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Chapitre 17

Hey.
Bon je culpabilise sincèrement de n'avoir pas été présente ces deux derniers mois, et de n'avoir pas posté ces deux dernières semaines également... Je pense pas que ma vie vous intéresse vraiment, mais ça a été super compliqué pour moi... D'abord mes heures de nuit au boulot, mes 14h de travail par jour, et ensuite le décès de mon frère... J'ai vraiment eu besoin de temps pour moi. Je suis désolée de vous avoir abandonnés. Mais hey, aujourd'hui j'ai traduit quand même deux longs chapitres ! Je vais faire au mieux. Je suis sincèrement désolée.

Je vous souhaite une très bonne lecture et surtout, prenez bien soin de vous. ❤️


Chapitre 17

Quelqu'un était en train de le toucher. Des doigts survolaient sa poitrine et appuyaient sur son estomac. Ce n'était pas vraiment douloureux, mais ça ne le faisait pas se sentir bien non plus. La sensation était suffisamment inconfortable pour le réveiller.

- Tout a l'air bien. Il guérit comme il faut, marmonna une voix qui ne lui était pas familière, toute proche de lui.

Trop proche.

Peter se tendit et ses yeux s'ouvrirent instinctivement, mais au lieu d'une menace imminente, Peter vit son père qui se tenait à côté d'un homme grand vêtu d'une blouse, près de son lit. Il ne connaissait pas le nom de l'homme, mais il le reconnut comme étant l'un des médecins des Avengers. Ah oui. Il avait été blessé et se trouvait toujours à l'infirmerie du Complexe.

- Rien n'est sorti de son drain thoracique depuis douze heures, on peut donc l'enlever, dit le docteur à son père.

Aucun d'eux n'avait remarqué qu'il était réveillé.

- Tant mieux, répondit son père avec un soupir de soulagement. Vous allez le faire maintenant ?

- Je préfèrerais attendre qu'il se réveille.

L'homme leva les yeux vers lui et cligna les yeux de surprise.

- Oh. Tu es réveillé.

- Ouais, croassa-t-il d'une voix basse. Salut.

Les lèvres de l'homme se retroussèrent en un petit sourire face à cette salutation.

- Salut, Peter. Je suis le Docteur Murphy. Comment tu te sens ?

- Bien, je crois.

- Tant mieux. C'est ce que j'aime entendre.

L'homme retira le drap qui était sur sa poitrine et Peter put enfin se regarder. Un large bandage recouvrait le côté gauche de son abdomen, et un autre le côté gauche de sa poitrine.

- Je disais justement à M. Stark que tu allais mieux. Tu guéris vraiment vite, observa le Dr. Murphy en faisant claquer ses gants, avant de commencer à retirer le bandage de sa poitrine.

Peter leva les yeux vers Tony, qui se tenait du côté droit de son lit, regardant le Dr. Murphy. C'était bizarre d'entendre quelqu'un faire référence à Tony en tant que « M. Stark », alors que tout le monde parlait de lui comme étant son père, maintenant. Il lui semblait que le temps où il l'appelait M. Stark était terriblement lointain.

- Guérir vite est un peu ma spécialité, plaisanta-t-il en réfrénant une grimace quand le Dr. Murphy retira son bandage et que quelque chose bougea de façon désagréable dans sa poitrine.

- C'est ce que j'ai entendu dire, sourit le Dr. Murphy en levant les yeux vers Tony.

Son père n'avait toujours rien dit, mais il observait attentivement.

- Donc, euh, qu'est-ce que vous êtes en train de faire ? demanda Peter alors que le Dr. Murphy prenait une paire de petits ciseaux pour couper quelque chose, et la gêne dans sa poitrine augmenta.

Il ne pouvait pas vraiment voir à cause du bandage que tenait le Dr. Murphy.

- Je retire ton drain thoracique, répondit le médecin de façon neutre en retirant complètement le bandage pour le remplacer par un autre. Quand tu es arrivé ici, du sang s'écoulait dans ton poumon gauche et l'empêchait de fonctionner correctement. J'avais besoin d'un moyen pour drainer le sang. Et ça a fait son job, donc je peux le retirer, maintenant.

- Oh.

Peter fronça les sourcils en essayant d'assimiler l'information.

Cet espèce de robot avait dû le blesser plus que ce qu'il avait pensé. Il eut une brève vision du tube en plastique qui venait de sa poitrine quand le Dr. Murphy le retira. C'était plus gros que ce qu'il avait cru. Il était surpris que ça ne lui fasse pas plus mal que ça.

- Je vais avoir besoin que tu prennes une grande inspiration, et quand je te le dirai, tu relâcheras l'air. Prêt ? lui indiqua le Dr. Murphy.

Était-il prêt ? Pas vraiment, mais il supposait qu'il se devait de l'être. Son père dut sentir son appréhension parce qu'il se rapprocha plus près et posa une main dans ses cheveux. Il hocha la tête.

