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Chapitre 7

Chapitre 7

Tony massa ses yeux fermés avec ses doigts, essayant de faire partir la fatigue qui les alourdissait. Entre le manque de sommeil et le stress que Peter et les Accords lui causaient, c'était un miracle qu'il arrive encore à fonctionner. Heureusement, le secrétaire du Président avait été capable de lui octroyer une réunion à la dernière minute, cette après-midi. Il était agréable de savoir que certaines choses filaient droit. Il y avait probablement peu de personnes capables d'avoir un rendez-vous le même jour avec l'homme le plus puissant du monde. Apparemment, Tony Stark faisait partie de ces gens-là.

Alors qu'il quittait son bureau, chez lui, pour se diriger vers la cuisine, il envoya un message à Pepper pour lui dire qu'il avait besoin que son jet soit prêt à le conduire à Washington à midi au plus tard. Il savait que ce n'était plus son travail de faire ça, qu'elle était la PDG et plus son assistante personnelle, mais les habitudes avaient la vie dure et il avait ardemment refusé d'embaucher quelqu'un d'autre, en dépit de toutes ces fois où Pepper le harcelait pour qu'il le fasse. Problèmes de confiance, et tout ça. D'ailleurs, il savait qu'elle relayait simplement son message à son assistant à elle, et Tony payait cette personne plus que généreusement pour ses efforts.

Il prit la cafetière remplie à moitié et versa du café dans sa tasse vide. Quand il reposa la cafetière, il remarqua qu'il n'était pas seul dans la cuisine. Peter était assis au comptoir, mangeant un bol de céréales. Tony fronça les sourcils en voyant l'air abattu sur le visage du gamin, et la façon dont il ignorait soigneusement la présence de Tony. Yep, c'était définitivement le pire timing pour partir pour Washington.

Tony s'appuya contre le comptoir et prit une longue gorgée de son café en observant ouvertement son fils. La tête de Peter reposait contre la paume de sa main, son coude appuyé sur le comptoir, et il regardait son bol de céréales, jouant avec la cuillère d'un air absent sans jamais la porter à sa bouche pour manger. Après de longues secondes à le regarder, Tony prit une autre gorgée de café. Peter refusait toujours de le regarder. Génial. Quelle agréable manière de commencer la journée. Tony aurait été un peu irrité si Peter n'avait pas eu l'air aussi misérable.

- Hey, dit Tony, décidant de faire le premier pas.

C'était lui l'adulte, après tout.

Peter leva les yeux, surpris. Il ne s'était sans doute pas attendu à ce que Tony rompe le silence.

- Heum, hey, marmonna-t-il avant de baisser à nouveau la tête vers ses céréales, comme si c'était la chose la plus intéressante du monde.

Tony se demanda s'il devait parler des évènements de la veille, mais un regard à sa montre lui apprit qu'il était déjà en retard et Peter devrait bientôt aller à l'école, alors ce n'était sans doute pas le moment de parler de ça.

- Bon, écoute, dit Tony avant de se râcler la gorge. Il s'est passé quelque chose et il faut que j'aille à Washington cette après-midi. Je vais essayer de rentrer ce soir, mais si je peux pas, je demanderai à Steve ou à Bruce ou à n'importe qui d'autre de s'occuper de toi. Et je veux que tu gardes ton téléphone sur toi et que tu répondes si je t'appelle. Ok ?

- Ouais, c'est ça, marmonna Peter en laissant retomber sa cuillère dans le bol. Il faut que j'aille à l'école.

Tony réfréna une bouffée de colère face à son attitude. Il ne voulait pas se disputer avec Peter maintenant. Sans rien dire, il regarda Peter se lever, mettre son bol dans le lave-vaisselle, attraper son sac à dos et partir sans un mot de plus.

Tony ferma les yeux et soupira. Dès qu'il aurait arrangé ce nouveau désastre avec les Accords, il allait faire s'asseoir Peter et le faire parler, qu'il le veuille ou non.

*****

- ... et ensuite il m'a dit que je pourrais pas sortir en tant que Spider-Man pendant une semaine, termina Peter, racontant ce qui s'était passé la veille, assis sur le lit de Ned.

Peter était allé chez Ned pour trainer avec lui après l'entrainement pour le décathlon, étant donné que Tony n'avait pas explicitement dit qu'il devait rester à la Tour.

