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Ne le touche pas

Je suis enceinte. Bon sang, je suis enceinte. Comment vais-je faire ? Je ne peux pas lui dire... Non... Il m'a quitté il y a deux semaines et je suis enceinte d'un mois... C'est la dernière fois qu'on s'est vu...

Il m'a quitté du jour au lendemain, il m'a appelé alors que je l'attendais, il m'a juste dit :

« C'est fini, je ne veux plus jamais te revoir » ...

Je n'arrive pas à m'en remettre. Il était parfait. Je me sentais voler avec lui, je me sentais parfaite... Je l'aime, je le sais...

Je l'aime bien plus que je n'ai jamais aimé un autre. Est-ce parce qu'un de mes collègues nous a vu ? Il a peut-être eu peur que les services internes de l'entreprise s'en mêle... En même temps, il est le grand directeur de la boite : Natsu Dragneel, et moi, je ne suis que la pauvre secrétaire d'un sous-chef débile, dégoutant et pervers...

Natsu a beaucoup d'estime pour lui car il est le plus ancien... Moi, il me fait peur. Il me terrifie. Je refuse chaque heure supplémentaire qu'il me demande car je sais qu'on sera seul dans les bureaux... Il a déjà pris des photos de moi... Je ne sais pas où il les cache et je n'ai aucune preuve, personne ne va me croire...

Je n'en peux plus. J'en oublie le véritable problème : je suis enceinte !

Je ne vais pas pouvoir cacher ma grossesse longtemps, je l'ai découvert à cause de ma poitrine, elle va exploser ! J'ai tellement mal aux seins, ils sont déjà volumineux mais en une semaine ils ont dû prendre deux bonnes tailles !

Je dois quand même aller travailler...

Depuis qu'il sait que je ne suis plus en couple, même s'il ne savait pas avec qui j'étais, mon chef, Monsieur Graner Baptiste, qui aime se faire appeler par ses initiales, BG alors qu'il est juste horrible à regarder, ne me quitte plus... Il aime me rappeler cette douloureuse rupture, je ne m'en remets pas.

Je crois que j'ai maigris... Mais bon, ma poitrine doit sûrement rattraper le poids perdu...

- Bonjour, Mademoiselle Heartfilia ! Toujours avec vos yeux rouges. Pauvre petit oiseau, je vais vite vous rendre le sourire !

- Bonjour, Monsieur, ignorai-je la fin de sa phrase.

- Oh mais regardez-moi cette belle poitrine ! Franchement, Lucy, vous avez 26 ans, vous êtes belle, vous êtes jeune, arrêtez de cacher votre poitrine, mettez des décolletés ! En plus, ce sera bien plus agréable pour nos clients !

- Vous avez rendez-vous à neuf heures avec Monsieur Fernandez, il ne devrait plus tarder, l'ignorai-je à nouveau, blessée d'être ainsi traité comme de la viande à homme.

- Bien, mais je vous veux dans mon bureau juste après.

Je soupire, cherchant une parade. La dernière fois que j'y suis allé, il a essayé de m'embrasser... J'ai réussi à me sauver mais là, le connaissant, il avait tout prévu.

Je ne pouvais pas rester une seule seconde de plus ici. Je me lève brusquement, surprenant les quelques collègues qui passaient là et posai violemment mon classeur sur le bureau.

- Bonjour Lucy, sourit Jellal, l'assistant d'Erza, la cousine de Natsu, qui gérait toutes les productions de l'usine.

- Bonjour... baissai-je la tête, gênée de l'avoir fait devant lui.

- Ça ne va pas ? s'inquiéta-t-il. Tu es vraiment pâle...

- Oui... Enfin, non, non, je ne vais pas très bien aujourd'hui... trouvai-je la bonne parade. Je... Je vais rentrer chez moi. Oui, c'est ça, je vais rentrer chez moi.

- Vous rentrez déjà, mademoiselle ? sortit monsieur Graner de son bureau, un sourire suffisant aux lèvres. Je devais vous parler, c'était important. Jellal, peux-tu revenir d'ici une heure ou deux ?

- Oui, oui, bien sûr. Appelle-moi dès que vous avez fini Baptiste, ça ira plus vite.

- Avec plaisir !

J'ai des sueurs froides. Je ne veux pas y aller...

- Non... soufflai-je. Je... Je ne veux pas, dites-moi ce que vous avez à dire ici.

- Dans mon bureau, attrapa-t-il mon bras violemment.

Je retiens mes larmes. J'ai peur...

Ma vie est fichue... Tout va mal depuis qu'il m'a quitté ! D'abord il me quitte sans raison, puis ma meilleure amie ne me répond plus, trop occupée avec son nouveau copain, mon jumeau habite loin, mon aîné a à faire avec sa femme de nouveau enceinte, et moi, je suis enceinte, et maintenant, mon chef veut abuser de moi...

- Je vois bien que ça ne va pas ? souffla-t-il à mon oreille.

Son haleine est fétide. Il posa sa main sur mon bras et le caressa tout en posant ses lèvres sur mon épaule.

Mes larmes coulent à flots. Ses mains remontent le long de mon ventre.

Mon bébé. Je ne veux pas qu'il touche mon bébé.

- Ne me touchez pas ! criai-je en le repoussant violemment.

Il tombe, je me dépêche de sortir du bureau.

Mais je tombe nez à nez avec Grey, l'assistant de Natsu.

- Lucy ?

- Je démissionne ! criai-je en attrapant mon sac à main et ma veste.

- Voyons Lucy, ne le prends pas comme ça, arriva « BG » avec un air suffisant, je n'ai pas fini de tout expliquer !

- Ne m'approchez plus ! Plus jamais !

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? s'inquiéta Grey.

- Plus jamais ! répétai-je en commençant à partir.

- Attends !

J'arrive à l'ascenseur et appuies violemment sur le bouton. Je veux partir d'ici, et vite.

Mon bébé... Il a osé poser ses mains sur mon bébé...

- Lucy, attends, arriva Grey.

Il entra avec moi dans l'ascenseur.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Qu'est-ce qu'il t'a dit pour que tu te mettes dans cet état ? Je ne comprends pas... Il semble inquiet, il dit que tu ne vas pas bien depuis que tu as rompu avec ton copain.

- Qu'il aille se faire foutre ! crachai-je. Je vais très bien !

- Alors pourquoi tu pleures ?

J'allai lui dire. J'allai tout dire, mais l'ascenseur s'arrêta et les portes s'ouvrirent face à Natsu. Jamais devant lui.

Jamais je ne dirais quoi que ce soit devant lui.

- Alors Lucy ?

- Je ne veux plus travailler avec lui, conclus-je sans rien ajouter.

- Et si on te change de bureau ? Echange avec Juvia et travaille pour Lisanna pendant que les choses se calment.

J'avais envie de dire oui, mais Juvia est fragile. Cette pourriture la tuerait et c'est bien pour ça que je n'ai jamais demandé à changer...

C'est d'ailleurs la seule qui est au courant de ce que fait ce type.

- Juvia ne mérite pas ça. Laisse-la où elle est.

- Alors tu reviens demain ?

- Non. Je ne reviendrai jamais.

Les portes s'ouvrirent, je passe à côté de mon, désormais, ex-patron, sans un regard. Jamais il ne saura pour mon bébé.

