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Chapitre 20 : Gwen

J'avais échoué. Bordel, j'avais échoué ! Je repassais les derniers jours en boucle dans ma tête. Où est-ce que je m'étais faite avoir ? Toujours être vigilante, Gwen, toujours ! Il nous filait depuis au moins deux jours... non, plus ! J'avais commis une erreur en partant de Seeknoken, certainement. Oui, c'était cela ! Phil avait du lui échapper, et Bachélis l'avait poursuivi jusqu'à cette île. L'homme du CP8 l'avait probablement perdu un jour ou deux, juste le temps qu'il fallait à Phil pour me remettre le message. Et il nous suivait depuis, un doute devait l'avoir pris et il nous avait égaré pour Rokard, mais Bachélis savait qu'il me faudrait m'arrêter sur Jugjio pour contacter la Guilde. Bon sang mais quelle messagère indigne je faisais ! Je ne m'étais pas méfiée et voilà que je tombais bêtement nez à nez avec l'assassin de Phil. Mon cerveau tournait à plein régime, cherchant désespérément comment nous sortir de là, quand Nawen, dont je broyais les phalanges, se rappela à moi :

- Pourquoi est-ce qu'on fuit ? Si cet homme a bien tué ton ami, il faut se battre pour le venger, non ? Depuis quand es tu si peureuse Gwen ?

Elle avait raison sur toute la ligne. Mais mon instinct de survie, face à cet homme, fonctionnait aussi vite que ma logique. Bien sûr que j'avais peur. Je n'avais pas eu si peur depuis des années. Mais physiquement et psychologiquement, je ne pouvais pas me tenir face à Bachélis. C'était du suicide.

- Justement Nawen, si on réfléchit, ma réaction est la plus sensée. Oui, il a tué Phil. Et la dernière fois que je me suis entraînée avec lui, j'étais au tapis après dix minutes. Phil m'a tout appris, et il était largement plus expérimenté que moi. C'est mathématique : Ekraine est plus fort que Phil, il est donc plus fort que moi.

- Toi je ne dis pas, mais moi, je peux le combattre ! Je suis peut être plus forte que lui !

- Tu veux vraiment te mesurer à un agent du CP8, alors que tu avais déjà du mal contre quelques pierres ?! Très drôle Nawen, je ne te laisserais pas mourir comme ça.

- CP truc ou pas CP truc, c'est pas parce qu'on est mandaté par le gouvernement que...

En continuant de me frayer un chemin à travers la foule, nous éloignant le plus possible de la Bibliothèque, je levais les yeux au ciel et la coupais :

- Nawen, tu sais ce qu'est le CP8 ? Ne répond pas, je sais que non. Est ce que tu penses que tu es plus forte que Monkey D. Luffy ?

- Euh, non ça m'étonnerait...c'est quand même le capitaine de ...

- Sanji la jambe noire, oui je sais mais ce n'est pas ça que je te demande ! Dis toi que Luffy, face au CP9, des agents donc moins forts que Bachélis, il a sérieusement eu du mal à les vaincre ! Toi qui aimes tant les chapeaux de paille, tu as du suivre Enies Lobies tout ça ? Et bien c'était contre eux qu'ils se battaient ! Tu te sens vraiment de taille à affronter un assassin professionnel ?

Elle marqua un temps d'arrêt.

- Je ne suis peut être pas assez forte pour le vaincre, mais quelle autre alternative vois-tu ? Fuir jusqu'à l'autre bout du monde ?

Bien sûr que non. J'étais certes en train de paniquer, mais toute logique ne m'avait pas abandonné pour autant.

- Pour qui tu me prends ? J'ai un plan ! Il faut atteindre Nymphéas, c'est primordial. Une fois dans le navire, on sera sauvées. Je pourrai déployer le revêtement qui fait de mon bateau un sous-marin, personne ne peut utiliser cette technique dans cette région de Grand Line, Bachélis sera incapable de nous suivre. Tu comprends ?

