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Chapitre 59


« Que d'amours splendides j'ai rêvés », auteur inconnu, pet être bien Rimbaud.

**

Comme c'était prévu, une fois le petit déjeuner englouti nous partons chacune de notre côté. En me rendant au laboratoire j'ai tout le loisir de songer aux derniers évènements survenus. Je suis pour ainsi dire partagée entre ceux-ci.

Tout d'abord, par rapport aux propos de Gaia. Quand j'y repense, j'ai la nausée qui me vient. Comme elle l'a si bien sous entendue, je vois à présent le nuage d'ennuis qui nous guette. Gros comme l'orgueil d'Elona , il est très noir. Pas si incroyable mais pourtant vrai.

Vient ensuite les Racines. Quoi qu'ils ne constituent pas un réel problème, puisque leur mentor n'a rien reporté d'accablant nous concernant. Seulement, même si au fond de moi je pense l'avoir deviné, j'ai été par ailleurs choquée face au « mental » de ces derniers. Et ce n'est pas seulement les Racines, mais tout le système Domien qui est affublé d'une idéologie discriminatoire, pour ne pas dire Raciste. Ou du moins, c'est selon moi le terme qui conviendrait le mieux.

Parce que oui c'est du racisme, car il base leur « supériorité » sur le fait que leur « espèce » est meilleur. Je dirais plus même de race. Nous sommes une race des joueuses, mais à leurs yeux, ou du moins sur leur « échelle » , nous nous situons tout en bas au même niveau que les individus qualifiés de « sous-espèces » . Pour ainsi dire, ils n'existent même dans la chaîne alimentaire de Dom puisque la loi qui a été adopté au temps d'Anthel a exigé leur renvoi du sol Domien.

Je ne sais pas si c'est de la haine qu'ils ont envers nous pour le moment, mais pour beaucoup, je ressens comme du mépris

***

Les cours ayant déjà commencés, les couloirs sont vides. Loin de moi les regards curieux ou inquisiteurs, c'est en toute légèreté que je me rends au laboratoire.

Lorsque je prends le couloir du laboratoire, je suis électrifiée par le blanc immaculé des murs de celui-ci . Lorsqu'on regarde la porte qui conduit à ce couloir, il est difficile d'imaginer ce qu'il peut y avoir de l'autre côté.

Tout est blanc et propre. Les carreaux au sol ont une apparence d'aluminium qui donne un sentiment de hauteur puisque à chaque pas que je fais, je regarde en bas et je rencontre mon reflet. Il me renvoie une drôle de sensation, et cette dernière est accentuer pour le silence m'entourant. Je n'entends même pas ma respiration. J'ai l'impression qu'elle est insonorisée. Curieuse, je siffle, mais rien ne parvient à mes oreilles .

Ça me fait froncer les sourcils : pourquoi diable est ce qu'ils ont fait ça ?

Avant que l'allée ne me fasse encore plus froide dans le dos, je m'approche d'une porte de sortie.

Lorsque j'atteins cette dernière et passe de l'autre côté, ce que je vois, me laisse totalement hors d'haleine. A mon entrée, un « clic » , comme celui qui retentit dans les avions quand la lumière s'éteind résonne dans toute la pièce .

Les autres occupants qui y déambulent, ou plutôt qui font des aller-retour entre les nombreuses portes qui sont encastrées tout au long des murs, sont tous vêtus de combinaisons blanches, gants et chaussures y compris. Il y a cependant un plastique transparant qui leur recouvre la tête.

Personne ne fait vraiment attention à moi malgré le fait que je fasse tâche. Je me sens quand à moi perdue dans ce nouvel environnement, dans le quel tout est net. Le sol est recouvert d'une sorte de moquette de couleur blanc sal à l'apparence lisse. La pièce est immense et au milieu de celle-ci se trouve une espèce de grande boîte métallique qui me fait penser à un guichet fermé. Timide, je m'avance vers celle-ci, m'insérant ainsi dans ce manège humain.

