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Chapitre 5

Chapitre 5

Le week-end passa bien trop rapidement. Peter aimait la Californie, et la nouvelle maison de Tony à Malibu était géniale. L'endroit préféré de Peter était la grande piscine qui donnait sur l'océan. Il avait passé la majeure partie de son temps ici, à apprécier la vue et le soleil. Étonnamment, Tony avait été là tout le temps, sauf quand il devait passer quelques heures dans son bureau le samedi et le dimanche pour les affaires de Stark Industries. Ça avait été vraiment génial. Peter s'était presque senti normal à nouveau.

Mais maintenant le week-end était terminé, et toute la culpabilité et toutes les insécurités qu'il ressentait avant étaient revenues. Il finit de défaire ses affaires et s'allongea dans son lit. Il ne savait pas quoi faire. Devait-il simplement essayer d'ignorer ces stupides sentiments jusqu'à ce qu'ils disparaissent ? ça avait assez bien fonctionné ce week-end. Mais, et s'ils ne disparaissaient jamais ? Et quel droit avait-il de vouloir les faire disparaitre ? Ne méritait-il pas de se sentir coupable ? N'avait-il pas remplacé Ben et May trop vite ? trop facilement ?

- Argh, grogna Peter et il se rassit.

Il se força à se lever et se dirigea vers la porte de son balcon, qu'il ouvrit. L'air froid de la nuit lui fouetta le visage. Il sortit pleinement sur le balcon et ferma la porte derrière lui. Il n'arrivait pas à croire qu'on était déjà mi-Octobre. Il vivait avec Tony depuis plus de quatre mois maintenant. May était morte depuis plus de quatre mois. Il avait l'impression que c'était hier, mais également qu'il y avait une éternité que ça s'était produit en même temps.

Les lumières brillantes à l'horizon donnaient à cette nuit un air onirique, ajoutée à cela à l'impression surréelle qu'il ressentait à cet instant. Le froid prit lentement possession de son corps et ses pensées s'évanouirent. Il frissonna et observa la nuit, ne pensant strictement à rien pour la première fois depuis longtemps. Il ne sut pas exactement combien de temps il resta comme ça, figé dans une sorte de transe, jusqu'à ce que la baie vitrée s'ouvre derrière lui.

- Peter, qu'est-ce que tu fais ?

Même sans le voir, Peter savait que Tony était inquiet, parce qu'il l'avait appelé Peter. Il l'appelait Peter seulement quand il était inquiet ou en colère ou qu'il essayait d'être sérieux. Autrement, il préférait « mon grand » ou « gamin ». May employait des surnoms elle aussi. Elle préférait « chéri » ou « mon cœur », et le cœur de Peter se serra douloureusement à ce souvenir. On ne l'appellerait sans doute plus jamais ainsi. Ce genre de mots doux n'étaient définitivement pas le style de Tony.

- Peter ?

Peter cligna lentement des yeux en revenant au présent, et se retourna pour voir que Tony se tenait debout dans l'embrasure de la porte, les sourcils froncés.

- Je prends juste un peu l'air, répondit doucement Peter.

- F.R.I.D.A.Y. a dit que ça faisait presque une heure. Tu devrais être au lit depuis longtemps, dit Tony.

- J'ai pas vu le temps passer.

- Viens à l'intérieur, dit Tony en faisant un geste de la main. Tu vas geler dehors juste en t-shirt et... pieds nus ? Bon sang, mais où sont tes chaussures ? Ou au moins tes chaussettes ? Tu es resté une heure ici comme ça ?

Peter baissa les yeux vers ses pieds. Il n'avait même pas remarqué.

- Oh.

- Viens à l'intérieur.

Tony agrippa son bras et le fit rentrer.

- Est-ce que tu essaies de me faire une hypothermie ?

- Non, répondit Peter, offensé, mais il laissa Tony le tirer jusqu'à son lit où il le fit s'asseoir.

Tony resta debout devant lui, alors Peter dut lever les yeux vers lui.

- Qu'est-ce qui se passe, Peter ? demanda Tony avec une incompréhension absolue.

- Rien.

- Rien ? s'esclaffa Tony de façon incrédule, avant de passer une main dans ses cheveux. Donc tu t'attends à ce que je croie le fait qu'il n'y ait absolument aucune raison pour que tu restes debout, dehors, au milieu de la nuit, dans le froid ?