- Ok. Inspire profondément, lui demanda le Dr. Murphy, et Peter prit la plus grande inspiration possible.

Ça faisait mal. Ça lui tordait l'estomac et rendait sa poitrine douloureuse.

- Très bien. Maintenant expire.

Peter se força à exhaler et la sensation bizarre que quelque chose bougeait dans sa poitrine devint une vive douleur brûlante. Cela lui coupa le souffle, et à la fin de son expiration, il grimaça et oublia d'inhaler à nouveau. Après quelques secondes, la douleur s'estompa et il prit conscience de la pression ferme que le Dr. Murphy exerçait sur son nouveau bandage, et de Tony qui caressait ses cheveux. Il prit une inspiration hésitante et tremblante, et quand il vit que ça ne faisait pas mal, il rouvrit les yeux qu'il avait fermés plus tôt.

- Désolé, s'excusa le Dr. Murphy. Je sais que c'est un peu douloureux.

- Ouais, acquiesça-t-il en haletant, mais ensuite il pensa que c'était une réponse un peu rude, alors il ajouta : ça va.

Le Dr. Murphy lui fit un sourire amusé.

- Je vais te laisser te reposer, dit l'homme avant de s'adresser à Tony. Dites-moi s'il se passe quoi que ce soit. Je repasserai plus tard pour un check up.

Tony hocha la tête et se pencha vers lui pour serrer la main de l'homme.

- Encore merci, Doc.

- Aucun problème. Vous avez un jeune garçon remarquable, lui sourit le Dr. Murphy en lui jetant un coup d'œil, et Peter lui répondit par un petit sourire fatigué.

- Oh, croyez-moi, je le sais, répliqua Tony avec un sourire caractéristique.

Ils regardèrent tous deux l'homme partir. Dès qu'il fut hors de vue, Tony baissa les yeux vers lui et son sourire se fit plus doux. Il se remit à coiffer ses cheveux en arrière.

- Comment tu vas, mon grand ?

- Ça va, répondit honnêtement Peter.

- Mh, fit son père, et Peter put voir l'inquiétude sur son visage.

- J'ai connu pire, essaya-t-il de plaisanter.

- Ouais, non, je crois pas, se moqua Tony, et Peter le prit comme une victoire.

Les caresses dans ses cheveux continuèrent. Ses yeux clignèrent lentement d'un air fatigué.

- Peut-être pas, acquiesça-t-il.

Il attendit que Tony dise quelque chose d'autre, mais il resta silencieux, espérant probablement qu'il se rendorme. Ça fonctionnait. Il était sur le point de s'endormir quand la conversation entre Steve et Tony à propos des Avengers se trouvant en probation ressurgit dans son esprit, et la culpabilité le submergea.

- Est-ce que tu vas avoir des problèmes pour m'avoir aidé ? marmonna-t-il.

Les doigts s'arrêtèrent brièvement avant de reprendre.

- Ne t'inquiète pas de ça, marmonna Tony en retour.

- Tu vas en avoir, l'accusa Peter quand il se rendit compte que son père avait évité la question.

- Je suis un grand garçon. Je peux gérer ça, dit Tony.

Peter ouvrit les yeux.

- Je veux quand même pas que tu aies de problèmes à cause de moi.

- Ce n'est pas de ta faute, mon grand.

- J'en ai quand même l'impression, marmonna-t-il.

- C'est pas le cas, répliqua Tony avec conviction.

Peter lui lança un regard peu convaincu.

- D'ailleurs, ajouta Tony en se penchant vers lui pour chuchoter dans son oreille, je sais pas si on te l'a dit, mais je suis Tony Stark.

Un sourire amusé étira ses lèvres. Ça lui fit mal et sa peau semblait comme tiraillée. Il se rappela avoir pris plusieurs coups au visage, et se demanda vaguement à quoi il ressemblait en cet instant. Ce n'était probablement pas terrible.

- Je suis Iron Man, continua Tony avec audace. Je suis intouchable.

Peter aurait désespérément aimé croire ça.

- Ouais ? Et les autres Avengers alors ? demanda Peter pour plaisanter.

- Et bien, on a voté et je sais à quel point tu aimes Cap, mais on a décidé de le donner en sacrifice pour apaiser les méchants du gouvernement.

Peter cligna lentement des yeux. Il savait que Tony n'était pas sérieux, mais il avait le sentiment qu'il y avait une vérité cachée derrière ces mots.

Tony dut voir l'appréhension sur son visage.

- Je plaisante, le rassura son père avec un autre gentil sourire et une main passée dans ses cheveux. Personne ne sera sacrifié. Tout le monde va bien. Ne t'inquiète pas. Ce qui est le plus important, c'est que tu sois en sécurité.

Peter ne partageait pas nécessairement ce point de vue, mais il savait qu'il était vain d'argumenter. Il laissa de nouveau ses yeux se fermer.