- Si tu ne voulais pas qu'il te punisse et t'empêche d'être Spider-Man, pourquoi t'es resté dehors aussi tard ? demanda Ned, assis par terre, où il finissait d'assembler un vaisseau de Star Trek.

- Parce que je devrais pouvoir rester dehors aussi tard que je veux ! J'aide les gens, se plaignit Peter.

Pourquoi Ned ne comprenait pas ça ?

- Ouais, mais tu dois aussi dormir et aller à l'école, répondit Ned d'un air distrait.

- J'en reviens pas que tu sois de son côté, l'accusa Peter.

Ned leva les yeux vers lui à l'entente de son ton plein de colère.

- Non, je suis pas de son côté.

Peter s'étouffa d'un rire sans joie.

- Je dis juste qu'il marque un point. T'es humain. Même toi tu as besoin de dormir, et tu peux pas vraiment manquer l'école, argumenta raisonnablement Ned.

- Je dis pas que je veux rester dehors toute la nuit. Je veux rester dehors suffisamment longtemps pour aider les gens. May se fichait que je rentre tard, rétorqua Peter d'un ton acerbe.

- Tu aides toujours les gens, répliqua Ned.

- Pas autant qu'avant. Et maintenant, je pourrai aider personne de toute la semaine, soupira Peter, se sentant déjà coupable rien que d'y penser.

- Mh, dit simplement Ned, puis il se reconcentra sur sa maquette.

Peter l'observa pendant un moment, ses pensées tourbillonnant.

- Je comprends pas, déclara soudainement Ned.

- Quoi ?

- Quand tu transgresses les règles, en général, tu essaies de faire en sorte de ne pas te faire prendre, mais cette fois tu as juste fait ce que tu voulais, même si tu savais que tu allais te faire prendre, s'expliqua Ned en levant les yeux vers lui.

- Qu'est-ce que j'étais censé faire ? demanda Peter d'un ton irrité.

- Je sais pas. Autre chose que carrément défier M. Stark ? répondit Ned d'un ton léger. On dirait que tu l'as fait exprès. J'arrive juste pas à comprendre pourquoi.

- Je l'ai pas fait exprès, protesta Peter, mais ses propos manquaient de conviction.

Ned haussa les épaules.

- Si tu le dis.

- Je l'ai pas fait exprès, insista-t-il.

Il avait fait ça parce que sur le moment, il avait eu l'impression qu'il n'avait pas d'autre choix. Il n'avait pris le temps de réfléchir aux répercussions de ses actions.

- Je dis juste que c'est quelque chose à laquelle tu devrais réfléchir.

Peter roula des yeux. Il sortit son téléphone de sa poche et essaya de se distraire en jouant à un jeu. Ça ne fonctionna pas. Les mots de Ned tournaient encore et encore dans sa tête. Peut-être qu'il avait raison.

- T'as raison, dit soudainement Peter en mettant son téléphone dans sa poche et en se levant du lit pour se mettre sur ses pieds.

- Ah bon ? répondit Ned en fronçant les sourcils.

- Il faut que je trouve un moyen de sortir en tant que Spider-Man sans que Tony le sache. Comme ça, je pourrai rester dehors autant que je veux sans me faire prendre, expliqua Peter en hochant la tête en se rasseyant en tailleur devant Ned.

- C'est... pas du tout ce que j'ai dit, répliqua Ned en clignant rapidement des yeux.

- Écoute-moi, continua Peter, les mots sortant rapidement comme à chaque fois qu'il était excité à propos de quelque chose. Tony ne peut pas tout le temps me surveiller. En fait, il me surveille même jamais. C'est F.R.I.D.A.Y. qui le fait.

- J'aime pas la direction que ça prend.

- Il faut juste qu'on trouve le moyen de pirater F.R.I.D.A.Y. pour qu'elle ne puisse pas m'espionner. Comme ça, je pourrai sortir en tant que Spider-Man quand je veux sans que Tony le sache ! sourit Peter, surpris de ne pas avoir pensé à cette solution avant ça.

- Comment ça, on ?

- Bah, je peux pas le faire moi-même.

Peter avait beaucoup de talents mais ce n'était rien en comparaison de Ned avec la programmation et les ordinateurs.