Peter baissa les yeux vers le sol pour éviter le regard perçant de Tony.

- Tu sais ce que je crois ? continua Tony. Je pense qu'il y a quelque chose qui t'a tracassé toute la semaine et pour une raison que j'ignore, ça s'est arrangé quand on est partis en Californie, mais maintenant qu'on est de retour à la maison, c'est comme si rien n'avait changé.

Peter aurait dû savoir que Tony se douterait que quelque chose n'allait pas.

- J'ai raison ?

Peter ne fit aucun geste. Il savait que Tony pouvait dire quand il mentait et il ne se sentait pas d'avouer la vérité, alors il se contenta de continuer à regarder le sol.

- J'ai raison, asserta Tony, mais Peter refusa de le confirmer.

Une seconde plus tard, deux mains chaudes se posèrent sur ses épaules tremblantes.

- Bon sang. Tu trembles, observa Tony en frottant ses mains deux fois le long de ses bras avant de s'éloigner pour retirer les couvertures du lit. Mets-toi dessous.

Peter n'avait pas l'énergie de protester. En plus, maintenant qu'il y faisait attention et qu'il était revenu dans la chaleur de sa chambre, il se rendit compte qu'il avait terriblement froid.

Tony l'aida à s'allonger puis agrippa les couvertures à ses pieds avant de le border. Tony s'assit à côté de lui sur le lit et passa une main sur le front de Peter puis sur sa joue.

- Tu es gelé.

Tony semblait encore plus inquiet qu'avant.

Peter ne put pas vraiment dire le contraire dans la mesure où il tremblait littéralement sous les couvertures.

- F.R.I.D.A.Y., allume le chauffage et éteins la lumière, ordonna Tony.

- Oui, patron.

L'épuisement lui tomba dessus à mesure que la chaleur commençait à se répandre en lui. Il ferma les yeux et espéra qu'il pourrait s'endormir assez vite pour éviter la conversation.

- Peter, dit doucement Tony après un long silence. S'il-te-plait, dis-moi ce qui va pas.

Pas de chance. Cela devint pire quand Tony commença à passer une main dans ses cheveux, abaissant ses défenses. Pas juste.

- J'peux pas, marmonna-t-il.

- Pourquoi ?

Peter se contenta de secouer la tête.

- Tu préfèrerais en parler à quelqu'un d'autre ?

Peter entendit la douleur que Tony essaya de dissimuler.

- Steve ? Bruce ? Clint ?

Peter secoua de nouveau la tête.

- Il faut que tu parles à quelqu'un. Quoi qu'il se passe, c'est en train de te bouffer de l'intérieur. Je le vois bien, dit tristement Tony.

- C'est rien, mentit Peter dans un chuchotement, presque déjà endormi grâce à la présence rassurante de Tony près de lui et sa main jouant dans ses cheveux. J'ai juste besoin d'un peu de temps.

Tony laissa échapper un profond soupir, visiblement peu satisfait de cette réponse. Un autre long silence passa. Peter était presque endormi quand Tony finit par chuchoter en retour.

- D'accord, mon grand.

Peter n'était pas sûr de combien de temps Tony resta là, mais il savait qu'il était toujours là quand il s'endormit.

*****

- Je vois comment c'est. Le petit garçon riche nous a oubliés, nous les pauvres, persifla Ben en lui lançant un sourire tordu.

- Quoi ? Non ! nia Peter.

- As-tu oublié ta promesse ? demanda Ben avec colère.

- Quelle promesse ?

- Celle que tu as faite quand tu es devenu Spider-Man. De protéger les plus faibles. As-tu oublié ?

- Non. J-j'ai pas oublié.

- Alors qu'est-ce que tu fais à te balader à travers le pays avec ton nouveau papa ?

- C'était juste pour le week-end, essaya de se défendre Peter.

- Ouais, et combien de gens sont morts ce week-end parce que tu étais trop occupé à t'amuser ? Hein ? demanda Ben. Combien de gens aurais-tu pu sauver ? Non pas que t'en aies quelque chose à faire, maintenant.

- C'est pas de ma faute, argumenta Peter. Je peux pas sortir autant que je veux. J-j'ai un couvre-feu.

- Ça ne t'aurait jamais arrêté avant ça, l'accusa Ben.

Peter déglutit difficilement face à la vérité de ces mots.

