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Chapitre 1 : La frénésie des préparatifs

Être rousse, ça craint. C'est vrai, c'est original les premières minutes, mais très vite on se fait surnommer Merida ou pire... Poil de Carotte. J'aurais aimé hérité du surnom Rebelle, comme Summer, mais il a fallut que j'ai le second choix... Poil de Carotte, bien sûr. Il n'y avais que moi pour me taper la honte de cette manière. Lorsque j'avais douze ans, quand maman était encore en vie, je l'avais suppliée de me teindre en blonde ou en brune, car je ne supportais pas que Chrissy McJordan et sa chevelure de feu me passe sous le nez avec le surnom de MA soeur aînée... Au lycée, ça me colle toujours à la peau, mais je le prend au second degré, car je vois bien que la coincée qu'est Chrissy ne fait pas le poid. Bon, cette constatation capillaire me rappelle qu' Autumn m'avait fait promettre que je lui ferais une couette haute pour la fête qui aura lieue cet après-midi. 

Une petite expliquation s'impose : J'ai quatre soeurs. L'une d'entre elle (Summer) qui est la plus grande, grande au point de démenager, nous a demandé d'organiser cette mini-réception en l'honneur des aux revoirs. Spring n'a pas arrêté de pleurer lorsque Summer nous l'a annoncé. Autumn a réagit en claquant la porte de sa chambre et en criant qu'elle la detestait (dis donc la crise d'adolescance !), mais évidemment, quelques semaines plus tard, lorsque la date du vol à été fixé, tous allait pour le mieux, du moins Summer s'éfforçait à essayer de faire de son mieux pour que tout se déroule bien. Il n'y avait que Spring (âgée de neuf ans) qui ne cessait de pleurer quand elle à appris que Kendall, le petit ami de notre aînée, s'en allait aussi. Elle s'était tellment attachée à lui qu'il arrivait à ce qu'on se demande si ce n'était pas plutôt avec elle que Kendall sortait !

-Wint', me lance Autumn, arrête de rêvasser et remêt toi au travail.

Elle n'a beau n'avoir que trois ans de moins que moi, elle est très autoritaire !

Je me remet illico au fourneau sans broncher : j'adore la pâtisserie ! En primaire, lorsque notre maîtresse nous a demandé si nous avions une idée de l'université dans laquelle nous voulions étudier, j'avais fièrement levé la main en répondant "L'Université de la Pâtisserie des Bonbons Magiques et Féeriques". Je souris en y repensant. J'aimais bien cette époque de naïvetée.

J'entamme une huitième fournée. Je malaxe la pâte et forme des petits ronds assez informes sur la plaque que je place ensuite dans le four. L'odeur se répend déjà dans toute la maison, Spring, qui est la plus gourmande de nous quatre, accourt.

-Ça sent hyper bon ! s'exclame-t-elle en s'approchant du four.

Je la retient par le col de sa doudoune rose, pour qu'elle évite de se brûler.

-Pourquoi tu ne ferais pas un beau dessin à Summer ? lui suggérais-je pour qu'elle s'éloigne de mes pattes.

J'aime être au calme lorsque je cuisine.

-Bonne idée ! elle s'écrie en se dirigeant le plus vite possible dans sa chambre. 

Elle renverse au passage le sac de farine, sans s'en rendre compte. Je décide de ne pas la réprimander pour éviter la crise de larme habituelle. Mon pyjama turquoise est devenu blanc, et j'en déduis que mon visage aussi... Je me baisse et saisi la balaillète, ramassant toute la farine éparpillée. Bientôt, le carrelage rouge est comme neuf.

-Mais qu'est ce qui est arrivé à ton visage ? m'interroge Autumn qui vérifiait encore si je faisais mon boulot correctement.

-De la farine, je soupire en me relevant, tant bien que mal.

Elle me gratifia d'un haussemant de sourcil interrogateur, avant de déigner mon pyjama bleu (blanc).

