Chapitre 3
Mission rapprochement accomplie.
Il avait enfin réussi à avoir ce qu'il voulait!
Enfin... A quelques sacrifices près.
C'est à dire sa très chère chambre avec Antonio.
Il allait pouvoir crâner auprès du reste du bad touch trio tout en devant hélas annoncer la triste nouvelle à son ami espagnol pour la salle de repos.
Au fond, c'était un mal pour un bien.
Mais est ce qu'il allait vraiment comprendre?
Ce n'était pas vraiment necessaire d'en arriver jusque là.
Mais c'était une partie de sa punition.
Alors il n'avait pas forcément le choix.
Dans tout les cas, ça l'arrangeait.
Il pourrait désormais passer plus de temps avec son petit Arthur.
Que l'autre le veuille ou non.
En espérant qu'il ne lui complique pas la tâche.
Il continua alors à ranger ses affaires, soupirant, cherchant en vain ce qu'il aurait pu oublier ou laisser sous le lit ou peut-être meme derrière ce dernier.
Il se baissa alors, replacant ses cheveux qui tombait sur son visage derrière ses oreilles afin de trouver ce qui pouvait lui manquer.
Doucement mais tout en tâtant, il chercha avec ces mains deux trois petits objets.
« -Franny? Tu cherches à faire la poussiere?? Keseseseseeee »
Ce dernier releva soudainement la tête, en oubliant qu'il était sous le lit et se ramassa alors sur le crâne le dessous de ce dernier. Il cracha un juron par réflexe et se retira aussitot de là où il se trouvait.
« -'Tin Gil'! Toque avant de rentrer comme ça! Je te l'ai déjà dit une centaine de fois! Rala le jeune francais, essayant de calmer la douleur qui se situait au dessus de sa tête.
-Entschuldigung. C'est un réflexe.
-'Tonio est pas là?
-Si si... Il va bientôt arriver. Il a juste oublié de faire un truc.
-Et tu sais quoi?
-Nein. »
Francis se releva, récupérant au passage un bien qui lui appartenait, étant bien content au final d'avoir verifier une seconde fois.
« -Ah bah je l'ai enfin retrouvé!
-C'est quoi? Demanda l'allemand plutôt curieux.
-Hein? Je te l'ai jamais montré? C'est un grigri.
-Un quoi??
-Un grigri. Un talisman si tu préfères. Ca protège de la malchance.
-Juuure! Me dis pas que c'est avec ce truc que t'arrive toujours à te debrouiller et a avoir toute les filles à tes pieds?? Tricheur! »
Francis se mit à rire en entendant ces paroles de la part de son ami qui semblait etre choqué de ce genre de pouvoir.
« -Désolé de te décevoir mon ami, mais mon succès vient de mon charme naturel~
-Mais oui bien sur. J'te crois pas!
-T'inquiète, Après ce Kirkland, tu es le prochain sur ma liiiste~
-Tss, bien sur. Tu peux rêver mon pauvre! Et en parlant de lui, t'as donné ton mot? Il parait que t'as eu des problèmes avec des abrutis qui ont emmerdé monsieur le frigo. Et il parait aussi que t'as pas ete de main morte avec eux! Keseseseseseee! J'suis fier de toi!
-Eh bah... C'était rapide dis donc...
-Faut pas t'étonner mec. T'es monsieur "je suis populaire et je brille de partout" normal que ça fasse le tour de l'établissement en deux secondes. T'es pas viré alors si??
-Non... En fait... J'ai plutôt eu de la chance. »
Gilbert avait l'air très intéressé par cette derniere phrase puisqu'il s'asseya sur le lit en fixant Francis pour savoir la suite.
« -Comment tu t'en es sorti? »
Francis sentait qu'il n'allait certainement pas en revenir, il le prévoyait et ca lui faisait peur de voir sa reaction. Ce n'etait pas pour grand chose, mais ils ne voient tellement pas ce délégué comme un prétendu "sauveur".
« -Kirkland. Lacha t'il d'un coup.
-Bah quoi Kirkland? Qu'est ce qu'il a?
-C'est eum... Lui qui empêché le directeur de me virer... En me défendant. »
Gilbert en tomba du lit tellement il était stupéfait.
« -Was?! Du machst Witze!!
-Calme toi Gilbert... Tu sais très bien que je comprends rien de ce que tu racontes...
-Mais- Pourquoi il a fait ca??
-Je suppose que c'est peut-être parce que je l'ai défendu...?