- Admets-le, Peter. Tu n'as plus le cœur à faire ça. Tu te fiches d'être Spider-Man parce que tu te fiches des plus faibles. Tout comme tu n'en as jamais eu rien à faire de moi ou de May.

- Si, contra lamentablement Peter.

- Tu t'inquiètes seulement de toi, continua Ben en secouant la tête. Je suis heureux de ne pas avoir vécu pour voir quelle déception tu es devenu.

Les mots durs de Ben furent comme un poignard en plein cœur.

Peter se réveilla avec des larmes roulant sur ses joues.

*****

- Tony. Tony. Tony.

- Hein ?

Tony leva les yeux, assis derrière son écran qu'il regardait d'un air vide. Pepper se tenait debout devant son bureau, ses bras croisés sur sa poitrine et ses sourcils froncés en une expression avec laquelle Tony était devenu un peu trop familier, un mélange d'irritation et d'inquiétude.

- J'ai besoin que tu regardes ces papiers et que tu les signes avant la réunion de cette après-midi, dit Pepper en lui tendant un dossier plein de papiers.

- D'accord. Pas de problème, acquiesça Tony sans se plaindre.

Une chose rare chez lui. Il aurait pu tout aussi bien crier depuis le toit que quelque chose n'allait pas.

- D'accord. Qu'est-ce qui se passe ? demanda Pepper.

Tony passa une main dans ses cheveux et se renfonça dans son siège.

- Tony ? insista Pepper.

- Peter, admit Tony.

- Qu'est-ce qui se passe ? Il va bien ?

- Oui. Non. Je sais pas, soupira Tony. Quelque chose ne va pas avec lui, mais il ne veut pas me dire quoi.

- C'est un adolescent, dit Pepper d'un air amusé.

- Je l'ai surpris sur le balcon la nuit dernière, pieds nus et en t-shirt, expliqua Tony. Ça semble un peu plus qu'une angoisse existentielle d'adolescent.

- Peut-être. Peut-être pas, répondit Pepper en haussant les épaules.

- Et je pense qu'il m'évite. Enfin, je pense que c'est ce qu'il faisait la semaine dernière. Et puis il avait l'air d'aller bien, ce week-end, mais la nuit dernière il a de nouveau eu l'air taciturne, mais il ne voulait pas me dire ce qui n'allait pas. Et ce matin, il est parti à l'école en vitesse sans même me dire un mot.

- Je suis sûre que tout va bien, essaya de le rassurer Pepper. Peut-être qu'il a raté son réveil et qu'il s'est dépêché pour ne pas être en retard à l'école.

- Hm. Peut-être.

Il était facile de répondre à cette question.

- F.R.I.D.A.Y. ?

- Oui, Patron ?

Tony fronça les sourcils. F.R.I.D.A.Y. devrait savoir ce qu'il demandait grâce au contexte de la conversation. Il ne devrait pas avoir besoin de clarifier.

- A quelle heure s'est réveillé Peter ce matin ?

- Peter ne s'est pas réveillé en retard, ce matin, répondit F.R.I.D.A.Y. après une légère pause.

Avant que Tony ait eu le temps de réfléchir à pourquoi cette réponse lui avait semblé étrange, Pepper interrompit ses pensées.

- Tony, je suis sûre qu'il y a une autre explication parfaitement raisonnable. Pourquoi Peter t'éviterait ?

Son téléphone vibra sur son bureau.

- En parlant du loup, marmonna Tony quand il vit la notification qu'il avait reçu un message de Peter.

- Tu vois ? Il t'envoie des messages. Il ne t'évite pas, dit Pepper alors que Tony cliquait sur le message.

J'ai oublié de te dire qu'on avait une rencontre avec le décathlon à Philadelphie ce soir, et on va rentrer tard, alors je vais juste passer la nuit chez Ned. On se voit demain.

- Quoi ? demanda Pepper, lisant visiblement le déplaisir sur son visage.

Tony leva un doigt et commença à rédiger sa réponse. Ça avait assez duré. Il avait dit hier soir qu'il donnerait du temps à Peter, mais ça ne voulait pas dire qu'il laisserait son fils l'éviter davantage.

Non. Pas d'accord. Je veux que tu rentres à la maison ce soir, écrivit-il.

On va pas rentrer avant 23h. Je vais pas faire venir Happy aussi tard. C'est plus facile si je reste chez Ned, contra Peter.

