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Chapitre 2

Chapitre 2

Combien de temps encore, gamin ? Je vais me transformer en citrouille.

Désolé, Happy. Bientôt fini, avec un peu de chance, répondit Peter.

- Parker, reviens sur terre.

- Hein ?

Peter leva les yeux de son téléphone juste à temps pour qu'une gomme lui atterrisse pile entre les deux yeux.

- Mec, rit Ned d'un air surpris.

Peter imaginait déjà les conneries qu'allait lui sortir Ned, plus tard, parce qu'il ne l'avait pas évitée.

- Ow, se plaignit-il en lançant un regard irrité à MJ à travers la table.

Elle se contenta de rouler des yeux. Évidemment. Une réponse complètement normale et humaine après avoir frappé quelqu'un avec un projectile.

- Réponds à la question, dit-elle d'un ton neutre.

- C'était quoi déjà ?

Elle roula encore des yeux. Peter était surpris que Flash n'ait pas encore fait de commentaire sarcastique, mais depuis qu'Happy l'avait menacé, la semaine passée, il avait complètement arrêté d'ennuyer Peter. Peter n'avait cependant pas trop d'espoir que cette nouvelle attitude dure longtemps.

- Qui a introduit la théorie des équilibres ponctués ? répondit MJ en lisant la carte qui lui faisait face.

- Gould et Eldredge, répondit Peter avant qu'elle ait pu lire les choix de réponse.

MJ lui fit un petit signe de tête puis passa à une autre carte.

- Eugène, interpela-t-elle Flash, et Peter dut se mordre la lèvre pour ne pas rire.

- Je t'ai dit de pas m'appeler comme ça, claqua Flash.

- Selon la structure en points d'un atome d'Azote, créée par Lewis, combien de points doit-il y avoir autour de l'Azote ?

- Cinq, répondit Flash.

MJ lui fit un autre signe de tête.

- Cette question était facile, marmonna Ned dans l'oreille de Peter.

C'était le cas. Peter acquiesça et baissa de nouveau les yeux vers son téléphone. Pas encore d'autres messages. Avec un peu de chance, ils auraient bientôt fini. Il commença à balancer ses jambes sous la table avec impatience.

- On peut arrêter, maintenant ? On a fait ça pendant des heures. Même Parker n'arrive plus à être dedans, gémit Flash.

Les yeux de MJ balayèrent la table, observant les expressions de tout le monde sans commenter. Peter savait qu'ils avaient tous l'air épuisé. Parfois, MJ semblait oublier qu'ils n'étaient pas tous des robots.

- D'accord.

Des soupirs et des grognements de soulagement résonnèrent autour de la table.

- Dieu merci ! Bye, les loosers, s'exclama Flash en quittant la table et s'enfuyant presque en courant de la pièce.

- Drama Queen, marmonna Ned.

MJ fit un petit raclement de gorge moqueur, alors qu'elle se levait et rassemblait ses livres ainsi que ses cartes.

- Bon week-end, MJ, dit Peter quand Ned et lui commencèrent à partir.

- Toi aussi, Parker. Assure-toi que ton chauffeur te conduise dans un endroit sympa, répondit MJ avec un sourire sardonique.

- Attends. Quoi ? Je ne – qu'est-ce que tu – comment tu –

- Ne te blesse pas, se contenta de dire MJ en haussant un sourcil avant de tapoter son épaule quand elle passa devant lui et Ned pour partir.

Peter ouvrit grand la bouche tandis que MJ disparaissait.

- Tu sais, des fois elle est vraiment terrifiante, dit Ned en brisant le silence choqué.

- Ouais, acquiesça Peter. Attends, tu crois pas qu'elle sait quelque chose, si ?

- Sur M. Stark étant ton, euh, ton –

- Shhh, ne dis pas ça !

Peter regarda autour d'eux. Heureusement, les couloirs étaient déserts.

- Ou peut-être sur ton, heum, boulot ?

- Non plus, Ned. Si elle savait pour les deux, ce serait vraiment la merde !