Il n'a pas su me protéger, non, pire, il a profité de moi. Il m'a séduit, m'a mise dans son lit, a profité, puis m'a jeté.

Je l'entends demander à Grey ce qu'il s'est passé. Personne ne saura jamais... Et cette ordure s'en tirera à bon compte. Je pourrais parler, mais c'est sa parole contre la mienne... C'est ce qui s'est passé avec son ancienne secrétaire... Personne ne l'a cru, pas même moi...

En six mois, il a réussi à voir chacune des parties de mon corps... en tombant sur moi pour baisser mon haut et mon soutien-gorge, les arrachant pour me peloter ensuite, en me faisant un croche-pied quand je suis en jupe, en me mouillant quand je suis en blanc et je crois bien qu'il a une caméra secrète dans son bureau... Il m'a souvent renversé du café sur moi, ou autre chose et il me forçait à me changer dans le bureau... Une fois, il est même rentré quand j'étais aux toilettes...

C'est un psychopathe...

- Lucy, attend ! entendis-je.

Je ne m'arrêterai pas. Hors de question.

- Lucy ! attrapa-t-il mon bras.

- Aie, grimaçai-je.

Il m'a attrapé au même endroit, je ne pensais pas que j'aurais encore mal.

- Je n'ai pas serré si fort, si ? s'inquiéta-t-il en relevant ma manche. Tu... Tu as la marque d'une main...

Ah oui, il y a été fort ce connard.

- C'est moi qui ai fait ça ? non, je ne t'ai pas attrapé avec la même main, essaya-t-il de reproduire son geste tout en observant la marque.

Je perds mon temps.

- Qui t'a fait ça ?

- Personne...

- C'est pour ça que tu veux démissionner ? Ou c'est ma faute. Si c'est parce qu'on a rompu, saches que tu peux toujours travailler ici, je t'éviterai, de toute façon, moins je te vois, mieux je me porte !

Il avait l'air sérieux, pas du tout affecté... Mais quel enfoiré !

Je ne retiens pas ma main, elle le frappe toute seule.

- Vous êtes tous des ordures ! Tous autant que vous êtes ! Vous profitez et abusez des femmes de cette usine ! Je refuse de travailler une minute de plus pour des gens comme vous !

- De quoi tu parles ?

- Tu sais très bien de quoi je parle ! je te déteste !

- Lucy...

- Ne me touche plus !

Il m'attrape à nouveau. Il a oublié que j'ai mal au bras ?

- Aie...

- Merde... Lucy, qui t'a fait ça ? m'attrapa-t-il autrement.

- Laisse-moi, hoquetai-je.

- Qui ? Tu ne partiras pas sans que je n'aie un nom.

- C'est lui ! hurlai-je en montrant le haut du bâtiment.

Heureusement que nous sommes dans le parking sous-terrain et que personne ne nous entend !

- Lui ?

- Graner... hoquetai-je. Je ne te l'ai jamais dit... Erine avait raison... C'est un obsédé... Il... Il...

Je ne peux pas en dire plus.

- Et tu as des preuves ? me demande-t-il après avoir longuement réfléchie, le regard plein de défie. Ça se trouve, tu as juste couché avec et tu ne l'assumes pas.

Je le frappe à nouveau. Comment ose-t-il me dire ça.

- Il se vante sans arrêt de sa belle petite secrétaire. Et il y a deux semaines il est arrivé avec une photo nous montrant le gros lot, tu étais en train de te rhabiller dans son bureau.

Mes yeux s'écarquillent. J'avais raison... J'avais raison...

- Il... Il a...

- Tu as couché avec, m'accusa-t-il.

- Jamais... Comment as-tu pu le croire... Il fait exprès de renverser ses cafés sur moi... Je suis encore brûlé de celui d'il y a deux semaines... Comment as-tu pu... C'est pour ça que tu as rompu ?!

- Je ne peux pas te faire confiance !

- C'est plutôt moi qui ne peux pas te faire confiance ! Va fouiller son bureau ! tu verras...

Je le force à me lâcher et cours jusqu'à ma voiture.

- Lucy ! m'appelle-t-il. Lucy, reviens, attends !

Je ne l'écoute pas, je m'en vais.

Plus jamais je ne remettrai les pieds dans cette usine.

***

Je ne mange à peine, je n'ai pas faim. Je dors peu aussi... Je revois ses mains toucher mon bébé... Il m'a touché... il a tout vu de moi, à mon insu, sans mon accord... C'est comme un viol...

Quelqu'un frappe à la porte mais je n'ouvre pas, je ne veux voir personne. Ce quelqu'un insiste. J'entends la voix de la concierge dire qu'elle va ouvrir. Bah qu'elle ouvre, ça m'évitera de le faire...

Je ne bouge pas, les yeux rivés sur ma télé éteinte. Il fait noir, je n'ai pas ouvert les volets. En même temps, ça fait combien de temps que je n'ai pas bougé ? des heures.

- Lucy ? entendis-je ma proprio m'appeler. Au bon sang, Lucy, que t'est-il arrivé ? Est-ce que ça va ?

- Mademoiselle Heartfilia ? nous sommes de la police. Votre patron nous appelé pour nous faire part de ses soupçons. Nous avons fouillé le bureau de Monsieur Graner, votre supérieur et nous aimerions que vous nous suiviez au poste pour répondre à quelques questions...

Pourquoi c'est moi qui dois aller au poste ? Pourquoi on va m'interroger ? Ils croient que je mens ? Je ne l'ai même pas dénoncé...

- Mademoiselle Heartfilia ?

Mes yeux se gorgent de larmes. Je fais tomber mon échographie au sol. Je ne me rappelais même plus que je l'avais contre moi.

- Appelez une ambulance, souffla le policier.

Est-ce à cause de mon bébé ? je me lève, effrayée et pose mes mains sur mon ventre. Si je faisais une fausse-couche, je saignerai beaucoup... Mais là, je ne saigne pas...

En revanche, ma tête tourne d'un coup...

- Pauvre enfant tu t'es levée trop vite ! m'aida la concierge.

J'aime bien, madame Ul... elle a toujours été si gentille et compréhensive...

- Mon bébé... soufflai-je.

- Chut, ne t'en fais pas, on va bien s'occuper de toi...

- Elle est en état de choc, entendis-je le policier dire.

Je crois qu'il a continué de parler, mais je n'ai pas entendu, je crois que... Je crois que je me suis évanouie...

***

J'entends des cris. Je crois que je connais cette voix mais je ne suis pas sûre...

- Mademoiselle Heartfilia ? Tout va bien ?

C'est une jeune femme en blouse blanche. Elle a de longs cheveux bleus.

- Je m'appelle Wendy, c'est moi qui m'occupe de vous.

- Lucy... murmurai-je.

- Comment vous sentez-vous, Lucy ?

- Je suis fatiguée...

- C'est normal, vous manquiez de nourritures et de sommeil, mais ça ira mieux, vous devez bien manger et bien vous reposer !

- Mon bébé ?

- Il est petit mais il est en pleine forme ! L'inspecteur Alzack veut vous poser des questions. Je vais le laisser entrer le temps que j'aille chercher votre repas, d'accord ?

- Hum...

- Surtout, pensez à bien vous ménager !