-Ouais mais non. Même avec ça j'ai du mal à y croire! On parle de Kirkland quand même! C'est pas n'importe qui!
-Eh bah écoute, qu'est ce que tu veux que je te dise...
-Mais attend. Monsieur je casse les couilles a tout le monde t'a pas laissé partir comme une fleur quand même. Ce serait trop facile ça.
-Comme tu peux t'en douter non. Il ne m'a pas lâché comme ca. J'ai une semaine de colle. »
Son ami aux yeux rouges grimaca d'horreur pour lui. Il s'imaginait bien a quel point cela devait être horrible de passer plus de temps dans une salle de classe qu'avec ses propres amis. Il lui tapota l'épaule doucement pour le rassurer et planta son regard vers la valise de Francis.
« -Et ça alors? Si t'es pas viré, alors pourquoi tu fais ta valise? On est que mardi.
-J'allais justement en venir... En fait, je n'ai pas que ça comme punition.
-Sérieux?! Il abuserait pas un peu?
-Disons que c'est mieux que de se faire virer.
-Et donc...? C'est quoi ça? »
Un silence de plomb pris place dans la salle. Laissant Francis un peu dans l'embarras et Gilbert totalement dans le suspense.
Le francais etait fier de pouvoir passer plus de temps avec ce jeune blond mais en meme temps, il avait peur que ses deux meilleurs amis pensent qu'il les delaisserait alors que non. Les jeunes filles avec qui il était sorti auparavant, c'etait histoire de quelques jours pour les avoir dans son lit mais là... Ce n'etait pas du tout le meme defi qu'il s'etait imposé. Et ca risquait de prendre plus de temps meme si Francis ne doutait pas une seconde sur le fait qu'il l'aurait dans la poche.
« -Francis? Insista son camarade »
De toute façon il devait leur en parler. Dans tout les cas, ils le sauront puisqu'il doit être prêt pour le jour même.
« -Le directeur a demandé à Kirkland d'être mon chaperon... et de partager sa chambre avec moi aussi. »
Bam. C'était lancé.
Il ne pouvait plus reculer.
Il lacha un soupire apres cette phrase tandis que son ami avait la bouche bée.
« -C'est un poisson d'Avril?
-On est en Novembre Gil'. »
Il resta silencieux le temps d'un long moment. Essayant de cerner la situation puis il se mit a crier de joie.
« -Q-Quoi?? Francis restait ébahi par cette reaction qui etait peu probable.
-Mais c'est génial pour toi mec! Enfin bizarre mais génial! Toi qui voulais passer plus de temps avec monsieur je fais l'asocial parce que je sais pas vivre en société, c'est réussi!
-Toi, faudrait que je te donne une médaille pour tout les surnoms que tu donnes aux gens qui t'entourent...
-Keseseeeee! C'est un don chez moi! On ne peut pas le nier! Alors... Ça veut donc dire que tu vas avoir le temps de le pécho!! Jusqu'à quand la punition?
-Je... Je sais pas encore... Il faut que je demande à Kirkland. Il doit savoir lui.
-Ah parce que tu sais pas toi? Ok. »
Il haussa les épaules, désolé de ne pas pouvoir lui en dire plus. Lui aussi était curieux de savoir combien de temps il disposait pour pouvoir faire la cour à ce mystérieux blond. Après tout, Gilbert avait raison. Ce n'était pas n'importe qui. Il était particulier. Et le fait de pouvoir être dans la meme chambre que lui, ça lui permettrait de savoir comment il allait procéder pour le séduire. À la traditionnelle ou non.
Interrompant leur réflexion, la porte venait de s'ouvrir sous leur yeux perdus. Leur ami espagnol venait enfin d'arriver.
Gilbert en le voyant, sentit ses yeux s'illuminer et il bondit sur lui pour lui annoncer la nouvelle.
Antonio ne savait pas comment réagir en entendant cette nouvelle. Si il devait être content pour son ami ou inquiet pour lui. Il semblait assez perdu à travers ses pensées.
Après tout, c'était génial que son meilleur ami puisse enfin se rapprocher de sa future victime... Mais était-ce vraiment une bonne idée??
« -... Je suis content pour toi Francis! »
Il sorti finalement cette phrase, son sourire élargit.
Eh oui. Il ne voulait pas risquer de se disputer avec lui pour une bêtise.