- Heum... non, elle doit pas savoir ?

- C'est pas possible... si ? Enfin, comment elle pourrait savoir ? C'est impossible qu'elle soit au courant, babilla Peter.

- C'est vrai, acquiesça Ned sans conviction.

- Merde.

- Ça vaut pas la peine de s'inquiéter de ça, mec. J'veux dire, c'est MJ. Elle est sûrement en train de jouer avec toi pour t'embêter. Et même si elle savait quelque chose, dans tous les cas tu peux rien y faire, donc...

Ned haussa les épaules.

Peter laissa échapper un petit soupir et passa une main dans ses cheveux.

- Ouais, t'as raison.

- Ne te stresse pas pour ça, dit Ned en lui tapotant le dos. Ne lui donne pas cette satisfaction.

Peter hocha la tête.

- Tu viens toujours à la maison demain, hein ? lui demanda Ned tandis qu'ils sortaient de l'école.

- Yep.

- Cool. Envoie-moi un message quand tu seras parti, dit Ned alors qu'ils se séparaient en bas des escaliers.

- T'inquiète. A demain.

- A demain, répondit Ned en lui faisant un signe par-dessus son épaule.

Peter se dépêcha de rejoindre Happy qui attendait dans la voiture.

- Désolé, Happy, s'excusa-t-il alors qu'il grimpait sur le siège arrière et s'attachait.

L'entrainement avait duré 45 minutes de plus que prévu.

- Ouais, ouais, j'suis sûr que tu l'es, répondit sarcastiquement Happy. Me faire attendre. Je te jure, tu deviens de plus en plus comme Tony à chaque jour qui passe.

Peter ne put retenir le sourire qui illumina son visage.

Happy vit son expression dans le rétroviseur.

- C'était pas un compliment.

- Si, c'en était un, rétorqua Peter.

Happy se contenta de faire un petit bruit de gorge moqueur.

- Alors, comment s'est passée l'école aujourd'hui ? lui demanda-t-il après quelques minutes d'un silence agréable.

L'homme lui posait plusieurs versions de cette question à chaque fois qu'il venait le récupérer, maintenant. Les premières fois qu'il s'était inquiété de la journée de Peter, Peter avait pensé qu'il voulait engager une petite discussion polie, mais après deux semaines, il avait semblé que cela l'intéressait vraiment.

- Ça va, répondit Peter en regardant par la fenêtre, toujours un peu inquiet à l'idée de savoir si MJ avait tout découvert de sa vie et de ses secrets.

- Ouais ? J'ai vu l'autre crétin de gamin sortir quelques minutes avant toi. Il ne te crée pas d'ennuis, si ?

- Non.

Flash lui avait à peine parlé depuis leur altercation de la semaine dernière.

- Tu me le dirais sinon, pas vrai ?

- Oui, Happy, acquiesça Peter avec un profond soupir.

- Ok, tant mieux. Alors, comment s'est passé ton examen, aujourd'hui ? C'était Chimie, c'est ça ?

- Ouais. J'ai géré, dit Peter en laissant la légère fierté qu'il ressentait teinter sa voix.

- Super ! Tu vois ? Je savais que tu y arriverais, s'exclama Happy en lui lançant un sourire sincère.

- Merci, répondit Peter ne lui souriant en retour.

- Tu sais ce que ça veut dire ?

- Quoi ?

- Tu mérites une glace.

« Qu'est-ce que tu dirais de ça ? Je sors et je vais nous chercher ta crème glacée préférée au Mickey's, et on passe le reste de la nuit à parler, juste toi et moi ? » La voix de May retentit lourdement dans ses oreilles, comme si elle était assise juste à côté de lui.

- Ça te dit ?

L'esprit de Peter revint involontairement à la nuit où May l'avait laissé, avec des détails très vivaces.

« Tu veux venir avec moi ? » Elle portait un sweat bleu. Ses cheveux étaient tirés en arrière.

- Gamin ?