- Tu m'as vraiment fait peur, mon grand, admit Tony, et il déposa un baiser sur son front.

- J'suis désolé, bredouilla Peter d'un air épuisé.

- C'est rien. Je pense que je peux te pardonner, dit Tony d'un air amusé.

- Quelle grandeur d'âme, plaisanta Peter en retour avec un sourire fatigué, et il fut récompensé par un raclement de gorge moqueur de la part de Tony.

- Repose-toi un peu, gamin, murmura son père, et c'était presque embarrassant la rapidité avec laquelle il perdit son combat contre le sommeil.

*****

Peter partit en courant, mais il n'était pas assez rapide. Le tir toucha son pied gauche. Il cria de douleur en heurtant le sol. Le robot apparut près de lui, et tout ce qu'il put faire fut de regarder. Il ne pouvait pas bouger. Mais cette fois, au lieu de lever son bras dans sa direction pour lui tirer dessus, il fit un pas en avant et posa son pied sur sa poitrine.

- N-non, grogna Peter, mais il parvint à peine à sortir le mot de sa bouche à cause de la pression écrasante.

D'une certaine manière, il parvint à lever les bras et à agripper le pied du robot, mais quoi qu'il fasse, en dépit de la force qu'il mettait pour le repousser, il ne parvint pas à le faire bouger. Le robot se pencha davantage au-dessus de lui.

- S-stop. S'il-vous-plait ! supplia-t-il.

La pression ne cessait d'augmenter. Il gémit. Il n'arrivait pas à respirer. Où étaient les autres ? Les Avengers n'étaient-ils pas là pour l'aider ? Où était son père ?

Il essaya d'appeler à l'aide mais il suffoquait. Il n'avait pas assez d'air pour parler. Il sentit sa force faiblir et le poids sur sa poitrine devint une douleur insoutenable. Des points noirs apparurent sur les abords de sa vision. Oh mon Dieu, il allait mourir. Ce robot allait l'écraser comme un véritable insecte.

- Peter.

Il entendit la voix de son père appeler son nom. Ça semblait venir de loin, mais il ne voyait pas les trainées familières dans le ciel ou le bruit caractéristique des propulseurs d'Iron Man. Il utilisa le peu de force qui lui restait pour tourner la tête de gauche à droite afin d'essayer de le retrouver, mais tout ce qu'il put voir était une rue vide.

Il essaya de l'appeler, mais il était trop essoufflé. Sa vision s'obscurcit presque totalement. Merde.

- Peter. Réveille-toi, dit de nouveau son père, plus proche cette fois.

Huh ? Il était réveillé, non ? Il était en train de mourir. Peut-être qu'il hallucinait. Son cerveau était trompé par le manque d'oxygène.

- Peter !

Le robot et la douleur écrasante qui l'accompagnait disparurent.

Ses yeux s'ouvrirent d'un seul coup et plongèrent dans ceux de son père. Il haleta, soulagé. Il arrivait à respirer. Sa poitrine était un peu douloureuse, mais ce n'était rien comparé à l'agonie qu'il avait ressentie dans son rêve.

- C'est ça. Respire, mon grand, le rassura son père en se rapprochant de lui pour s'asseoir sur le lit, juste à côté, pour pouvoir plus facilement le prendre dans ses bras. Tout va bien. C'était juste un mauvais rêve, marmonna-t-il dans ses cheveux en le tenant contre lui. T'es en sécurité.

Il roula sur le côté pour enfouir son visage contre la poitrine de Tony. Il eut du mal à placer son bras droit pendant un moment, ayant oublié qu'il était plâtré, mais finit par réussir à trouver un moyen de reposer contre la poitrine de son père, et agrippa son t-shirt avec sa main libre. Son père passa une main derrière sa tête et commença à caresser doucement.

Il prit quelques inspirations pour essayer de se calmer, pour se recentrer. Le robot avait disparu. Il n'était pas mort. Il était au Complexe et son père était juste là. Tout allait bien.

Il remarqua vaguement que d'inspirer profondément et reposer sur son côté droit lui faisait horriblement mal, mais ça valait le coup. Après quelques minutes dans les bras de son père, la peur s'évapora. Les battements rapides et saccadés de son cœur s'apaisèrent.

- Je vais bien, maintenant, marmonna-t-il d'un air tremblant contre le t-shirt de Tony, essayant de le rassurer.

Il entendait le cœur de son père, qui battait plus vite que d'habitude.

- Ouais ? demanda doucement Tony.

- Ouais, confirma-t-il, essayant de paraître plus convaincant. Merci.

Tony déposa un baiser sur le haut de sa tête.

- Je croyais que j'allais mourir, admit Peter, sa voix aussi haute qu'un murmure.

Il sentit son père se tendre contre lui.

- Avec le robot. Je croyais qu'il allait me tuer, essaya-t-il d'expliquer.

- C'est ce qui s'est passé dans ton rêve ?