Lorsque j'arrive au dit « comptoir », il m'ait impossible de voir l'intérieur, et rien ne s'ouvre pour m'en donner la possibilité. C'est un peu dubitative que je fais un pas de plus dans l'intention de le toucher, mais ce dernier s'illumine d'une lumière fluorescente rouge sang , comme la couleur des joueuses. Surprise par cet effet je recule, me heurtant par la même occasion à un passant qui ne s'arrête même pas.

- Bonjour Gillian. Je suis le guide du laboratoire, me salue une voix robotique dont je ne saurais identifier l'origine. Incrédule je fixe la grande boîte avant de répondre d'une petite voix :

- Bonjour

Malgré les mouvements autour de moi, je me sens seule face à cette chose. Je ne sais pas comment me tenir et encore moins quoi dire. Complètement déstabilisée et je l'avoue mal à l'aise, j'essaie d'intercepter l'un des individus en combinaison pour me renseigner, mais ces derniers regardent droit devant eux sans me prêter attention et continuent leur chemin. C'est dépité, que je me tourne de nouveau vers la machine avant de me mettre à débiter :

- En fait, si je suis là c'est parce que mon professeur de pratique m'a demandé de venir la retrouver au laboratoire. Où est ce que je pourrais la trouver s'il vous plait ?

- L'Ogie Mau la joueuse vous attend au deuxième étage. Veuillez vous rendre à la porte 3, m'informe la voix informatisée avant que le « guide » ne s'éteigne.

Troublée, je sillonne du regarde les portes encastrées tout au long des murs et je me rends compte qu'elles sont belles et bien numérotées.

Rapidement, je repère la porte 3. Me fondant une nouvelle fois dans la masse , je me dirige jusqu'à la dîtes porte.

Près de celle-ci , tout comme à l'infirmerie se trouve un carré noir. Sans plus attendre, j'y place la paume de ma main. Rapidement l'indentification se fait et c'est avec surprise que je découvre un ascenseur de l'autre côté lorsque la porte s'ouvre.

Une fois à l'intérieur les portes se referment, et la lumière se tamise en rouge. Les numéros en face de moi indiquant ainsi le nombre d'étages vont jusqu'à 30.

Je sélectionne l'étage qui m'intéresse, et en moins de deux secondes j'arrive à destination.

Les portes s'ouvrent, et je découvre Mau entourée de plusieurs machines, s'affairant sur l'une d'elles. La pièce dans laquelle elle se trouve est similaire à celle que je viens de quitter, certains détails changeant. Par exemple ici il n'y a que deux portes : celle par laquelle je viens de rentrer mais également une seconde en face de moi.

Lorsque je fais un pas dans la pièce j'ai l'impression de défaillir. Le sol est en verre et par conséquent, je peux voir les personnes d'en bas, ce qui me donne un sentiment de vertige.

- Tiens te voilà toi !, m'interpelle Mau en me voyant rentrer. Nauséeuse, je lui adresse un sourire et m'approche à petits pas d'elle.

- Qu'est ce que t'as à marcher comme ça ?! , se moque-t-elle, tu sais ça ne va pas se briser.

Mon sourire se crispe rien qu'à l'idée, que le verre à mes pieds puisse se casser. Je me concentre alors sur les machines entourant mon professeur.

Il y en a 3 au total. Les deux premiers sont un peu en vrac et pas vraiment assemblés. Du coup je ne saurais les décrire. Cependant, je peux dire que l'élément principal de chacun d'eux se trouve être un lit noir.

Quant au troisième, « la machine » est composée d'une espèce de grand fauteuil, comme celui qu'on retrouve chez le dentiste. Au dessus du dossier où repose la tête il y a une couronne en fer suspendue et qui est reliée à un ordinateur à écran plasma juste à côté.

Mau cesse de tripoter le bas du fauteuil qui est une espèce de gros boitier rectangulaire sur lequel repose celui-ci. Elle va s'assoir en face de l'écran plasma de l'ordi. Quant à moi je vais m'arrêter juste en face d'elle.

- Je n'aurais jamais imaginé qu'il puisse y'avoir tout ça ici, dis-je et Mau sans lever les yeux vers moi me répond :

- Oui , ce n'est pas évident. Mais c'est incroyable le travail qu'ils ont fait pour mettre en place ce labo. Franchement chapeau

Ils ?

- Qui ça ? Le gouvernement Domien ?