« Je t'aime, mon chéri. » Elle lui avait souri chaleureusement. Il se rappelait de s'être senti rassuré par ses mots et son sourire, pensant que tout irait bien. Bon sang, il avait eu tellement tort.

- Petit, ça va ?

« Je reviens vite. » La dernière chose qu'elle lui avait dit.

- Peter !

- Quoi ? demanda doucement Peter alors qu'il s'arrachait à sa contemplation de la fenêtre pour croiser le regard inquiet d'Happy.

- Hey, ça va ?

- Heum. Ouais.

Peter déglutit difficilement et ferma brièvement les yeux, essayant de revenir à la réalité.

- T'es sûr ? Parce que t'avais l'air d'être à des milliers de kilomètres, là, remarque Happy d'un air sceptique.

- C'est juste que...

Il commença automatiquement à répondre par une excuse, mais rien ne lui vint. Son esprit était complètement vide et plein de May en même temps. Il avait l'impression qu'il allait être malade. Ça faisait un moment qu'il ne s'était pas senti comme ça, et le soudain flux d'émotions l'avait pris de court. Une partie de lui voulait laisser tomber et se laisser aller, mais la partie de lui plus raisonnable savait qu'il ne pouvait pas faire ça devant Happy.

- C'est juste que je me suis rappelé que j'avais oublié quelque chose à l'école, réussit à dire Peter, en parvenant à se reprendre pour mentir convenablement.

- Est-ce que tu veux qu'on y retourne ? proposa immédiatement Happy. Ça doit être super important.

- Non. C'est rien. C'est juste une feuille d'exercice. Je pourrai en faire une copie chez Ned, demain. Désolé. J-je sais pas pourquoi j'ai flippé pour ça. C'était stupide.

Peter essaya difficilement d'empêcher sa voix de trembler alors qu'il échouait à empêcher ses mains de faire la même chose. Il les serra l'une contre l'autre sur ses genoux et essaya de prendre de petites inspirations.

- D'accord. Si tu es sûr de toi.

Peter hocha la tête.

- Une glace du coup ?

- C'est vraiment gentil, mais en fait je ne, heum, mange pas de glace, dit Peter en bafouillant au milieu de la phrase.

- Ah, c'est nul, ça. Intolérance au lactose hein ?

Peter ne dit rien pour contredire l'hypothèse d'Happy.

Happy continua :

- Bah, hey, je connais une pâtisserie française pas loin qui fait les meilleurs macarons de la terre. Tu peux en manger, de ça, pas vrai ?

- Ouais.

- Bon alors on mangera des macarons en guise de célébration, dans ce cas. Tu le mérites.

- Merci, Happy, répondit Peter avec un sourire crispé qui semblait fragile.

Il n'avait pas l'impression de mériter quoi que ce soit de bon à cet instant.

Happy sembla sentir que quelque chose n'allait pas, mais au lieu de le pousser à en parler, il essaya d'alléger l'atmosphère en lui racontant quelques histoires amusantes à propos de Tony. Étonnamment, cela fonctionna. Quand ils eurent fini de manger leurs macarons à la pâtisserie, le sourire de Peter fut de nouveau réel.

*****

- Hey, Tony, je suis à la maison ! annonça Peter en posant son sac à dos sur le comptoir de la cuisine.

- M. Stark n'est actuellement pas présent, l'informa immédiatement F.R.I.D.A.Y.

Huh. Il ne se rappelait pas que Tony lui ait dit qu'il ne serait pas là pour le dîner, mais il avait peut-être manqué un message.

Il allait sortir son téléphone de sa poche quand une voix l'interrompit.

- Tu dois être Peter.

Peter se retourna et reconnut immédiatement la jeune femme blonde qui se dirigeait vers lui.

- Je suis Pepper, dit-elle en lui tendant sa main pour se présenter.

- J-je sais qui vous êtes. Je suis, euh, je suis Peter. C'est un plaisir de vous rencontrer, Mrs. Potts, répondit Peter en serrant sa main, faisant attention à ne pas la serrer trop fort.