- Mettons les choses au clair, tu veux que je pirate l'Intelligence Artificielle de Tony Stark et fasse en sorte que tu deviennes invisible pour elle ?

- Ouais !

- Uh uh. Hors de question. Non !

- Pourquoi ? gémit Peter.

Il ne pouvait pas faire ça sans Ned.

- Déjà, parce que s'il m'attrape, il va me tuer ! Genre, il va vraiment me tuer. F.R.I.D.A.Y. c'est comme son bébé, Peter.

- Oh, mais non, il te tuerait pas, répondit Peter en roulant des yeux. En plus, comme tu l'as dit, au pire, ce serait seulement s'il t'attrapait, et ça n'arrivera pas.

- Même si j'apprécie la confiance que tu as en moi, je ne pense pas que tu saches vraiment ce que tu me demandes de faire. Je sais que c'est ton père, et tout, maintenant, mais il reste Tony Stark. Pirater son Intelligence Artificielle personnelle est probablement plus difficile que d'entrer au Département de la Défense.

- Même si tu le faisais dans la Tour ? Depuis son propre ordinateur ? insista Peter.

Un froncement de sourcils pensif prit place sur le visage de Ned. Oui ! Peter connaissait ce regard. Ned était en train d'accepter l'idée. Il aimait les défis. Surtout les défis informatiques. Peter attendit, pendant que Ned continuait à réfléchir.

- Je pourrais pas te rendre complètement invisible, dit précautionneusement Ned.

- Mais –

- Laisse-moi finir, l'interrompit-il. Je pourrais pas te rendre invisible parce que c'est impossible que ça ne se voie pas, et ça demande un truc trop compliqué, mais je pense que si je peux entrer dans le code de F.R.I.D.A.Y., je pourrais programmer une boucle que tu pourrais activer quand tu le souhaites. Ça lui ferait penser que tu es dans ta chambre et ignorer tout ce qui contredirait ça, et comme ça elle serait pas consciente du fait que tu es sorti. C'est un peu comme si tu étais temporairement invisible.

- Ned, c'est parfait ! s'exclama Peter en donnant une tape sur l'épaule de son ami qu'il secoua avec excitation. Quand est-ce qu'on peut faire ça ? Ce soir ? Demain ?

- J'ai jamais dit que je le ferais. J'ai juste dit que c'était possible.

- Oh, allez, Ned. S'te-plait. S'te-plait, s'te-plait, s'te-plait ! Sois mon geek dans le fauteuil, le supplia Peter.

- Ok, très bien, mais je veux juste rappeler que je pense que c'est une très mauvaise idée.

- Yesss !

- J'ai besoin de deux jours pour écrire le code, dit Ned en se mordant la lèvre. Et j'ai besoin d'avoir un accès direct à l'ordinateur de M. Stark.

- Pas de problème, dit Peter, j'ai déjà une idée.

- Pourquoi j'ai l'impression que ça va me retomber dessus ? grimaça Ned, mais Peter voyait bien qu'il essayait de réfréner son sourire.

Peter sourit. Il se sentait excité et sincèrement heureux pour quelque chose depuis ce qui lui semblait être un long moment.

*****

- Merde, merde, merde, marmonna Tony pour lui-même alors qu'il faisait défiler les dossiers du gouvernement sur son ordinateur.

Il n'arrivait à trouver aucune trace de ce que Ross avait fait lors de ces sept derniers mois, ou ce qui l'avait conduit à se mêler de nouveau des Accords. Le fait que l'homme ait pris autant soin de couvrir ses traces le rendait nerveux, et Tony dut admettre qu'il se sentait frustré de n'avoir pas gardé un œil plus attentif sur cet homme.

Il avait fait une erreur en pensant que Ross n'était plus une menace après qu'il soit allé voir la presse pour dévoiler tous ses sales petits secrets et ce qu'il avait fait aux Avengers, notamment le Raft. Tony avait dévoilé ses motivations assoiffées de pouvoir et il avait prouvé que l'homme n'en avait jamais rien eu à faire du plus grand bien pour le monde. Le public était mécontent des Avengers, mais ils étaient toujours leurs héros. Ils continuaient à sauver le monde, alors montrer la brutalité avec laquelle ils avaient été traités leur avait attiré leur sympathie. Il n'y avait pas eu besoin de plus pour jeter Ross hors du comité des Accords. Tony avait demandé à ce que des sanctions disciplinaires soient prises contre lui, mais le Président avait refusé. Apparemment, Ross et lui étaient de nouveau proches.