Elle acquiesça et nous nous tûmes, concentrées sur notre course. J'ignorai mes poumons brûlants de retraverser toute l'île en courant, ainsi que mon dos meurtri par mes deux sacs et ma gourde, et me focalisais sur le ciel. Dehors le bleu naturel s'assombrissait avec la nuit, contrairement à l'espace contenu dans le globe artificiel de Jugjio, qui restait lumineux malgré le déclin du jour.

Je n'osais pas regarder derrière nous, de peur que Bachélis ne soit qu'à quelques pas. Nous déboulâmes sur une grande avenue marchande, que je reconnu avec soulagement comme celle qui menait au port. Concentré sur les mats apparaissant au loin, je n'aperçus pas la matière magnétique qui composait le sol. Soudainement, une plateforme circulaire ayant détecté le passage de mes pieds se souleva et me fit perdre l'équilibre. Je tombais en avant et heurtais quelqu'un, en m'effondrant par terre pour la seconde fois de la journée. Jugjio capitale des sciences tu parles, plutôt île des imprévus et des gamelles, oui ! Nawen se précipita et ramassa mon sac de livre, me soulageant d'un poids conséquent, et je récupérais prestement mes autres affaires. Je tendis la main à l'homme que j'avais percuté, qui la saisit pour se relever. Un frisson me parcouru. Je ne pouvais voir son visage, dissimulé par une grande cape,mais l'aura qu'il avait était...sombre. Gênée, j'époussetais rapidement sa redingote et lui remis l'espèce de tuyau qu'il transportait dans les mains. Avec une petite courbette, je m'excusais platement :

- Désolée de vous avoir bousculé, je vous présente toutes mes excuses pour vous avoir retardé, je dois y aller mais encore une fois pardon !

Puis je repris ma course contre la mort, pressée de m'éloigner de Bachélis comme de cet homme mystérieux. Cependant j'eus une seconde pour apercevoir quelque chose qui me glaça le sang. L'agent du CP8, le sourire au lèvres, se déplaçant au dessus de nos tête. Deux larges ronces semblaient enroulées autour de ses bras et il se balançait d'une tour à un toit, aidé par des buissons épineux qui poussaient extrêmement vite aux endroits ou il atterrissait. Les piquant apparaissaient partout, l'aidant à se mouvoir facilement dans les airs. Je détournais la tête, pétrifiée, et croisais un instant le regard de l'homme encapuchonné, qui n'avait pas bougé et me fixait. Ses yeux semblaient vouloir me sonder et, avec un regain d'énergie, je poussais mes jambes à leur maximum pour m'enfuir le plus loin possible de ces deux forces terrifiantes. Cette fois, ce fut Nawen qui prit mon poignet pour m'entraîner toujours plus vite.

- Allez Gwen ! On y est presque !

- Mes jambes, j'ai... j'ai mal...

Mon souffle me fuyait, et je me surprise à envier l'endurance féline de Nawen. On venait de traverser presque toute une île et courir à ma vitesse maximale pendant plus de quinze minutes, c'était trop pour moi. Alors que mon corps allait lâcher, un flash me traversa :

- Eh bien tu abandonnes si facilement ? Il faudra être plus forte que cela si tu veux devenir messagère ! Où est passée ta motivation ?

- J'intégrerai la Guilde... j'te dis ! Je veux juste... deux secondes... pour reprendre mon souffle...

- Lors d'un vrai combat, ton adversaire ne te laissera jamais ce répit. Tu ne m'a pas l'air assez combative gamine, pourquoi veux tu tant intégrer ma Guilde dit moi ?

- Si je devient messagère, je pourrai rester avec toi... et voyager... et je serais protégée des organisations de la Marine, du gouvernement... et tout ça ! Alors je vais pas laisser tomber parce que je suis trop petite, on reprend l'entraînement, allez !

- C'est toi qui voit... mais tu risques d'être déçue !

Ce souvenir fut immédiatement suivi par un autre, où je célébrais mon admission à la Guilde avec Phil. Puis un troisième, où il souriait simplement. Peu à peu, les images se superposaient, et quand je le revis s'effondrer dans l'auberge de Seeknoken, une vague de glace déferla dans mes veines. Je n'allais pas laisser Bachélis gagner, non, j'allait le battre à son propre jeu. Courra bien qui courra le dernier.