Je viendrai te chercher, continua Tony.

Pourquoi je peux pas simplement rester chez Ned ?

Tony n'avait jamais été aussi tenté de répondre « parce que je te le demande » à Peter, mais il résista.

Tu as école demain. Je veux que tu rentres à la maison.

Tu m'as laissé dormir chez Ned alors que j'avais école, une fois.

C'était différent.

En quoi ?

Peter, arrête de discuter. Je viendrai te chercher et tu dormiras dans ton lit ce soir. Fin de la discussion. Tony détestait quand il devait exercer son autorité. Quand le petit était venu vivre avec lui, ça avait été peu fréquent, mais cela faisait un mois qu'il se retrouvait à devoir le faire de plus en plus. Ça l'inquiétait.

C'est ça, répondit Peter.

Tony eut une exclamation de colère à cette réponse, sachant que c'était volontairement fait pour.

- Quoi ? demanda de nouveau Pepper.

Tony tourna l'écran du téléphone vers elle pour qu'elle puisse lire. Il vit son expression sereine s'assombrir.

- Tony, qu'est-ce que tu as fait ? l'accusa-t-elle en reposant le téléphone sur le bureau.

- Je sais pas ! s'exclama-t-il en levant les mains en l'air de frustration, parce que c'était la vérité.

Il ne savait pas. D'habitude, il avait au moins une vague idée, mais en cet instant, il n'avait honnêtement aucune idée.

- Ben visiblement tu as fait quelque chose, dit Pepper en pinçant les lèvres.

- Je pense pas que ce soit le cas, se défendit faiblement Tony.

- Et bien tu as raison, continua Pepper. Il t'évite.

- Je pense pas que ce soit juste moi, admit Tony. Apparemment, il n'a trainé avec aucun des membres de l'équipe non plus.

L'expression de Pepper devint plus pensive à cette remarque.

- Quelque chose en lien avec les Avengers alors ? essaya-t-elle de deviner.

- Je sais pas, souffla Tony en se penchant au-dessus de son bureau, la tête dans ses mains.

- Un problème avec quelqu'un dans l'équipe ?

- Je sais pas.

Tony en doutait, cela dit. Si c'était quelque chose dans ce genre, il en aurait entendu parler de la part de ses coéquipiers maintenant.

- Quelque chose en rapport avec Spider-Man ?

- Je sais pas ! explosa Tony. Qu'est-ce que tu comprends pas dans « je sais pas » ?

- Et bien réfléchis-y ! s'écria Pepper en retour. Tu sais, pour un génie, tu peux être vraiment idiot, parfois ! Pourquoi tu n'essaies pas de déterminer quand exactement tout ça a commencé ? Peut-être que ça te donnera un indice.

Tony soupira et essaya de faire ce que Pepper suggérait en se grattant pensivement la gorge. Quand cela avait-il commencé ? Il avait remarqué que quelque chose n'allait pas la semaine dernière, mais est-ce que ça avait commencé plus tôt ? Il essaya de se rappeler si Peter avait agi inhabituellement la semaine d'avant, mais rien ne lui vint. Il se tritura l'esprit. Peut-être que ça avait vraiment commencé lundi dernier ? Ou la semaine d'avant ? Peter avait fui la Tour comme s'il avait le diable aux trousses, ce samedi matin, et il avait passé tout le week-end chez Ned. Mais c'était pour un projet, pas vrai ? Ou est-ce que c'était là que tout avait commencé ? Ce vendredi où les Avengers étaient partis en mission.

- Je pense que quelque chose s'est passé vendredi de la semaine dernière, dit Tony en fronçant les sourcils. On était en mission ce jour-là. Peut-être que ça a un lien avec le fait que Peter évite toute l'équipe ?

- Peut-être.

Pepper fronça les sourcils et se mordit la lèvre inférieure.

- Tu te rappelles avoir dit ou fait quelque chose ?

Tony y réfléchit mais rien ne lui vint.

- Non. Rien. Mais ça n'a toujours aucun sens. Pourquoi nous éviterait-il juste parce qu'on est partis en mission ? Il ne s'est rien passé.

- Tony, dit doucement Pepper, et Tony put entendre l'appréhension dans sa voix.

- Quoi ?

- J'ai rencontré Peter ce vendredi-là. Tu penses que ça peut avoir un rapport avec moi ?

