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Chapitre 25 : Nawen


Satanées pierres ! Pourquoi étaient-elles toutes tombées juste là ?! J'aimais vraiment pas les cailloux, entre ces stupides hommes-caillasses qui avaient tenté de nous sacrifier, et maintenant ça ! Et pourquoi Gwen avait voulu entrer, hein ? Moi aussi j'aimais découvrir des trucs, mais quand même ! Qui souhaitait rentrer dans un volcan, faisant de la fumée violette en plus ? Personne, sauf elle... Et voilà, maintenant elle était bloquée à l'intérieur.

Je soupirais. Ça ne servait à rien de s'énerver, il fallait que je trouve un moyen pour détruire ce mur. Je pris une pierre et essayais de la dégager, mais la seule chose que je réussi à faire fut de m'écorcher la main. En la regardant, en sang, je compris que de me servir de mes mains n'était pas une bonne idée, comme Sanji, je ne voulais pas les abîmer. Ah... Sanji...

Mais qu'est ce que j'étais bête ! J'avais qu'à tout détruire à coup de pieds ! Je frappai une pierre, mais elle ne bougea pas d'un pouce et je me fis très mal au pied.

- Aouch ! Sale caillasse !

Je remis un coup plus violent qui fit trembler la pierre. Je recommençais, encore et encore, pendant plusieurs minutes. Finalement, l'entassement de pierres s'écroula et j'eus la voie libre. Je jetai un œil au bout de ma botte, usé à cause des coups répétitifs. Et mince, moi qui adorais ces chaussures ! Ce n'était pas la première fois que je cassais mes bottes d'ailleurs, me souvins-je avec une pensée pour mes semelles détruites sur les pics de Rockard.

Grrr décidément ces sales cailloux !

J'entrais doucement dans cette caverne en regardant partout autour de moi, parce que c'était bien beau de partir à la rescousse de Gwen, mais il fallait tout de même que je regarde où je mettais les pieds. A l'intérieur l'étrange couloir, la mousse que mon amie avait suivi se mettait à faire de la lumière verte. Derrière moi le soleil se couchait, mais je me rendis compte que les plantes brillantes suffisaient pour voir. Le chemin devenait de plus en plus grand.

Au bout d'un moment, j'arrivais à un croisement : la galerie se séparait en deux couloirs. Mais pourquoi Gwen était elle allé si loin ? Miss « je regarde juste cinq minutes et je ne m'enfonce pas »... Je criais son nom, mais seul l'écho me répondit. Et comment j'allais deviner le chemin qu'elle avait choisi, hein ? Je décidais de me fier à mon instinct et pris à gauche.

La mousse sur les murs devenait étrange, certaines étaient même violettes. La tête en l'air, je ne vis pas une pierre sur mon chemin, et je trébuchais. Je me rattrapai à la parois, et j'écrasais quelques plantes au passage. Elle se mirent toutes à cracher de la fumée, les violettes et les vertes, et je m'étouffais. Ma gorge me grattait horriblement, et quand je commençais à tousser je compris que ce n'était pas de la fumée mais du pollen. Je m'énervai un peu :

- Bordel sale caillasse ! Et saleté de plantes ! Volcan stupide ! Raaah !

Du pollen en profita pour rentrer dans ma bouche, et je m'étranglai dans mon cri. Je me demandais si je ne préférais pas Jugjio finalement, sans nature, sans plantes assassines et sans CAILLOUX ! J'arrivais enfin à évacuer toute la fumée de mes poumons et repris ma route. Vraiment Gwen, je la retenais hein...

Soudain, le sol se déroba sous mes pieds et je me sentis tomber de plusieurs mètres. J'eus cependant le temps de prendre ma forme de chat pour retomber souplement sur mes quatre coussinets. Comment est-ce que j'avais pu tomber ? Pourquoi est-ce-que je n'avais pas vu ce trou ? Il fallait que je trouve une solution pour sortir de là.

Je me mis à étudier ce trou dans lequel j'étais tombée. De très grands stalagmites sortaient de terre. Je passais en forme semi-animale, sortis mes griffes, et commençais mon ascension. Après quelques minutes, j'arrivai en haut de l'un des pics. Je compris qu'il ne me permettait pas de reprendre mon chemin, il était trop bas et trop loin de l'autre côté. A environ cinq mètre, je vis un autre stalagmite, plus haut, qui pourrait faire l'affaire. Mais si je n'arrivai pas à sauter dessus j'allais encore tomber et... je jetai un œil vers le bas, et déglutis en apercevant les pointes acérés des autres pics. Je n'aurai qu'une seule chance, mais je devais sortir d'ici. Je me préparais, soufflais, et m'élançais.