Mau ricane , avant de faire une moue narquoise.

- Clairement, ce n'est pas notre gouverneur qui s'est chargé de ça. Non, ce sont les sous-espèces.

Je fronce les sourcils.

Comment ça les sous-espèces ?

- Je croyais qu'ils étaient bannis et ne faisaient plus partis du système ?

- Oui. Mais , quand le projet pour l'institut a débuté, Elona a demander une réforme pour qu'ils puissent nous aider. Et les créateurs ont acceptés

- Elle leur a parlé ? , demandé-je surprise

- Non ! Bien sûr que non. Un messager s'en ait chargé.

J'acquiesce, quoi que je sois dubitative en ce qui concerne cette histoire de messager.

- Bon commençons !, m'interromps Mau dans mes pensées en quittant l'ordinateur. Elle le contourne et vient ver s moi.

Je me sens tout d'un coup nerveuse.

- Assieds toi là , m'indique-t-elle et je vais prendre place sur le fauteuil, l'estomac noué.

Qu'est ce qu'elle va faire ?

- Bon je t'explique ce qui va se passer, commence-t-elle et j'acquiesce en fixant d'un œil circonscrit, la drôle de couronne au dessus de ma tête.

- Cet appareil s'appelle un chercheur, me fait mon professeur et j'arque un sourcil.

- Qu'est ce qu'il fait ?

Mau me sourit avant de se retourner pour aller au bureau sur lequel repose l'ordinateur. Elle en tire un tiroir et revient vers moi munie d'un bidon transparent et d'un coton, qu'elle déposent un chariot en fer dont le dessus se trouve être un long plateau sur lequel je distingue une seringe .

Ma gorge s'assèche alors, tandis qu'elle retourne de nouveau vers le meuble et pour soutirez d'un paquet que je n'avais pas vu jusque là, une paire de gants qu'elle enfile en les faisant claquer à ses poignets.

Elle revient près de moi.

- Le chercheur a été conçu par les sous espèces de l'IJPS l'autre monde.

Je fronce les sourcils. Comment ça ?

- Mais les étudiants de l'IJPS sur terre sont des adolescents dit surdoués

- Communément appelés ici sous-espèces.

J'avoue n'avoir jamais fais de lien. Mais maintenant qu'elle le dit, il est vrai que dans l'article que j'ai lu sur Anthel, Anala a effectivement dit que tous les sous -espèces avaient été envoyés sur terre.

- Bon, pour en revenir à ta question sur le chercheur, laisse-moi te dire que sa fonction est tout simple : il cherche. Au fil des années, nous nous sommes rendus comptes que les joueuses qui ont des jeux en rapport avec l'esprit ou bien même les Changes-peaux n'arrivaient plus à un certain moment à exploiter leurs capacités au maximum. Il y a un summum qui lorsque est atteint, ils ne peuvent pas le dépasser. Par exemple chez les Change peaux, le summum de leurs capacités de trouve être le changement d'humeur chez autrui qu'ils peuvent engendrer. La logique voudrait que puisqu'ils peuvent le faire à une personne pourquoi pas à deux ou encore trois , quatre autres personnes en même temps ? C'est là alors qu'intervient le blocage ainsi que le travail du libérateur.

Mau prend du plateau le coton ainsi que le bidon , qui je suppose, d'alcool.

- Gillian, de ton jeu, je suis sûre et certaine qu'il ait de l'esprit et a un rapport avec tes rêves. Donc ce que je vais faire, c'est que je vais tester le chercheur sur toi. J'en ai discuté avec Elona et lui ait expliqué pour qu'elle me donne son accord.

Et le mien dans tout ça ?

- Tout d'abord, je vais t'injecter un tranquillisant.

- Pourquoi ?

- J'ai besoin que tu sois dans un état de Snogo. N'ai pas peur parce que c'est le même dans lequel tu te trouvais dans l'autre monde quand tu ne pouvais pas dormir. Il se situe entre le sommeil et la réalité. Tu dors sans vraiment le faire. A vrai dire, j'ai été surprise quand Rochelle m'en a parlé , mais j'ai étudié ce fait étant plus jeune. C'est d'ailleurs ça qui m'a confortée dans l'idée que ton jeu a un lien avec l'esprit. Le Snogo met ta conscience en veuille et active ton subconscient. Tu es éveillée sans pour autant l'être. J'ai besoin de cet état de toi pour faire marcher le libérateur sur toi. Tu me suis jusque là ?