C'était son ami, après tout. Il était là pour le conseiller c'est vrai, mais faire des erreurs faisaient parti de la vie. Et ce fut cette réflexion qui raisonna finalement l'espagnol. Puis, Francis semblait vraiment motivé à l'approcher. Autant le laisser s'amuser un peu dans ce cas la. Si ça lui donnait tant envie que ça, ce serait dommage de gâcher ses espoirs.
« -Hein? Vraiment? »
Francis avait vraiment du mal à y croire, il etait plus surpris qu'autre chose.
« -Oui! Bien sûr! Tu vas finalement pouvoir te rapprocher de lui! C'est génial pour toi. J'espère juste que tu ne laisseras pas tomber le bad touch trio pour lui!
-Non! Jamais! Jamais je ne ferai ça, ne t'en fais pas.
-Dans ce cas tout va bien alors! Et dépêche toi de préparer tes affaires. Tu perds beaucoup de temps à rester ici Francis~
-Mais voyons Antonioooo! Votre compagnie me charme tout autant~
-Pourrais je espérer d'avantage d'attention de votre part dans ce cas là? Continua t'il sur le ton de la rigolade
-Hmmm.... Ce serait à envisager beau brun~
-Bon les mecs si j'vous dérange dites le! Si vous voulez continuer, Faites votre serenade ailleurs danke! Rala l'albinos qui commencait à se sentir a part.
-Mooooh le pauvre chouuu! Il se sent delaissé~ C'est mignoooon! Qu'en pensez vous très cher?
-Mmmmhhh... Je pense qu'il merite un peu plus d'attention! Répondit l'espagnol en souriant, pour continuer de jouer le jeu. »
Les deux garcons se regardaient d'un air entendu et s'avancerent vers Gil dans un but précis. Lorsque leur ami comprit, il était déjà trop tard pour lui. Ce dernier était déjà entrain de s'esclaffer de rire à en avoir mal au ventre. Les deux autres le voyaient
gigoter dans tout les sens pour les empêcher de continuer mais ca les amusaient bien trop pour s'arrêter en si bon chemin! Ils continuèrent donc durant un petit moment jusqu'à ce que l'albinos leur supplia de cesser entre deux étouffements. Se sentant fiers vainqueurs, l'espagnol et le français le lâchèrent.
« -Scheibe! Me refaite plus jamais ça! C'est pas du tout awesome!
-Dis surtout que t'assumes pas de craindre les guilis. Souria Antonio, l'ayant grillé.
-Au moins ça prouve que je ne suis pas un insensible! Contrairement à vous! Pfft!
-Ouais... Si ça peut te rassurer... répondit Le francais peu convaincu en fermant les yeux, voyant bien que son camarade cherchait des excuses pour rester génial. »
En se relevant du lit, Francis en profita pour boucler sa valise qui était encore ouverte .
Cette fois, il était définitivement prêt à changer de chambre. Au plus grand malheur de ses amis. Mais à son plus grand bonheur. Presque.
Il prit sa veste qu'il installa sur son épaule et détournait son regard vers la porte.
Il devait partir maintenant.
« -Tu vas y aller Francis?
-Oui. Répondit il franchement. Il ne faut pas que je perde trop de temps. Puis, c'est la fin des cours. On a déjà de la chance de pouvoir rester dans nos chambres à ces heures là alors qu'on devrait être en permanence. Enfin tu vois quoi. Il ne faut pas que je me fasse remarquer pendant un bon moment si je veux vraiment éviter le renvoie.
-Je pense que t'exagères un peu mais bon. Fais comme bon te semble Franny! Rétorqua le garçon aux cheveux gris. »
Le blondinet remercia son ami et sorti de la chambre.
Il était certain de ne pas exagérer du tout.
Et savait aussi que son côté sérieux -sur certaines choses- agacaient l'Allemand qui était largement plus tranquille et relaxe que lui.
Il ne s'inquiétait à propos de rien.
Comme le bac, les bagarres, la politesse.
Il était ce genre de garçon totalement "je m'en foutiste"
Au 1er degré si on pouvait le dire.
Francis était aussi de nature relax, mais ça lui arrivait de voir la gravité des choses quand il le voulait.
D'ailleurs, il savait faire la part des choses. La plupart du temps.
Ça pouvait dépendre de son humeur.
En fait, Francis n'aimait surtout pas les ennuis. Gilbert lui, trouvait ça drôle de les attirer.
C'était une des choses qui contrastaient leur amitié.
Même si ce n'était pas toujours facile.
Pour l'un, comme pour l'autre.
OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO
Francis marchait encore dans les couloirs, trimballant ses affaires, assez pensif.
Il allait réellement avoir affaire à Kirkland pour la première fois.
Non parce que les autres tentatives, soit il s'etait pris un vent, soit il s'etait fait traité de Don Juan. À prendre comme on le veut mais Francis trouvait que, venant de quelqu'un qui était toujours seul, c'etait quand même ironique!
Arrivé devant la porte, il toqua de facon calme mais assez forte pour que son voisin puisse entendre. Il attendit que l'autre lui ouvrit mais ce dernier ne le fit pas.
Il tenta de voir si il pouvait entrer en ouvrant la porte mais elle fut verouillée par le délégué.
« Faites qu'il ne soit pas déjà dans la chambre... » soupira Francis qui posa ses affaires par terre pour faire demi tour vers le bureau du président des élèves, ayant peur que celui ci ne tienne pas ses engagements envers le directeur. Il ne manquerait plus qu'il pense que Francis soit du style à manquer ce genre de devoir.
Il marcha à pas pressé tout le long du couloir, le regard dégageant son stress.
Et si il ne voulait vraiment pas le voir? Et si voir son visage le rebutait?
Il l'avait quand même aidé! Ce n'était pas rien!
Enfin... Il s'était tout deux entraidés.
Francis en le défendant phyisquement
Et Arthur face au directeur.
Il soupira. Ça n'allait même pas être le début que déjà,
l'anglais lui compliquait la tâche.
Trouvant la porte qu'il cherchait, il toqua doucement, attendant une réponse.
« -Entrez. »
Francis rentra alors tout doucement, assez gêné de le déranger mais au fond rassuré de voir qu'il était finalement bien dans son bureau et pas dans la salle a coucher.
« -Qu'est ce que tu veux? Soupira l'anglais, le nez dans sa paperasse.
-Eh bien... Tu as fermé la porte de la chambre à clé et... Je dois ranger mes affaires. »
L'anglais réfléchissait de la même facon qu'il continuait de remplir ses fiches, les yeux rivés sur ces dernières.
« Les clés sont dans le pot à ma droite. Ne les perds pas.
-Je tacherai d'y faire attention. Merci. »
Francis récupéra les clé dans le pot et fit geste de partir quand une pensée lui traversa l'esprit.
« -Tu... Tu travailles encore?
-À ton avis? Répondit nonchalamment Kirkland
-Mais il est déja 19h00. Ce sera bientôt l'heure de manger.
-Et? »
Arthur n'avait pas l'air de comprendre le problème. Pour lui, travailler était essentiel pour se maintenir et puis, même sans cette raison, il avait encore du travail, donc pour lui il était normal de le continuer et si possible, de le terminer.
Le probleme c'est qu'il avait beaucoup trop de boulot. Et ça, Francis l'avait remarqué à la tonne de feuilles qu'il lui restait encore à regarder.
Ça l'inquietait un peu de voir ça. Mais il le garda pour lui.
Ça ne le regardait pas vraiment.
Pourtant...
il ne voulait pas qu'il s'épuise ainsi.
« -... Rien... Ne te surmènes pas trop... finit par dire Francis en fermant doucement la porte, laissant un Arthur surpris par ce côté inquiet du francais. »
OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO
« click »
Fit la clef dans la serrure lorsque Francis l'eut installé à l'interieur.
Et en entendant le declique, il sut que c'etait enfin le moment d'entrer dans sa nouvelle « chambre. »
Alors c'est ce qu'il fit.
Il entra.
Et à peine leva t'il la tete qu'il lacha sa valise -qui au passage n'avait pas manqué de faire du bruit- et laissa ses yeux, ronds comme des billes, admirer la salle.
« C'est immense! »
S'exclama Francis stupéfait de la taille de l'endroit dans lequel il allait cohabiter.
Et c'était ça que le directeur appelait « punition » mais bon dieu! Quel paradis oui!
Cette chambre faisait bien le double voir le triple de celle qu'il partageait auparavant avec Antonio.
Là, se trouvait deux bureaux, munis d'accessoires rendant service à ceux qui voudraient encore travailler dans la soirée ou même le matin, tout deux, à coté d'un lit double chacune, munis d'un placard.
Deux lits doubles.Ce n'était quand même pas rien!
Il leva ses yeux vers le plafond. Aucune trace sur ce dernier et de plus, il y avait un joli lustre qui l'ornait, assez modeste , n'abusons rien.