J'acquiesce, la tête dans le vide. Je ne me sens pas très bien.

- Bonjour mademoiselle Heartfilia, je suis l'inspecteur Alzack, j'enquête sur votre supérieur, Monsieur Graner.

- Pourquoi ?

- Nous avons retrouvé dans son bureau beaucoup de photos de jeunes femmes travaillant ou ayant travaillé dans l'entreprise. Les dernières semblaient être les vôtres, en aviez-vous conscience ?

- J'ai fini par le comprendre... Mais je n'ai pas réussi à l'en empêcher...

- Pourquoi vous n'avez prévenu personne ?

- On ne m'aurait pas cru... baissai-je la tête. Comme Erine...

- Je vois... D'après plusieurs de vos collègues, vous êtes partie bouleversée, avant-hier et vous disiez vouloir démissionner, il s'est passé quelque chose ?

Je ne peux pas retenir mes larmes à ce souvenir... Il m'a touché... Il a touché mon bébé... Il m'a touché...

- Il... Je ne voulais pas mais il... Il m'a touché... Mon bébé... Il a touché mon bébé...

- Pouvez-vous me décrire la scène ?

Je ne veux pas, je n'ai pas envie. J'ai peur...

- Je sais que c'est dur, me fit-il un sourire rassurant. Mais je vous assure que c'est pour vous. Je vais le coincer pour vous mademoiselle. Pour vous et pour toutes les autres à qui il a fait du mal.

Je reprends espoir. Cet homme me croit. Il me croit !

- Il... Il voulait me voir... acceptai-je de parler. Je savais qu'il voulait plus, il le sous-entendu... Il... Il renverse souvent son café pour que je me change dans son bureau... Il est même entré dans les toilettes... Une fois, il a fait semblant de tomber et se rattraper à mon haut, il l'a complètement déchiré et a arraché les bretelles de mon soutien-gorge... Il a... Il en a profité pour me toucher... Il m'a touché...

- Et avant-hier ?

- Il... Il voulait me voir... pleurai-je un peu plus. Il a dit qu'il voulait me faire aller mieux... il a mis ses mains et sa bouche sur moi, je n'osais pas bouger... Mais il a touché mon bébé... Je ne voulais pas qu'il le touche... Je l'ai poussé et j'ai voulu partir... Je suis partie...

- Je vois... Je vais faire un rapport. Je reviendrai vers vous si j'ai d'autres questions. Merci beaucoup de m'avoir aidé... Et désolé de vous faire penser à tout ça, mais c'est nécessaire pour qu'il paie.

- Merci... essayai-je d'arrêter de pleurer.

- Votre patron est là, acceptez-vous de le voir ? il vient certainement pour s'excuser de rien avoir vu, comme tous les autres patrons.

- Oui... acquiesçai-je. Comme les autres...

- Je le fais entrer ?

- Je... J'aimerais rester seule.

- Bien, prenez soin de vous, mademoiselle Heartfilia.

- Merci, monsieur.

Il est parti. J'entendis de nouveaux cris. C'est Natsu, je l'entends, il veut rentrer mais on lui refuse l'accès. Tant mieux, je ne veux pas le voir.

** *

Je sursaute en dormant. Quelqu'un m'a touché, quelqu'un m'a touché !

- Chut, chut, ce n'est que moi, chuchota le rose. C'est moi, Luce, c'est moi, attrapa-t-il mes joues. Si tu savais comme je m'en veux... Je... J'ai cru que tu me trompais... Je ne voulais pas y croire mais il avait des photos...

- Laisse-moi...

- Lucy... Lucy je suis désolé, pardonne-moi...

- Non... Je ne veux plus te voir ! Je ne veux plus jamais travailler pour toi ! Plus jamais !

- Je ne te laisserai plus travailler, sois-en sûre, dit-il sérieusement. Si tu ne travailles pas à mes côtés, je t'empêcherai d'aller ailleurs !

- Pourquoi tu fais ça...

- Je te promets de prendre soin de toi, de te rendre heureuse, mais aussi de prendre soin de lui...

Il a posé sa main sur mon ventre. Sa main est chaude et délicate... Elle me rassure. Mais je ne veux pas qu'il me touche. Je ne veux pas qu'il touche à mon bébé...

- Comment tu le sais ? hoquetai-je en retirant sa main, me recouvrant de la couverture, comme pour me protéger.

Il semble blessé mais ne fait pas d'autres gestes. J'ai peur pour mon bébé... Je dois mieux le protéger.

- Les médecins l'ont dit à ta concierge... Et... Elle me l'a dit.

- Pourquoi elle te l'a dit à toi ?

- Il semblerait que ce soit la belle-mère de Grey... Il a soutiré des informations pour moi...

Je me sens encore plus mal. Il est trop riche et trop fort. Je ne voulais pas qu'il sache. Je ne veux plus le voir.

- Lucy...

- Pars... Je ne veux pas te voir. Je ne veux pas que tu me touches ou que tu touches à mon bébé...

- Lucy...

- Non... Tu ne comprends pas, hoquetai-je. Je ne veux plus qu'on le touche, il a touché mon bébé ! Je n'ai pas pu le protéger de lui mais je le protégerai de toi !

Je lance mon coussin vers lui. Il semble choqué, perturbé, mais surtout inquiet. Une infirmière entra dans la pièce, inquiète.

- Mademoiselle, calmez-vous, posa-t-elle sa main contre mon front.

- Je ne veux plus le voir, plus jamais, je ne veux plus, éclatai-je en sanglot.

- Calmez-vous, me souffle-t-elle en me prenant contre elle. Sortez, s'il vous plait monsieur.

- Mais...

- Sortez.

Il baisse la tête et serre les poings... Il sort enfin, je peux enfin respirer.

- Je ne veux plus qu'on touche à mon bébé... hoquetai-je.

- Tout ira bien, me chuchota-t-elle. Votre bébé va bien, il est en sécurité. Tout ira bien.

Un médecin entra dans la pièce, l'air inquiet.

- Je vous apporte ceci mademoiselle, me sourit-il doucement en me montrant un stéthoscope. Je vous l'offre.

- Pourquoi ? hoquetai-je en le prenant.

- C'est pour votre bébé. Vous pourrez l'entendre plus facilement. A ce stade, il est très dur d'entendre son cœur, je ne suis pas sûr qu'il soit formé, mais vous pourrez entendre les mouvements.

- Merci docteur... pleurai-je encore plus.

- Vous avez vécu quelque chose de traumatisant, s'assit-il à côté de moi, face à l'infirmière qui me tenait toujours dans ses bras. Votre corps est en parfaite santé, tout comme votre bébé, mais vous avez été très affectée. Votre entourage s'inquiète beaucoup pour vous.

Je baisse la tête, comprenant.

- De plus, la situation est compliquée, notamment avec le père du bébé si j'ai bien compris. Prenez le temps de vous retrouver tranquillement, ne restez pas seule...

- Je ne sais pas où aller...

- Votre jumeau habite un peu loin, de ce que je sais ? Votre frère ainé m'a dit qu'il viendrait demain, dans la journée, et si vous repartiez quelque temps avec lui ?

Je pèse le pour et le contre. Je serai loin. Très loin. Sa maison est celle de nos vacances quand nous étions enfants. J'adore cet endroit, c'est paisible...