- Oh, non, pas tant de formalités, dit Pepper en en faisant un geste de la main comme pour balayer ses mots, et elle lui fit un gentil sourire. S'il-te-plait, Peter, appelle-moi Pepper.

- Ok, heum, Pepper. C'est vraiment super de te rencontrer, répondit-il en essayant d'ignorer le bousculement de ses pensées.

Qu'est-ce qui n'allait pas avec lui aujourd'hui, bon sang ?

- J'arrive pas à croire qu'on ne se soit pas rencontrés avant aujourd'hui. Si je ne le connaissais pas, je penserais que Tony essayait de te cacher de moi, lui sourit sereinement Pepper.

- Non, je suis sûr que c'est pas – enfin, je pense pas qu'il –

Le rire chaleureux de Pepper l'interrompit. Il cligna lentement des yeux d'un air surpris.

- Oh, je suis désolée, Peter. Je plaisantais. Je sais qu'il n'a pas fait ça volontairement.

Sa main se posa doucement sur son épaule pendant quelques secondes pour le rassurer, avant de s'écarter pour chasser une mèche de cheveux qui lui était retombée devant les yeux.

- En fait, j'étais en Californie, le mois dernier, et je viens juste de rentrer. Tony était censé me retrouver ici, mais apparemment il est en retard, comme d'habitude.

Peter repensa brièvement à la comparaison d'Happy, qui avait dit qu'ils étaient pareils, tous les deux, après que Peter l'ait fait attendre.

- Est-ce que tu attends depuis longtemps ? grimaça Peter.

- Oh non. Je suis arrivée une minute avant toi.

- Tant mieux. Heum, est-ce que je peux t'offrir quelque chose à boire ? proposa Peter.

Pepper lui fit un sourire amusé.

- Quelle politesse ! C'est bon de savoir que Tony ne t'a pas encore corrompu.

- C'est pas comme s'il avait pas essayé, plaisanta Peter.

- Oh, j'imagine, acquiesça Pepper avant de répondre à sa précédente question. Je me suis déjà servi un verre d'eau, donc ça va. Mais merci d'avoir proposé.

- De rien.

Le sourire n'avait pas quitté le visage de Pepper depuis qu'ils avaient commencé à parler.

- J'imagine que tu ne sais pas où se trouve Tony ? lui demanda-t-elle ensuite. J'allais l'appeler.

- Non, je pensais qu'il serait là, répondit Peter. Hey, F.R.I.D.A.Y., est-ce que tu sais où est Tony ?

- Les Avengers ont reçu un appel au rassemblement dix minutes avant ton arrivée. Ils sont actuellement en route pour Boston. M. Stark est avec eux, répondit F.R.I.D.A.Y.

Pepper soupira à côté de lui. Quand il leva les yeux vers elle, il fronça les sourcils. Le sourire de Pepper avait disparu.

- Est-ce que tu sais quand il va revenir ? demanda Pepper.

- Selon la sévérité de la menace, le temps estimé pour l'achèvement de la mission est de trois heures.

- Merveilleux, marmonna Pepper.

- C'est quel genre de menace ? demanda Peter, son cœur se serrant avec angoisse comme à chaque fois que Tony partait en mission avec les Avengers.

- Je suis désolée, Peter, mais cette information est classifiée, répondit F.R.I.D.A.Y.

- Évidemment qu'elle l'est, dit sarcastiquement Peter.

- Veux-tu que j'appelle M. Stark pour toi ? suggéra F.R.I.D.A.Y.

- Non, ça va. Merci, F.R.I.D.A.Y.

- De rien, Peter.

- Bon, j'imagine que c'est comme ça, dit Peter. Désolé, Pepper.

- Ce n'est pas de ta faute, répondit Pepper en fronçant les sourcils.

Peter haussa les épaules et se dirigea vers le frigo pour prendre une bouteille d'eau.

- Je dirai à Tony que tu es passée.