-Faudra revoir ta tenue, dit-elle, cherche une robe un peu classe et depêche toi de te préparer, papa a déjà fini de préparer le repas et Summer arrivera dans moins d'une demi-heure !

Je fais mine de ne pas avoir entendu, mais je vais tout de même dans ma chambre pour me préparer. Je le doit bien à Summer, qui doit être, en ce moment même dans le car qui revient de sa visite du musée ou je ne sais plus trop quoi...!

Je retire mon pyjama et contemple ma garde-robe peu fournie. Il n'y a que des jupes hautes, des collants colorés, des pulls, des tops... Mais pas de robes. Je fouille parmi mes tissu quand une idée me vint...! J'avais le temps, quarente cinq minutes, ça devrait le faire. Je me couvre de ma robe de chambre et m'asseoit sur mon bureau, où ma machine à coudre vintage (que j'utilise plus d'une fois par jour au moins) est confortablement installée. J'empoigne mon tissu mauve et commence à découper, tracer et coudre. Pendant plus d'une demie heure en tout cas. Je jette quelques coup d'oeils dehors. Les flocons commencent à tomber tôt cette année : nous sommes fin octobre et ils tombent tels des petites étoiles. Le soleil est couverts de petits nuages ôpalins, qui frisottent comme la laine des moutons. J'ajoute les derniers détails quand j'entend crier :

-Winter ! Summer est lààà !

C'était mon père. Toujours de nature pressée.

Je coûd la dentelle que j'ai trouvé dans mon tiroir à chaussettes au niveau du col et attage le petit noeud blanc en velours à la ceinture. J'enfile la robe et me contemple quelques secondes devant le mirroir. Le resultat est plutôt bien, le tissu de la robe est doux et agréable, je saisi tout de même mon large gilet trou-trou blanc. Je met mes grandes chaussettes blanche en laine et mes bottines brunes à lacets. Un coup de peigne et hop, je file dans le hall. Summer se tient là, devant la porte. Elle tient Kendall par la main. J'aime bien ce que porte ma soeur : une robe rouge à volant en tull. Ses collants noirs ont l'air très épais, et ses ballerines couleur cerise, trop petite. Mais ça m'est égal : elle est tout simplement parfaite ! Je fais la bise à Kendall qui m'offre des fleurs. Je suis flattée, jusqu'à ce que je vois qu'il en a pour toute la famille. Je déglutis, mais après tout, c'est le copain de Summer. Ils retirent tous les deux leurs vestes, je me retient longueument de ne pas me jeter dans les bras de ma soeur, mais je n'en peux plus : elle m'a tellement manqué ! Pendant trois mois, elle est allée visiter Londres, elle ressort tout droit d'un énième musée.

-Je trouve ce que tu portes magnifique, me compliment Summer en se dégageant gentiment de mes bras qui l'entouraient.

-Tu l'as acheté où ? m'interroge Kendall en songeant sûrement à une idée de cadeau.

J'hésite un moment... Summer n'aimait pas quand j'utilisais la machine à coudre de maman, elle a trop peur que je la casse, mais je tiens à le lui dire.

-Je l'ai faite pendant la demie-heure qui nous séparait de ton arrivée... je bredouille en tournant sur moi même. Elle te plaît...?

Ils me regardent tous les deux, stupéfaits. C'est Summer qui brise le silence :

-Carrément, t'as un don inné Wint ! s'exclame-t-elle en me resserant dans ses bras.

J'esquisse un sourire. Son compliment éclaire la journée !

-Qui veut passer à table ? demande mon père en sortant de la cuisine, avec un tablier entre les mains.

Summer entraîne Kendall à table en saluant papa et mes soeurs.

-J'ai fais des millions de biscuits, je lui intime en m'asseyant à table, dont tes préférés !

Elle me sourit en avalant une gorgée d'eau. Qu'est ce qu'elle m'avait manqué !

-Eh, Win, intervient Kendall, j'ai découvert un chocolat trop bizarre que tu pourrais rajouter à ta collection !