- C'est une bonne idée... acquiesçai-je.

Il me sourit et posa sa main sur mes cheveux.

- Je vais vous faire amener un plateau repas.

- J'ai déjà mangé, merci.

- Ce sera un plateau spécial, me sourit-il en me faisant un clin d'œil. Avec plein de bonnes choses à manger ! Vous en avez besoin.

Je ris doucement et accepte avec plaisir.

Peu de temps après, un énorme plateau plein de bonnes choses arriva. Je n'ai pas tout mangé, je n'en pouvais plus, mais je me suis régalé !

***

Il fait nuit depuis un moment. Sting est arrivé dans la journée, je vais aller chez lui le temps de me retrouver. Il prépare mes affaires. Je ne sais pas quand je reviendrais, je lui ai demandé d'emballer toutes mes affaires et de laisser mes clefs à Luxus pour qu'il rende mon appartement. Je n'ai pas le droit de reprendre le travail et malgré les aides, je n'aurais pas de quoi vivre. Je ne suis pas sûre de revenir à Crocus. En plus, j'ai toujours adoré Magnolia. Je pense y rester.

Je n'arrive pas à dormir. Je ne veux pas revenir et pourtant, ça me brise le cœur. Je ne le verrai plus... Il m'a fait du mal, mais il me manque déjà...

Je mets ma veste et mes chaussons. J'ai besoins de prendre l'air.

J'ouvre la porte de ma chambre, effrayant quelqu'un qui dormait sur un banc, juste à côté de ma chambre.

- Natsu ? fus-je surprise.

- Luce, ça va ? s'inquiéta-t-il en se levant.

Il a l'air épuisé. Ça fait combien de temps qu'il est là ? Combien de temps qu'il ne s'est pas rasé ou même lavé ?

- Qu'est-ce que tu fais là ? ignorai-je sa question.

- Je surveille la porte. Personne ne rentrera sans permission. Sois-en certaine.

- Je n'ai pas besoin de toi, grognai-je.

Pourquoi mes frères ne me l'ont pas dit ? Pourquoi ils ne l'ont pas fait partir.

- Ça me permet aussi de rester près de toi... baissa-t-il sa tête. Je sais que tu ne veux pas me voir, mais je n'abandonnerai pas.

- Laisse-moi tranquille.

- Pourquoi tu ne dors pas ?

Il ne démord pas. Il ne va pas me laisser.

Je soupirai en levant les yeux au ciel, les larmes aux yeux. Je suis ridicule. Il y a deux minutes, il me manquait, et là, je ne veux plus le voir ! Alors qu'au fond, je suis tellement soulagée qu'il ne soit pas loin...

- Je réfléchissais, décidai-je de lui répondre. J'avais envie de prendre l'air.

- Je peux t'accompagner ?

Je l'observe. J'ai bien compris sa question, mais je ne sais pas quoi dire. Je ne sais pas ce que je veux.

- Je te promets de ne pas t'ennuyer, ajouta-t-il. Je ne dirais rien, je veux juste t'accompagner et être sûre que tout ira bien.

Je finis par acquiescer et me mets en route à ses côtés. Le jardin de l'hôpital est plutôt petit. Avec les lumières de la ville, on ne voit pas les étoiles. Dommage...

Je m'installe sur un banc. Il n'ose pas s'asseoir à côté de moi, alors il reste debout.

- Tu peux t'asseoir, si tu veux...

- Je ne veux pas t'embêter...

- Assieds-toi, soupirai-je.

Il ne me fait pas répéter et s'assit près de moi, assez loin. Il a sans doute peur de me brusquer et je le comprends. Je ne sais pas si j'aurais supporté qu'il me touche. J'ai encore l'image de cet homme posant ses mains sur... sur...

Mes larmes commencent à couler le long de mes joues. Je n'arrive pas à l'oublier...

- Lucy... murmura-t-il en posant délicatement sa main sur ma tête. Pardonne-moi de ne pas avoir pu vous protéger... Dès le premier soupçon, avec Erine, j'aurais dû faire une enquête, mais j'ai été aveuglé par la confiance que mon père avait en lui... Il est dévasté, lui aussi... Je lui ai parlé de toi, de nous, du bébé, mais aussi de ce qu'Il t'a fait... Il voulait te rencontrer mais je n'ai pas voulu, je ne veux pas te faire de mal... Je sais que tu ne veux plus me voir, que tu ne veux plus de moi dans ta vie, mais je ne veux pas abandonner. Je me ferai pardonner, tu me pardonneras. Je t'offrirai tout, je serai là pour le bébé et toi. Tu n'auras même plus besoin de travailler...

Je ne sais pas quoi dire. Ses yeux ne quittent plus les miens. Il est très sérieux.

Je pleure encore plus. Je détourne le regard en premier pour cacher mon visage entre mes mains.

- Je... Je ne peux pas !

- J'attendrais, m'attira-t-il contre lui en faisant attention, ses mains bien hautes dans mon dos.

- Je pars demain...

- Quoi ? Non ! s'effraya-t-il en se levant pour me faire face.

Il s'agenouille et prend mes mains.

- Je t'en prie, ne pars pas... Je te suivrais !

- Je dois partir... Je... Je ne sais même pas ce que je ressens pour toi...

- Tu... Tu ne ressens plus rien pour moi ?

- Non, je t'aime, avouai-je. Mais tu ne m'as pas cru... Tu n'as pas eu confiance, tu... Tu l'as cru lui. Lui alors qu'il a...

- Je suis désolé, répéta-t-il en boucle en pleurant dans mes mains.

- Il a touché mon bébé... Il a touché mon bébé...

D'une pulsion, il m'a tiré au sol vers lui pour m'entourer de ses bras. Il m'étouffe presque. On pleure tous les deux.

- Il a touché le bébé, Natsu... répétai-je en m'agrippant à lui, à califourchon. J'ai eu si peur... Il a touché le bébé !

- Il ne le touchera plus jamais, je te le promets. Plus jamais Lucy. Je vous protégerai. Il ne touchera ni à toi, ni au bébé.

Je me fige soudain. Il m'a touché. Il... Il m'a touché moi aussi. Il a touché mon bébé, mais il m'a touché aussi...

- Il... il... eus-je du mal à dire en plongeant dans ses yeux. Il m'a touché...

Ma voix n'était plus qu'un souffle. Je revois la scène en boucle, je n'ose plus bouger, je sens sa présence, comme s'il était là, encore et encore. J'ai eu tellement peur. J'ai tellement peur...

- Hey, Luce ! me secoua Natsu. Lucy c'est fini ! regarde-moi, m'ordonne-t-il en m'empêchant de regarder quoi que ce soit d'autre que son visage. C'est fini Lucy, fini. Tu es en sécurité. Vous êtes tous les deux en sécurité.

J'éclate de nouveau en sanglots. Je prends pleinement conscience de tout ce qu'il s'est passé. Natsu me garde contre lui. Il est patient, il est protecteur. Il me souffle des mots doux, des mots encourageants, il me promet de me protéger, et je le crois. Je le crois.

Il attendit que je me calme un peu, puis me porta jusqu'à sa chambre.

- Tu dois dormir...

- Tu restes avec moi ? attrapai-je son bras.