- Ouais. Mais dedans... vous êtes pas arrivés à temps.

- C'est le cas dans la réalité, affirma Tony. On est arrivés à temps, mon grand. Rien de tout ça ne s'est produit. Ce n'était pas réel.

- Je sais, murmura-t-il misérablement. C'est juste que... je pensais vraiment que j'allais mourir. J'ai cru que je ne te reverrais jamais.

Il renifla et cligna des yeux pour essayer de chasser les larmes qui commençaient à lui brouiller la vue.

- Hey, le rassura Tony. Je suis là et tu vas bien. Et tu sais que je ferai toujours tout ce qui est en mon pouvoir pour que ça reste comme ça.

- Je sais, dit Peter.

Il le savait profondément.

- C'était juste effrayant.

Il détestait admettre qu'il avait eu peur. Qu'à ce moment-là, Spider-Man n'avait pas été brave, mais terrifié. Mais c'était Tony. Il pouvait admettre cette faiblesse à son père.

- Tu veux savoir quelque chose ? demanda doucement Tony.

Peter hocha la tête contre sa poitrine.

- J'ai eu peur moi aussi, admit Tony dans un murmure.

- C'est vrai ?

Son père acquiesça.

- Pourquoi ?

- Et bien –

Tony enroula ses doigts dans les cheveux de Peter.

- On m'a dit que tu étais blessé et ça m'a fait peur. Et ensuite, même quand j'ai su que Cap veillait sur toi, j'ai eu peur parce que tu étais toujours en danger et que je n'étais pas là. J'avais peur que quelque chose de pire n'arrive avant que je puisse te rejoindre.

- Vraiment ?

Peter leva la tête pour regarder le visage de son père.

- Uh-huh, dit Tony, et il profita de la nouvelle position de Peter pour déposer un baiser sur son front. Et ensuite je t'ai vu, et j'ai vu à quel point tu étais blessé et ça m'a fait peur encore.

Avant qu'il puisse répondre, son père continua.

- Et ensuite tu as été opéré, et même si tout le monde s'acharnait à me dire que tu allais bien, j'avais peur.

- Wow, marmonna Peter.

Il ne pensait pas avoir effrayé son père à ce point-là.

- Ouais.

- Qui aurait cru que le super-pouvoir secret de Spider-Man était de faire peur à Iron Man ? fit Peter en faisant un grand sourire à son père.

Tony laissa échapper un rire surpris.

- Mon Dieu, je t'aime, gamin, dit Tony en ébouriffant ses cheveux.

- Je t'aime aussi, répondit Peter avant d'appuyer sa tête plus confortablement contre la poitrine de son père.

Le sommeil l'étreignit de nouveau. Il ne résista pas. Il n'en était pas effrayé, pour une fois. Son père était là et le serrait toujours contre lui. Quand il sentit Tony bouger à côté de lui, il agrippa plus fort le t-shirt de son père.

- Reste ? s'il-te-plait ? l'implora-t-il dans un murmure, trop épuisé pour se soucier d'avoir l'air pathétique.

Il avait juste besoin de son père.

- Bien sûr, mon grand. Je ne vais nulle part, marmonna Tony. J'essaie juste de nous mettre dans une position plus confortable, ok ?

- Mmhmm.

Ça lui allait.

Il était à moitié endormi pendant que son père faisait en sorte de les allonger complètement dans le lit. Quelques secondes plus tard, Tony l'agrippa sous le bras et l'attira plus confortablement contre sa poitrine. Il grogna en protestation face au mouvement. Il se sentait tellement confortable et bouger était douloureux.

- Tiens bon, gamin, le rassura Tony.

Il écouta pendant que Tony trafiquait il ne savait quoi, et quelques secondes plus tard, son père l'agrippa précautionneusement à nouveau et réajusta sa position de manière à ce qu'un oreiller soit placé contre le côté gauche de son estomac. Il était toujours à moitié couché sur la poitrine de son père, mais la pression contre son abdomen blessé s'était suffisamment atténuée, maintenant qu'il n'était plus vraiment appuyé dessus. Oh. C'était beaucoup mieux, en fait.

- Mmmmmh, lâcha-t-il avec contentement.

- C'est mieux ? demanda Tony avec amusement.

- Mmm.

- Bonne nuit, mon grand, dit Tony, et il recommença à jouer avec ses cheveux.

Il ne se rendit pas compte qu'il s'était endormi.

*****

La fois suivante, il se réveilla au son de voix qui parlaient doucement. Il ouvrit les yeux et vit son père en train de parler au même docteur que précédemment. Ça lui faisait une étrange sensation de déjà-vu.

- Son incision est complètement guérie, dit le Dr. Murphy à Tony.

Peter baissa les yeux et remarqua que le drap avait été baissé et que les deux bandages qu'il avait avant n'étaient plus là. Une longue cicatrice rosâtre décorait désormais la partie haute et gauche de son abdomen. Il ne s'était jamais considéré comme vaniteux avant ça, mais il espérait que ses pouvoirs de guérison pourraient l'effacer.