Deux mètres. Il me manquait deux mètres. Comme au ralenti je m'imaginais tomber et m'empaler sur l'un des stalagmites. Avec la force du désespoir je tentais de prendre appui sur quoi que ce soit et, d'un coup, mon pied frappa ce qui me sembla être une surface dure. Je partis en avant et atteignis l'autre roc. Qu'est-ce-qui venait de se passer ? Je regardai l'endroit qui m'avait permis de faire ce deuxième saut mais il n'y avait rien, juste du vide.

Bizarre quand même, j'étais pourtant certaine de... Enfin, l'important était que je soit en vie. Tandis que mes jambes me tenaient au stalagmite, je posais mes mains sur le rebord. Puis je remontais peu à peu mes pieds, jusqu'à me retrouver en souplesse arrière. Alors je lançais mes jambes en arrière, restant en appui sur mes mains, et revins debout, face au trou.

Je vérifiais un instant que Gwen n'était pas tombée aussi, mais non, ça aurait été trop beau. Alors je tournais le dos aux pics et repris mon chemin.

Je marchais depuis une dizaine de minutes quand j'arrivai dans une grande pièce avec un plafond très haut. Il n'y avait presque pas de mousse et un grand trou dans le plafond faisait entrer de la lumière. C'était assez étrange, il y avait dans cette grotte beaucoup de paille et de bois, comme pour des nids d'oiseaux géants, mais aucun animal n'était visible. J'avançais, il y avait plusieurs chemins qui partaient de la pièce et s'enfonçaient dans le volcan. Je choisis une galerie au hasard et me mis à hurler le nom de mon amie.

Cette montagne n'était pas si grande, j'allai bien finir par la voir. Justement, mon oreille féline se leva, détectant une vibration avant un son. Peu à peu j'entendis des bruits de pas, comme si quelqu'un courait, et je me retournai précipitamment, pensant retrouver Gwen.

Mais ce n'était pas elle. En face de moi, une enfant courait dans ma direction, une petite brune avec des yeux violets et des oreilles de chat... C'était moi ?! Je n'eus pas le temps de la rattraper qu'elle avait disparu derrière un détour. Ce n'était pas possible, ce ne pouvait pas être moi, encore moins enfant... Mon cerveau devait me jouer des tours, j'avais du rêver... Je repris ma route et essayant d'oublier cette vision de la petite moi.

- Nawen !

Je tournai rapidement ma tête à droite et, au bout d'un couloir, je vis ma mère et mon père. Ils se tenaient debout et me souriaient. Mais... ils étaient morts ! Enfin, c'était ce que mon grand-père m'avait dit... Peut être m'avait-il menti pour me virer de chez lui ? Mes parents m'avaient cherché depuis tout ce temps ?! Mes pas furent plus rapides et je me mis même à courir. Mais quand j'arrivai à leur niveau, ils disparurent dans le couloir. Je ne comprenais vraiment pas... ils étaient vivants, me retrouvaient et puis s'en allaient ? Non ce devait être mon esprit qui me jouait des tours, j'étais sérieusement fatiguée.

Je m'enfonçais dans une large galerie, et ne pu retenir un sursaut. Mon grand-père s'approchait de moi, menaçant. Je poussai un cri strident et mis mes mains sur ma tête pour me protéger, comme quand j'étais petite. Mais il n'était pas venu là pour me frapper : il m'insultait :

- T'es qu'une pauvre conne, tu n'as pas changé, toujours aussi laide ! Autant à l'intérieur qu'à l'extérieur d'ailleurs ! Tu te trouvera jamais d'amis ! Et à ce propos, tu sais où est ta Gwen chérie ? Elle t'a abandonné tout simplement !

Mon cerveau se déconnecta et je me mis à pleurer silencieusement. Toutes ses paroles étaient floues et je fermai les yeux pour m'empêcher de voir son visage. D'un coup, je n'entendis plus rien. Je rouvris mes yeux et il n'était plus là. Je n'y comprenais plus rien, une petite moi, mes parents, mon grand-père... Qu'est-ce-qui m'arrivait ? Où était Gwen ?

J'entendis soudain ma grand-mère hurler à l'aide. Je courus dans un couloir qui semblait ne pas avoir de fin, jusqu'à arriver dans une petite salle. Mais je ne vis pas ma grand-mère.

- Mamie ?

