui-ci se tortillone. Effrayée je recule.

- Gillian ! , m'appelle encore une fois.

- C'était quoi ça ? , demandé-je la voix un peu dans les aigus.

- Rien ne t'inquiète pas. C'est normal

Il me tend la main. Renfrognée, je m'approche à nouveau d'eux , et la lui prends. D'un seul geste il me hisse jusqu'à lui, et me fait assoir juste devant lui entre ses jambes.

Je remarque alors qu'il tient des reines.

- Ça va ?

Son souffle tape contre mon oreille et alors j'oublie même où je suis.

- Oui, couiné-je alors.

D'une tape de son pied il incite l'animal à avancer, mais d'un battement d'ailes de celui-ci nous nous retrouvons dans les airs.

****

- Avoue que c'était génial !, me dit Gabin tandis que nous nous engouffrons dans le transporteur, afin de retourner dans le tunnel et partir.

L'engin se met en marche et je souris.

- C'était vraiment bien, acquiescé-je

Nous avons, sur le dos du Koni fait le tour du parc de Dom, et je me suis rendue compte qu'il était gigantesque et que nous n'avions même pas été dans la partie aquatique des activités.

Nous passons par la trappe et nous retrouvons une fois encore dans le sous-sol. Le transporteur s'engage sur la piste.

- Tu sais qu'il n'y avait pas de quoi avoir peur ?

- Si

Gabin émet un petit rire avant de tourner la tête vers moi.

- Mais non Gillian. Ce sont des animaux dressés.

Je fronce les sourcils à son encontre.

- Ça ne veut rien dire. Un animal sauvage reste un animal sauvage.

Et c'est le cas.

Il y a un court silence dan l'habitacle avant qu'il ne demande :

- C'est comme ça que tu vois les garous ?

- Vous n'êtes pas des animaux, rétorqué-sèchement comprenant où est ce qu'il veut en venir, tu veux vraiment qu'on revienne sur le sujet ? , demandé-je alors ennuyée.

Nous allons avoir encore exactement le même débat qu'à notre venue ici. Sur le fait qu'il soit un humain et tout ça.

- Le côté animal est une partie de moi Gillian , dit il alors d'un ton formel, les yeux cette fois ci braqués devant lui.

- Je n'ai jamais dis le contraire

- Mais tu sembles parfois l'oublié

Ma bouche s'ouvre , mais se referme tout de suite après. Il a raison à vrai dire.

J'oublie parfois qu'il y a ce côté là qui existe en eux. Mais j'en suis bien consciente.

- Peut être. Mais je sais que tu as ça en toi, rétorqué-je alors.

- Dans ce cas, qu'est ce que tu vois quand tu me regardes ?

- Un homme, enfin , je veux dire un humain.

- Et mon loup ?

Son loup ?

- Tu ne m'as jamais donné l'occasion de le voir

Ni même l'homme d'ailleurs. Je ne crois pas connaître vraiment le « côté humain » de Gabin et encore moins son loup. Cependant, j'ai vu quelque chose lorsque nous étions dans le voyageur. Je ne sais pas quoi, mais je l'ai vu.

- C'est vrai, avoue alors ce dernier , et j'esquisse un petit sourire.

Nous restons quelques secondes dans le silence avant qu'il ne déclare encore une fois :

- En tout cas quand j'ai amené Joyce le faire elle n'a pas eut peur.

Il sourit après cette phrase, quant à moi j'essaie de refouler l'agacement qui m'étreint. Quoi qu'à présent puisqu'il en parle peut être devrais-je tout simplement mettre les choses à plat non ?

- Vous m'avez l'air bien proche dit moi ? , fais je alors sans pouvoir contenir le dédain dans ma voix.

- On l'est , affirme ce dernier me coupant alors le souffle

Ils le sont ? Ils sont proches ? Vraiment ?

- En même temps quand on pense que c'est la copine secrète de mon frère et que je dois la faire sortir pour qu'après il puisse la rejoindre, il faut dire que ce n'est pas facile, lance-t-il d'un ton taquin qui ne me fait pas rire du tout.

- Ah oui ?

Surpris par mon ton, Gabin se tourne vers moi les sourcils relevés.

- Et puis elle est sympa. Un peu plus ouverte que toi à mon avis. On a vite fait de devenir amis. Retour... Stop ?

- Excuse moi ?

Est-ce que c'est une blague ? Est-ce qu'il entrain de réellement me comparer à elle à notre rendez-vous ?

- Je veux dire qu'elle s'ouvre plus...

- Ah ça pour être ouverte, elle l'est ! , le coupé-je sans pouvoir m'en empêcher. Je lève les yeux au ciel avant de croiser les bras sur ma poitrine.