- Il guérit encore plus vite que ce à quoi je m'attendais. A cette allure, il ne devra rester que deux jours encore avec nous avant de pouvoir rentrer à la maison pour finir de se rétablir.

- C'est super, dit Tony, soulagé.

- Et si je rentrais aujourd'hui à la maison ? suggéra Peter avec un sourire maladroit.

Les deux hommes se retournèrent vers lui pour le regarder.

- Pas encore, mon grand, dit Tony en se penchant vers lui pour ébouriffer ses cheveux.

- Mais bientôt ?

Il lança à son père le regard le plus triste qu'il avait.

Tony rit, se retournant vers le docteur.

- Ouais, gamin. Bientôt.

Peter bâilla et Tony sourit d'un air amusé.

- Je vois pas pourquoi t'es aussi pressé. T'as passé ton temps à dormir depuis que t'es ici.

- C'est comme ça qu'il guérit, expliqua le Dr. Murphy.

- Je sais.

Tony lui lança un regard consterné, la première expression négative qu'il lançait au médecin depuis que Peter était là.

Au lieu de s'offenser, l'homme se contenta de sourire.

- Bien sûr. Enfin, vas-y doucement, Peter. Je viendrai te voir demain.

- Ok.

- Guéris bien, ajouta le Dr. Murphy en s'arrêtant dans l'embrasure de la porte pour le lui dire.

- Ok, répondit Peter en clignant lentement des yeux.

Il ne savait pas quelle était la réponse appropriée. Il voulait définitivement aller mieux, mais ce n'était pas quelque chose qu'il pouvait contrôler.

Le docteur disparut derrière la porte.

- Alors je suis sur la voie de la guérison ? demanda Peter en lançant un nouveau sourire amusé à son père.

- C'est ça, confirma Tony avant de bâiller à son tour.

Peter prit une seconde pour observer son père. Il portait un sweat à capuche confortable estampillé Stark Industries, et un jean sombre, mais il avait l'air épuisé. Il y avait de grands cernes noirs sous ses yeux, et ses cheveux d'habitude relevés et coiffés étaient désordonnés et plats. Il n'avait pas l'air pire que ce que Peter avait déjà vu, mais il n'était pas non plus au meilleur de sa forme.

- On est quel jour ? depuis combien de temps je suis là ? demanda Peter en essayant de s'asseoir.

Le mouvement tira sur son abdomen et Tony se dépêcha de l'aider à s'installer contre des oreillers.

- On est lundi.

- Sérieux ?

L'attaque du robot avait eu lieu vendredi après-midi. Il avait perdu tout un week-end.

- Sérieux, rétorqua Tony.

Peter regarda l'environnement stérile autour de lui.

- Où est tout le monde ?

- Qui tout le monde ?

- Les Avengers. Huh.

Il roula des yeux.

- Est-ce que tu m'as vraiment fait un huh ? Est-ce que ta bouche a vraiment prononcé le son huh dans ma direction ? demanda Tony en haussant les sourcils d'un air surpris et moqueur.

Il ne put retenir le rire qui lui échappa. Il avait l'habitude de faire des huh à May et Ben, tout le temps, mais apparemment, il ne l'avait encore jamais fait à Tony.

- Ouais, répondit-il d'un air amusé.

- Ah ouais ? Oh, toi tu vas voir, gamin, l'avertit Tony avant de se pencher vers lui pour le chatouiller.

Il voyait bien que son père faisait ultra attention. Ses doigts frôlaient à peine ses flans et il toucha principalement son côté droit.

Malgré ça, il ne put retenir les petits rires qui lui échappèrent. Étonnamment, ce n'était pas douloureux. Il avait vraiment dû bien guérir.

- S-stop, bredouilla-t-il en essayant de repousser aléatoirement les mains de son père.

- Quoi ? continue ? lui demanda Tony d'un air moqueur.

- N-non. C-c'est le contraire de ce que j'ai... j'ai d-dit.

Tony le laissa finalement tranquille et son rire s'affaiblit.

Quand il eut fini de reprendre son souffle, son père se pencha vers lui et posa un baiser sur le haut de son crâne.

- Comment tu te sens, mon grand ?

- Heum... ça va, répondit Peter en haussant les épaules.

Il ne mentait pas, pour une fois.

- T'en es sûr ?

- Ouais. Je suis prêt à rentrer à la maison, dit Peter d'un air innocent.

- Tu dois te sentir bien mieux alors, sourit Tony d'un air moqueur.

Peter sourit et haussa les épaules nonchalamment. Il ne se sentait pas en super forme, mais ce n'était pas si terrible que ça. Il se sentait mieux que la dernière fois qu'il s'était réveillé, au moins. Il bâilla de nouveau. Il était quand même toujours super fatigué.