- Tu veux que je reste ? demanda-t-il tendrement en caressant ma joue.

- Oui, me décalai-je pour qu'il s'installe avec moi dans le lit simple.

Il retira ses chaussures et son jean et s'insère dans le petit lit. Il m'installe sur lui pour qu'on ait plus de place.

- Tu es bien là ? me demanda-t-il en caressant mes cheveux.

Je suis complètement blottie contre lui. Je ne veux plus bouger. Je peux même entendre son cœur battre, sa respiration me berce. Je vais bien dormir. Je suis protégée, en sécurité.

- Oui, très bien même, soufflai-je en sentant le sommeil arriver.

- Repose-toi...

Il continue de me caresser les cheveux. Tout est calme, ça fait tellement de bien...

- Luce ? reprit-il au bout d'un moment, juste avant que je ne sombre.

- Hum ?

- Tu vas vraiment partir ?

- Hum... Je dois me retrouver, expliquai-je en bavant à moitié sur lui, trop fatiguée pour faire le moindre effort au niveau de l'articulation.

- Te retrouver ?

- Hum...

- Tu vas où ?

- Chez mon frère... bayai-je. Sting me ramène à la maison de vacances. Je dois me reposer...

Il n'ajoute rien de plus, ses mains caressent toujours mes cheveux avec tendresse.

- Natsu ?

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Tu viendras me voir, hein ?

- Tout ce que tu veux...

Ses lèvres se posent sur le haut de mon crâne. Je ne peux m'empêcher de sourire. Je suis vraiment bien contre lui...

***

Quand je me réveille, il est toujours contre moi. Il est déjà réveillé et me caresse les cheveux.

- Tu as bien dormi ?

- Oui... me relevai-je pour m'asseoir.

Il me sourit et pose sa main sur ma joue. Je vois ses yeux se diriger vers mon ventre.

Mais au même moment, Sting entre dans la pièce.

- Lucy, tu es... Qu'est-ce que tu fais là, toi ? gronda-t-il Natsu.

- Je lui ai demandé de rester avec moi, dis-je à mon frère.

- Oui bah, il peut se rhabiller !

Je ne dis rien, ça ne sert à rien, et descend du lit pour laisser Natsu se lever.

- Je vais me préparer.

Je me dépêche pour ne pas les laisser seuls, ou, pour ne pas rester seule...

- Tu as fini ? me sourit mon jumeau en rangeant mes affaires dans ma valise.

- Oui.

- Je vais mettre tes affaires de toilettes dans la valise et on y va. Tu es toujours d'accord pour venir à la maison ?

Je sens le regard plein d'espoir du rose, mais je ne peux pas, j'en ai besoin.

- Oui, je viens.

Natsu baisse sa tête et Sting entre dans la salle de bain.

Je m'approche du père de mon bébé, un peu timide.

- Tu vas me manquer, me souffle-t-il.

- Tu... Tu viendras me voir ? osai-je demandé.

- Tu acceptes ? espéra-t-il.

- Si tu en as le temps...

- Je prendrais toujours du temps pour toi, Lucy, posa-t-il ses mains sur mes joues.

Je rougis, mal à l'aise. Il me serre contre lui, une main plongée dans mes cheveux.

- Luce ? Lucy, je t'aime, ça ne changera pas. Je viendrais te voir chaque semaine...

- Tu n'es pas obligé...

- Je le veux. Je veux être auprès de toi, te soutenir pendant ta grossesse. Tu portes notre bébé...

Je le serre à mon tour en murmurant un merci. Moi aussi je l'aime, mais je ne veux pas lui dire pour le moment...

- Je vais poser une semaine, je veux passer un peu de temps, seul, avec toi...

- Attends un peu s'il te plait, laisse-moi me poser...

- Comme tu veux...

- Laisse-moi une semaine...

Il me serre contre lui. Sting revient, il m'attend.

Je me recule et souris doucement, mes mains sur mon ventre.

- Lucy, me retint-il doucement. Luce, n'hésite pas à m'appeler, à n'importe quelle heure de la journée ou même de la nuit... Appelle-moi.

- Merci Natsu, souris-je doucement en rejoignant mon frère.

Il le salue, et nous partons. Nous avons pas mal de route. Je suis impatiente d'arriver. De retrouver cet endroit que j'aime tant, de me poser... Oui, ça me fera du bien. J'oublierai.

***

Ça fait trois jours que je suis chez mon frère. Je me suis réveillée en sursaut, je n'arrive pas à dormir, je le vois encore ouvrir la porte des toilettes...

Je n'ose pas réveiller mon frère, il a été en alerte les deux derniers jours alors qu'il travaille dur toute la journée... En plus, sa copine est là cette nuit... J'observe les étoiles. Elles brillent toujours autant ici...

Mes mains tremblent encore. Je caresse mon ventre, je veux que mon bébé aille bien, je le maltraite avec mes insomnies et mes crises de panique...

- Natsu... soufflai-je en observant mon téléphone.

J'ai besoin de l'appeler. Mais, est-ce qu'il me répondra ? Il répond toujours très vite aux messages... Il prend beaucoup de nouvelles, on parle beaucoup en une journée, il veut tout savoir, il me parle de tout et de rien...

Je dois entendre sa voix...

Je récupère mon téléphone et lance l'appel avec hésitation...

Ça fait déjà deux sonneries...

- Allo ? Luce, tout va bien ?

Je reprends mon souffle en l'entendant. Il fait tellement d'effort pour se faire pardonner...

- Natsu...

- Qu'est-ce qu'il se passe ? s'inquiéta-t-il.

- Je... J'ai du mal à dormir...

Je n'arrive pas à lui dire.

- Respire un bon coup, dit-il tendrement. Allonge-toi et respire un bon coup, Luce. Je vais t'aider à dormir.

- Comment ? m'allongeai-je.

- Tu es allongée ? ne me répondit-il pas.

- Oui...

- Dis Luce, tu te souviens notre rencontre ?

- Oui, ris-je doucement. Tu étais tout rouge !

- Et comment ! J'avais la croupe d'une femme magnifique sous les yeux. Je venais discuter avec Grey, et je te vois, à quatre pattes par terre, j'arrivais même à apercevoir ta culotte.

Je ris doucement. J'avais fait tomber une pile de papiers sous mon bureau, je gérais l'accueil du 5ème étage.

- Toi aussi tu étais toute rouge quand tu m'as vu...

- Oui... J'étais vraiment gênée... Mon beau patron m'avait prise sur le fait... Mais tu n'as rien dit...

- Non, je t'ai aidé à les ramasser...

Je sens qu'il sourit.

- Tu te souviens quand nos mains se sont frôlées ? J'ai ressenti comme un courant électrique me traverser. Tu m'as perturbé toute la journée...

- Toi aussi tu ne m'as pas laissé indifférente... Après ça, tu trouvais toujours une excuse pour venir au 5ème étage !

Je me laisse aller à ces beaux souvenirs, ça m'apaise, ça me fait du bien, je sens même le sommeil me gagner.

- J'étais furieux quand j'ai vu que Loki te draguait. J'ai tenté ma chance en me disant, « je suis le patron, elle ne peut pas me dire non ! »

- Arrogant, ris-je doucement, amusée.

- J'avoue que c'était arrogant. Mais tu ne m'as pas dit non...