Personne... Hein ? Je vis quelqu'un s'approcher doucement, il avait l'air perdu lui aussi. Je vins vers lui et, quand je distinguai son visage, me mis à hurler :

- SANJI ?!

- Oui c'est cela, comment me connaissez-vous gente demoiselle ?

Je cru que j'allais m'évanouir. Il était LÀ, devant moi, j'avais pris la mer pour lui et... Whaou il était super beau ! ♥

- Vous-a-t'on déjà dit que vous êtes magnifique mademoiselle ?

- Euh... merci, vous aussi... ^♥w♥^

Il me sourit gentillement et je me sentis rougir. Il était sublime. Il était... comment dire ? Il était trop beau, trop beau, trop beau, trop beeeaaauuu ! Je voulus me jeter dans ses bras pour lui faire un câlin, mais me dis que c'était peut-être un peu précipité. Il se mis à rire :

- On peut dire que vous ne savez pas cacher vos émotions !

Ce n'est qu'à présent que je me rendis compte que ma bouche avait formé un large sourire, qui commençait d'ailleurs à me faire mal à la mâchoire. Je m'étais ridiculisée devant Sanji-san !

- Ce n'est pas grave...

Me dit-il, légèrement inquiet de mon changement d'expression si radical. Comme il était gentil en plus ! Beau, gentil, cuisinier, gentleman... tout ce qu'il me fallait ! Il recommença à me flatter et à me faire des compliments. Ah... Sanji-san...

Mais soudain, il se stoppa net. Il porta ses mains à sa gorge et devins rouge. Je le regardai, paniquée et ne sachant que faire, quand je vis Gwen s'approcher.

- Gwen enfin ! J'ai pas le temps de t'expliquer, s'il te plaît aide-le !

Un sourire carnassier s'installa sur son visage.

- Gwen... ?

Une bulle d'eau, qui partait en réalité de la gorge de Sanji, se mit à gonfler jusqu'à l'envelopper totalement. Gwen souleva cette boule d'eau à quelques centimètres du sol. Sanji suffoquait.

- Gwen arrête ! Mais arrête ! Aide-le ! Arrête ça !

Je me mis à pleurer de détresse et à la supplier. Et soudainement Sanji et Gwen se transformèrent en gouttes d'eau, qui formèrent une large flaque au sol. Mes larmes coulèrent le long de mes joues et accompagnèrent leur chute. J'en avais marre... Je ne comprenais rien à ce qui m'arrivait... Sanji... Je relevais la tête et revis mes parents qui s'approchaient de moi, les bras ouverts comme pour me faire un câlin. Finalement ils étaient bien revenus ?

Alors qu'ils n'étaient plus qu'à un mètre, la marre par terre s'élargit et l'eau commença à monter dans la galerie. Je n'avais plus de force et n'arrivai pas à me relever, je ne savais même pas si c'était la faute de l'eau ou de la fatigue accumulée après tout ce que je venais de vivre. L'eau montait rapidement et arriva à mon menton. Je montai ma tête le plus haut possible pour trouver de l'air et regardai mes parents pour leur demander de l'aide. Mais je les vis asphyxier, me regarder avec de grands yeux vides, et mourir noyés. Puis, l'eau et leurs cadavres disparurent. Je me mis à pleurer de plus belle, je voulais sortir d'ici et retrouver Gwen...

- Hey ! ça va ?

Je réprimais un cri. Ils étaient là. Tout l'équipage des chapeaux de paille était là. Sauf Sanji.

- Attends... c'est toi qui as tué Sanji ?!

Luffy me regarda bizarrement, et je n'eus pas le temps de répliquer que tous se mirent à m'attaquer. Je me défendis du mieux que je pus, en fait je ne fis qu'esquiver. Je tentais un coup de pied dans un sabre de Zoro, mais dus me baisser pour éviter une chaîne de Franky. Immédiatement après, je sautais loin des bras de Robin et des billes d'Usopp. Leurs attaques devenaient de plus en plus violentes et dures à esquiver. Je pris alors la décision d'attaquer.

Je mis un énorme coup de griffe dans la tête de Luffy, mais alors que mon poing allait le toucher, tous se transformèrent en chauves-souris et s'envolèrent au fond de la galerie. C'était une BLAGUE ?

J'étais totalement perdue, je ne comprenais rien ! C'était la réalité ou mon imagination ?! J'empêchais mes larmes de revenir, me concentrant sur le seul élément dont j'étais persuadée : si je les frappais, les apparitions finissaient par partir. Donc à partir de maintenant j'attaquai ! Je tournais au coin d'un couloir et une autre personne apparut. Je mis quelques secondes à me rendre compte que c'était Gwen.