- Mais sérieux, où est passé tout le monde ? demanda-t-il, étant donné qu'il n'avait vu personne d'autre que Tony. Est-ce qu'ils sont, heum, fâchés, ou quoi ?

Tony fronça les sourcils en s'asseyant dans le coin du lit.

- Personne ne t'en veut, gamin.

- Alors pourquoi personne n'est venu me voir ?

- Je pensais que tu ne serais pas prêt à recevoir des visiteurs.

Peter fronça les sourcils à son tour.

- Je veux dire, ils sont pas obligés de venir me voir, mais s'ils, euh, veulent, ça serait cool.

- Ok, acquiesça Tony sans argumenter.

- C'est vrai ?

- Ouais. Ils se sont tous montrés impatients de te voir, alors si tu te sens prêt, je pense que je peux les laisser venir.

- Merci.

- Me remercie pas, dit Tony en soupirant et en passant une nouvelle fois sa main dans ses cheveux. J'ai rien fait pour mériter ça.

- Tu m'as sauvé, contra Peter avec un sourire fatigué.

Tony lui sourit en retour.

- Si tu veux jouer sur les mots, alors techniquement, c'est Steve qui t'a sauvé. Et Rhodey. Et les autres. Moi je suis arrivé après.

- Mais c'est toi qui m'as sorti de là, argumenta Peter.

Il savait que son père était prompt à la culpabilité et il ne voulait pas que ce soit le cas.

Tony soupira.

- J'aurais voulu être là plus tôt.

- Tu es venu.

Peter bâilla de nouveau.

- C'est ce qui compte.

Il n'entendit pas si son père dit quelque chose d'autre car il ne parvint pas à rester éveillé assez longtemps pour ça.

*****

La télé qui fonctionnait en arrière-plan le réveilla, plus tard.

- D'autres informations ce soir... les Avengers sont arrivés à Washington aujourd'hui pour une session urgente avec les Nations Unies après avoir rompu le traité des Accords pour venir en aide à Spider-Man, Vendredi dernier. L'affrontement non sanctionné qui en a résulté entre les Avengers et un robot d'origine encore non identifiée a entrainé des millions de dollars de dommages matériels, mais aucune victime. La rapidité avec laquelle les Avengers sont intervenus pour aider Spider-Man a également remis en question le fait que l'équipe de super-héros connaisse bien le justicier masqué qui, lui, n'est pas régi par les Accords. Jusqu'à présent, ni les Avengers, ni les Nations Unies n'ont fait de commentaires...

Peter ouvrit les yeux, s'attendant à voir Tony assis à côté de lui, mais au lieu de ça, il vit Clint, le dos appuyé contre le fauteuil, les pieds posés sur son lit, lançant du popcorn dans les airs pour le rattraper avec sa bouche en regardant la télé.

- Clint ? demanda Peter en fronçant les sourcils.

- Oh, hey, gamin, le salua Clint avec un sourire en reposant ses pieds par terre avant d'éteindre rapidement la télé.

- Hey, dit Peter en retour, et il se racla la gorge. Où est –

- Juste là, l'interrompit Clint en faisant un geste derrière lui, en direction du canapé, où son père se trouvait endormi dans les mêmes vêtements que la dernière fois que Peter l'avait vu. Il est tombé raide il y a une heure, ajouta-t-il. Tu veux que je le réveille ?

- Non, répondit Peter en secouant la tête. Laisse le dormir. Il en a besoin. Heum, il est quelle heure ?

- Un peu après dix-neuf heures, dit Clint en l'aidant à s'asseoir de façon confortable contre les oreillers, puis il lui tendit un verre d'eau, que Peter but d'une traite.

- Tous les autres sont à Washington ? demanda-t-il ensuite.

Clint grimaça.

- T'as entendu ça hein ?

- Le fait que vous ayez tous des problèmes à cause de moi ? Ouais.

- On n'a pas de problèmes à cause de toi, soupira Clint. On aurait été impliqués d'une façon ou d'une autre. On est juste arrivés un peu plus vite parce que tu avais besoin de nous. Donc vraiment, c'est grâce à toi qu'il y a moins de dommages et pas de victimes.

- Tu dis ça juste pour que je me sente mieux.

- Non, affirma Clint.

Peter haussa un sourcil, mais l'homme n'avait pas l'air de mentir.

- Je suis sérieux, insista Clint.

Peter soupira.

- On dirait que c'est vraiment le bazar.

- T'inquiète pas. On va gérer ça. Cap, Nat et Rhodes sont allés à Washington pour tenter d'apaiser les choses.

- Papa n'a pas voulu y aller ?

- Aucune chance. Il voulait rester là avec toi, répondit Clint en ébouriffant ses cheveux avec un sourire. D'ailleurs, ton père a beaucoup de qualités, mais la diplomatie n'en a jamais fait partie, alors on le garde en réserve.

Peter eut un raclement de gorge amusé.

- Alors c'est toi qui as perdu à la courte paille ? demanda-t-il après quelques secondes de silence.