Quand il se retourna, il vit Pepper en train de l'observer d'un air indéchiffrable. Il retira le capuchon de la bouteille et but quelques gorgées mais Pepper ne fit aucun geste pour partir ou pour arrêter de le regarder.

- Quoi ? demanda-t-il avec curiosité ?

- Est-ce que tu as prévu quelque chose pour dîner ? lui dit-elle.

Ce n'était définitivement pas ce à quoi il s'était attendu.

- Non ?

La question dans sa réponse la fit sourire à nouveau.

- Maintenant si, dit-elle d'un air confiant en se dirigeant vers lui, l'agrippant par l'épaule pour le guider jusqu'à l'ascenseur. Je t'emmène dehors.

- Sérieux ? T'es pas obligée.

Il espérait que ce n'était pas seulement parce qu'elle se sentait désolée pour lui.

- J'en ai envie, le rassura-t-elle immédiatement.

- Oh, sourit Peter. Ok. Merci.

*****

- Il a pas fait ça ! s'exclama Peter en explosant de rire.

- Si, il l'a fait ! insista Pepper en riant elle aussi.

- Impossible. Je peux pas croire qu'il t'ait offert un lapin géant pour Noël.

- Si je te le dis, tu verras bien pour toi, sourit Pepper.

- Il m'a acheté une voiture pour mon anniversaire. Pas d'animaux en peluches, se vanta faussement Peter.

- Tu penses que tu es en sécurité pour le moment, mais attends Noël, le taquina Pepper en retour.

- Je veillerai à gérer mes attentes.

Le cœur de Peter se réchauffa au rire de Pepper. C'était enchanteur. Exactement comme Pepper elle-même. Il n'arrivait pas à comprendre comment Tony avait pu la laisser partir. Elle était incroyable et aussi parfaite que Peter imaginait quelqu'un pouvoir l'être. Lui parler était aussi simple que respirer. Elle avait du charme et de l'élégance, ainsi qu'un délicieux sens de l'humour. Il comprenait pourquoi elle était PDG de Stark Industries. N'en déplaise aux mauvaises langues, Tony avait eu raison de la choisir.

Et il y avait quelque chose dans la présence de Pepper qui était chaleureux et apaisant. Elle était tellement modeste. Peter était d'habitude plutôt réservé avec les gens qu'il connaissait peu, mais finalement il s'était retrouvé à répondre à ses questions sans avoir le moindre filtre. Peut-être que c'était parce qu'il savait qu'elle était infailliblement loyale à son père, alors il savait qu'elle ne ferait rien pour le blesser. Ou peut-être que c'était parce qu'elle était quelqu'un qui inspirait confiance. May était comme ça. En fait, Pepper et May avaient beaucoup de similitudes. Peut-être que c'était pour ça. Pepper lui rappelait May de la plus belle des manières. Il rejeta immédiatement cette pensée.

- Peter ?

- Désolé. Qu'est-ce que tu as dit ?

Peter se rendit compte qu'il avait loupé quelque chose.

- Rien d'important, dit Pepper en fronçant légèrement les sourcils. Tu as l'air d'avoir autre chose en tête.

- Je pensais juste à Tony. Des fois je suis inquiet quand il est dehors avec l'équipe.

Ce qui n'était pas vraiment un mensonge. Il s'inquiétait vraiment, mais cette inquiétude n'était pas ce qui occupait son esprit quelques secondes plus tôt.

- Je sais ce que c'est, répondit Pepper en soutenant son regard. Je suis inquiète aussi.

Peter hocha la tête. Bien sûr qu'elle s'inquiétait.

Elle tendit la main vers lui à travers la table pour serrer la sienne.

- Mais je suis sûre que Tony va bien aller.

- Ouais, je sais. C'est juste que... parfois je deviens anxieux parce que j'ai l'impression que le monde entier conspire contre moi et... et je veux pas qu'il me prenne aussi Tony.

Peter sentit ses yeux lui piquer à cette honnête admission et il regarda rapidement ailleurs.