Nous venions d'atteindre le port, mon temps était compté et je devais absolument expliquer mon plan à Nawen avant que l'agent du CP8 ne nous rejoigne. Je pris une grande inspiration, consciente que j'allais lui demander de m'abandonner.

- Nawen écoute, il faut que tu...

Je me figeais au milieu de ma phrase. Une centaine d'épines de ronces venaient de s'enfoncer dans ma jambe droite, et je me mordis la joue pour ne pas crier. Je ne lui ferai pas ce plaisir. Tournant la tête, je vis Ekraine Bachélis s'approcher nonchalamment, un lasso épineux autour du bras. Tant pis pour la première phase de mon plan, ma survie venait de devenir optionnelle. Désormais, il fallait seulement que Nawen s'en sorte.

- Gwen est ce que ça va !?

- Oui, ne t'inquiète pas. Retourne au bateau, lève l'ancre et part devant, je te rejoindrais.

- Mais...

Je plongeais brusquement mes mains dans ma besace pour saisir un shuriken à droite, et mon précieux cylindre à gauche. D'un mouvement ample, je tranchais la ronce qui bloquait ma jambe et, faisant mine d'être emporté par mon élan, passais le bras gauche derrière mon dos, débouchant mon outre au passage. Je déployais alors une petite vague d'eau, qui avait pour seul but d'intimider Bachélis et de lui dissimuler le message, que je faisait flotter dans son angle mort.

- Vas au navire Nawen, c'est entre lui et moi ! Tu sais ce qu'il te reste à faire, ne perds pas de temps car je ne le retiendrai pas éternellement !

Elle ne répondit rien, mais prit discrètement le cylindre et fit demi-tour. Juste avant de commencer à courir, elle murmura :

- Ne va rien faire d'inconsidéré d'accord ? Je ne sais pas ce que ce geste signifie, mais tu as intérêt à revenir en un seul morceau. Je compte sur toi, capitaine.

Puis elle s'éloigna à toute vitesse, me laissant seule face à Bachélis. Le silence régna un instant, sans que quiconque ne semble vouloir commencer le combat. Puis le départ fut lancé.

Il lança son lasso vers mon visage, et je roulais au sol pour l'esquiver. Les deux mains en coupole, je plaçais mon flux d'eau en deux lames que je projetais sur son torse. L'agent du CP8 bondit pour leur échapper et je le suivi des yeux, baissant ma garde une seconde. Il en profita pour faire jaillir du sol d'énormes ronces qui me lacérèrent les jambes. Moi qui ne tenais déjà presque plus debout, je sentis mon corps se dérober sous mon poids. Bachélis me maintint dos à terre et posa un pied sur mon ventre.

- C'est ainsi que tu meurs, petite messagère.

Je le vis armer son pistolet, et je m'empêchais de m'échapper, pour conserver l'effet de surprise il me fallait encore quelques secondes. Il pointa l'arme entre mes deux yeux, et tira.

Aussitôt je me liquéfiais toute entière, échappant à sa balle comme à ses ronces, qui me traversèrent comme elle l'auraient fait avec l'eau que j'étais devenue. Je repris consistance derrière lui, réassemblant mes cellules plus rapidement que je ne l'avais jamais fais auparavant. Récupérant le contenu de mon outre qui était tombé au sol, je constituais une bulle d'eau que j'enfonçais sur la tête de Bachélis. Face à moi, il commença à se débattre, ses ronces s'agitaient de toutes parts, me griffant le visage et les bras, mais il ne pouvait se débarrasser de ma bulle et très vite il asphyxia. Mes deux mains autour de son cou, je le voyais pâlir, il cria mais aucun son ne sorti de sa bouche, seulement quelques bulles d'air. Ses lèvres bleuissaient quand j'eus un haut le cœur. Une phrase venait de traverser mon esprit.

- Gwendolyne quoi qu'il arrive, la mort n'est jamais une solution tu sais ? Résoudre ses problèmes par la violence n'entraîne que la violence. Et personne, pas même le dernier des assassins, ne mérite de mourir.

Mes mains se mirent à trembler alors que cette indication tournait en boucle dans ma tête.