Tony ne savait que trop bien que ce qui comptait le plus, dans ce monde, c'était qui vous connaissiez, et avec le soutien du Président, même Tony Stark ne pouvait faire en sorte que Ross soit jeté en prison, même si c'était ce qu'il méritait. Putain d'enfoiré corrompu. Comme tout le reste de Washington. C'était pour cette raison que Tony essayait de rester en-dehors de la politique, à moins que ce ne soit absolument nécessaire. Les politiciens étaient une sacrée troupe de méchants eux-mêmes. Ils voulaient tous servir leurs propres intérêts en essayant de paraître bien-pensant, faisant croire qu'ils voulaient représenter le peuple. Ouais, c'est ça. Tony était assez intelligent pour savoir que c'étaient des conneries, et il détestait être obligé d'avoir à faire à eux et jouer leur petit jeu pervers.

Tony se frotta les yeux. La réunion avec le Président ne s'était pas bien passée. Tony avait essayé de retenir sa colère, mais il n'avait pas bien réussi et le Président s'était mis sur la défensive. Il avait clamé que Ross lui avait dit que les Avengers ne lui en voudraient pas s'il se mêlait de nouveau des Accords. Ça avait définitivement mis Tony en colère. Ross devait savoir que ce genre d'affirmation serait rapidement démenti. Ça n'avait pas de sens. Rien de ce que faisait Ross n'avait de sens.

Le Président avait semblé sincèrement surpris quand Tony lui avait dit qu'il n'avait jamais été d'accord avec le retour de Ross au sein du comité, mais au lieu de gérer la situation, il avait dit à Tony d'en parler directement avec Ross lui-même. Parce que tout ce truc devait être un problème de communication. Ouais, c'est ça. Tony savait que Ross avait un planning assez chargé, mais Tony n'arrivait pas à savoir ce qu'il faisait et cela le tracassait. Ça le rendait nerveux.

Tony n'avait pas été capable de mettre la main sur Ross, parce qu'apparemment, il était hors du pays à ce moment-là, mais son assistant avait été d'accord pour le rencontrer le matin suivant. Tony avait envoyé un message à Peter pour lui dire qu'il ne rentrerait pas à la maison, puis il était allé dans sa suite habituelle au Quatre Saisons et s'était immédiatement mis au travail pour essayer de savoir ce que Ross faisait.

Mais après des heures de recherches, il n'avait toujours rien trouvé. Il espérait que sa réunion du lendemain matin l'aiderait à comprendre, mais il savait que c'était sans doute une perte de temps. Il sentit une vague de culpabilité à l'idée qu'il abandonnait Peter pour la nuit pour se retrouver dans une impasse malgré tout.

En pensant à Peter, il sortit son téléphone et regarda l'écran. Pas d'appel manqué ou de message. Il ne s'était pas vraiment attendu à en avoir après leur dispute, mais ça faisait toujours mal. Il soupira de nouveau et fit défiler ses contacts, cliquant sur celui de Steve.

Il n'y eut que deux tonalités avant qu'il réponde.

- Hey, Tony.

- Hey, Cap, répondit-il avant d'aller droit au but. Bon, la réunion avec cet enfoiré de Président ne s'est pas aussi bien passée que prévue.

- Donc ça s'est passé vraiment mal, dit Steve d'un ton pince-sans-rire.

- Exactement.

Tony se frotta les yeux à nouveau.

- Et je déteste l'admettre, mais je ne sais pas quoi faire. Ross a dit au Président qu'on était d'accord pour qu'il réinvestisse le comité.

- Quoi ? demanda Steve d'un ton incrédule.

- Je sais. Ça n'a aucun sens. Il prépare quelque chose, et j'ai essayé mais j'arrive pas... j'arrive pas à trouver quoi.

Son égo prit un coup à cette admission.

- J'ai une réunion avec l'assistant de Ross demain. Je ne pense pas que ça mène quelque part, mais il faut que j'essaie.

- Ouais, acquiesça Steve avec un soupir. Donc tu restes là-bas ce soir ?

- Apparemment. Hey, est-ce que tu peux me faire une faveur et aller voir comment va Peter ?