- Qu'est-ce que tu veux dire, gamin ? s'étonna Clint en fronçant les sourcils.

- Qu'est-ce que t'as fait pour être de corvée de babysitting ?

- Je fais pas de babysitting. Je te rends visite.

- Uh-huh, dit Peter d'un air sceptique.

- Quoi ? Je voulais voir comment tu allais. M'assurer que tout allait bien. Ce robot t'a vraiment pas loupé.

- J'vais bien, répondit Peter en haussant les sourcils. Juste un peu gêné.

- T'es gêné ? demanda Clint dont les sourcils se froncèrent de confusion. Pourquoi ?

- J'aurais dû faire mieux contre ce truc, dit-il en jouant avec le drap pour éviter le regard de Clint.

- Non, répliqua Clint avec suffisamment de force pour que Peter ne puisse s'empêcher de lever le regard vers lui. T'as assuré, gamin. T'as pas de quoi être gêné.

- C'est juste que je me dis que... si je dois devenir un Avenger, un jour... je devrais pouvoir être capable de battre un stupide robot, répondit Peter de façon hésitante, les yeux toujours baissés sur le drap avec lequel il jouait.

- Gamin. Peter. Ecoute, dit Clint en se penchant légèrement vers lui, avant d'ordonner gentiment : hey, regarde-moi.

Peter acquiesça et leva les yeux vers lui.

- Il a fallu toute l'équipe pour battre cette chose, lui expliqua Clint. Tu t'es battu contre lui pendant presque dix minutes. Tu devrais être fier. Si ça avait été moi contre ce truc, je pense pas que j'aurais tenu aussi longtemps.

Peter rougit. Il n'était pas habitué au côté sérieux de Clint.

- C'est vrai ? demanda-t-il d'un air hésitant.

- Oui, répondit Clint. Est-ce que ça veut dire que je ne devrais pas être un Avenger ?

Peter secoua la tête. C'était fou. Hawkeye était incroyable.

- Ok. Tu comprends ce que je veux dire ?

Il hocha la tête. Peut-être que Clint avait raison. Peut-être que de s'être fait botter les fesses cette fois ne faisait pas de lui un mauvais super-héros.

- Bien.

Clint lui fit un petit sourire puis prit une poignée de popcorn avant de la mettre dans sa bouche avant de tendre le sac vers lui.

- T'en veux ?

Les lèvres de Peter s'incurvèrent en un sourire. C'était ce qu'il aimait chez Clint. C'était toujours tellement facile de le côtoyer. Il ne rendait jamais les choses bizarres. C'était un soulagement pour Peter qui avait l'habitude d'être gêné pendant les interactions sociales.

- Merci, répondit-il en prenant une poignée au moment même où son estomac grognait. Je meurs de faim.

- Si t'as faim, je peux t'amener de la vraie nourriture, lui proposa Clint. T'es autorisé à manger, pas vrai ? J'aurais sûrement dû demander avant de te proposer du popcorn.

- Heum... je pense ? J'en sais rien.

Il espérait que si.

Clint appuya sur le bouton d'appel près de son lit. Une minute plus tard, un infirmier entra dans la chambre.

- Tout va bien ici ? demanda-t-il.

- Ouais, est-ce que vous savez si le petit peut manger ? Il a faim.

- Laissez-moi regarder ça, sourit l'homme. S'il peut, je lui amènerai un plateau.

- Merci, dit Clint.

- Ouais, merci, répéta Peter.

- Bon, tu veux regarder la télé ? Quelque chose qui n'a rien à voir avec les infos ? proposa Clint dès que l'infirmier partit.

- Grave.

- Ok, tu veux regarder quoi ? Je suis sûr que F.R.I.D.A.Y. peut jouer n'importe quoi sur la télé. Pas vrai, F.R.I.D.A.Y. ?

- C'est exact, répondit-elle, et Peter ressentit un certain réconfort à savoir que même s'il était coincé dans l'infirmerie, elle était là.

- Alors, qu'est-ce que tu te sens de regarder ?

- M'en fiche. Ce que tu veux.

Il sentait déjà la fatigue le reprendre. Quoi que mette Clint, il était sûr qu'il ne serait pas capable de rester éveillé jusqu'à la fin.

- Ok. F.R.I.D.A.Y., mets Twilight, demanda Clint.

Une seconde plus tard, le film commença sur l'écran.

- Oh, non, mec. Allez, protesta Peter.

- Hey ! Est-ce que tu l'as vu au moins ?

- Non, mais je sais que c'est nul.

- Comment tu peux le savoir ?

- Je le sais, c'est tout.

- Tu peux pas dire ça sans avoir essayé.

- Très bien, soupira Peter.

L'infirmier lui amena un plateau rempli de nourriture quelques minutes après, que Peter engloutit.

Il ne voulait pas l'entendre, mais ce stupide film de vampires lui plaisait bien. Il le regardait, subjugué.