Toujours aussi surpris, Francis se secoua tout de même pour ranger ses affaires.
Il ouvrit le placard qui se situait de l'autre coté de son lit
et récupéra ses vêtements pour les mettre a l'intérieur, sans oublier de bien les plier.
Perdant la notion de l'heure, Francis regarda son portable pour voir dans combien de temps le repas allait etre servi.
Et il était à la bourre.
Déjà.
Cette idée d'etre en retard allait le poursuivre pendant un bon moment.
Il se pressa de finir de ranger ses affaires à la vitesse de la lumière et parti vers le réfectoire pour pouvoir apprécier l'heure du diner.
OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO
Son plateau dans les mains, Francis parcouru la salle du regard dans l'objectif de trouver des petites mèches blondes rebelles déjà assise quelque part mais n'en vit aucune dans les parages. Un peu déçu et surpris de ne pas encore l'apercevoir, il s'installa à côté de ses deux meilleurs amis.
« -Resalut les gars!
-Yo Franny! Alors? Ça avance avec ton frigo? Le questionna Gilbert de facon tout a fait naturelle.
-Mon fri-... Francis comprit de suite à qui il se référait. Oh... T'es bête Gil'!
-Bah quoi?? C'est vrai! Pas vrai Tonio?
-Si si claro Gilbert...
-... Pour tout te dire je l'ai vu seulement pour qu'il me passe les clefs de la chambre. Au passage, vous ne l'auriez pas vu vous par hasard? Je ne l'ai pas apercu en entrant...
-Désolé on a pas fait gaffe. Il était où avant pour que tu aies à lui demander les clefs?
-Il était dans son bureau...
-Eh bien il doit encore y être. En conclua Gilbert. On t'avait dit que c'était un accro du travail.
-Peut-être mais c'est quand même pas une raison pour ne pas bouffer...
-Peut-être un simple retard. Ne te tracasse pas pour ça.»
Francis restait dans les nuages après cette phrase, triturant son repas avec sa fourchette, le coude sur la table et la main, utilisée comme pose joue. C'était peut être pour ça qu'il semblait avoir un corps si frêle aux premiers abords. Peut-être ne mangeait il pas assez. Tout ça pour le boulot quand meme... Evidemment que Francis n'etait pas contre le fait de travailler durement pendant ou après les cours mais là, ça tournait carrement à l'acharnement, à l'obsession. Et Francis ne comprenait pas. Peut-être était-ce simplement son rôle de délégué qui lui prenait tout son temps alors.
Peut-être y etait il attaché au point d'oublier sa propre santé.
Peut-être essayait il d'oublier son quotidien...
Francis, qui mangeait et laissait ses amis discuter ensemble, continua de guetter les alentours de la cantine dans l'espoir de trouver le garcon qu'il cherchait pour le faire manger avec lui, mais en vain.
Durant tout le service, il ne fit pas une seule fois son apparition.
OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO
Encore dans ses fiches, Arthur réfléchissait.
Il réfléchissait. Il remplissait. Il ne levait jamais les yeux de ses feuilles sauf pour se reculer et respirer un bon coup, avant de finalement s'y remettre sans crier gare.
Il était fort. Mais fatigué.
Il écrivait. Mais voulait cesser.
Pourtant ça le soulageait. Ça lui enlevait un poids.
Chaque fois qu'il écrivait, il ne pouvait s'empêcher de se sentir un peu mieux.
Il se relachait de cette façon.
C'etait assez particulier comme méthode, mais ca lui convenait très bien.
Et il n'etait pas pret d'arreter.
Alors qu'il était prêt pour une autre fiche, son stylo flancha.
Pris un peu au dépourvu, il appuya d'avantage sur ce dernier dans l'espoir de pouvoir continuer d'ecrire mais rien.
Il s'agaca sur le moment et jeta son stylo par megarde sur le sol.
Il leva les yeux au ciel agacé et se baissa pour ramasser son stylo.
Et c'est a ce moment là que quelqu'un vint toquer a nouveaux à sa porte.
Il soupira.
Jamais il ne serait en paix ma parole.
« -Qui est-ce? Répondit il agacé en se relevant rapidement avec le stylo en main
-C'est Bonnefoy. »
Encore lui...
« Il ne va pas me lâcher celui la... » pensa t'il exaspéré.
« Rentre. Mais dépêche. »
Francis ne se fit pas prier d'avantage et entra dans la piece assez timide tenant un plateau dans les mains. Ce qui surprit assez Arthur qui leva un de ses sourcils broussailleux.