Une profonde envie de la mordre monta en moi. Non seulement elle avait interrompu ma rencontre avec Sanji, si c'était lui car je n'étais plus sûre de rien, mais en plus Gwen l'avait blessé, voir pire... J'allais la faire payer ! Elle ne bougeait pas, comme si elle me narguait et je profitais de cette occasion pour me jeter sur elle.

Mes griffes lui lacérèrent le ventre et une grande satisfaction me tira un sourire : c'était la première fois que j'arrivais à blesser une de ces horribles apparitions ! Sans lui laisser le temps d'encaisser, je levais la jambe et la lui envoyais en pleine tête. Gwen alla s'écraser contre la parois et s'effondra au sol.

- Ça c'est pour Sanji ! Tu va voir si c'est agréable de s'étouffer !

Elle leva lentement la tête et murmura :

- Quoi ? Nawen tu te trompe...

Il ne fallait pas que j'écoute ses mensonges, elle essayait de m'avoir ! Je pris de l'élan et lançais ma jambe vers son bras blessé, mais cette fois-ci elle m'évita en roulant sur le côté en grimaçant. Elle sauta sur ses pieds et vacilla, pendant que mon pied frappait la roche de plein fouet. Je tentais de le dégager, mais ma cheville était restée coincée entre deux pierres. Saleté de caillasse ! Gwen me contourna, tout en continuant de parler.

- Nawen écoute moi ! Tout ce que tu as vu depuis que tu es entrée dans le labyrinthe, ce n'est pas vrai, ce sont des illusions ! Les mousses sur les murs, elles font du pollen qui s'infiltre dans ton cerveau et te font halluciner !

- Ouais c'est ça, et toi aussi t'es une de ces satanées visions dans ce cas...

Prenant appui sur mon autre jambe, je décoinçais finalement mon pied et fis face à Gwen. Je grognais :

- D'ailleurs comment tu pourrais savoir que j'ai vu des choses si tu n'en n'es pas une toi même ?

Je cru avoir trouvé le point faible de son raisonnement et m'attendais à ce qu'elle révèle son vrai visage mais, au contraire, elle sembla encore plus humaine quand elle affaissa ses épaules et lâcha :

- Si je suis sûre que tu as vu des illusions, c'est parce qu'elles m'ont assaillie, moi aussi...

Elle ressemblait tellement à Gwen... Mais ce n'était pas sensé être Gwen ? Ce que j'avais vu avant, ce n'était pas les vrais, mais des illusions ? Cela voudrait dire que je n'ai pas vraiment rencontré Sanji... mais que Gwen ne l'avait pas tué non plus... J'étais complètement perdue. J'allais poser une autre question, quand je remarquais les silhouettes sombres qui apparaissaient, une par une, derrière Gwen. Elles murmuraient :

- Tu devrais lui faire confianccce, Nawen...

- Après tout, elle n'a tué persssonne...

- Si c'était vraiment ton amie, ce serait bête de la prendre pour une halluccccination...

Quand j'entraperçus un Sanji décharné me faire un clin d'œil, je laissais mon instinct prendre le dessus. Je fauchais Gwen d'un grand coup de queue et lançais mes griffes vers ses yeux. Mais elle me fila entre les doigts, se liquéfiant et réapparaissant quelques mètres plus loin.

- Nawen ! Mais qu'est-ce qui te prend ?

- Comment pourrais-je te faire confiance, hein ?

J'attaquais sans discernation, frappant au hasard, ne lui laissant aucun répit. Pourtant, bien qu'elle semblait aussi épuisée que moi, Gwen esquivait tout mes coups.

- Nawen je ne veux pas me battre contre toi !

- Quel dommage, je vais devoir te tuer !

Je la pris à la gorge, enragée. Alors que mon visage n'était qu'à quelques mètres du sien, il me sembla voir son regard changer.

- Qu'est-ce-qu'il y a Gwen ? Tu es enfin décidée à te défendre ?

Pour toute réponse, je me pris son pied dans le ventre et j'eus le souffle coupé. Elle se dégagea et me glissa :

- Pas exactement, non.

Je me retournais et lui attrapais le bras qu'elle portait en écharpe pour la tirer en arrière. Gwen cria de douleur, mais se laissa faire. Alors qu'elle allait toucher le sol, elle prit appui sur son autre main et dans un cercle des jambes, elle lança ses pieds dans mon visage. D'un saut arrière, elle se remit debout et, du coin de l'œil, je la vis déboucher son outre d'eau.