- Hum... Je n'ai pas dit non... baillai-je.

- Je suis heureux d'être tombé sur une femme aussi douce que toi... Tu es vraiment une personne magnifique Lucy. Parfois, je me dis que je ne te mérite vraiment pas...

- Natsu... murmurai-je sans avoir vraiment compris sa dernière phrase, à moitié endormie. Natsu, viens... Tu me manques...

- Tu dors ?

- Non, viens... Viens chez Sting... Viens...

- Je pars tout de suite, je serai là à ton réveil...

- Hum...

Je crois que je me suis endormie...

***

Je sens une main se poser sur mon front. J'ouvre les yeux pour les poser sur mon frère. Sting me sourit et me demande comment je vais.

- Je suis fatiguée...

- Ça a été cette nuit ?

- Entre autres... souris-je doucement.

- Tu aurais dû me réveiller...

- Ne t'inquiète pas, j'ai réussi à me rendormir, grâce à Natsu.

- Je sais, me sourit-il en m'aidant à me lever.

- Tu le sais ?

- Tu lui as demandé de venir, il t'attend en bas.

Mon cœur se gonfle de joie. Oui, c'est vrai, je m'en souviens. Je le serre dans mes bras puis cours dans les escaliers. Je crois qu'il m'a entendu car je le vois arriver, face à moi, un grand sourire aux lèvres.

- Tu es venu ! soufflai-je en sautant dans ses bras.

- Tu me l'as demandé... Merci de m'avoir appelé...

Il me serre tellement fort qu'il va m'étouffer.

- Et ton travail ?

- Je peux travailler d'ici, ne t'inquiète pas pour ça. Le plus important, c'est toi.

Mes larmes coulent toutes seules le long de mes joues. Je suis soulagée qu'il soit là. Je ne lui en veux plus, il fait tellement d'efforts... Et puis, qu'est-ce qu'on y peut s'il a été dupé... Comme tout le monde...

- Pourquoi tu pleures ? s'inquiéta-t-il en essayant d'essuyer mes larmes. Arrête de pleurer Lucy...

- C'est... C'est les hormones, hoquetai-je.

Sting arrive au même moment et soupire en levant les yeux au ciel.

- Arrête de pleurer Lulu, tu vas le faire fuir.

- Abruti, le frappai-je en riant.

Il rit à son tour et me tend ses bras. Je m'y blottis avec plaisir. C'est mon jumeau, nous avons un lien spécial. On s'adore. Mon sourire revient tellement vite avec lui...

- Je vais aller poser mes affaires.

- La chambre d'ami est au bout du couloir, acquiesce mon frère.

Je souris intérieurement. C'est vrai que nous ne savons pas vraiment où nous en sommes avec Natsu, on ne sait pas vraiment si nous sommes ensemble ou non... Sting prend la décision des lits séparés, sachant très bien que j'irai rejoindre Natsu si j'ai besoin.

J'espère qu'on pourra avoir une discussion sérieuse, il y a un bébé en jeu...

***

La journée est passé vite. Sting est parti travailler et moi j'ai fait visiter le coin à Natsu. Il a été aux petits soins toute la journée...

Je l'ai souvent surpris à observer mon ventre. Il se voit à peine, mais il s'arrondit déjà, très légèrement... Le voir me comble. Mais je crois qu'il ne comble pas Natsu.

Il fait tout pour ne pas le toucher ou même le frôler... Même si ça me fait mal, je préfère qu'on en finisse complètement plutôt que de perdre mon bébé. S'il n'en veut pas, je l'élèverai toute seule !

Le nuit est tombé depuis un moment, je n'arrive pas à dormir. Minerva est là ce soir aussi, donc je ne veux pas déranger mon frère.

Et puis, ce n'est pas lui dont j'ai le plus besoin ce soir...

Je me lève doucement pour sortir du lit, puis de la chambre. Le plancher de cette vieille maison grince. Je ne prends pas la peine de frapper et entre en faisant le moins de bruits possibles. Il est dos à moi, j'entends sa lourde respiration... Il dort...

Est-ce que je peux le déranger ? Je suis tout de même gênée...

Que dois-je faire ? maintenant que je suis là, autant me lancer !

J'avance sur la pointe des pieds et m'insère sous la couverture. Il se retourne rapidement en sentant le lit bouger.

- Luce ?

- Ce n'est que moi, chuchotai-je.

Il soupire de soulagement et m'attire vers lui.

- Tu as fait un cauchemar ? murmura-t-il à mon oreille.

- Je n'arrivais pas à dormir...

Il me serre un peu plus, les mains toujours vers le haut de mon dos.

- Natsu ?

- Oui ? embrassa-t-il mon front.

- Tu... Tu ne veux pas du bébé, c'est ça ? Tu es là parce que tu es trop gentil et que je te fais pitié, c'est ça ?

Je l'entends soupirer. Il bouge rapidement et se retrouve à califourchon au-dessus de moi.

- Jamais je n'aurais laissé mon entreprise pour quelqu'un qui me fait pitié, Lucy ! me gronda-t-il, la voix basse. Je suis là pour toi, pour être avec toi, pour te soutenir et te prouver que je t'aime. J'ai eu tort de ne pas te faire confiance, de ne pas être venu te voir ! je me déteste de ne rien avoir vu, alors que tout se passait sous mon nez ! Je me hais, je me dégoûte ! Je déteste savoir la torture qu'il t'a infligé ! Savoir qu'il a osé te toucher ! Toucher notre bébé !

Ses mains lâchent soudainement, il a fait exprès pour se tenir sur ses avant-bras, rapprochant son visage de moi tout en laissant au moins un centimètre entre nos deux corps.

- Plus jamais quelqu'un te touchera, plus jamais on ne te fera du mal, ni à toi, ni à l'enfant que tu portes ou à tous les enfants que nous aurons ensembles. Si je dois payer des gardes du corps ou vous enfermez dans une résidence ultra protégée pour ça, je n'hésiterai pas. Alors je t'interdis de dire que tu me fais pitié, tu m'entends Lucy ? Je te l'interdis !

Je hoquète sous l'émotion. Je dois pleurer des torrents. Ses lèvres embrassent mes joues et mes yeux, comme s'il attrapait toutes mes larmes, toute ma peine.

- Mais... Mais pourquoi tu ne me touche pas ? Tu ne le touches pas ?

Il parait surpris, mais un tendre sourire se pose sur ses lèvres.

- J'avoue avoir un peu peur de ta réaction...

En m'avouant ça, il s'est enlevé d'au-dessus de moi et s'est affalé sur le dos, juste à côté.

- Tu... Ta réaction à l'hôpital me hante, je ne veux pas te brusquer et... Je ne sais pas, j'ai l'impression que je vais te faire du mal si j'ose te toucher un peu plus... Surtout ton ventre... Et pourtant, tu ne peux pas savoir à quel point j'en ai envie. Je rêve d'y poser mon oreille et d'écouter ce qu'il s'y passe... Je suis vraiment heureux que tu attendes notre bébé Lucy. Vraiment. C'est une raison de plus pour ne pas te laisser filer et te garder auprès de moi. Je sais que c'est égoïste, mais c'est comme ça.

Emue, je me blottie contre lui. J'attrape sa main pour la poser sur ma hanche, à moitié sur mon ventre. Je suis bien comme ça...