« -Mais... qu'est ce que tu fais avec ce truc? Ne me dis pas que tu veux manger ici j'espère?? On a pas le droit! Et puis je n'ai pas le temps de m'occuper de toi!
-Hein? Ah euh... je... Non...! En fait... Francis bafouilla beaucoup. Et hop. Sa confiance etait de nouveau parti. C'est pour toi.
-Qu? Pour moi? Répéta t'il prit au dépourvu.
- Oui. Il est déjà 20h00... Et tu n'as pas encore mangé. Enfin j'veux dire que je ne t'ai pas vu au réfectoire... Alors j'm'en suis douté et j'ai voulu te l'apporter... Comme ça tu ne risquais pas de louper le repas. Et...-
-De quoi je me mêle? Le fait que je mange ou non ne te regarde pas que je sache! Tu t'es pris pour qui? S'impatienta Arthur, lui coupant la parole.
-C'est pour ta santé que je le fais. Rétorqua Francis en essayant de ne pas se laisser démonter. Puis je n'ai pas envie d'avoir un chaperon qui s'évanouit en plein couloir parce qu'il n'a pas assez mangé. Et rien que pour travailler c'est mieux.
-Et qui te dis que je vais le prendre?
-Et qui te dis que je te laisse le choix? Lacha t'il du tac au tac. »
Un ange passa. Tandis qu'un duel de regard se lanca.
Arthur voyait bien que ce garçon ne le lâcherait pas.
Ca le faisait rire. Lui qui pensait que le francais ferait tout pour échapper a cette horrible punition.
Mais non. À son grand étonnement, il avait l'air de prendre ca au sérieux!
Ce qui ne fit plaisir à Arthur qu'à moitié.
Il était content de voir qu'un élève pouvait accepter une punition sans même rechigner ou faire tout pour l'éviter.
Ce qui lui plaisait moins, c'était le fait qu'il allait devoir le supporter encore longtemps.
Et ça, ca allait être très difficile pour lui.
Francis en profita pour poser le plateau sur le bureau du délégué principal et esquisser un mouvement pour partir.
Arthur le remarqua bien évidemment et le tint par la manche de sa chemise.
«-Attends! Tu récupères ce plateau. Il est hors de question que je le garde!
-Dommage pour toi. Car tu vas devoir le garder. T'en as besoin. Et si tu continues à persister, tant pis. Mais tu jetteras tout ça toi-même. prévint-il en enlevant son bout de chemise tenu précédemment par l'anglais, s'éclipsant définitivement la salle»
Arthur restait là, interdit et vraiment ennuyé. Il n'arrvait pas à croire que quelqu'un lui parle de cette façon. Comme si... Comme si il voulait son bien.
«J'arrive pas a y croire... He is... He is stupid or...? ... Shit. s'offusqua t'il en se rasseyant sur sa chaise pour continuer son boulot.»
Bon sang ce genre de comportement était si rare qu'il ne savait pas comment le prendre.
Il faisait pitié?
Par simple gentillesse?
Il ne savait même pas.
Il regarda du coin de l'oeil le plateau, posé sur le bord du bureau.
et réfléchissait
Bon... Après tout...
Pourquoi se priver?
OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO
Traduction:
Entschuldigung: Pardon
Nein: Non
Was?! Du machst Witze!!: Quoi?! Tu plaisantes!!
Si si, claro: Oui oui, bien sur
He is... He is stupid or...?: Il est... Il est stupide ou...?
Boooon! Normalement j'ai tout traduit! J'espere que ca va maintenant! (si c'etait pas le cas XD)
Bref je sais pas quoi dire a part que je suis désolée de poster ca assez tard XD Faut dire que les rythmes regulier c'est pas trop mon truc non plus. Mais j'essayerai de faire un ou deux chapitres par mois( si j'ai le temps, because le bac de francais cette année et le Tpe.... VOILA XD c'est stressant et chiant!)
Je vous remercie vraiment de lire cette fiction, j'avue ne pas etre tres tres forte pour ecrire mais je vais faire mon possible pour ne pas vous ennuyer! (et pour mettre d'avantage Arthur parce que le pauvre... Gilbert et Antonio prenne trop le pouvoir sur cette fic ces thugs XD)
J'espère que ce chapitre vous aura plut et je vous dit bahhhh! Au chapitre prochain! 8D (Ou OS, j'ai pas mal d'idee XD)
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