J'adorais quand il m'appelait "Win". Les quatres Saisons (le surnoms qu'il avait doné à notre confrérie de soeurs ) avaient toutes droit à leur surnoms : Autumn avait été renomée Auty et Spring, Spry.

-C'est quoi ? je lui demande en me rapprochant.

Il saisit sa fourchette et la tendit vers moi.

-Du chocolat piment-Wasabi !

Je fais mine d'être dégoûtée, mais je raffole des mélanges farfelus et piquants !

-Je sais que tu vas a-do-rer !

Summer lui donne un coup de coude. Il se redresse aussitôt.

-Et... hum... j'ai aussi une surpise pour toi !

J'hausse un sourcil pour qu'il développe, mais il secoue la tête.

-Il viendra cet après-midi !

Il ? Je préfère oublier ce que Kendall vient de dire et me concentrer sur le repas. La dinde provoque les grognements d'Autumn, qui est végétarienne.

-Je t'ai fais de la salade, précise papa en craignant sa colère.

Cette dernière se radoussit et se sert de laitue. De mon côté, je tente de ne pas salire ma belle robe prune. Sous la table, pendant que je remet pour la millième ma serviette de façon à se que je ne tache pas, je sens un coup dans mon tibiat. Je me retient de crier un aïe strident. Je fixe tout autour de moi. Summer est occupée avec mes soeur à parler de Hamley et Harrods, papa nous ressert en purée. Il n'y a que Kendall qui me fixue. Je regarde discretement sous la table. Kendall me tent un sachet que je saisi. Je regarde à l'interieur : pleins de tablettes de chocolat piment-wasabi emballées dans du papier vintage. Je n'en crois pas mes yeux. Je lui murmure un merci silencieux, les yeux brillants. Je me lève et répond, sous le regard interrogateur de papa :

-Je vais chercher le dessert, je pretexte, je reviens.

Je me dirige vers la cuisine et range les friandises dans mon tirroir à confiserie dont la famille iniore l'existence. Je sors l'une des plaques du fours où des cookies brûlants sont disposés. Je dépose la plaque sur le dessous de plat et me rassied. Summer en prend un et le grignote... avant d'en prendre encore et encore, jusqu'à finir la première fournée, aidée de mes soeurs. Je n'ai même pas eu le temps d'en prendre un. Kendall s'apprêtait alors à manger le sien, mais il me le tendit.

Je ne le prend pas, mais le remercie. Je cherche la deuxième plaque qui est finie presque aussi rapidement, mais cette fois-ci, je contribue à la disparition des cookies...!

-Donc, déclare mon père entre deux bouchées, quand est le vol exactement ?

-Dans moins d'une semaine, répond Kendall en regardant tendrement Summer, nous auront le temps de faire nos valises.

-Je voulais te demander, Wint', commence ma soeur, c'est gênant et tu n'es pas obligée de répondre mais...

Je crains le pire...

-Tu as un petit ami ? termine-t-elle en même temps ue son biscuit.

Ça à jeté un froid. Elle savais que je n'aimais pas parler de ça, mais devant tout le monde en plus !

-Euh.. oui, oui, je mens, trois mois c'est long... c'est sûr que j'ai eu le temps...

Mon père fronce les sourcils.

-Mais tu n'est pas sortie une seule fois, tu n'as fait que travaill...

-Non, je le coupe, j'ai rencontré... un type tout à fait... charmant...!

Je pronnonce ces dernières paroles, rouge comme une tomate. Summer me regarde, ébahi et ne doute pas une seule fois que mon copain est immaginaire.

-Il s'appelle comment ?

-Ma... Maxime ! je m'exclame.

On me regarde, comme si on en attendait plus.

-Mais je l'appele Max... je continue de moins en moins fort.

-Max... chuchote Kendall en reflechissant.

Soudain, son telephone vibra. Il s'excusa, parti s'éloigner dans le couloir, mais j'eu le temps d'apercevoir le contact qui l'appelait : un dénomé Max.

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