- Ne sois pas mesquine Gillian

Je pouffe

- Moi je suis mesquine ? C'est toi qui l'est à raconter des conneries, explosé-je alors.

- Non pas du tout. J'essaie juste de t'aider à être honnête

- Pardon ? En quoi est ce que je ne suis pas honnête ?

Gabin tourne vivement la tête vers moi une fois encore, une expression de furie sur le visage. Lorsque nos regards se croisent je comprends tout, et ma colère retombe d'un coup tandis que je sens la sienne montée dans l'habitacle.

- A propos de ma sœur par exemple et de votre mentor qui veut l'expulser et qui veut que tu l'aides pour, siffle-t-il et je m'engouffre dans mon siège.

Ma gorge s'assèche alors que je marmonne d'une petite voix.

- J'allais te le dire

- Vraiment ? , tonne-t-il sans pour autant crier.

- J'attendais juste le bon moment

Ce qui est totalement vrai. Je ne comptais pas donner ma réponse à Elona sans en avoir parlé avec lui. C'est ce que j'avais décidé.

- Et quand est ce que allait être ce bon moment dit moi ? si je ne me trompe c'est ce soir que tu dois lui donner ta réponse non ?

J'acquiesce et détourne les yeux.

- Regarde-moi quand je te parle Gillian

Je grince des dents à son ordre mais également à la dureté qu'il emploie comme ton.

- Je ne sais pas. Mais jamais je ne serais allée donner ma réponse sans t'avoir parlé. A toi ou à Adam.

Gabin ne répond pas et je poursuis

- D'ailleurs personne n'ait sensé être au courant je ne l'ai dit à personne.

- C'est clair que tu ne l'a dit à personne en tout cas, raille-t-il et je commence à me sentir blessée face à ce comportement. Et il continue : c'est Adam qui m'en a parlé et Joyce m'en a parlé aussi.

- Et pourquoi tu n'en as parlé à personne ?

- Je ne voulais pas être influencée. Si j'en avais parlé aux filles, elles auraient toutes forcément voulue pouvoir rentrer ne serait ce qu'une semaine.

- Joyce t'aurait bien conseillé. Elle sait combien la présence d'Ella ici est importante.

Et pas moi ? , ais-je envie d e demander mais je me retiens.

- Je voulais un avis objectif

- Et tu penses que je t'en aurais donné un ? C'est de ma sœur qu'on parle !

- Je sais

- Est-ce que tu imagines l'importance que ça a qu'elle soit à l'institut ?

- Je n'en ai malheureusement pas eut l'occasion. Mais apparemment Joyce si

- Parce qu'elle l'a voulu

- Non ! Parce que Adam a voulu le lui montrer !, objecté-je véhémente.

L'atmosphère dans le transporteur devient lourde.

Les mains de Gabin se crispent autour du volant et je peux sentir sa colère croitre. Etrangement, l'image d'Elana dans au seuil de la porte de la chambre de sa mère malade me revient à l'esprit, et il y comme un tilt dans ma tête.

Est-il réellement furieux contre moi ?

A ce que je sache, la décision finale revient à Elona, je pourrais très bien refuser de signer, elle trouverait un autre moyen de faire renvoyer Ella.

- A vrai dire, je pense que ce n'est pas contre moi que tu en as après

Il ne répond et je décide de continuer sur cette voix là

- Je peux comprendre que tu sois vexé que je ne t'ai rien dit, mais je te jure que j'allais le faire. Et même si ce n'était pas le cas, je ne crois pas que tu as le droit de me parler comme tu le fais. Je ne suis pas mesquine et encore moins malhonnête. Et à bien réfléchir à priori c'est toi qui l'est.

Gabin plisse des yeux

- Moi je ne suis pas honnête ?

- Très certainement. C'est quoi le problème avec ta sœur ? Pourquoi notre mentor veut tellement l'expulser ? Parce que c'est exactement ce qui est entrain de se passer. Je ne suis qu'un bouc émissaire par lequel elle passe. T'acharner sur moi, me comparer et allez parler de moi dans mon dos à Joyce ne va rien arranger.

- Je ne parle dans ton dos à Joyce

- Si tu le fais. Et tu n'as pas arrêté de nous comparer. Si elle est tellement bien peut être que tu aurais dû l'inviter elle ! , craché-je

- Peut bien que j'aurais dû effectivement ! , assène-t-il d'un ton cynique.

Evidement la pique se veut blessante et a l'effet escompté. Même si ça peut paraître puéril je me sens blessée, et humiliée.

Je tourne la tête de côté, le cœur à la gorge tandis que nous terminons de traverser le tunnel.