- Je peux comprendre pourquoi tu te sens comme ça après tout ce que tu as traversé.

Peter savait que s'il rencontrait son regard maintenant, il perdrait le peu de contrôle qu'il lui restait sur ses émotions.

- Ouais, marmonna-t-il en regardant l'aquarium à la place.

Une longue minute passa avant qu'il réussisse à croiser le regard de Pepper à nouveau.

- Désolé, s'excusa-t-il, rassuré de voir qu'elle avait l'air inquiète au lieu d'éprouver de la pitié.

- C'est rien.

Elle serra sa main qu'elle tenait toujours avant de la relâcher et de s'enfoncer dans son siège.

- Ca a juste été une longue journée.

Pepper acquiesça sagement. Il était sûr qu'elle compatissait.

- Je sais qu'on vient juste de se rencontrer, mais je veux que tu saches que si tu veux parler, je suis là, lui proposa gentiment Pepper.

« Mais ça veut dire qu'il faut que tu me parles. Que tu me parles vraiment pour une fois. Marché conclu ? » La voix de May resurgit dans sa tête à nouveau et il ne put retenir une petite inspiration irrégulière.

- Tu vas bien, Peter ? demanda Pepper en fronçant les sourcils.

« Tu vas bien, chéri ? »

- Ouais. Juste... m-merci, Pepper. Vraiment. Ça... ça me touche beaucoup, se força-t-il à répondre.

Mon Dieu mais qu'est-ce qui n'allait pas chez lui aujourd'hui ? Il s'était presque effondré devant Happy. Il ne voulait vraiment pas avoir l'air d'un dingue devant l'ex-petite-amie de son père et accessoirement la PDG de son entreprise.

- Qu'est-ce que tu dirais qu'on sorte d'ici ? suggéra Pepper en se levant.

- Bonne idée.

Peter la suivit. Les sushis du restaurant avaient été excellents et parler avec Pepper avait été génial. Ça aurait été parfait si Peter n'avait pas merdé à la fin.

Ils bavardèrent banalement sur le trajet du retour.

- Est-ce que tu as pensé à changer ton nom de famille ? lui demanda Pepper d'un air curieux alors qu'ils n'étaient qu'à deux minutes de la Tour.

Clint avait acheté un chiot pour son fils et Peter avait raconté à Pepper toutes les disputes qui avaient eu lieu pour décider des noms possibles à lui donner, et d'une certaine manière, c'était devenu une discussion philosophique à propos des noms des gens, ce qui avait conduit Pepper à lui poser cette question.

- Changer mon nom ?

Pendant une seconde, Peter ne comprit pas.

- Pour Stark ? sourit Pepper en voyant sa confusion.

- Oh.

La question était innocente, mais Peter se sentit soudainement pris de court.

- Non. Enfin, j'y ai jamais vraiment réfléchi. Tony n'a rien dit.

- Il n'a probablement pas envie de te mettre la pression.

- Ouais, marmonna Peter.

Devait-il changer son nom ? Comment avait-il pu ne pas réfléchir à ça ? Mais il avait été Peter Parker toute sa vie. Il y était attaché. C'était son nom. Ne serait-ce pas bizarre de le changer maintenant ? Pour Peter Stark ? Peter Benjamin Stark ? Ou serait-ce Peter Parker Stark ? Ou Peter Benjamin Parker-Stark ? Mettre un trait d'union rendait ça horrible, mais tout comme mettre son deuxième prénom au milieu. C'était le nom de Ben après tout. Mais supprimer Parker sonnait comme une trahison envers ses parents et son oncle et sa tante. Mon Dieu. Il se frotta les yeux.

- Je suis sûre que Tony se fiche que tu gardes ton nom, dit Pepper. Mais le changer rendrait les choses plus faciles pour le travail. C'est quelque chose qu'il faut que tu gardes à l'esprit.

- Comment ça ?