- Bien sûr. Il est dans ton appartement ?

- Il devrait l'être. Tu ne l'as pas vu ?

- Pas aujourd'hui.

- Tu peux aller voir s'il fait pas de bêtise et s'il a mangé ? Il est censé être au lit à 23h30. Et ne te laisse pas avoir par ses yeux de chien battu s'il te demande s'il peut veiller. Je te connais.

- Promis, je me laisserai pas avoir, rit Steve. Sam a fait des enchiladas, donc s'il n'a pas mangé je lui réchaufferai les restes.

- Merci. Oh, et il n'a pas le droit de sortir en tant que Spider-Man.

- Pourquoi ?

- Parce qu'il est revenu de patrouille avec deux heures de retard, la nuit dernière. Tu te rappelles ?

- Oh, ouais, c'est vrai, dit Steve.

- Ouais, soupira Tony, avant d'admettre, il est vraiment en colère contre moi, pour le moment.

- Hmm, dit Steve d'un ton évasif.

- Quoi ? demanda Tony.

Il pouvait voir que Steve voulait en dire plus.

- J'ai lu quelques trucs, la dernière fois, et apparemment c'est normal que les enfants adoptés testent les limites.

- Ouais, et bien, c'est pas vraiment tester les limites, là. C'est carrément les surmonter, se plaignit Tony avant de percuter ce que Steve avait dit ensuite. Attends. Tu as appris ça en lisant ? En lisant quoi ?

- Quelques livres que j'ai trouvés à la bibliothèque sur l'adoption et l'éducation et sur la façon dont les adolescents faisaient face au deuil, dit Steve d'un ton nonchalant.

Il avait pratiquement des sommes illimitées à sa disposition mais il continuait à emprunter des livres.

- Quand est-ce que tu les as pris ?

- Il y a deux semaines.

Quand Peter avait commencé à agir bizarrement.

- Ils sont bien ? demanda Tony, curieux.

- Je trouve, oui. Tu peux les emprunter si tu veux, lui proposa Steve.

Tony réprima l'envie de décliner automatiquement l'aide offerte. Honnêtement, au point où il en était, il avait besoin de toute l'aide possible.

- Merci. Je vais... je vais faire ça. Enfin, métaphoriquement faire ça, étant donné que je ne lis pas de livres. Trop de germes et... ouais, bref, envoie-moi les titres par messages pour que je demande à F.R.I.D.A.Y. de les commander, dit Tony.

Il y eut une longue pause pendant laquelle Steve essaya d'assimiler le fait que Tony était vraiment en train d'accepter de l'aide.

- Ok. Je t'enverrai ça, répondit Steve avant de se râcler la gorge et de continuer. Heum... toi et Peter. Vous allez y arriver.

Tony eut envie de lui répondre qu'évidemment ils allaient y arriver, mais il se retint. Steve voulait être gentil. Tony savait qu'il voulait simplement l'aider.

- Merci, Cap, répondit-il.

- De rien. Je te parle plus tard, dit Steve.

- Ouais. A plus, dit Tony en appuyant sur le bouton rouge.

Tony eut juste le temps de commander à manger au room service, s'allonger dans le lit et allumer la télé, avant que son téléphone ne sonne à nouveau. Il fronça les sourcils quand il vit le nom de Steve sur l'écran.

- Steve ? répondit-il.

- Tony. Ecoute. Je suis monté à l'étage et Peter n'était pas là. J'ai demandé à F.R.I.D.A.Y. et elle a dit qu'il n'était pas encore rentré à la maison. Et son costume est toujours là, dit Steve en semblant à court de souffle.

- Bordel, jura Tony en sortant du lit. Je te rappelle.

Tony n'attendit pas de réponse avant de raccrocher et composa le numéro de Peter en commençant à faire les cent pas. Oh mon Dieu. Est-ce que Peter s'était enfui après qu'ils se soient disputés ? Était-il sorti pour être Spider-Man sans son costume ? Son cœur se serra à cette pensée. Le souvenir de ce qu'il s'était passé la dernière fois que Peter était sorti avec seulement le costume qu'il avait fait lui-même se rappela douloureusement à lui.

A la cinquième sonnerie, Peter répondit.

- Tony ?

- T'es où ? claqua Tony, le soulagement et la colère prenant le dessus sur toutes les autres émotions.