- Je peux Luce ?

- Oui... soufflai-je.

Il descendit sa main pour la poser sur mon ventre. Il est doux, son geste était comme une caresse. Pour l'encourager, je relève un peu mon haut, le laissant toucher mon ventre nu.

- Le docteur dit qu'on devrait bientôt entendre son cœur battre, il m'a donné un stéthoscope pour que je puisse l'écouter et surtout m'apaiser.

- Je suis impatient de l'entendre...

- Moi aussi... me serrai-je contre lui.

- Luce, est-ce que tu veux bien redevenir ma petite-amie ? Tu es ma moitié, je t'aime, et tu attends mon enfant, reviens-moi...

- Je... J'ai peur... Je t'aime Natsu mais...

Il me coupa en m'embrassant. Ça fait si longtemps que je n'ai pas senti ses lèvres sur les miennes... J'aime cette sensation de papillons quand il m'embrasse ou me touche.

- Je t'aime Luce, tu n'as pas à avoir peur...

- Mais, au boulot...

- Si tu ne veux pas revenir travailler, ce n'est pas grave. Je préfère même que tu arrêtes de travailler, bougonna-t-il.

- J'ai démissionné de toute façon.

- Non, ce que je veux dire, c'est que j'ai bien assez d'argent pour qu'on vive au-dessus de la classe moyenne. Tu n'as pas besoin de travailler. Et puis, tu es bien trop belle, j'ai confiance en toi, mais pas en les autres, je n'ai pas envie que tu travailles ailleurs qu'avec moi.

- C'est macho, l'accusai-je, troublée.

Je sais que si je suis avec lui, je peux me permettre de ne pas travailler... M'occuper à plein temps de mon enfant est un rêve, mais je ne sais pas si c'est une bonne idée... Et c'est tellement cliché... Une secrétaire qui se tape son patron, tombe enceinte, donc ils se marient et elle reste tranquille à la maison pendant qu'il trime pour leur donner un toit et de la nourriture...

- Prends ton temps pour y réfléchir. De toute façon, tu es en congé maternité jusqu'à nouvel ordre.

- Mais...

- Toute l'entreprise est au courant de notre relation maintenant. J'ai dit la vérité à au conseil d'administration et aux directeurs des différents secteurs. Les employés se sont posés des questions sur moi. Les langues tournent vite, il y a beaucoup de déformations, mais le plus important est connu. Nous étions en couple depuis plusieurs mois en secret.

- Nous n'étions plus ensembles, murmurai-je.

- La pire erreur de toute ma vie...

Il m'embrassa. Ses baisers me faisaient du bien. Il m'apaise. Son contact me fait tellement de bien. Mon corps brûle et frémit sous ses caresses. Mes seins sensibles se dressent. J'approfondie le baiser en m'installant sur son bassin. Il a ses mains sur mes hanches, il attrape mes fesses et les malaxe dans tous les sens.

- Luce... Tu es sûre de vouloir continuer ? gémit-il en se frottant contre moi.

Je gémis et passai mes mains sous mon haut. Il releva son buste et m'embrassa fougueusement, ses mains se faisait plus pressante, nous avions la respiration saccadée. Nos vêtements volent dans la pièce. Natsu m'embrasse sans s'arrêter, ses mains ne quittent pas mon corps.

Ses lèvres glissent le long de ma mâchoire, sa langue caresse ma nuque, ses dents attrapent ma peau. J'ai chaud et j'ai froid, je tremble. Je brûle de désir.

Ses doigts se faufile en moi et me caresse. Son pouce malaxe mon clitoris. Une de mes mains attrape son sexe pour le caresser, puis le masturber. Je sens son corps frissonner contre moi.

N'en pouvant plus, il inverse nos positions. Ses yeux attendent mon accord. J'hésite. Je le veux tellement, mais est-ce une bonne idée ? je ne sais pas... Je l'aime, et je sais que je vais retourner à ses côtés. Nous allons avoir un enfant, fonder une famille.

Je finis par acquiescer. Je réfléchis trop. Pour une fois, je vais suivre les besoins de mon corps.

Il attrape mes mains pour les entrelacer. Ses lèvres se pressent contre les miennes. Je le sens glisser en moi le plus doucement possible. Une fois bien en moi, il arrête notre baiser pour en déposer une multitude sur mes joues et mon cou.

Ses mouvements sont lents et amoureux. Il me cajole.

- Je t'aime, me murmura-t-il à l'oreille.

Je me sens fondre.

Mes larmes coulent le long de mes joues. Inquiet, il s'arrête.

- Luce ? Je t'ai fait mal ?

Il se retire de moi tout doucement, persuadé de me faire mal.

- Non, non... hoquetai-je.

Il m'aida à m'asseoir et prit le plaid au bout du lit pour me la passer autour des épaules.

- Qu'est-ce que tu as ? me serra-t-il contre lui.

Je n'arrive pas à parler. Je pleure de tout mon soul... Mes sanglots sont bruyants. Je tremble. Je craque. Je veux rester avec lui, je ne veux plus quitter ses bras...

- Tu veux un thé ? chuchota-t-il à mon oreille en caressant mon dos.

- Ne pars pas, hoquetai-je.

- Non, je ne pars pas, je reste là, avec toi...

Il embrassa le haut de mon front puis m'assoit sur lui. Son corps est brulant, il est chaud et me réconforte. Il me murmure de belles paroles. Je suis bercée contre lui.

Peu à peu, le sommeil me gagne. Je m'endors, agrippée à lui...

***

Natsu doit repartir demain... Il ne peut pas laisser l'entreprise seule trop longtemps... Nous nous sommes beaucoup rapprochés. Je reste collé à lui, je le suis partout. J'ai très vite changé de chambre pour la sienne.

Natsu est patient. Nous n'avons pas essayé de le faire à nouveau, on se contente de rester blottis l'un contre l'autre et de discuter. On a beaucoup discuté, sa voix m'aide à dormir, elle m'apaise. Dès que j'ai une crise d'angoisse, il est là.

Je suis assise sur son lit et l'observe faire ses valises... Mon cœur se brise. Demain matin, il s'en va.

- Je t'appellerai chaque soir, je te promets... embrassa-t-il mon front avec tendresse. Et toi, appelle-moi dès que tu as besoin...

- Je ne veux pas te déranger...

- Tu ne me dérangeras pas...

- Et si tu es en réunion ?

- Je suis le patron, je peux m'absenter deux minutes et prétexter un coup de fil important ! rit-il en essayant de me rassurer.

Il me sourit, il fait beaucoup d'effort pour moi. Je sais que ça le ronge aussi de partir, de me laisser. Il m'a proposé de l'accompagner mais j'ai refusé, je dois me reposer... En plus, je n'ai plus rien à mon appartement vu que Luxus a envoyé mon préavis...

Il finit de faire sa valise puis s'allongea à côté de moi.

- Je suis fatigué... murmura-t-il.

- Dormons, tu te lèves tôt demain...

- Viens là... M'attira-t-il dans ses bras.

Je m'allonge contre lui et ferme les yeux.

- Je reviendrais aussi vite que possible, c'est promis.

Je me cache dans son épaule. Il me serre encore plus contre lui.

Il me manque déjà.