Une fois que ce fut fini, Clint se tourna vers lui.

- T'as aimé, hein ?

- Personne ne doit savoir, dit solennellement Peter.

Si les Avengers le découvraient, ils n'arrêteraient jamais de le charrier.

- Nat le sait déjà, dit Clint. C'est elle qui me l'a montré.

- Impossible ! Black Widow aime Twilight ?

Clint haussa un sourcil.

- Je veux dire, Natasha aime Twilight ? se corrigea-t-il.

L'homme hocha la tête.

- C'est un secret ? chuchota Peter d'un air moqueur.

- A ton avis ? répondit Clint d'un air cryptique.

- Compris. J'emporterai le secret dans ma tombe.

Clint rit et se pencha vers lui pour ébouriffer ses cheveux.

- T'as intérêt, gamin. Ça vaut mieux pour nous.

- Tu penses qu'elle pourra le regarder avec moi ?

- Tu veux que je te dise, même, quand elle reviendra de Washington, je la ferai descendre ici pour qu'on voie la suite ensemble.

- Génial, sourit Peter. Quand est-ce qu'ils rentrent ? Je suis censé sortir d'ici dans deux jours et ensuite faudra que je retourne à l'école.

- On sait pas trop quand exactement, mais je m'inquièterais pas trop pour l'école, si j'étais toi.

- Pourquoi ?

- Oh. Tony ne te l'a pas dit ?

- Me dire quoi ?

- On a peut-être accidentellement endommagé ton école ? grimaça Clint.

- Quoi ? Genre, le gymnase a été détruit, ou quoi ?

- Ouais. Le gymnase, acquiesça Clint. Et pas mal d'autres bâtiments.

- Quoi ?! vous avez détruit mon école ?

Oh putain de merde.

- Hey, c'était le robot, se défendit Clint. Et c'est pas vraiment détruit. Ça a juste besoin de quelques soins attentionnés.

- Comment ?

- Wanda et Viz se sont peut-être un peu emportés.

- Oh mon Dieu. Et qu'est-ce qui va se passer maintenant ? Où est mon téléphone ? Il faut que j'envoie un message à Ned.

Il aurait sans doute dû penser à envoyer un message à son ami un peu plus tôt, mais il avait surtout pas mal dormi. Ned était probablement malade d'inquiétude, maintenant. Il regarda autour de lui, mais son téléphone n'était pas là.

- Relax. Ton père s'en est occupé. La reconstruction a déjà commencé et ça devrait être réglé d'ici quelques semaines.

- Quelques semaines !

- Shh.

Clint mit un doigt devant sa bouche et lança un regard à Tony, allongé sur le canapé. Son père bougea légèrement, mais rien n'indiquait qu'il allait se réveiller.

- Quelques semaines ? répéta-t-il dans un chuchotement furieux. Qu'est-ce que les gens sont censés faire jusque là ?

Clint haussa les épaules.

- Clint.

- Stresse pas, gamin. Tout va bien se passer.

Peter soupira. Il n'avait pas le même sentiment. Peut-être que Ned avait plus de détails.

- Est-ce que tu vois mon téléphone quelque part ?

- Non, répondit Clint sans regarder.

- T'as même pas regardé, l'accusa Peter.

- T'es pas censé t'inquiéter. T'es censé te reposer.

- Je m'inquièterai moins si je peux parler avec Ned.

- Nope.

- Clint, gémit-il.

- Quoi, qu'est-ce que tu as dit ? Tu veux voir un autre film ? Bien sûr, Peter, on peut faire ça. F.R.I.D.A.Y., joue le second Twilight.

Peter grommela dans sa barbe, mécontent que son inquiétude soit si promptement ignorée.

- Je croyais qu'on devait attendre Nat.

- Il y en a encore trois après ça. Y en a bien un qu'on verra avec elle. Tu veux plus de popcorn ?

- Ouais, admit-il à contrecœur.

- Ok, je reviens, dit Clint en ébouriffant une nouvelle fois ses cheveux quand il se leva pour aller refaire du popcorn.

Peter s'enfonça davantage dans ses oreillers et attendit. Il posa les yeux sur son père. A un moment donné, il avait roulé sur le côté et son dos faisait face à Peter maintenant. Savoir que son père était dans la même pièce que lui le faisait se sentir en sécurité. Peter bâilla. Il n'y avait rien pour le divertir, son corps lui faisait mal et il n'arrivait plus à garder les yeux ouverts. Il les laissa se fermer et se dit qu'il pouvait reposer ses yeux quelques minutes avant que Clint ne revienne avec le popcorn. Il s'endormit en quelques secondes.  

*****

La suite dimanche prochain, promis ! Merci encore pour tous vos votes et commentaires, j'espère que cette histoire vous plaît toujours autant. Une fois que Peter sera guéri, les choses deviendront... Bien plus compliquées et intéressantes ;) bonne semaine !

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