- Eh bien, en tant qu'héritier de Stark Industries, ne pas porter le nom de Stark pourrait rendre les choses un peu... délicates... plus tard, mais ce n'est pas quelque chose dont tu dois te préoccuper. Et je n'essaie pas de te mettre la pression non plus. Je veux juste que tu saches les choses, déclara Pepper.

- Quoi ? Mais je ne suis pas...

Peter fronça les sourcils.

- Je ne suis pas l'héritier de Stark Industries.

- Peter, Tony t'a adopté. Tu es son fils. Ça fait de toi son héritier, ce qui inclut Stark Industries, lui expliqua gentiment Pepper.

- Mais, et toi ? Tu es la PDG ! protesta Peter.

- L'entreprise n'est pas à moi. Je la fais juste tourner. Je sais que tu le sais. Tony clame constamment haut et fort que tu es super intelligent, dit Pepper, semblant plus amusée maintenant.

Peter rougit en imaginant Tony se vanter comme ça auprès de Pepper.

- Tony n'a jamais mentionné quoi que ce soit, marmonna Peter.

- Hmm, peut-être que tu devrais lui parler, suggéra Pepper tandis qu'elle se garait dans le parking.

- Peut-être, répondit simplement Peter.

Honnêtement, c'était la dernière chose qu'il souhaitait en cet instant. Il voulait juste grimper dans son lit, sous ses couvertures et oublier cette journée.

- En parlant de Tony, tu as eu des nouvelles de lui ? demanda Pepper.

- Pas récemment, dit Peter en regardant son téléphone.

Tony lui avait envoyé un message juste avant qu'il parte dîner avec Pepper pour lui faire savoir qu'il était parti en mission, mais ça avait été le silence radio depuis.

- Je vais voir s'il est à la maison.

Hey, est-ce que t'es rentré à la maison ? lui demanda Peter par message.

Non, mais est-ce que t'es pas censé le savoir ? lui répondit-il immédiatement. Bien, la bataille, ou quoi que ce soit, devait être terminée puisque Tony était capable de répondre aussi rapidement.

- Il n'est pas encore à la maison, dit Peter en se détachant et en se retournant pour dire au revoir et remercier Pepper pour le repas, mais il la vit en train de se détacher aussi.

Elle vit son regard confus et s'expliqua :

- Je vais monter et te tenir compagnie jusqu'à ce qu'il rentre.

- Tu n'es vraiment pas obligée, dit Peter même s'il était soulagé qu'elle reste.

- J'en ai envie. Je m'amuse bien. Pas toi ?

- Bah, ouais, si, mais –

- C'est réglé alors, l'interrompit-elle en sortant de la voiture avant de se diriger vers l'ascenseur, le claquement de ses talons sur le sol devenant déjà un son familier.

Son téléphone vibra à répétition dans sa main tandis qu'ils rentraient dans l'ascenseur.

Tu n'es pas à la maison ?

Où est-ce que tu es ?

Peter ?

- Quelle popularité, plaisanta Pepper.

- C'est juste Tony, expliqua Peter en répondant au message.

Je viens juste de rentrer à la maison. Quand est-ce que tu rentres, toi ?

Dans une heure ou deux, selon la longueur du débrief de Cap. Où étais-tu ?

Je suis sorti manger quelque part.

Avec qui ? Ned ?

L'ascenseur les déposa au penthouse et ils se dirigèrent vers le salon.

- Tu peux mettre ce que tu veux, dit Peter en donnant la télécommande à Pepper avant de se recroqueviller dans le canapé.

Non. Pepper m'a pris avec elle, répondit Peter en regardant Pepper s'installer sur l'autre canapé et commencer à zapper. Il aurait aimé voir l'expression sur le visage de son père.

Une minute plus tard, le téléphone de Pepper sonna.

- Salut, Tony, répondit-elle d'un ton pince-sans-rire, et Peter eut un raclement de gorge amusé. Oui, c'est vrai. Uh huh. Des sushis. Ouais, vraiment. Oui. Je pense, oui. Tu veux que je lui demande ? Il est assis à côté de moi. Ouais. On regarde un film. Oui, je peux. Pas de problème. Oui, il l'est. Je sais. Je lui dirai. On se voit quand tu rentres. Ok. Bye. Je suis censée te dire de te préparer à aller au lit, mais tu peux rester debout jusqu'à ce qu'il rentre étant donné que tu n'as pas école demain, l'informa-t-elle quand elle eut raccroché.