- Non, s'esclaffa immédiatement Tony. Peter t'a adoré. Il me l'a dit. Pourquoi ? Est-ce que tu as eu l'impression que quelque chose n'allait pas ?

- Et bien, non, admit Pepper. Mais ce n'est pas comme si je connaissais Peter, non plus. Peut-être que je n'ai simplement pas remarqué ?

- Crois-moi. Si quelque chose n'allait vraiment pas, tu l'aurais su. Peter n'est pas vraiment très subtil, répondit Tony en lui faisant un sourire rassurant.

- Ça ressemble à une autre personne que je connais, sourit Pepper en retour.

- Qui ? moi ? demanda Tony en mettant une main sur son torse, feignant d'être offensé. Crois-moi, je sais être subtil. Je suis extrêmement doué pour ça.

- Uh-huh, répondit Pepper en haussant un sourire. Pourquoi tu n'essaies pas de lui parler ?

- J'ai essayé. J'ai essayé plusieurs fois, dit Tony.

- Et bien, essaie encore, rétorqua Pepper sans sympathie.

Tony roula des yeux. Il aurait voulu que ça soit aussi simple.

- Ce sera tout, M. Stark ? Il y en qui ont du travail, le provoqua Pepper.

- Hey, j'étais en train de travailler ! Avant que tu arrives, je travaillais, protesta-t-il dans son dos tandis qu'elle s'éloignait. Pas vrai, F.R.I.D.A.Y. ? soutiens-moi un peu.

- Avant que Mademoiselle Potts arrive, vous ne faisiez rien de productif depuis 87 minutes, répondit laconiquement F.R.I.D.A.Y.

Pepper rit en fermant la porte du bureau.

- Traitresse, marmonna Tony à F.R.I.D.A.Y. en ouvrant le dossier plein de papiers sur son bureau, commençant à travailler.

Une fois qu'il aurait fini, il recommencerait à s'inquiéter pour Peter.

*****

Tony récupéra Peter après sa rencontre académique, comme il avait dit qu'il le ferait. Il était seulement 21h45, donc ils n'étaient pas revenus aussi tard que Peter pensait qu'ils le feraient. Ou peut-être qu'il le savait et qu'il avait menti. Tony n'en était plus certain, à ce niveau-là.

Peter s'installa dans le siège avant et Tony se prépara pour une dispute, mais Peter resta étonnamment silencieux quand il mit sa ceinture.

- Comment ça s'est passé ? demanda Tony d'un ton léger.

- Bien. On a gagné, dit Peter en lui faisant un petit sourire.

- Évidemment. T'es dans l'équipe. Vos concurrents n'ont aucune chance, sourit Tony en retour.

- Il y a aussi MJ et Ned, insista Peter.

Tony pensa qu'il était trop modeste pour son propre bien.

- MJ, hein ? C'est qui, MJ ? se moqua Tony.

- C'est la capitaine de l'équipe.

- Hmmm, le taquina Tony.

- C'est juste une amie, dit Peter, mais son rougissement fit penser à Tony qu'il y avait sans doute plus que ça.

- Est-ce qu'il faut qu'on ait cette Discussion ?

Tony avait eu envie de le taquiner, mais en le disant, il se rendit compte que, merde, peut-être qu'il le fallait. Peut-être que May n'avait jamais eu la chance d'avoir cette Discussion avec Peter.

- La Discussion ? demanda Peter en fronçant les sourcils avec confusion.

- Ouais, tu sais, la cigogne ? D'où viennent les bébés ? Cette Discussion, plaisanta Tony en essayant de rester nonchalant.

Il pouvait parler de ça avec Peter. Il n'était pas timide, surtout à propos de ça. Pourquoi appréhendait-il soudainement de parler de ça avec son fils adolescent ? Son propre père avait-il parlé de sexe avec lui ? Il n'en était pas sûr. Tout ce qu'il avait appris, c'était grâce à ses amis ou internet.

- Oh mon Dieu. Non. Merde, non. Non, non, non, dit Peter en secouant vigoureusement la tête, devenant encore plus rouge.

- Alors tu ne sais pas ? demanda innocemment Tony.

- Non ! Enfin, si ! Je sais. On n'est pas obligés de parler de...ça.

Peter semblait encore plus rouge qu'une tomate maintenant.

- Donc tu as déjà eu cette Discussion ? Tu sais comment te protéger ? Toujours mettre un préservatif. Tout ce blabla ? continua Tony.