- Je suis chez Ned. Il m'a invité à manger chez lui, répondit Peter, mais Tony entendit l'irritation dans sa voix.

Tony regarda sa montre.

- Il est vingt-et-une heure trente.

- Et alors ? T'as dit que j'avais pas le droit de sortir pour être Spider-Man, pas que j'étais puni, le défia Peter.

Tony grinça des dents. Bordel, ce gosse.

- Tu n'es pas puni, mais tu es censé me dire où tu vas si tu ne rentres pas à la maison, essaya de lui expliquer Tony d'un ton raisonnable, utilisant la moindre once de self-contrôle qu'il possédait pour réfréner son irritation.

Il savait que si c'était n'importe qui d'autre que Peter, il serait en train de hurler en cet instant.

- Pourquoi ? T'es pas à la maison de toute façon. C'est pas comme si t'allais le remarquer, s'esclaffa Peter d'un air sans joie.

Et wow. Tony fut momentanément pris de court par son insolence.

- Visiblement, je l'ai remarqué. Et je n'apprécie pas ton insolence, dit sèchement Tony, essayant de garder sa colère sous contrôle.

Il avait beaucoup plus de patience quand il s'agissait de Peter, mais elle n'était pas infinie non plus.

- Et bien je suis chez Ned. Considère-toi comme informé, répondit Peter avec un sarcasme inhabituel.

- Peter, le réprimanda Tony.

- Quoi ? demanda sèchement Peter.

- Je suis coincé à Washington ce soir, mais je veux que tu rentres à la maison, dit Tony en essayant d'adoucir sa voix pour que ça n'ait pas l'air d'un ordre.

- Pourquoi ? Si tu rentres pas à la maison, pourquoi je pourrais pas simplement rester chez Ned ?

- Parce que tu as école demain.

- Et alors ?

- Tu connais les règles.

- Ouais, ben tes règles sont stupides, souffla Peter.

Quoi ? Tony fut complètement pris de court. Il n'arrivait pas à croire qu'ils se disputaient à nouveau. Et pour quelle raison ?

- Peter, dit Tony en gardant une voix basse au lieu de crier comme il le voulait. Tu rentres à la maison maintenant. Tu m'entends ?

- Tu peux pas m'y obliger. Je reste chez Ned, dit Peter, et il raccrocha.

Tony regarda son téléphone dans sa main, incrédule, pendant de longues secondes avant que la rage ne s'empare de lui. C'était quoi. Ce. Bordel. Il ne pouvait pas l'y obliger ? Oh si, il pouvait. Il recomposa le numéro de Peter. Et encore ensuite quand il ne répondit pas. La troisième fois, il laissa un message.

- Peter Benjamin Parker. Tu me rappelles tout de suite parce que je te jure que je vais venir te chercher et te ramener à la maison moi-même. Tu sais que je le ferai, dit-il avec plus de venin qu'il ne l'avait jamais fait en parlant à Peter.

Il ne s'était jamais adressé à Peter en employant son nom complet non plus. C'était une des techniques préférées de sa mère. Elle l'appelait Anthony Edward Stark quand elle était vraiment en colère. Le faire avec Peter avait été instinctif.

Il se rassit sur son lit et posa son téléphone sur la table de nuit. Il donnait dix minutes au gamin, et s'il ne le rappelait pas, il avait pleinement l'intention de retourner à New-York et de faire suite à sa menace.

Neuf minutes passèrent avant que son téléphone ne sonne.

- Est-ce que t'es en train de rentrer à la maison ? demanda Tony quand il décrocha.

- T'es un connard, cracha Peter.

- Et tu es puni, répliqua Tony en retour avant de se forcer à prendre une profonde inspiration pour essayer de se calmer.

- Va te faire foutre, rétorqua Peter, et Tony laissa presque tomber son téléphone, sous le choc.

Peter ne lui avait jamais parlé comme ça.

- Pas de Spider-Man pendant deux semaines, dit Tony une fois qu'il se fut remis. Tu veux continuer ?

Le silence lui répondit. Il regarda l'écran de son téléphone. Ils étaient toujours en ligne. Au moins, Peter ne lui avait pas raccroché au nez cette fois.