Je n'avais jamais tué personne mais j'étais sûre de pouvoir éliminer cet homme qui m'avait prit Phil. Pourtant j'en étais incapable. Était-ce une veille phrase de ma mère qui allait m'empêcher de le venger ? Après tout, j'avais peut être tort... Non, c'était un assassin, si je ne le tuais pas il me tuerait ! Mais il n'avait jamais fait qu'obéir aux ordres qu'on lui imposait, méritait-il de mourir pour cela ? Non. Phil aussi pensait que chaque vie était précieuse, serais-ce lui faire honte que de tuer son assassin ? Je sentais mes pensées m'échapper, s'attarder sur tout mes principes pour me les renvoyer en pleine figure. Respecter toutes formes de vie, suivre ma route sans nuire à autrui, rester moi-même... Depuis quand est-ce-que Gwendolyne était quelqu'un dévoré par la vengeance, prête à mourir pour l'accomplir ? Je m'étais perdue.

Je relâchais mes mains, et d'une ondulation de poignet je fis revenir mon eau dans l'outre. Bachélis tomba au sol, se tenant la gorge et émettant d'inquiétants sifflements respiratoires. Il toussa et cracha pendant près d'une minute. Je ne savais pas quoi faire, je n'allais tout de même pas m'excuser ? J'observais un instant cet homme diminué que j'avais faillit tuer. Que je ne pouvais pas tuer, bon sang ! Il fallait que je cesse de me tourmenter, je n'étais tout simplement pas une personne capable d'assassiner comme cela, je n'arrivais pas à me résoudre d'ôter une vie, même celle de quelqu'un que je détestais. Avec un soupir, je le dépassais et me dirigeais de mes jambes tremblantes vers Nymphéas.

Quand une douleur monstre me déchira soudain l'épaule.

- On ne t'a jamais appris qu'il ne fallait pas tourner le dos à tes ennemis gamine ?!

Horrifié, je regardais la ronce qui transperçait mon épaule en sang.

- Tu es trop faible, incapable de tuer ton adversaire ! C'est cela qui te perdra, tu fais preuve de pitié, moi pas !

Comment avais-je pu être si naïve ? Dans une quinte de toux, Bachélis tira sur la ronce plantée dans mon bras, déchirant un peu plus ma peau et m'approchant à quelques centimètres de son visage.

- La gentillesse n'a pas de place dans mon monde, tu m'a surpris une fois, tu as eu ta chance de venger ton ami, tu l'a laissé passée, tant pis pour toi ! Maintenant je vais te montrer comment je travaille.

Tout sourire avait disparu de sa figure, laissant place à une expression froide encore un peu crispée par la douleur. Il arracha brusquement la plante épineuse de mon épaule, me tirant des larmes mais pas un cri, et posa ses deux mains autour de mon cou.

- Premièrement, je ne laisse aucun témoin.

Il ponctua sa phrase d'un ordre, qu'il exposa dans un escargophone et qui me pétrifia :

- Bâtiment deux de la quatre-vingt-huitième escouade de la Marine, ici Ekraine Bachélis du CP8, j'ai un ordre pour vous. Vous voyez le navire bleu au milieu du port de Jugjio ? Bien. Ne le laissez pas quitter l'île, et je ne veux aucun survivant.

- NON ! Nawen...

- Oh tu pensais vraiment que j'allais la laisser en vie ? C'est vraiment dommage tu ne crois pas ? Bon, passons à ton tour : Deuxièmement, j'extermine tous ceux qui ont pu me blesser.

Il serra ses mains.

- Quelle ironie vraiment, d'étrangler quelqu'un qui a faillit vous asphyxier. Bonne nuit Gwen...

Des tâches de lumières dansèrent devant mes yeux. Mes poumon brûlaient, réclamant désespérément l'air que je ne pouvais leur donner. Je cru entendre des coup de cannons dans le lointain, mais déjà tout me paraissait étouffé. Ma vision s'obscurcit et je sentis mon cœur ralentir. J'allais vraiment mourir comme ça ? J'adressais une excuse muette à ma mère et à Phil, et dans une dernière pensée, priais pour que Nawen aille bien. Mon corps se relâcha et je sentis ma conscience partir... Quand l'étreinte qui enserrait ma gorge disparue.