Alors que je m'attendais à une attaque de son fruit du démon, ce fut soudain une rafale de shurikens qui s'abattit sur moi. Je n'eus pas l'impression d'être touché, mais quand je tentais de me déplacer, je me rendis compte que ses petites armes avaient planté le tissu de mes vêtements dans le mur. Je relevais la tête juste à temps pour voir Gwen se jeter sur moi.

Je me préparais à encaisser un choc physique, mais me retrouvais simplement mouillée des oreilles à la queue. Aussitôt, mes attributs félins disparurent, et je me sentis extrêmement fatiguée. Parce que c'était de l'eau de mer en plus ! Mes paupières tombèrent. Ça y est, j'étais fichue ! A la merci de cette Gwen...

- Nawen, regarde moi.

- Qu... quoi ?

J'ouvris les yeux, et Gwen planta son regard dans le mien. Déstabilisée par ces deux saphirs me fixant, je mis un instant à me souvenir que nous nous combattions il y a une minute.

- J'ai besoin que tu me fasse confiance, Nawen. On ne va jamais réussir à sortir d'ici si on ne se serre pas les coudes... Il faut que tu réfléchisse, tu es la seule à pouvoir prendre cette décision. Suis-je, oui ou non, réelle ? Réfléchis Nawen, souviens toi : est-ce-que toutes les visions que tu as eu avant t'ont touché ? T'ont vraiment touché ? Pas seulement un contact que tu as vu, mais que tu as sentis, véritablement ?

J'essayais de me souvenir... La petite moi enfant ne m'avait pas touché, mes parents avaient disparus avant que je les atteigne, j'avais cru que mon grand-père allait me frapper, mais il ne l'avait pas fait, Sanji était si proche de moi... mais oui, à bien réfléchir il ne m'avait pas pris la main. Quant à l'eau que j'avais cru voir m'étouffer, je l'avais certes vu monter, mais c'était moi qui avais retenu ma respiration... Et pour l'équipage de Luffy, techniquement, je n'avais fais qu'esquiver, personne ne m'avait frappé... Mais alors, ce qu'elle disait tiendrait la route ? Ce serait la vraie Gwen et le reste des illusions ?

- Prouve moi.

Elle haussa un sourcil.

- Prouve moi que tu es bien Gwen, ma vraie Gwen.

Je ne pus déterminer quelle expression s'afficha à ce moment sur son visage, mais elle sembla débattre avec elle même.

Finalement, sans que je me soit préparée le moins du monde, elle recula. Je sentis toute l'eau quitter mes vêtements et emporter les shurikens avec elle. Gwen venait de me relâcher.

- Vas-y Nawen. Je te fais confiance. Je suis persuadée d'être Gwen, mais nous n'arriverons à rien si tu n'es pas sûre que je suis moi.

Sur ces mots, elle laissa glisser sa besace et son outre ou sol, écarta les bras et ferma les yeux. Elle était sans défenses face à quelqu'un qui voulait sa mort quelques minutes plus tôt.

Si c'était une illusion, elle n'aurait aucun problème si je tentais de la frapper vraiment. Mais d'un autre côté, son explication était logique et, contrairement au reste du labyrinthe, Gwen n'essayait pas de me rendre folle, elle. Et ce comportement lui ressemblait tellement...

J'approchais, et lançais ma main vers son visage, comme pour la claquer. J'arrêtai mon geste à quelques centimètres de sa joue. Elle ne broncha pas. C'était vraiment elle ? C'était véritablement... Gwen ? Toujours les yeux fermés, elle murmura :

- Dit Nawen, j'ai une question...

- Hum ?

- Quel genre de personne appelle son auberge : « Le Gros Pochtron » ?

La question mit un instant à monter à mon cerveau, et alors le doute ne fut plus permis. Irrésistiblement, un sourire monta sur mes lèvres, s'élargissant à chaque seconde, pour finir dans un éclat de rire. Je ramassais la sacoche et la gourde et, doucement pour ne pas plus la blesser, je lui passais autour du bras. Elle entrouvrit les yeux, et m'adressa un mince sourire.

Simultanément, nous tombèrent littéralement dans les bras de l'autre, nos jambes cédant à la fatigue au même instant. A genoux, au milieu d'une galerie, le souffle irrégulier et le cœur léger, je me sentis enfin soulagée. Je l'avais retrouvée !


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