- Non ? insista Tony. Très bien, dans ce cas. Si tu as fini ta grosse colère ou quoi que ce soit, je veux que tu rentres à la maison. Et appelle-moi quand tu arrives. Tu as trente minutes. Si tu n'es pas à la maison passé ce délai, je rajoute une autre semaine à ta punition.

- Je te déteste, claqua Peter.

- Non, c'est faux, répliqua immédiatement Tony.

Entendre ces mots de la part de Peter lui fit encore plus mal maintenant que la première fois qu'il les avait dit, mais Tony savait ce qu'il en était, maintenant. Il savait que Peter ne le détestait pas. Il ne pourrait jamais. Il savait que son gamin était juste en colère et essayait de le blesser.

Peter ne répondit pas.

- Je t'aime, Peter, dit Tony en laissant transparaitre l'affection sincère qu'il ressentait pour Peter à travers cette phrase. Appelle-moi quand tu seras à la maison.

- Ouais, cracha Peter à nouveau, puis l'appel se termina.

Tony recouvrit ses yeux brûlants de ses doigts pour chasser les larmes qui s'y étaient formées. Il ne savait pas ce qui se passait avec son fils, mais il avait l'impression que c'était de pire en pire. Il avait l'impression d'avoir tout raté avec lui. Et il ne savait pas comment arranger ça.

Vingt minutes plus tard, son téléphone sonna alors que Tony prenait une bouchée de son hamburger. Il le prit en s'attendant à voir le nom de Peter, mais jura quand il vit que c'était Steve. Il avait oublié de le rappeler pour lui dire qu'il avait trouvé Peter.

- Steve ? répondit-il.

- Tony, rétorqua Steve, Peter vient juste de rentrer. Il, euh, voulait que je t'appelle pour te le dire.

- Oh. Merci. Désolé, j'ai oublié de te dire que je l'avais trouvé.

- C'est rien. Est-ce que tout va bien ? Peter n'a pas l'air... d'être lui-même.

- Il ne veut pas me parler, devina Tony.

- Heum... non. C'est, euh, rien de le dire.

- Ça va aller, dit Tony avec une confiance qu'il était loin de ressentir. Mais je vais définitivement avoir besoin du nom de ces bouquins.

- Bien sûr, répondit Steve sans jugement. Je te les envoie tout de suite.

- Merci. On se parle demain.

- Bonne nuit, Tony. Je vais m'assurer que Peter aille bien au lit.

- Bonne nuit, Cap, dit Tony avant de raccrocher.

Il finit rapidement son cheeseburger puis se brossa les dents et se mit au lit. Il détestait laisser les choses non résolues, comme ça, surtout avec Peter, mais il n'y avait rien de plus qu'il puisse faire pour l'instant. Il s'occuperait de cet incroyable bordel demain, après sa réunion. Jusque là, il devait être patient.

En dépit du nombre de fois qu'il essaya de se rassurer en se disant qu'il allait arranger ça et que ça irait, il n'arrêta pas de se tourner et de se retourner, inquiet. Même s'il était épuisé, il lui fallut des heures avant de s'endormir. 

*****

Hey, me voilà de retour ! Je sais que je vous avais dit que je posterais sans doute lundi, mais vous n'imaginez pas l'incroyable bordel qu'a été ma vie ces dernières semaines... On a déménagé samedi, alors il a fallu tout préparer, je cherchais aussi du boulot en même temps étant donné la merde de Parcoursup, j'étais super stressée, et après le déménagement, complètement morte et achevée... 

Mais que de bonnes nouvelles, maintenant, parce que j'ai rattrapé mes deux chapitres de retard dans la trad', je me suis reposée et mon déménagement est terminé, et j'ai trouvé du boulot qui me laisse toujours une demi-journée de libre, donc... je suis mille fois plus sereine maintenant. Je reprends mon petit rythme habituel. Désolée de vous avoir délaissés, tant dans les commentaires que dans la publication des chapitres. 

J'espère que vous allez bien. Ce chapitre est un de mes préférés, franchement j'ai trop de peine pour Tony, même si on comprend le comportement de Peter, je trouve ça horrible. La réconciliation n'est pas pour tout de suite, mais ça ne saurait tarder. 

Qu'en avez-vous pensé ? 

Désolée pour ce long message, pour cette attente, aussi. J'espère que vous allez tous bien, et que vous faites attention à vous. Je vous embrasse et je vous dis, pour sûr, à dimanche ! 

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