Bachélis m'avait lâchée. Je m'écroulais et ne compris pas tout de suite ce qui se passait. L'agent du CP8 avait une sorte de griffe, à moins que ce ne soit des doigts, qui s'enfonçait dans sa tête et lui comprimait l'arcane sourcilière.

- Si vous voulez mon avis, Monsieur Bachélis, vous devriez vous en prendre à quelqu'un de votre taille...

L'homme qui avait parlé ôta sa main du crâne de mon adversaire, et s'interposa entre lui et moi. Je le reconnu alors. C'était celui sur lequel j'étais tombé tout à l'heure.

Sa cape était tombée, révélant son visage, que Bachélis sembla d'ailleurs reconnaître.

- Toi ! Qu'est ce qu'un révolutionnaire a à voir avec une messagère ? Que veux tu ?

- Je n'ai pas le moindre idée de qui est cette jeune femme, mais je suis très partisan de l'expression : « les ennemis de mes ennemis sont mes amis », et il me semble que tu la pourchasse sans raison.

L'agent du CP8 alla pour protester, mais je le vis soudain prendre sa tête entre ses mains et pousser un cri déchirant. L'homme, le « révolutionnaire » comme Bachélis l'appelait, se désintéressa de lui et se tourna vers moi. Il s'accroupit à mon niveau.

- Je vous présente à mon tour des excuses, mademoiselle, je n'ai pas compris tout de suite pourquoi vous sembliez si effrayée et ai mis du temps à intervenir. Est-ce que vous vous sentez bien ?

Le sang affluait lentement à mon cerveau, et mon épaule semblait prête à se disloquer. Mais la seule chose que je trouvais à répondre fut :

- Je vais bien, oui, merci.

Je fixais mon sauveur. C'était un homme plutôt jeune en réalité, approximativement de mon âge. Des boucles blondes encadraient son visage, dont l'œil gauche était entouré d'une cicatrice. Plus je le dévisageais, moins je comprenais. Pourquoi m'avait-il aidé ?

- Je vous doit la vie et je... je vous remercie du fond du cœur !

Un sourire naquit sur ses lèvres. Mes battements de cœur s'accélérèrent, probablement un contre coup de la peur de mourir que je n'avais pas ressentie sur le moment. Ma tête ne tournait plus, et j'entendis un nouveau tir de canon. Nawen ! Bon sang je l'avais oubliée, il fallait que j'aille l'aider ! Je sautais sur mes pieds, mais des étoiles passèrent devant ma vue, et je dus me retenir à mon sauveur pour ne pas tomber.

- Mademoiselle vous êtes certaine d'aller bien ?

- Parfaitement ! Je vous remercie une dernière fois mais je dois absolument venir en aide à mon amie, alors je vous laisse Bachélis, faites en ce que vous voulez...

Je le lâchait, vacillais un instant, puis commençais à rejoindre l'emplacement de Nymphéas d'un pas tremblotant.

- Mademoiselle !

Je me retournais vers le jeune homme qui me regardais, le teint un peu rose.

- Puis-je me permettre de vous demander votre nom ?

Je souris faiblement. Mon identité n'avait pas changée, non, pas une tueuse, pas une messagère... juste moi.

- Gwen. Je m'appelle Gwen.

- Dans ce cas Gwen, peut être que nos routes se recroiseront un jour...

- Qui sait ?

Je quittais finalement le lieu du combat, l'homme mystérieux qui m'avais secouru et avançais d'un pas décidé, vers un futur et une Gwendolyne que j'étais sûre de vouloir devenir.

Je tentais de calmer mon ventre, qui se tordait en tout sens comme si, lui aussi, comprenait avec du retard que j'aurais pu mourir, quand une pensée me vint : Je ne lui avais pas demandé son nom ! Je me mordis la lèvre, après tout cela n'avais pas d'importance, je ne le reverrai sans doute jamais. J'étais perdue dans ces hésitations, quand un cri d'effroi me ramena sur terre. Je restais un instant interdite, cherchant pourquoi je m'affolais autant, quand soudain je compris.

C'était Nawen qui hurlait à la mort.

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