- Oui

Très même

- Ton cerveau est comme un ordinateur géant qui classe dans des dossiers différents tout ce que tu es amenée à voir, toucher et découvrir. Grâce au Snogo, le travail du libérateur consistera ici , à uniquement chercher à atteindre et ouvrir le fichier contenant tes rêves.

Hein ?

- Je ne comprends pas. Ta machine va farfouiller dans mon esprit, ou du moins dans mes souvenirs pour avoir accès à mes rêves ?

- En gros c'est ça. Comme je te l'ai déjà dit, je crois que ton jeu a un rapport avec tes rêves. Je me suis dit alors que le blocage se fait à ce niveau. Quand je te mettrais le générateur sur le crâne, tous tes vrais rêves défileront dans ton esprit en flash. Puisqu'il ait relié à l'ordinateur, je les aurais également sur mon écran et quand le blocage se fera je le verrais sur l'écran.

Je me sens perdue là. Quoi ?

- Je ne saisis pas bien là, tu veux dire quoi par vrais rêves ?

- Il ne viendrait dans ton esprit que les rêves réels. Tu vas me dire un rêve n'est même pas réel, mais voilà, par exemple tes cauchemars n'apparaitront pas ou alors des rêves dans lesquels tu voles. Ce seront des rêves de situations réelles, déjà vécues.

J'acquiesce

- Concernant le blocage, il faut savoir qu'ici il sera représenté par un rêve et différent des autres. A partir de ce que le libérateur traduira comme donnée, je saurais ce qui t'empêche d'avancer.

- Ok

- Donc , maintenant que tout est clair, tu es prête pour le test ?

- Oui

- Ok. Pour le tranquillisant il faut que je te le fasse dans le cou, ça te va ?

Je déglutis difficilement

- Vas y, concédé-je alors en regardant le générateur la gorge encore plus nouée que tout à l'heure tandis que je frissonne lorsque je sens le coton humide frotté sur mon cou. L'odeur de l'alcool s'infiltre dans mes narines, et je réprime un haut le cœur lorsque je sens l'aiguille perforée ma peau.

Je ferme les yeux en une grimace, et c'est étrange de le dire, mais je sens lorsque le produit s'immiscer dans mes veines, c'est chaud.

J'inspire longuement, puis ouvre les yeux. La salle est silencieuse, et je suis seule. Je ne bouge pas. Je ne sais pas si c'est parce que je ne peux pas ou alors parce que je n'en ressens pas le besoin, mais je ne le fais pas. J'ai l'impression que tout est ralenti, rien qu'aux battements de mon cœur.

C'est calme et paisible. Je retrouve alors une quiétude que je n'ai pas eut depuis très longtemps. Cette dernière n'est malheureusement très longue, perturbée par un changement brusque de paysage.

Gillian

Gillian

Inna m'appelle. La brume m'entourant s'éclaircie. Je suis dans le même endroit que le jour du test à l'école, le même paysage que j'avais vu sur la plaque. Inna me tourne le dos

Je suis de retour dans la salle et j'ai le souffle court, puis ça recommence

Je vois mon père et ma mère, ils sont tous les deux assis dans notre salon. Ma mère a les traits du visage tirés comme lorsqu'elle est confrontée à un problème.

- Alicia, l'appelle mon père. Ma mère lève la tête et le fixe. Il poursuit, il le faut.

- Pourquoi tu les as contactés ? , demande alors ma mère d'un ton suppliant.

- Il le fallait. On a déjà eu cette conversation, soupire mon père.

- Mais c'est de Gillian dont on parle ! , s'exclame-t-elle et je sursaute. J'ai envie de parler ou alors la prendre dans mes bras quand elle porte sa main à son nez pour renifler, cependant elle se reprend, tu n'a aucune preuves

- C'est mon travail.

- Tu fais des recherches !

- Mais ils les concrétisent.

Un lourd silence s'installe et moi je déglutis avec peine.