Peter grogna, embarrassé, mais après quelques secondes, il se leva pour faire ce qui lui était demandé. Quand il revint, Pepper avait arrêté de zapper les chaines et s'était arrêtée sur un film qui s'appelait Le Golf en folie. Pepper avait même des bons goûts cinématographiques.

- Tu veux parier sur l'heure à laquelle il va vraiment rentrer ? demanda Peter en se rasseyant dans le canapé.

- Hmm, et bien, il m'a dit dans une heure, alors connaissant Tony, je vais dire deux, proposa Pepper.

- Je dis une heure et demi, dit Peter.

- On verra, répondit Pepper en retournant son attention vers le film.

Peter resta éveillé pendant une heure avant que ses paupières commencent à devenir lourdes. Il regarda Pepper. Elle tapotait quelque chose sur son téléphone tout en lançant des petits coups d'œil à la télévision. Elle n'avait pas du tout l'air fatigué. Si la PDG de Stark Industries n'était pas fatiguée, pourquoi Peter l'était ? Il essaya de rester réveillé, mais il y parvint seulement quelques minutes avant d'abandonner et de laisser ses yeux se fermer.

*****

Peter fut réveillé par de douces voix et la sensation d'être porté dans des bras familiers. Il reconnut contre sa joue le tissu chaud de la tenue que Tony portait sous l'armure d'Iron Man. Tony devait être rentré à l'instant.

- Qui a gagné ? marmonna Peter contre la poitrine de Tony sans ouvrir les yeux.

- Nous, répondit Tony, croyant probablement qu'il parlait de la mission.

- Non, le pari, essaya-t-il de clarifier.

- Quel pari ? demanda Tony d'un air amusé.

- C'est moi qui ai gagné, répondit Pepper en chassant les cheveux qui retombaient sur son front.

Hmm elle sentait bon. Comme le lilas et le soleil.

- M'en doutais, marmonna Peter avant de se détendre et de se rendormir à moitié alors que Tony le portait jusqu'à sa chambre. Comment s'est passée la mission ? demanda-t-il quand Tony le posa dans son lit.

- Bien. Les méchants ont été facilement défaits, et tout ce tralala, répondit Tony en le recouvrant avec les couvertures.

- Tout le monde va bien ? demanda Peter avant d'enfoncer sa tête dans son oreiller.

Il se dit que Tony ne devait pas être blessé s'il avait été capable de le porter jusqu'à son lit, mais il était toujours inquiet pour le reste de l'équipe.

- Tout le monde va bien. Rendors-toi.

Tony embrassa son front.

- On parlera demain matin. Et crois-moi, j'ai envie de savoir tous les détails de ta soirée avec Pepper.

Peter marmonna un « mmmh » dans on oreiller. Il s'endormit avant même que Tony quitte sa chambre.

*****

Hello tout le monde ! Je suis désolée de vous avoir fait faux-bond dimanche dernier, mais ce putain de mémoire, je vous jure... la bonne nouvelle c'est que je l'ai enfin fini, je suis donc... libérée ! Bon évidemment j'ai des trucs à faire, mais rien qui m'empêche de traduire, écrire, et poster! 

Alors, qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? qu'est-ce qui va se passer ensuite, à votre avis ? Je viens de traduire le chapitre 7, et il est carrément ouf. J'ai trop hâte que vous le lisiez. 

Du coup, on change pas les bonnes habitudes, je m'arrange pour poster le chapitre 3 dimanche prochain ! Et puis je vais aussi essayer d'écrire le prochain chapitre de Sing me a Lullaby, que j'ai déjà commencé, je vous tiens au courant. 

Bon courage à tous ! Prenez soin de vous. 

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