***

Natsu est parti depuis deux jours. Il me manque énormément. En plus, j'ai senti un mouvement dans mon ventre, ça ressemble à un gargouillis... Je sais que ce n'était pas un coup, il est encore trop petit, mais il bouge, il vit. Je crois que son cœur commence à se faire entendre, c'est encore léger, même étouffé, mais c'est là...

J'aurais voulu qu'il soit là...

- Lucy ? m'appela Sting. Tu ne dors pas ?

Il est déjà deux heures du matin et je suis en boule dans le lit, son oreiller contre moi.

- Je n'y arrive pas...

Mon frère a bien compris que je n'arrive plus à dormir sans Natsu.

Il s'assit près de moi et caresse mes cheveux.

- Je sais que tu voulais rester avec moi et te reposer, mais tu ne te repose pas... Tu te fatigues... Tu devrais rentrer et rester avec lui...

- Mais il travaille beaucoup...

- Va chez lui. De toute façon, vous allez avoir un bébé, il va bien falloir que vous emménagiez ensemble...

- C'est vrai, acquiesçai-je.

Je n'y avais pas pensé... Et pourtant, c'est tout à fait logique...

- Viens Lucy, on fait ta valise, je te ramène chez lui. Tu sais où il habite ?

- Oui...

Il me sourit et me prit la main. Mon frère est le meilleur !

***

Nous sommes arrivés au petit matin. Mais c'était déjà trop tard... Il était déjà parti à l'entreprise pour une réunion importante.

Mais j'ai besoin de le voir. Sting m'a emmené à l'entreprise. J'ai tellement peur d'y entrer...

- Allez, vas-y... me sourit mon jumeau.

Je prends une grande respiration et entre. Je baisse la tête, espérant que personne ne me reconnaisse...

Et j'ai presque réussi... Grey m'a croisé, en face du bureau à Natsu...

- Lucy, c'est toi ? s'étonna-t-il.

- Oui...

- Mais... Qu'est-ce que tu fais ici ? Natsu m'a dit que tu te reposais chez ton frère...

- C'est que...

Je suis gêné... J'ai peur de lui dire...

- Tu voulais le voir ? demanda-t-il gentiment. Il n'est pas encore sorti de réunion, mais d'ici quelques minutes, ce sera fini. Il n'a pas de rendez-vous ce matin, attends-le dans son bureau, je vais m'assurer qu'on ne vous dérange pas.

Mes joues chauffent. Je suis encore plus gênée.

- Merci... murmurai-je.

- Il n'y 'a pas de quoi, Future madame Dragneel ! essaya-t-il de me taquiner, me gênant encore plus que je ne pouvais l'imaginer, je suis rouge écrevisse. Natsu va être heureux de te voir, il ne pense qu'à toi depuis qu'il est revenu. Il s'est même mis en tête de trouver une nouvelle maison, plus grande, à l'écart de tout, et sécurisée.

- Vraiment ? m'étonnai-je.

Alors il était vraiment sérieux ?

- Bon, je dois aller voir Juvia, installe-toi, il va arriver !

J'acquiesce en le remerciant à nouveau puis entre. Son bureau à son odeur. Il y a sa veste et son écharpe sur le porte-manteau. Tout ça m'apaise.

- Natsu... murmurai-je en reniflant son écharpe.

Je m'installe sur le petit canapé. Je suis épuisée. Je n'ai pas dormi de la nuit... je ferme les yeux, laissant Morphée m'emporter...

***

- Lucy ? entendis-je. Luce ?

Je suis secouée doucement, une main caresse ma joue. Mes yeux s'ouvrent brusquement, effrayée.

- C'est moi ! C'est moi, Luce !

- Natsu ! sautai-je dans ses bras.

Il rit et me serre contre lui. Ses lèvres attrapent les miennes.

- Tu m'as manqué !

Je souris et m'accroche à lui.

- Luce... Qu'est-ce que tu fais là ? Tu ne peux pas savoir ma surprise quand je t'ai vu ! Tu aurais dû me prévenir.

- Tu me manquais... Je n'arrive plus à dormir sans toi... avouai-je.

- C'est vrai que tu as de grosses cernes... s'inquiéta-t-il. Tu as dormi cette nuit ?

- Je n'ai pas réussi... Donc Sting m'a ramené... Il m'a dit que je ne pourrais pas me reposer sans toi...

Il me sourit et me repose sur le canapé avant de s'agenouiller face à moi.

- Grey a fait annuler mes rendez-vous pour cet après-midi. Ça tombe bien que tu sois là, j'ai contacté une agence immobilière, je sais exactement quel genre de maison je souhaite pour qu'on élève nos enfants, il m'a dit en avoir trouvé une et avant de te réveiller, je lui ai demandé de programmer une visite pour cette après-midi. Je veux qu'on choisisse notre maison ensemble.

J'ai les larmes aux yeux. J'acquiesce et me jette dans ses bras.

- On va rentrer... Tu préfères qu'on aille chez toi ou chez moi ?

- Chez toi... Je... J'ai envoyé mon préavis, Luxus a gardé mes meubles dans son garage...

- Je demanderai qu'on te fasse ramener tes affaires.

- Merci...

Nous sommes rentrés chez lui. Il m'a forcé à aller me coucher, mais il est resté avec moi. Je me suis endormi à peine la tête sur l'oreiller...

***

La maison était splendide, mais bien trop grande. Je ne me sentais pas à l'aise dans ce genre de maison. Natsu voulait tout m'offrir, mais je ne voulais pas de ça. Je voulais une jolie maison, pas trop grande, avec un petit jardin, un endroit où nos enfants pourraient jouer tranquillement dans la rue. Oui, je veux vivre en banlieue, là où il y a des pavillons. Natsu m'a promis la maison de nos rêves.

Ça me gêne beaucoup...

En attendant, nous restons dans son appartement depuis cinq mois. C'est un appartement spacieux. Je l'ai toujours adoré. Il est moderne et chaleureux. Natsu a du goût.

Mon ventre a bien grossi et nous avons appris le sexe du bébé ! Une petite fille qui s'appellera Luna. C'est moi qui ait choisi. On a décidé de faire chacun notre tour, notre second enfant aura un prénom choisi par Natsu, et je sais déjà que si c'est une fille, elle s'appellera Nashi !

- Luce, j'ai trouvé ! s'écria-t-il soudainement.

- Une maison ?

- Oui, regarde !

C'est une maison cubique. Elle est vraiment belle est moderne. Un peu grande pour certaine pièce mais ce n'était pas un problème, nous aimons tous deux recevoir. Il y avait quatre chambres plus un bureau au rez-de-chaussée. La chambre parentale était juste grandiose.

- J'adore cette maison ! déclarai-je en souriant, heureuse.

Je le savais. Je dois lui faire confiance, il arrive toujours à m'émerveiller et me surprendre.

- Nous serons heureux là-bas, regarde bébé, dit-il à mon ventre, m'amusant. C'est dans cette maison que tu vas grandir !

Je ris encore plus, heureuse. Soudain, un coup fit sursauter mon amant.

- Je crois que Luna valide aussi, m'amusai-je, les larmes aux yeux.

- Elle a bon goût, comme ses parents ! me fit-il un clin d'œil.

Et c'est ainsi que la vie reprit son court...

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