- S'te-plait, arrête de parler, le supplia Peter en cachant son visage dans ses mains.

- Je suis trop jeune pour devenir grand-père, tu sais, et tu as un avenir brillant devant toi.

- Oh mon Dieu. Comment on en est arrivés à ce sujet ? MJ est juste une amie. Une amie. J'ai même pas de petite-amie, alors je ne vais définitivement pas faire... ça, dit Peter.

- Quoi ? L'amour ?

Peter grogna.

- Ben, tant mieux, parce que si tu ne peux même pas le dire, il est clair que tu ne l'as pas fait, dit Tony.

- Oh mon Dieu. S'te-plait, on peut arrêter de parler de ça ?

Peter laissa retomber sa tête contre la vitre avec un bruit sourd.

- D'accord, accepta Tony. Mais si jamais t'as une question ou que tu veux parler, je suis toujours là.

- Comment on en est arrivés à ce sujet, même ? Est-ce qu'on peut juste parler de n'importe quoi d'autre, s'te-plait ? gémit presque Peter. J'aurais demandé à Happy de venir me chercher si j'avais su que ça se passerait comme ça.

Tony laissa échapper un rire face à la mortification absolue de Peter. Ouais, il n'avait probablement pas à s'inquiéter de ça. Tony se rappelait de comment il était quand il avait seize ans, et il était heureux que Peter ne suive pas ses pas par rapport aux filles. C'était un bon garçon.

- Tu as faim ? Tu as déjà mangé ? demanda Tony.

- Non, ça va. On s'est arrêtés pour manger un hamburger, répondit Peter, et Tony remarqua qu'il avait l'air épuisé.

Tony le regarda et vit l'air vulnérable qu'il avait sur le visage alors qu'il regardait par la fenêtre. Peter semblait épuisé et... triste ? Tony fronça les sourcils.

- L'école s'est bien passée aujourd'hui ? demanda Tony.

Pourquoi n'arrivait-il pas à savoir ce qui n'allait pas avec son fils ?

- Ouais. On m'a rendu mon devoir d'anglais. J'ai géré.

Peter le regarda et lui fit un demi-sourire. Tony n'aima pas le fait que ça n'atteignit pas ses yeux.

- Bien joué, mon grand, l'encouragea Tony avec un sourire également.

- C'est rien, répondit Peter en haussant les épaules face au compliment.

- Ce n'est pas rien. Je suis fier de toi, dit Tony.

Son propre père ne lui avait jamais dit qu'il était fier de lui. C'était une chose que Tony avait toujours espéré entendre. Il prévit de s'assurer que Peter l'entendrait suffisamment.

- Merci, Tony, dit doucement Peter, et Tony entendit la gratitude dans sa voix.

- C'est la vérité. Tu es un gamin super et je suis fier de toi, répéta Tony, sentant que c'était important.

Tony ne savait pas pourquoi le visage de Peter avait l'air si douloureux face à cet éloge, mais il résista au besoin qu'il ressentait de lui poser des questions.

Ils passèrent le reste du trajet dans un silence agréable. Peu de temps après, Tony se gara dans le garage de la Tour et ils se dirigèrent vers le penthouse.

- Bonne nuit, Tony, dit Peter au moment même où ils sortirent de l'ascenseur.

- Bonne nuit, mon grand, répondit doucement Tony.

Il regarda Peter se frotter les yeux et se diriger vers son lit. Dès que le petit fut hors de sa vue, Tony soupira et passa lui aussi sa main sur ses yeux. Peter avait eu l'air d'aller bien, mais Tony voyait bien que quelque chose continuait à le tracasser, et il n'était pas près de découvrir quoi. Sans parler du fait que c'était un autre jour qui passait sans qu'il entende son fils l'appeler papa. 

*****

Les choses se corsent entre Tony et Peter et ce n'est pas encore près de s'arranger...

Merci pour tous vos commentaires, encore une fois ❤️ ils me font tellement, tellement chaud au coeur, et je suis sincèrement désolée de ne pas avoir pu y répondre, ils sont tellement important pour moi... Encore merci. ❤️

J'ai finalement réussi à poster aujourd'hui, et je posterai encore jeudi.

Prenez soin de vous, surtout, je vous adore tous, et sachez, si vous en doutiez, que vous êtes tous géniaux. ❤️

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