- Gillian, m'appelle Inna , Gillian écoute

J'ai la poitrine comprimée lorsque je suis encore une fois de retour. Mes parents...

Que me cachaient-ils vraiment ?

Deux silhouettes se tiennent dans l'ombre et il n'y a aucun paysage, comme s'ils étaient dans le néant. Elles se tiennent l'une devant l'autre, seulement l'une d'entre elles est assise.

- Ina fais attention, fait une voix d'homme que je ne connais pas.

- Pourquoi ?, répond la seconde silhouette .

- Mêle-toi de tes affaires.

- Mais je le fais !

- Ce sont les leurs ! , rugit l'homme. La silhouette de Ina , bouge et elle se met à marcher puis à gesticuler.

- Et les nôtres aussi !

- Ce que tu fais est très dangereux.

Ina secoue la tête.

- Nous ne sommes pas les premiers, nous ne sommes pas seuls.

Ce rêve sur Inna est tout aussi troublant que celui sur mes parents.

Je suis dans ma chambre, elle est vide et tout est silencieux. Je tourne sur moi-même et je vais à ma fenêtre, cependant il fait noir. Je sors alors de la pièce et descend les escaliers, le salon est tout aussi vide. Toutefois la porte d'entrée est entre-ouverte, la lumière est allumée dans le jardin. J'entends des bribes de voix et je m'en approche. Je sors à l'extérieur et je vois mon père qui est de dos, cependant le plus troublant est la personne en face de lui : Rochelle.

Ils parlent à voix basse et de là où je suis, je ne peux les entendre, malheureusement mes jambes refusent de bouger et restent clouées au sol. Je ne peux pas avancer. Je fronce les sourcils et soupire longuement, trop familière à ce genre de situation.

Quelqu'un ou quelque chose ne veut pas que j'entende.

J'examine alors la tenue de mon paternel : il est en costume, noir. Un costume qui d'ailleurs me dit vaguement quelque chose.

Tout d'un coup, la sonnerie d'un portable résonne derrière moi. Le temps que je me retourne, elle s'arrête, c'est le téléphone de mon père. Je jette un coup d'œil vers Rochelle et lui, ils ont tellement l'air encré dans leur conversation qu'il n'a pas eu l'air de l'entendre.

Je m'approche de l'appareil et regarde son fond d'écran qui est une photo de ma mère et moi le Noël dernier.

Ce n'est pas seulement la vue de la photo qui créé une boule dans ma gorge, non. C'est la date qui figure sur l'écran de veille qui me bouleverse : le 26 Septembre.

Le jour de l'anniversaire de mon parrain. Mes parents sont sortis ce soir là.

Le problème c'est que c'était une semaine avant que Rochelle et Shay ne viennent faire leur test au lycée, soit une semaine avant que je ne rencontre Rochelle et que eux aussi soient supposés la rencontrer.

Je ne suis pas de retour dans la salle , encore moins sur le libérateur. Je suis assise à même le sol , sur de la terre noire craquelée de partout. Je suis toujours dans les mêmes vêtements. En face de moi se trouve un grand mur , très long. Je regarde de côté , et note qu'il se tient perte de vue.

Puis tout disparait. J'ai un sentiment de lourdeur puis c'est comme ci, je tombais et c'est un martèlement vif au crâne qui me ramène à la réalité.

Tout réapparait, la salle , le bruit de ma respiration ainsi que celui de l'ordinateur. Mau est penchée sur moi, Rochelle à ses cotées.

J'entends des sons, leurs voix, mais je ne comprends rien. Je n'assimile pas ce qu'elles racontent, cependant je garde les yeux rivés sur Rochelle.

Mes lèvres restent scellées, jusqu'à ce que comme si l'on venait de me déboucher les oreilles, j'entende correctement leurs paroles.

- C'est clair, dit Rochelle suite à ce qu'à dû dire Mau.

- Tu es de nouveau parmi nous Gillian ? , me demande d'ailleurs cette dernière.

Sans me soucier du générateur sur mon crâne ou même de répondre à Mau , je me redresse avant de dire d'une voix cassée , mais bouillante à l'intérieur , à l'adresse de Rochelle :

- Tu connaissais mon père bien avant le test.


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