**

Nous nous garons devant le portail de l'institut dans le même silence pesant dans lequel nous sommes tombés après notre discussion. Gabin semble s'être un peu calmé mais reste énervé je pense.

Quant à moi je ne sais pas trop. Je me sens las et fatiguée.

Pour je ne sais quelle raison j'ai ressassé la scène de la mère de Gabin , et plus je l'ai fais , plus la présence d'Elana là bas m'a intrigué.

Je ne sais toujours pas quelle réponse je vais donner à Elona et je pense de plus en plus à ne pas me présenter à son bureau ce soir.

Je me sens extrêmement mal, en parti à cause de ce que Gabin a dit. Peut être que de ne pas avoir parlé de ce choix est un peu égoïste de ma part puisque ce n'est pas juste moi qui suis impliquée dans l'histoire.

Mais comme je lui aie également fait comprendre aussi, avec ou sans mon aide, Elona va trouver un moyen de faire partir Ella.

Nous nous quittons sans un mot non sans un regard. Je suis soulagée lorsque je le vois se diriger vers le bâtiment des cours tandis que moi je retourne aux dortoirs.

Lorsque j'arrive au QG à mon plus grand regret j'y trouve toutes les filles installées. Lorsque je vois Joyce, un sentiment de rancune s'éveille en moi. Par conséquent , je détourne vite le regard, pour me concentrer sur Gaia , plutôt que Lau étant donné les choses apparentes qu'elle semble savoir sur moi et dont je ne suis pas sûre de vouloir vraiment m'y fier.

- Bonsoir , leur dis-je en refermant la porte du QG. Je vais me planter face à elle.

- Salut. Alors ton aprèm ? , me demande Gaia et je hausse les épaules.

- Ok. On voit le genre, plaisante alors Lau avec un rire jaune, mais je ne relève pas.

- Qu'est ce qui se passe ? , demandé-je alors curieuse de les voir assise ici ensemble certainement entrain de débattre sur quelque chose.

Joyce se lève en prenant un document qui ressemble à un journal avant de me le passer. Je le prends sans la regarder

- Va à la page 3, m'indique Gaia et je m'exécute.

Même si nous l'attendions très impatiemment, ce n'est que ce matin que nous ait parvenu l'information.

La réponse des créateurs ! Enfin là voilà. Notre empereur l'alpha Ness a prononcé un discours ce matin sur la grande place : « en état des pouvoirs qui me sont conférés , je vous porte la réponse de nos créateurs quant aux bruits qui courent depuis quelques jours en ce qui concerne notre forêt sacré qui est située dans le nouvel institut qui a récemment vu le jour. Nos créateurs exigent un enquête pour attester que notre bien sacré a bien été vandalisé et endommagé et qu'il y a eut bel et bien infraction aux règles sui ont été posées en ce lieu. Les accusations portées contre Dame Elona quant à sa faille dans l'exécution de son devoir ne seront prouvées qu'après enquête des lieux. Punitions, s'il y a en a, ne seront mise en place qu'après le jugement suite aux enquêtes.

Pour le début des enquêtes nous attendrons après l'hiver, lorsque la première pleine lune de la première chasse arrivera ».

Aucun commentaire sur ce discours pour le moment, nous attendons simplement que les membres du conseil et plus particulièrement Bada représentant des Racines ne se prononcent sur cela, quoi qu'il n'y ait pas de contestations possibles.

Je relie deux ou trois fois l'article, pour bien imprégné dans mon esprit ce qui a été dit avant de lever la tête vers les filles.

- Si je comprends bien ils reportent l'enquête à plus tard.

Gaia se lève d'un bon, un air gai sur le visage et me prend l'article des mains

- Mieux encore ma vieille ! c'est après la désignation du prochain empereur !

Je fronce les sourcils

- En quoi c'est bien ?

- T'es débile ou quoi ? , me titille cette dernière, si Elona est choisit elle va étouffer l'affaire et il n'y aura plus de fouille et on ne sera plus dans la merde

- Et si ce n'est pas le cas ?

- On s'en fout puisque la seule raison pour laquelle ils voulaient la faire c'est pour trouver un moyen de mettre en avant ses fautes, pour que les créateurs ne la choisissent pas. Juste pour l'éjecter de la course. Si elle perd il n'y aura plus de quoi !

Je comprends alors.

- C'est comme si les charges avaient été abandonnées donc ?

Gaia me fait un grand sourire

- Tu as tout compris.

Je jette un coup d'œil à Lau qui affiche le même grand sourire qu'elle.

Je hoche la tête.

- Tout va bien alors. Je vais aller me doucher , affirmé-je avant de me rendre dans ma chambre.  

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