- Aloooors, tu connais Léo Valdez ?

Poséïdon soupire.

- Tu sais que je t'ai entendu.

- Ouiiiiii, mais tu ne m'as pas répondu.

Je lui souris et il soupire, encore.

- Oui, je connais Léo.

- Qu'est-ce que tu en pense ?

- De toi et lui ?

- Oui.

Il semble réfléchir pendant un instant puis il fait un sourire en coin.

- Je t'en prix, va le chercher.

Le sourire que j'ai s'estompe assez rapidement.

- Quoi ?! Sérieusement ? Léo et ses deux pieds gauches ?!

Il rit légèrement.

- J'aimerais vraiment le rencontrer.

Je soupire bruyamment pour lui faire comprendre que j'accepte.

- Je reviens.

Je me mets en marche vers les forges où Léo doit sûrement être.

En passant devant Chiron qui cri sur les Arès qui s'entraînent, je lui salue.

Lorsque j'arrive je le vois bricoler un truc. Il lève la tête sans même arrêter.

- Salut.

Je lui fait un petit sourire et commence à jouer avec mes mains.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Il arrête de bricoler et s'avance vers moi. Je lui prends la main et dit :

- Mon père aimerais te parler.

Il pâlit soudainement.

- Merde...

Je ris nerveusement.

- Oh oui, ça tu peux le dire.

- Il ne va pas m'interdit de te voir ou quelque chose comme ça ?

Il ne ferais pas ça, non ?

- Je n'en ai aucune idée.

- Bien, on peut dire que c'est rassurant !

- Je sais, mais sois naturel c'est tout.

Naturel ? Naturel ?! Sérieusement je n'aurais pas pu trouvé mieux ?

Il rit.

- Oui et je suis naturellement maladroit.

- C'est un détail.

Nous sommes finalement arrivé sur la plage.

Poséïdon a encore et toujours son sourire en coin.

- Alors tu es Léo Valdez.

- Oui m'sieur.

Je lui donne un coup de coude et lui chuchote :

- Relaxe

Il hoche la tête.

- Je n'ai qu'une seule chose à te dire, Léo. Si tu ose lui faire du mal je te jure que tu le regretteras tout le reste de ta vie.

Les vagues derrière lui ont commencé à devenir de plus en plus grosse et ses jointures autour de son trident sont blanches. Ses yeux habituellement clairs sont maintenant verts foncé.

Léo lui me regarde avec un petit sourire.

- Je n'ai jamais pensé une seule seconde à me séparer d'elle.

Poséïdon sourit et hoche la tête en ma direction. Il veut me dire qu'il n'a rien contre lui et j'en suis heureuse.

- Merci

Je lui chuchote avant de le voir doucement devenir transparent. Il se transforme en eau et se mêle à l'eau du lac.

Je saute au cou de Léo et lui murmure :

- Je t'aime